L’actu des nouvelles économies et des nouvelles techno par Slate.fr

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  • Un physicien pense avoir prouvé que nous vivons dans une simulation | korii.
    https://korii.slate.fr/et-caetera/scientifique-pense-preuve-nous-vivons-simulation-monde-deuxieme-loi-prin

    Même si cette idée existait bien avant qu’elles ne s’en emparent, on ne peut s’empêcher de songer à la saga Matrix des sœurs Wachowski lorsque quiconque s’avise, après cinq cocktails ou des mois de recherche scientifique, d’affirmer que nous vivons toutes et tous dans une gigantesque simulation.

    D’ailleurs, le très sérieux Melvin Vopson, physicien à l’université de Portsmouth (sud de l’Angleterre), qui était apparemment sobre lorsqu’il a décidé de consacrer un livre au sujet, a choisi de le titrer Reality Reloaded, en référence au deuxième volet de la saga incarnée entre autres par Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss et Lambert Wilson (vous auriez peut-être préféré oublier cette dernière information).

    C’est d’ailleurs, en partie, le sujet du dernier livre d’Emily St John Mandel, la Mer de la tranquillité.

    • Oui oui.
      C’est juste que, par un fait exprès, en quelques mois j’ai eu la malchance de croiser dans ma vie sociale la route des quelques farfelus qui, se piquant de science, te saoulent d’un discours halluciné (si en plus tu as le malheur de leur dire que tu bosses dans la science alors là c’est le pompon !).

      Du coup je suis assez vite crispé par ce genre de discours.

    • La thermodynamique est une sorte de « messianisme » puisque elle est « régie par des principes et non par des lois et que ces trois (ou cinq) piliers n’ont jamais été démontrés » ...
      (C’est ce que j’en ai déduit à la lecture de l’article suivant en lien sur la page. Merci de m’avoir encore aidé à faire exploiter mon temps de cerveau disponible) :-))

  • Les gens intelligents seraient de gauche, c’est la science qui le dit | korii.
    https://korii.slate.fr/et-caetera/gens-intelligents-gauche-quotient-intellectuel-genetique-liberalisme-aut

    Des travaux réalisés par des chercheurs en psychologie de l’université du Minnesota affirment avoir trouvé un lien de corrélation entre des convictions de gauche et plusieurs preuves d’intelligence supérieure.

    Ça ne vaut évidemment pas pour les gauchistes de droite comme le dirigeant du PCF.

    #selon_une_étude_récente_et_importante

  • Un ami est tombé en panne sur une #autoroute Sanef avec sa 3ème #Tesla qu’il a acheté le 3 novembre. (3ème ?!? oui, je sais disons 2ème alors ; la première, il l’a gardée 2 semaines).
    On s’en fout des problèmes de riches. Si je raconte ca, c’est pour l’absurdité qui suit :
    Tesla offre une #garantie ultra longue et ultra quali... sauf que leur dépanneuse ne peut pas intervenir sur les autoroutes Sanef, il faut une dépanneuse agréée.
    Donc il a du appeler une dépanneuse (à ses frais), pour se faire remorquer à la prochaine sortie. Pour que Tesla le prenne en charge.
    Et leur service, c’est pas on t’emmène ou tu veux... c’est on te prête une Tesla de remplacement. Donc tu as tout le trajet en double à faire entre le centre Tesla le plus proche (qui devrait être à moins de 600 km) et là ou tu est tombé en panne (car surement en direction de là où tu allais).
    La merde de 24h dans ta vie qui est vendue par les fans d’#Elon Musk comme la panacée, alors que c’est 1000x moins bien qu’une pauvre assurance intégrée de carte bleue.

    On le sent le lobbyisme des Elon-fans sur la toile. Cherchez « panne autoroute tesla », il y en a pleins, et sa se termine mal... mais c’est dénigré, slut-shammé et étouffé.
    En gros, le modèle qui bouffe le marché actuellement vient avec un service après vente des USA, et pas du tout le niveau de service minimal qu’on s’atteint à avoir en Europe. Libéralisme, quand tu nous tiens.
    On s’est bien moqué de lui.

  • Votre cerveau tourne au ralenti pendant les réunions Zoom | korii.
    https://korii.slate.fr/et-caetera/cerveau-tourne-ralenti-reunions-zoom-visioconference-conversation-intera

    Des chercheurs de l’université Yale aux États-Unis, menés par la neuroscientifique et professeure de psychiatrie Joy Hirsch, ont étudié l’activité cérébrale de sujets lors de conversations en face-à-face et en visioconférence. Cette activité cérébrale est, si l’on en croit leur article paru dans la revue Imaging Neuroscience, nettement réduite lors d’un échange par écrans interposés.

  • Le métal pourrait se régénérer tout seul, comme la peau humaine | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/metal-regeneration-seul-peau-humaine-platine-recherche-decouverte-materi

    Selon le magazine américain Popular Mechanics, la science vient de prouver que le métal pouvait se régénérer. En cas de fêlures dans sa structure, il a la capacité de cicatriser, comme le fait notre peau en cas de coupure. Cela n’est pas possible dans n’importe quelles circonstances, mais le résultat est en tout cas prometteur.

