• http://www.grip.org/sites/grip.org/files/styles/medium/public/NOTES_ANALYSE/2017/Photos/NA_2017-10-25_FR_G-BERGHEZAN.jpg?itok=2rzDrL0v
    Depuis 2011, les flux d’armes légères et de petit calibre des #Balkans vers le #Moyen-Orient ont fortement augmenté. Si l’Irak demeure logiquement le premier importateur d’armes balkaniques de la région, l’Arabie saoudite s’est aussi imposée comme un client majeur. D’autres, en particulier la Turquie, la Jordanie et les Émirats arabes unis, ont également développé fortement leurs achats d’armes. Le principal pays exportateur vers le Moyen-Orient est, de très loin, la Bulgarie, suivie par la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie. La courbe de leurs exportations est fortement ascendante, avec des records de vente enregistrés en 2015 ou 2016.

    Or, une partie de ces #armes a été détournée vers divers groupes armés non étatiques actifs en Syrie, y compris des « filiales » d’Al-Qaïda et même État islamique. La politique laxiste des exportateurs n’est pas seule en cause. En effet, ces transferts s’inscrivent dans une stratégie allant bien au-delà des Balkans et du Moyen-Orient.

    Crédit photo : Mitrailleuse serbe M02 Coyote utilisée par un rebelle en Syrie (2016) - source : ARES (Armament Research Service) via Facebook.
    http://www.grip.org/fr/node/2441
    https://seenthis.net/messages/478089#message478213
    la magie de @seenthis j’avais oublié ce poste dans ce fil.
    https://seenthis.net/messages/478089

  • Une fin de règne sans gloire pour Barak Obama. Un Nobel qui a fait la guerre à la paix. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/une-fin-de-regne-sans-gloire-pour-barak-obama.un-nobel-qui-a-fait-

    « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

    Baruch Spinoza, philosophe (1632 – 1677)

     

    Ça y est, le président Obama s’en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l’engagement sans retenue de Obama pour l’élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d’autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu’est l’Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l’Empire qui les adoube et d’où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

    Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d’Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer- grands naïfs que nous sommes- le retour de l’american way of life, celle d’Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d’élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream… ».

    Le capital de confiance et d’espoir des damnés de la Terre était immense, d’autant qu’à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d’esclavage. Ce fut d’autant plus beau que malgré les dénégations d’Obama affirmant qu’il est chrétien, beaucoup d’entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu’un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l’empathie avec l’Islam.

    Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

    Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l’administration qu’il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l’âge d’or de l’islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l’Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

    Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l’aspect économique et l’obamacare qui est en passe d’être détricoté avant même la fin du mandat d’Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

    Bref inventaire de l’héritage d’Obama ayant consensus en Occident

    Obama c’est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l’opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d’une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d’une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s’installer à la Maison-Blanche. « L’audace d’espérer. » « L’espoir face aux difficultés, l’espoir face à l’incertitude, avait-il martelé. L’audace d’espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l’espoir. » « L’Amérique que j’aime. » L’Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n’y a pas d’Amérique blanche, ou d’Amérique noire, d’Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d’Amérique. » (1).

    Les avis divergent sur l’héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l’Obamacare, 20 millions d’Américains qui n’avaient pas d’assurance-maladie ont pu s’en offrir une. Barack Obama n’a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l’abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d’environnement, M. Obama a soutenu l’accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d’hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l’importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

    Le lynchage d’El Gueddafi

    A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d’une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l’occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe – Je suis venu, j’ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

    La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

    Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama.Annonçant la mort de l’ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j’ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l’appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

    Politique étrangère : Syrie, Libye

    « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l’ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s’attribuer une partie du mérite quant à l’accord nucléaire avec l’Iran. Pourtant, le bilan d’Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l’unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l’intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu’il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd’hui de la Libye l’un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d’être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l’Amérique face aux « coûts énormes » de l’Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l’Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d’un grand intérêt pour l’Asie-Pacifique depuis l’invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c’est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c’est là que se trouve le concurrent – ou partenaire ? – principal : la Chine. » (3)

    Trois bombes par heure dans le monde en 2016

    Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d’armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l’Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (…) En 2008, alors qu’il menait campagne il avait assuré que lorsqu’il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

    Les Etats Unis champion des ventes d’arme

    S’agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organisme suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis , interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

    Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d’avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

    Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues , Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit :

    « Les États-Unis ont vendu plus d’armes que n’importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d’armement l’an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d’armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d’attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (…) » (5).