    #it_has_begun #terminator

  • Voilà qui expliquerait pourquoi EDF n’est pas pressé de finir l’EPR national...

    https://korii.slate.fr/biz/finlande-electricite-tarifs-prix-negatifs-energie-eolienne-hydraulique-p

    En Finlande, les prix de l’électricité sont désormais négatifs
    Une aubaine pour la population, mais pas pour les fournisseurs.

    elle a produit un tel excédent d’énergie propre que les prix ont fini par passer en dessous de zéro.

    L’utilisation d’un nouveau réacteur nucléaire EPR depuis la fin de l’année 2022 aura largement contribué à inverser la donne. Olkiluoto 3, le premier réacteur flambant neuf à être inauguré en Europe depuis plus de quinze ans, a permis de faire baisser le prix du mégawattheure de 75% entre décembre et avril, expliquait The National le 14 mai.

    • Il y aurait un vrai prix de marché pour l’électricité en Finlande ? Un prix négatif ?

      tout en précisant bien que dans les faits, la population finlandaise ne sera pas payée pour sa consommation d’électricité. En revanche, en cas de tarif négatif, la facture est limitée à sa plus simple expression : il n’y a qu’à payer la forfait correspondant à la distribution de cette énergie, et les frais s’arrêtent là.

      ahhhh, nous voilà rassurés !

      Bon sinon, dis donc, un prix de marché - environ - et on aurait pas ça chez nous, crédiou ? Il nous en faut un ! Et pourquoi nos opérateurs alternatifs ils leur achètent pas de l’électricité à prix négatif sur le super marché Européen ?

      Lorsque production et profit ne sont plus synonymes, c’est tout un marché qui panique. Or, au printemps, il est extrêmement difficile de réduire la quantité d’électricité produite grâce à l’énergie hydraulique. Diminuer la production n’est donc même pas une éventualité envisageable.

      Ben leur prod exédentaire, il la jettent à la poubelle et voilà, pour maintenir le profit - pardon, soutenir le prix de marché - je vois pas où est le problème. :-)

      Sinon, la bonne vieille alternative : ils remontent leur eau dans leurs barrages, et hop, stockage plutôt que gaspillage ? Me semble qu’on fait ça régulièrement avec les nôtres, de barrages et de centrales nucléaires.

    • Une production excédentaire pour 5.5M de citoyens, ça a bien du pouvoir se revendre quelque part, mais ça va pas changer la donne au niveau des centaines de millions d’européens.
      Pour ce qui est d’en utiliser une partie pour faire remonter la flotte derrière les turbines, je pense qu’ils sont équipés. mais pour ça il faut que le niveau du barrage soit pas à son maximum. Et chez eux il reste probablement encore assez de glaciers pour atteindre ce maximum à la saison des fontes.

    • Quant au tarif du KW/h, il est en réalité indexé sur le cours des hydrocarbures :
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/10/06/pourquoi-le-prix-de-l-electricite-depend-de-celui-du-gaz-et-autres-questions

      Pourquoi les tarifs de l’électricité sont-ils si volatils ?
      Depuis les années 1990, l’Union européenne (UE) a progressivement ouvert les marchés nationaux de l’électricité à la concurrence pour harmoniser et libéraliser le marché européen, et mieux l’interconnecter. Le réseau de transport européen d’électricité assure aujourd’hui la sécurité d’approvisionnement et les échanges entre trente-cinq pays.
      Ce marché s’appuie sur une place boursière européenne, EPEX Spot SE, sur laquelle s’échangent les mégawattheures (MWh), avec des cours qui varient selon les pays en fonction de l’offre et de la demande. Elle constitue une place spéculative qui réunit producteurs, fournisseurs et négociants, qui achètent et vendent de l’électricité (nucléaire, renouvelable ou fossile), pour des livraisons immédiates ou différées.
      Or, dans ce marché de gros, le prix est fixé non pas en fonction du coût moyen de production d’électricité en Europe, mais à partir du coût de production « marginal » du dernier MWh injecté sur le réseau. En cas de faible demande, les installations nucléaires ou renouvelables suffisent, mais lorsque la demande est forte, les centrales thermiques sont mises à contribution, et le coût de l’électricité est alors basé sur le cours du gaz (ou du charbon). A cela s’ajoute une taxe sur les émissions de CO2, dans le cadre du marché carbone européen.

      L’Union européenne peut-elle agir sur les prix ?
      Oui, les ministres européens de l’énergie se sont accordés le 30 septembre sur des mesures d’urgence destinées à limiter l’explosion des factures d’électricité.
      Les responsables ont validé des propositions présentées à la mi-septembre par la Commission européenne, visant à imposer une réduction de la demande d’électricité « d’au moins 5 % » aux heures de pointe.
      Ils ont aussi acté le plafonnement des revenus des producteurs d’électricité à partir du nucléaire et des renouvelables (éolien, solaire, hydroélectrique), qui engrangent des bénéfices exceptionnels en vendant leur production à un prix très supérieur à leurs coûts de production. Ce plafond est fixé à 180 euros par mégawattheure et la différence entre ce niveau et le prix de gros du marché doit être récupérée par les Etats pour être redistribuée aux ménages et aux entreprises. Une « contribution temporaire de solidarité » s’applique, en outre, aux producteurs et distributeurs de gaz, charbon et pétrole.
      Mais une majorité d’Etats membres (quinze, dont la France, la Belgique, l’Italie et l’Espagne) estiment qu’il faut encore s’attaquer au « problème le plus grave », en plafonnant les prix de gros du gaz sur le marché européen. L’Allemagne, qui était le pays le plus dépendant du gaz russe, a aussi jusqu’à présent rejeté l’idée.

      Les Français payent-ils l’électricité au prix européen ?
      Pas totalement, malgré une augmentation très nette. « Une partie seulement des kilowattheures est achetée au “prix fort” sur le marché de gros », explique à l’Agence France-Presse (AFP) Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine-PSL et directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières. Le reste « correspond à la production nucléaire, dont le coût est bien inférieur au niveau des prix de gros ». Les prix seraient toutefois bien plus contenus si le parc nucléaire était en mesure de tourner à plein régime.

  • Elle n’existe pas encore, mais la fusion nucléaire épuise déjà son carburant | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/energie-fusion-nucleaire-epuise-deja-carburant-tritium-20-kilos-reserves

    Il n’y a, sur Terre, que 20 kilos de tritium. Comment faire ?

    Repéré par Barthélemy Dont sur Wired

    30/05/2022 à 20h02

    Plus efficace, moins dangereuse et moins polluante que la fission nucléaire que nous connaissons aujourd’hui, la fusion concentre beaucoup d’espoirs sur la production électrique de demain.

    Sur le papier, le principe est simple : deux isotopes de l’hydrogène différents, le deutérium et le tritium, sont envoyés dans un réacteur appelé tokamak, où ils fusionnent, créant un plasma aussi chaud que la surface du Soleil.

    Tout cela reste théorique cependant, puisque malgré un large engouement pour cette technologie, des progrès constants et des promesses excitantes, personne ne sait encore la maîtriser au point de produire de l’électricité.

    Grâce aux très importants moyens et efforts investis dans le secteur, il est toutefois possible que la fusion devienne à moyen terme une solution viable. Auquel cas elle fera face à un problème majeur : elle manque déjà de carburant.

    Comme l’explique le site internet d’ITER, le principal tokamak expérimental au monde, le deutérium est à la fois abondant et simple à obtenir puisque « chaque mètre cube d’eau de mer contient 33 grammes de deutérium que l’on extrait de manière routinière à des fins scientifiques et industrielles ».

    Ce n’est en revanche pas le cas du tritium. Il n’est présent dans la nature « qu’à l’état de traces », et les réserves mondiales de l’isotope ne se résument en tout et pour tout qu’à 20 kilos.

    Le stock de tritium disponible aujourd’hui est en fait un sous-produit des réacteurs à eau lourde pressurisée, qui en rejettent environ 100 grammes par an. Seulement, il ne reste que trente de ces réacteurs en activité, et ils sont en fin de vie. De surcroît, l’objectif de la fusion est de remplacer avantageusement le nucléaire existant, pas de dépendre de lui.
    Solution théorique

    Le tritium n’a qu’une durée de vie d’un peu plus de douze ans. Lorsqu’ITER démarrera, normalement en 2035, la moitié du stock existant aura déjà disparu. Or, un réacteur devrait avoir besoin d’environ 200 kilos de tritium par an.

    Tout n’est cependant pas perdu. Les scientifiques ont bien sûr anticipé la question et trouvé une solution : théoriquement, les réacteurs à fission pourraient être autosuffisants en tritium.

    Si les neutrons rejetés par le réacteur entrent en contact avec du lithium-6, ils devraient produire du tritium, qui pourrait être extrait et réinjecté dans le réacteur. Un tokamak aurait ainsi simplement besoin d’une petite quantité de l’isotope pour démarrer, puis produirait son propre carburant.

    Tapisser le réacteur d’une couche de lithium pourrait donc « suffire à le rendre autosuffisant en carburant, tout en produisant un petit extra pour démarrer de nouvelles centrales », explique le porte-parole de l’Autorité britannique de l’énergie atomique. Mais comme pour tout ce qui touche à la fusion nucléaire, si le principe est brillant, son application est encore largement théorique.

  • Sécheresse au Maroc : la stratégie des grands barrages mise en cause – Jeune Afrique
    https://www.jeuneafrique.com/1313203/politique/secheresse-au-maroc-la-strategie-des-grands-barrages-mise-en-cause

    Le chiffre est pour le moins anxiogène : selon le ministère de l’Eau, les grands barrages du pays sont remplis à 33 % seulement de leur capacité en ce mois de février. C’est la conséquence d’un déficit pluviométrique majeur qui s’est fatalement répercuté sur les réserves hydriques du pays.

    #paywall #climat #agriculture (ce que j’en comprends)

    • Face aux nombreux rapports alarmants sur la sécheresse qui laissent présager de graves conséquences économiques pour le royaume, le gouvernement a bien tenté de rassurer. Mais il peine à convaincre.