    On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit :

    « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l’Égypte, et l’Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l’administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d’armes en huit ans, soit plus du double de l’administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

    La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l’Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l’expulsion de 35 diplomates fin décembre et l’accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie.

    « L’impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ? » (7)

    La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

    S’agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l’ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d’existence n’ont jamais cessé d’interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n’avaient pas eux-mêmes pris l’habitude chronique d’intervenir dans les élections à l’étranger. Sur une période d’un peu plus d’un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d’outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

    Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l’administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d’Obama « suscite l’aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe – naturellement, parlant de l’homme, nous entendons l’équipe qui s’est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l’équipe d’Obama d’avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

    En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris , une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans.

    On sait comment cette histoire est en train de se dérouler , car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer – pas cher- selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice

    La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite

    L’Occident s’est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n’est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l’octroi de ce prix ? De plus s’agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s’attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n’engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l’american way of war »… de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

     

    1.http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

    2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

    3.http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

    4.http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

    5.http://www.grip.org/fr/node/1942

    6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasunien

    7.https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

    8.http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

    9. ttp ://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

     

     Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2017

  • The Pentagon plan to ‘divide and rule’ the Muslim world
    http://www.middleeasteye.net/columns/pentagon-plan-divide-and-rule-muslim-world-1690265165

    Davidson points out that there is precedent for this: “There have been repeated references in the Reagan era to the usefulness of sectarian conflict in the region to US interests.”

    One post-Reagan reiteration of this vision was published by the Jerusalem-based Institute for Strategic and Political Advanced Studies for Benjamin Netanyahu. The 1996 paper, A Clean Break, by Douglas Feith, David Wurmser and Richard Perle – all of whom went on to join the Bush administration – advocated regime-change in Iraq as a precursor to forging an Israel-Jordan-Turkey axis that would “roll back” Syria, Lebanon and Iran. The scenario is surprisingly similar to US policy today under Obama.

    Twelve years later, the US Army commissioned a further RAND report suggesting that the US “could choose to capitalise on the Shia-Sunni conflict by taking the side of the conservative Sunni regimes in a decisive fashion and working with them against all Shiite empowerment movements in the Muslim world… to split the jihadist movement between Shiites and Sunnis.” The US would need to contain “Iranian power and influence” in the Gulf by “shoring up the traditional Sunni regimes in Saudi Arabia, Egypt, and Pakistan”. Simultaneously, the US must maintain “a strong strategic relationship with the Iraqi Shiite government” despite its Iran alliance.

    Around the same time as this RAND report was released, the US was covertly coordinating Saudi-led Gulf state financing to Sunni jihadist groups, many affiliated to al-Qaeda, from Iraq to Syria to Lebanon. That secret strategy accelerated under Obama in the context of the anti-Assad drive.

    The widening Sunni-Shia sectarian conflict would “reduce the al-Qaeda threat to US interests in the short term,” the report concluded, by diverting Salafi-jihadist resources toward “targeting Iranian interests throughout the Middle East,” especially in Iraq and Lebanon, hence “cutting back… anti-Western operations”.

    By backing the Iraqi Shiite regime and seeking an accommodation with Iran, while propping up al-Qaeda sponsoring Gulf states and empowering local anti-Shia Islamists across the region, this covert US strategy would calibrate levels of violence to debilitate both sides, and sustain “Western dominance”.

    Le rapport de la Rand : Unfolding the Future of the Long War, 2008 :
    http://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/monographs/2008/RAND_MG738.pdf

    Nafeez Ahmed avait déjà cité longuement ce document en août 2013 dans le Guardian (repris à l’époque sur Seenthis par Kassem) :
    http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/aug/30/syria-chemical-attack-war-intervention-oil-gas-energy-pipelines

    (via Angry Arab)

    • Ca, que les Etats-Unis aient aidé l’Arabie et les autres émirats à financer des groupes djihadistes, y a-t-il de véritables preuves ?