      Le chiffre est pour le moins anxiogène : selon le ministère de l’Eau, les grands barrages du pays sont remplis à 33 % seulement de leur capacité en ce mois de février. C’est la conséquence d’un déficit pluviométrique majeur qui s’est fatalement répercuté sur les réserves hydriques du pays.

      Mais cette situation conjoncturelle est aggravée par une série de problèmes structurels pointés par les spécialistes de la gestion hydrique. « Certes, le Maroc, du fait de sa position géographique, est très mal doté en ressources hydriques. Mais on constate que ce phénomène de sécheresse est de plus en plus fréquent et d’une intensité de plus en plus forte au fil des ans » , note le professeur Najib Akesbi, économiste, enseignant-chercheur passé par l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II.

      Stress hydrique structurel

      Au Maroc, 88 % de l’eau est exploitée par le secteur agricole, l’un des principaux moteurs de l’économie nationale. Autant dire que l’enjeu est crucial pour le royaume. Avec un potentiel de ressources en eau évalué à 2 milliards de m3 (soit 700 m3 par habitant et par an), le royaume se trouve dans une « situation de stress hydrique structurel » .

      Selon le World Resources Institute basé à Washington, le Maroc figure parmi les 20 pays au monde les plus menacés par le stress hydrique. Les projections scientifiques évoquent une diminution de 20 % à 40 % du taux de variation des précipitations à moyen terme dans la région. Comprendre : le Maroc sera dans les prochaines années exposé à des épisodes de plus en plus réguliers de sécheresse.

      Au lendemain de l’indépendance, en 1956, le Maroc avait mis en place un plan massif de développement des structures hydriques, avec la construction de barrages géants. Aujourd’hui, le royaume est doté de pas moins de 149 grands barrages, pour une capacité de 19,1 milliards de m3, soit presque 10 fois son potentiel de ressources en eau...

      Il faut également compter 136 barrages de petites et moyennes capacités, des dizaines de stations de dessalement et plusieurs ouvrages de transfert de l’eau d’une région à l’autre.

      Au cours de l’année 2021, 4 grands barrages ont été achevés, mobilisant 3,5 milliards de dirhams (330 millions d’euros). Des projets qui s’inscrivent dans un plan de développement global : le programme prioritaire pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (Vision 2020-2027), pour un coût total de 115,4 milliards de dirhams (presque 11 milliards d’euros).

      La politique agricole du pays miserait sur « des productions à haute valeur commerciale, hautement hydrovores »

      La même année, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, s’est engagé à construire 15 barrages supplémentaires d’une capacité de réservoir totale de plus de 4,3 milliards de m3, ainsi que 30 barrages de plus petite taille.

      « Propagande des barrages »

      De nouveaux projets qui soulèvent des interrogations : est-il pertinent de construire de nouveaux barrages quand ceux existants sont remplis à moins de la moitié de leur capacité ? De son côté, le professeur Akesbi n’hésite pas et dénonce tout de go une « propagande des barrages » lancée dans les années 1960.

      Il faudrait selon lui « privilégier l’investissement dans la Petite et Moyenne Hydraulique (PMH) » au lieu de lancer des « projets énormes disposés sur de petites surfaces » . En clair : il vaudrait mieux répartir des barrages de plus petite taille sur l’ensemble du territoire.

      D’autre part, le chercheur évoque la nécessité de remettre en question la politique agricole qui miserait sur « des productions à haute valeur commerciale, vouée principalement à l’exportation et hautement hydrovores » .

      Il donne l’exemple de la culture des pastèques, composée à plus de 90 % d’eau, dans la zone désertique de Zagora, ou encore des dattes de variété mejhoul , plus gourmandes en eau que d’autres, dans la province d’Errachidia. Sans oublier des cultures d’avocats destinés au marché européen. Une politique « masochiste » pour Najib Akesbi, qui remet en question les subventions octroyées à ce type de projet. « On utilise des fonds publics pour des projets qui épuisent les nappes phréatiques » , assène-t-il.

      Selon l’ex-secrétaire d’État chargée de l’eau, Charafat Afilal, qui abonde sur la suspension urgente de certaines cultures, il faudrait aussi se pencher sur « l’irrigation des grands périmètres, la mobilisation des ressources souterraines, la régulation des pressions au niveau des réseaux » , en plus d’une meilleure « sensibilisation du grand public » .

      « Une attention particulière doit être accordée à la lutte contre la déperdition et les pertes au niveau des installations de transport et de distribution. » Quant au traitement des eaux usées, qui permettrait une réutilisation vertueuse de la précieuse ressource, il n’est pas encore opératoire, le pays manquant cruellement de stations d’épuration. Une situation qui n’est d’ailleurs pas propre au Maroc.

      Expédients

      Pour justifier le décalage entre les promesses de projet et la réalité du terrain, elle invoque « des retards dans le démarrage et la livraison des projets » . « Une année de retard est l’équivalent d’une année de soif et de tension » , explique-t-elle.