      “Around the same time as this RAND report was released, the US was covertly coordinating Saudi-led Gulf state financing to Sunni jihadist groups, many affiliated to al-Qaeda, from Iraq to Syria to Lebanon. That secret strategy accelerated under Obama in the context of the anti-Assad drive.”

    • #Israël – Palestine – Liban : Le chemin le plus long vers la paix-
      Auteur(s) :
      Pailhe Caroline
      08 Août 2006
      http://www.grip.org/fr/node/296

      Cette nouvelle guerre contre le Liban [2006] correspond en effet à la deuxième phase d’ un plan stratégique rédigé en 1996 au sein de l’ Institute for Advanced Strategic and Political Studies de Jérusalem, par un groupe d’ experts sous la direction de #Richard_Perle, qui deviendra conseiller du Pentagone dans la présente Administration et jouera un rôle majeur dans la conception de la guerre en Irak.

      Soumis à l’ époque au Premier ministre israélien Benjamin #Netanyahu, le document, intitulé « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm » (Un changement radical : Une nouvelle stratégie pour sécuriser le territoire), préconise un revirement de la stratégie israélienne[28].

      Au niveau des concepts, le plan prône l’ abandon de la stratégie « terre contre paix » poursuivie jusqu’ alors et plaide pour « #la_paix_par_la_force », une politique fondée sur le rapport de force (balance of power). Il recommande également l’ instauration du principe de #préemption, à côté de celui de #punition, dans la doctrine stratégique israélienne.

      Plus concrètement, le changement de stratégie visait à rompre avec le processus de paix d’ Oslo et fournir à Israël la possibilité d’ étendre une fois pour toutes son empire au-delà des frontières actuelles. Certaines des recommandations sont déjà des faits acquis : changement de régime en Irak, durcissement vis-à-vis des Palestiniens et affaiblissement d’ Arafat. Pour assurer la sécurité d’ Israël à sa frontière nord, le rapport recommande de « prendre l’ initiative stratégique » afin de combattre le Hezbollah, la Syrie et l’ Iran. C’ est ce qui se joue actuellement.

      A la base de ce document, le groupe d’ experts chargé d’ étudier la « Nouvelle stratégie israélienne pour 2000 » n’ était pratiquement constitué que d’ Américains qui, depuis, ont occupé des positions clés dans l’ Administration Bush et singulièrement dans la définition de sa politique étrangère au Moyen-Orient.

      Plus récemment, #Robert_Satloff, directeur d’ un autre think tank néoconservateur influent sur la politique moyen-orientale de Washington, louait la stratégie américaine d’ « #instabilité_constructive » au Liban et en Syrie[29].

      Il constate que, si la recherche de la #stabilité a été un trait caractéristique de la politique des #Etats-Unis dans la région, « George W. Bush a été le premier président à considérer que la stabilité en tant que telle était un obstacle à l’ avancement des intérêts américains au Moyen-Orient. (...) A cet effet, les Etats-Unis ont employé un éventail de mesures coercitives ou non coercitives, allant de l’ usage de la force militaire pour changer les régimes en Afghanistan et en Irak, en passant par une politique de la carotte et du bâton (...) pour isoler Yasser Arafat et encourager une nouvelle et pacifique direction palestinienne, jusqu’ aux encouragements courtois à l’ Egypte et à l’ Arabie saoudite pour les engager sur la voie des réformes. » Sur cet échiquier, le Liban et la Syrie seraient, pour M. Satloff, « un premier test » de cette politique d’ ’ instabilité constructive car « Israël et l’ Iran, l’ Europe et les Etats-Unis, la Syrie et les Palestiniens, tous ces chemins convergent à Beyrouth ». Il reconnaît que les Etats-Unis et leurs alliés locaux devront certes subir « quelques défaites tactiques » mais « avec de la persévérance, des changements positifs continus ne manqueront pas de se produire ».