      Dans son rapport, Chakib Benmoussa fait de l’optimisation des ressources hydriques une priorité majeure

      Le 11 février, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a promis « prochainement » une série d’initiatives gouvernementales pour compenser le « retard des précipitations » . Sans davantage de précisions, il a ainsi affirmé que le gouvernement suivait le problème avec « le sérieux requis » .

      Pour Najib Akesbi, il faudrait vraisemblablement s’attendre au même « rituel de mesures » prises par le gouvernement : la restriction de la fourniture en eau au profit de l’arboriculture, l’importation de l’orge subventionnée par l’État, d’éventuels travaux publics dans les régions les plus touchées afin d’assurer un revenu aux populations et enfin le report des échéances de crédits pour atténuer les effets de la crise.

      Dans son rapport sur le Nouveau Modèle de développement présenté en mai dernier, Chakib Benmoussa, aujourd’hui ministre de l’Éducation nationale, fait de l’optimisation des ressources hydriques une priorité majeure.

      Les mesures évoquées comprennent la création d’une nouvelle Agence nationale de gestion de l’eau (ANGE), chargée de « traiter la question de l’eau selon une approche intégrée » . Elles incluent aussi une « réforme de l’organisation du secteur » et des efforts portés sur « la transparence des coûts de la ressource » .

      Pour le professeur Akesbi, le rapport passe « à côté du vrai diagnostic » . L’économiste regrette notamment l’absence de critique de la politique des barrages ou de celle des énergies renouvelables, « mal pensées » et « peu rentables » , selon lui.

      Rym Bousmid

      https://www.jeuneafrique.com/1313203/politique/secheresse-au-maroc-la-strategie-des-grands-barrages-mise-en-cause

    • Ca va être sympa le prix des denrées cette année et les années suivantes (si ça continue)
      C’est simple : il pleut plus nul part

      « Je n’ai jamais vu ça ! », se désole Carlos Perdigao, 76 ans, qui vient régulièrement pêcher sur les rives du fleuve Zêzere, entouré de larges bandes de terre jaune craquelée en raison de la sécheresse qui frappe la péninsule ibérique cet hiver.

      Devant lui, les ruines de Vilar, ancien village de pierre englouti par le fleuve après la construction d’un grand barrage il y a près de 70 ans, ont émergé depuis quelques semaines et sont à nouveau visibles en raison du niveau très bas des eaux.

      La baisse du niveau du Zêzere, qui serpente au milieu des montagnes recouvertes d’eucalyptus et de mimosas dans cette région du centre du Portugal, est vue comme une nouvelle menace par les habitants, déjà durement frappés par les incendies meurtriers de 2017, qui avaient fait plus d’une centaine de morts.

      L’Espagne, comme le Portugal voisin, est frappée cet hiver par une aridité précoce et extrême en raison de la faible pluviométrie enregistrée en janvier, mois qui est déjà considéré comme le deuxième le plus sec depuis l’an 2000 dans la péninsule ibérique, selon les agences météorologiques des deux pays.

      Cette sécheresse est exceptionnelle par « son intensité, son ampleur et sa durée », indique Ricardo Deus, climatologue de l’Institut portugais de la Mer et de l’Atmosphère (IPMA).

      Et en Espagne, « en janvier, il n’a plu que le quart de ce qu’il aurait dû pleuvoir à cette période », explique Ruben del Campo, porte-parole de l’AEMET, l’agence météorologique espagnole, à l’AFPTV.

      – Agriculteurs et éleveurs inquiets -

      Cette situation inhabituelle a déjà amené le gouvernement portugais à prendre des mesures d’urgence. Dans un pays où près de 30% de l’énergie consommée est d’origine hydraulique, les autorités ont été contraintes début février d’annoncer la suspension de la production hydroélectrique de cinq barrages pour « préserver les volumes nécessaires à l’approvisionnement public ».

      De l’autre côté de la frontière, le ministre de l’Agriculture espagnol, Luis Planas, a fait part mercredi de sa « préoccupation » face à cette situation, assurant que le gouvernement prendrait « les mesures nécessaires en fonction de l’évolution de la situation ».

      Les niveaux des réservoirs d’eau, dont l’apport est indispensable à l’agriculture, se situent actuellement à moins de 45% de leur capacité en Espagne, d’après les autorités de ce pays, les régions les plus touchées étant l’Andalousie (sud) et la Catalogne (nord-est).

      Cette faible pluviométrie, qui dure depuis la fin de l’année dernière, inquiète les agriculteurs et les éleveurs des deux pays.

      « Regardez ! L’herbe ne pousse pas pour nourrir les bêtes », se désespère Antonio Estevao, un producteur de fromage possédant un cheptel d’une trentaine de chèvres à Portela do Fojo Machio, commune située à quelques kilomètres de Pampilhosa da Serra, dans le centre du Portugal.

      « S’il ne pleut pas dans les prochains jours, ça va être très compliqué », soupire cet homme devant des pâturages à la végétation rase.

      « Pour nous, c’est une catastrophe », lance Henrique Fernandes Marques, le maire de ce village d’environ 400 habitants, devant une piscine flottante dressée sur les berges du fleuve et qui repose désormais sur un sol asséché depuis quelques jours, menaçant également les efforts pour développer le tourisme dans cette région de l’intérieur du pays.

      – Pas d’amélioration en vue -

      L’alternance entre les années de sécheresse et les années pluvieuses est normale dans le sud de l’Europe, mais « on observe un pourcentage d’années pluvieuses en baisse dernièrement », souligne Filipe Duarte Santos, chercheur à la faculté de Sciences de Lisbonne et spécialiste de l’environnement, qui pointe du doigt le réchauffement climatique.

      Ces sécheresses sont « l’une des conséquences les plus graves du changement climatique », explique-t-il. D’après lui, « tant que l’on n’aura pas fortement réduit les émissions globales de gaz à effet de serre, le problème continuera de se poser ».

      Avec le réchauffement climatique, l’intensité et la fréquence des épisodes de sécheresse, qui menacent notamment la sécurité alimentaire des populations, risquent encore d’augmenter, même si le monde parvient à limiter la hausse des températures à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

      Et la situation ne devrait pas s’améliorer dans les prochains jours, puisque les prévisions météorologiques des deux pays font état de précipitations en dessous des moyennes de saison.

      Confronté à cette réalité, le gouvernement portugais a annoncé jeudi qu’il allait renforcer sa coopération avec l’Espagne pour lutter contre la sécheresse dans la péninsule.

      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-espagne-et-le-portugal-frappes-par-la-secheresse-en-plein-hiver_1

      et l’année dernière :

      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/en-irak-la-secheresse-tue-cultures-et-animaux-remplaces-par-des-imm
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20211112-s%C3%A9cheresse-en-jordanie-le-manque-d-eau-devient-alarmant-pour-la-po
      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/ravagee-par-la-secheresse-la-californie-arrache-ses-precieux-amandi
      https://www.realites.com.tn/2021/09/secheresse-la-tunisie-manque-cruellement-deau
      https://lapresse.tn/79169/changements-climatiques-faibles-precipitations-et-secheresse-vers-le-tariss

      et ça touche pas que les besoins primaires...
      https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/materiaux/semi-conducteurs-la-secheresse-a-taiwan-risque-d-amplifier-la-penur
      https://korii.slate.fr/biz/economie-secheresse-chine-risque-provoquer-penurie-mondiale-usines-elect

  • La Nasa prévient : Starlink pourrait empêcher la détection et l’évitement d’un astéroïde tueur | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/espace-nasa-previent-satellites-starlink-empecher-detection-evitement-as

    Les arguments de la NASA sont de plusieurs ordres. Les premiers, déjà connus, concernent le nombre d’objets et de débris qui constitueront bientôt des orbites terrestres déjà en situation d’embouteillages critiques. Avec des lancements en accélération constante, la firme a déjà dépassé les 2.000 objets placés autour de la Terre mais est encore loin du compte, Elon Musk souhaitant en lancer plus de 30.000.

    Et ces chiffres ne concernent que Starlink, un projet parmi d’autres. L’ex-patron de son concurrent OneWeb revenu d’entre les morts, Greg Wyler, a ainsi récemment annoncé souhaiter, avec E-Space, envoyer 300.000 satellites au-dessus de nos têtes, tout en précisant qu’ils seront chargés de « nettoyer l’espace » de ses débris, en sus de nous permettre de regarder Netflix.

  • Accrochez-vous : la « super-bulle » est sur le point d’exploser | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/economie-finance-immobilier-super-bulle-menace-exploser-fed-hausse-taux-

    La fin de la récré arrive et l’ensemble des marchés pourrait s’effondrer.

    Repéré par Thomas Burgel sur The Guardian

    26/01/2022 à 6h55

    Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, le monde continue de souffrir. Pas sa finance : portée notamment par les stimulis « quoi qu’il en coûte » de banques centrales bien décidées à soutenir les économies par des injections de cash et des taux-planchers, elle caracole gaiement depuis deux ans, insensible aux malheurs du monde.

    Cryptomonnaies, immobilier, investissements boursiers ou dans la dette, entreprises de la tech au firmament, fortunes en banque des grands patrons, matières premières : dans cette ère particulière où l’« argent facile » a coulé à grands flots, tout a flambé pour former ce que Business Insider nomme une « everything bubble ».

    Tout a flambé, y compris l’inflation. Désormais galopante aux États-Unis (où elle bat des records vieux de quatre décennies) comme ailleurs, elle constitue une menace économique suffisamment sérieuse pour que Jerome Powell et la Fed –comme Christine Lagarde et la Banque centrale européenne– annoncent la fin de la récré.

    Selon Jeremy Grantham, co-fondateur de la firme d’investissement GMO, basée à Boston, la gueule de bois pourrait être terrible. Comme le rapporte le Guardian, il compare la « super-bulle » actuelle à la situation pré-crise de 1929, à la bulle internet des années 2000 ou à la crise des subprimes.