    • The Redirection - Seymour Hersh, 2007
      http://www.newyorker.com/magazine/2007/03/05/the-redirection

      In the past few months, as the situation in Iraq has deteriorated, the Bush Administration, in both its public diplomacy and its covert operations, has significantly shifted its Middle East strategy. The “redirection,” as some inside the White House have called the new strategy, has brought the United States closer to an open confrontation with Iran and, in parts of the region, propelled it into a widening sectarian conflict between Shiite and Sunni Muslims.

      To undermine Iran, which is predominantly Shiite, the Bush Administration has decided, in effect, to reconfigure its priorities in the Middle East. In Lebanon, the Administration has cooperated with Saudi Arabia’s government, which is Sunni, in clandestine operations that are intended to weaken Hezbollah, the Shiite organization that is backed by Iran. The U.S. has also taken part in clandestine operations aimed at Iran and its ally Syria. A by-product of these activities has been the bolstering of Sunni extremist groups that espouse a militant vision of Islam and are hostile to America and sympathetic to Al Qaeda

  • Rapport du #GRIP sur l’impact de la vente des bateaux de projection et commandement (#BPC) de classe #Mistral à la #Russie impacte la #politique étrangère de l’#UE.
    http://www.grip.org/sites/grip.org/files/RAPPORTS/2014/Rapport_2014-7+%28FR%29.pdf

    En 2011, la France a conclu un contrat avec la Russie pour la livraison de deux navires d’assaut amphibie de classe Mistral avec une option pour l’achat de deux autres unités. Il s’agissait de la première grande vente d’armes à la Russie par un pays de l’OTAN. Bien que controversée dès
    son origine, la récente détérioration des relations avec la Russie en raison de la crise ukrainienne a remis sur le devant de scène médiatique la vente des Mistral, ce qui a été l’occasion pour la plupart des membres de l’Union européenne de rappeler leur opposition à cette livraison. Jusqu’à récemment, la France a paru déterminée à procéder tel que convenu avec la Russie, apparemment pour des raisons économiques et par crainte que sa réputation de fournisseur fiable d’équipements miliaires ne soit entachée en cas d’annulation de la vente. Même l’embargo de l’UE sur les armes
    à destination de la Russie adopté le 31 juillet 2014 n’a pu empêcher la vente puisqu’il ne s’applique pas aux contrats conclus antérieurement à sa mise en œuvre.
    Les récents commentaires du président français François Hollande, par lesquels il précisa que les navires seraient livrés à condition qu’un cessez-le-feu soit instauré dans l’est de l’Ukraine et qu’un « règlement politique » soit trouvé à la crise, suggèrent que la France subit une lourde pression de
    la part de ses alliés. Ces commentaires ne se traduisent toutefois pas en une annulation ni même une suspension de l’accord.
    Ce qui est remarquable à ce jour dans le débat sur le contrat des Mistral, même dans les discours des opposants à la livraison, c’est l’absence de référence à la pierre angulaire du système de contrôle des transferts d’armements de l’UE, c’est-à-dire à la Position commune de l’UE 2008/944/PESC du Conseil (position commune), un document pourtant en principe juridiquement contraignant.
    Ce rapport soutient que la vente du Mistral soulève de sérieuses questions sur la façon dont le système de l’UE fonctionne dans la pratique. La position commune a été conçue pour assurer la responsabilité des acteurs et promouvoir la convergence entre les États membres en ce qui concerne les transferts d’armes. Lorsqu’ils ignorent la Position commune et ne se conforment en conséquence pas à leurs obligations légales, surtout lorsqu’il s’agit de cas particulièrement sensibles, les États membres nuisent à la crédibilité du système de l’UE, ainsi que, plus largement, à la promotion par l’UE et les États membres d’un système de contrôle des d’armements au niveau
    international.
    Afin de remédier à ce manquement fondamental, ce rapport formule une série de recommandations :
    – La France doit appliquer explicitement la Position commune de l’UE à l’accord des Mistral, et soit justifier sa décision de livrer les armements, soit annuler le transfert.
    – Le parlement français ainsi que ceux des autres États membres de l’UE doivent interroger leurs gouvernements respectifs en ce qui concerne leurs positions sur la vente, à nouveau dans le cadre de la position commune.