    La grande nervosité de Wall Street ces derniers jours, qui attend avec fébrilité les décisions de la Fed et scrute dans l’angoisse la situation à la frontière ukrainienne, va dans le sens des analyses du Britannique : jamais la super-bulle, qu’il décrit comme étant la quatrième du siècle pour les États-Unis, n’a paru si proche de l’éclatement.
    Panique

    Quelques signes pourraient ne pas tromper. Netflix, l’un des grands gagnants de la pandémie et de ses confinements, l’un des vaisseaux amiraux de la nouvelle ère tech également, a dégringolé de plus de 20% –un cinquième de sa valeur, c’est colossal– vendredi 21 janvier, après la publication de résultats jugés décevants.

    Plus curieux encore, Microsoft a réussi la performance plutôt tordue de perdre 5% en bourse mardi après l’annonce de résultats qui, cette fois, ont dépassé les attentes : près de 19 milliards de dollars de profits, de solides performances sur tous les fronts et les belles promesses du rachat gargantuesque d’Activision Blizzard n’ont pas empêché les investisseurs de se délester d’une partie de leurs titres.

    Qu’en sera-t-il à l’annonce des résultats de Apple, Tesla, Intel ou Samsung ces jours prochains, puis Alphabet, Amazon et Meta un peu plus tard ? Brian Wieser, président de GroupM Global, explique au Guardian que les fondamentaux et perspectives de toutes ces firmes restent solides et se méfie de l’idée d’une bulle sur le point d’éclater.

    D’autres notent en revanche que la déconvenue de Netflix pourrait être un tournant, le signal d’un changement de mentalité chez les investisseurs, paniqués par la hausse du prix de l’argent que commencent à dessiner la Fed et d’autres banques centrales.

    La panique semble réelle, rampante, les nerfs sont tendus, la simple peur de la douleur et un quelconque déclencheur –une guerre en Europe ?– pourrait aboutir à des mouvements massifs et une très sérieuse correction dans les prochaines semaines ou prochains mois.

    Et celle-ci ne concernera pas que quelques traders, mais le monde entier. « L’une des raisons principales pour lesquelles je déplore les super-bulles –et en veux à la Fed et à d’autres autorités financière de les faciliter– est qu’on sous-estime les dégâts qu’elles peuvent causer lorsqu’elles se dégonflent en entraînant avec elles notre richesse », écrit Jeremy Grantham, repris par CNN.

    « Quand elles se forment, les bulles nous donnent une idée follement surestimée de notre richesse réelle, ce qui nous encourage à dépenser en conséquence. Puis, alors qu’elles explosent, elles démolissent ces rêves et accélèrent les forces négatives qui tirent l’économie vers le bas. »

    « Bonne chance ! Nous allons tous en avoir besoin », conclut le Britannique : ça promet pour les mois à venir.

  • Cette start-up veut construire des fermes verticales souterraines | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/startup-greenforges-veut-construire-fermes-verticales-souterraines-culti

    Je veux aller sur Proxima du Centaure tout de suite !

    Au printemps prochain, GreenForges va ainsi ouvrir sa première ferme souterraine à Montréal, en utilisant les technologies déjà éprouvées pour ce genre d’agriculture : culture hors-sol irriguée par un liquide nutritif, éclairage LED et contrôle de l’humidité et de la température, le tout entièrement automatisé.
    30 mètres sous terre

    Lorsque les cultures sont mûres, la colonne est remontée à la surface et la récolte se fait manuellement. Le prototype utilisera des trous d’un mètre de diamètre sur 15 mètres de profondeur, mais GreenForges projette à terme de cultiver des plantes jusqu’à 30 mètres sous terre –l’équivalent d’un parking souterrain de dix étages. « Notre solution permet de monétiser les espaces souterrains des bâtiments », fait valoir Philippe Labrie.

    L’avantage ne se situe pas seulement au niveau du gain de place. « Avec les fermes verticales aériennes, l’un des plus gros coûts énergétiques est le système de ventilation qui doit être allumé en permanence juste parce que la température et les conditions extérieures changent –chaud, froid, humide, sec », explique Philippe Labrie au site TechCrunch.

    Sous terre, la température se stabilise autour de 5 à 10 mètres de profondeur, quelle que soit la saison ou la température extérieure. Il faut bien sûr quand même chauffer un peu, mais de façon continue et non pas avec des pics et des creux, ce que déteste le réseau électrique, met en avant Jamil Madanat, directeur de l’ingénierie chez GreenForges. Il promet qu’il ne veut installer ses fermes « que dans des endroits où l’électricité provient de sources renouvelables ».

  • La Chine construit des « hôtels à cochons » pour endiguer la peste porcine | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/economie-chine-construit-hotels-cochons-endiguer-peste-porcine-immeubles

    À Jiaxing, à l’est de la Chine, un immense immeuble de treize étages s’élève au-dessus des habitations. Surveillé par une armée de caméras et soumis à des contrôles d’accès draconiens, ce gigantesque complexe abrite un cheptel de 10.000 cochons.

    Hog heaven : China builds pig hotels for better biosecurity
    https://www.aljazeera.com/economy/2021/8/2/hog-heaven-china-builds-pig-hotels-for-better-biosecurity

    #le_monde_d'après
    😑

  • Il aura fallu trois jours pour éteindre l’incendie de la méga-batterie Tesla en Australie
    Préparons-nous à ce nouveau type de catastrophe.
    https://korii.slate.fr/tech/technologie-incendie-mega-batterie-tesla-neoen-australie-victoria-pompie
    Repéré par Thomas Burgel sur The Guardian https://www.theguardian.com/australia-news/2021/aug/02/tesla-big-battery-fire-in-victoria-burns-into-day-three

    Il y a quelques semaines, des experts britanniques tiraient la sonnette d’alarme : les « fermes à batteries » installées à tour de bras un peu partout dans le pays pour compenser les intermittences des énergies renouvelables constituaient de véritables bombes à retardement https://korii.slate.fr/tech/technologie-fermes-batteries-stockage-lithium-ion-danger-incendies-explo .

    Ce risque d’explosion et d’incendie est depuis longtemps connu pour la technologie lithium-ion, mais les exemples sont effectivement appelés à se multiplier. Comme fin juillet à Moorabool dans l’État de la Victoria en Australie, où une « méga-batterie » Tesla de 13 tonnes a explosé puis pris feu https://www.theverge.com/2021/7/30/22602411/neoen-tesla-megapack-fire-victorian-big-battery , mettant les soldats du feu du cru dans une position délicate.

    D’une puissance de 300 MW et produite par la firme française Neoen https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/tesla-et-le-francais-neoen-veulent-construire-une-nouvelle-batterie-geante- , la « Victorian Big Battery » était en cours d’installation et en phase de tests initiaux https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-07-30/fire-erupts-at-tesla-big-battery-in-australia-during-testing . L’incident n’a heureusement fait aucun blessé ni mort, et n’a pas impacté la fourniture énergétique de la Victoria.

    Il n’a cependant pas été sans conséquence : une alerte aux fumées toxiques a été émise par les autorités pour les communautés avoisinantes, auxquelles il a été demandé de soigneusement se calfeutrer https://www.smh.com.au/business/the-economy/fire-breaks-out-during-testing-of-victorian-big-battery-near-geelong-2021073 pour éviter tout risque d’intoxication.

    Une première, pas la dernière
    « Il nous semble que c’est la première fois au monde que nous devons faire face à l’incendie d’une méga-batterie », a expliqué Ian Beswicke, chef des pompiers de la zone repris par The Guardianhttps://www.theguardian.com/australia-news/2021/aug/02/tesla-big-battery-fire-in-victoria-burns-into-day-three .

    « Ces feux de méga-packs sont complexes à combattre, car on ne peut pas se contenter de les noyer sous l’eau : ça ne fait que prolonger la durée de l’incendie. »

    Les soldats du feu ont donc pris conseil auprès d’experts de la chose, à commencer par ceux de Tesla. La solution ? Refroidir ce qui entoure l’incendie pour éviter la contagion, et attendre que la chose se consume d’elle-même.

    C’est ce que les pompiers ont fait. Il aura finalement fallu plus de trois jours pour qu’ils puissent déclarer l’incident sous contrôle, et qu’ils commencent à surveiller la zone en cas de récidive.

    Le temps de l’enquête peut désormais advenir : ces batteries géantes étant appelées à se multiplier partout dans le monde, ses conclusions seront sans doute scrutées de très près.

    #fermes_à_batteries #batteries #méga-batteries #Australie #Neoen #méga-packs #pompiers #incendies #Tesla et ses #batteries de merde #elon_musk #énergie #technologie #innovation #technologisme #électricité #transhumanisme

  • Du rififi dans le pétrole : un fonds activiste humilie Exxon Mobil sur le climat | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/energie-exxon-mobil-vote-fonds-activiste-engine-n-1-shell-justice-climat

    ien qu’il ne dispose que d’une part très minoritaire dans le capital de la firme, Engine No. 1 est devenu ces derniers mois le fer de lance des actionnaires d’Exxon exprimant leurs doutes, de plus en plus marqués, sur la (non) politique environnementale menée par Woods.

    Le programme déroulé par le fonds activiste exprimait ainsi la nécessité impérieuse d’engager Exxon Mobil sur une voie déjà empruntée par certains de ses concurrents : viser la neutralité carbone, de ses produits comme de ses opérations, d’ici 2050. [...]

    Ce vote coup de tonnerre des actionnaires d’Exxon est d’autant plus historique qu’il est survenu le jour même où, de l’autre côté de l’Atlantique, un tribunal néerlandais rendait une décision majeure, et qui –c’est le cas de le dire– pourrait faire tâche d’huile au niveau international.

    et donc https://seenthis.net/messages/917356

  • Le chia, un bitcoin « vert », provoque une pénurie de disques durs | korii.
    https://korii.slate.fr/tech/chia-bitcoin-vert-penurie-disques-durs-chine-proof-space-prix-dechets-en

    Pire : le Chia n’est sans doute pas plus vertueux que le bitcoin, comme il est présenté. « Plutôt que de consommer de l’énergie, cela va se traduire par des montagnes de déchets électroniques, car les disques durs tomberont en panne plus rapidement et plus souvent », déplore dans le New Scientist Aron Peterson, qui travaille dans la production numérique au Royaume-Uni.