    De manière plus générale, en vue d’améliorer les politiques et pratiques européennes en matière de transferts d’armes, les États membres de l’UE devraient :
    – Appliquer les embargos sur les armes et biens à double usage pour les contrats conclus avant la mise en place d’embargo.
    – Renouveler leur engagement à appliquer la Position commune à toutes les décisions d’octroi de licences d’exportation, quelle que soit la nature ou l’ampleur de la proposition de transfert, et s’assurer que les débats sur les exportations d’armes et les décisions d’octroi de licences individuelles soient exprimés en des termes qui font référence à leurs obligations et qui les
    respectent.

  • Armée Libanaise et #Hezbollah : Complémentarité, collusion ou subordination ?
    Par Fanny Lutz
    10 novembre 2014
    http://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOTES_ANALYSE/2014/na_2014-11-10_fr-f-lutz.pdf

    Il est en réalité peu pertinent d’évoquer le besoin de l’armée de disposer de matériel militaire de technologie avancée pour contrer Israël ou pour rendre effectif le désarmement du Hezbollah : d’une part, l’armée ne tient pas à accomplir cette mission de désarmement (cf. supra) principalement en raison de sa composition et du rôle qu’elle s’est assigné, et d’autre part, seule une milice telle que le Hezbollah peut mettre Tsahal en déroute et donc, garantir la protection du pays ; toute intégration de la milice aux forces conventionnelles l’affaiblirait.

    Cependant, la question de l’évaluation des risques de détournement pourrait se poser dans le cas où l’armée se verrait dotée d’armes de technologie avancée, lesquelles correspondent davantage aux ambitions et aux standards hezbollahis.

  • Turbulences en #Libye méridionale : une menace majeure à la « Porte de l’#Afrique »
    07 Août 2014
    http://www.grip.org/fr/node/1350

    Depuis la chute du régime kadhafiste en 2011, le sud de la Libye est devenu le lieu de confluence de nombreux groupes armés, dans un contexte de défaillance généralisée de l’#État et de fragmentations communautaire et régionale. Engagées dans une confrontation pour le #contrôle des #ressources et le monopole du #pouvoir, les #milices et brigades actives dans la région se sont progressivement immiscées dans les #trafics transfrontaliers et suscitent l’inquiétude des pays mitoyens, qui craignent une propagation du #conflit à l’ensemble de la sous-région.

  • LA #CHINE EN #AFRIQUE_DE_L’OUEST : Un modèle de #partenariat durable ?
    http://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOTES_ANALYSE/2013/NA_2013-11-26_FR_B-HELLENDORFF.pdf

    ... si l’instabilité chronique de certaines régions n’a pas privé la Chine de nombreuses opportunités de faire des affaires sans concurrence sur le continent, cette même instabilité menace dorénavant la sécurité de ses intérêts. Cette évolution rend nécessaire une implication grandissante de la Chine dans les opérations de maintien de la paix sur le continent, ce qui confronte Pékin à un double défi. D’une part, celui d’accorder ce positionnement avec sa doctrine de non-interférence. Et d’autre part, celui de la collaboration avec d’autres acteurs, aux intérêts parfois divergents, au sein de ces opérations.

  • #Libye, #Tunisie, #Algérie, etc. Ventes d’armes françaises | Reflets
    http://reflets.info/libye-tunisie-algerie-etc-ventes-darmes-francaises-suite

    Reflets.info faisait le point hier sur les ventes d’#armes françaises à des pays dont les peuples se révoltent. Les chiffres du SIPRI faisaient notamment ressortir une vente de missiles Milan à la Libye. Voici la suite. Elle n’est pas plus réjouissante.
    Le rapport au Parlement sur les ventes d’armes à l’étranger pour 2009 fournit force détails sur nos exportations. Les Français se réjouiront avec l’ancien ministre de la Défense, Hervé Morin, de savoir qu’« Avec 8,16 milliards d’euros de prises de commandes en 2009, un chiffre supérieur de 22 % à celui de l’année précédente et jamais atteint depuis 2000, nous poursuivons le net redressement de nos exportations d’armement et la #France marque son retour parmi les exportateurs mondiaux ».