• Il se passe au Canada une affaire assez extraordinaire qui révèle ce que nous prépare la notion d’"identité de genre". Un mec normalement membré a intenté des poursuites à SEIZE esthéticiennes après leur avoir réclamé une épilation du maillot. Informé qu’elles ne faisaient pas d’épilation des organes masculins, pour diverses raisons techniques et personnelles, il a menacé ces travailleuses racisées et précaires de les poursuivre pour discrimination en raison de son « identité de genre », soutenant que son pénis et ses couilles sont ceux d’une « femme »... Plusieurs d’entre elles, terrifiées, ont cédé et ont « réglé » c.-a.-d. qu’elles lui ont donné des milliers de dollars. Les autres ont effectivement été traînées la semaine dernière au Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique. Les comptes rendus des audiences de ce Jonathan (Jessica) Yaniv accompagné de sa mère (qui menace de déterrer son défunt mari et de retourner vivre en Israël) sont ubuesques, mais ce masculiniste réclame 8000$CA à chacune des femmes qu’il a ciblées, tout en annon¸ant d’autres poursuites après cette première salve. Une levée de fonds a été organisée par des féministes locales pour soutenir ces femmes, dont cinq ont déjà mis la clé sous la porte de leur petite entreprise.
    Pour en savoir plus et commenter, lire les récents textes affichés à ce sujet sur le portail de la collective de traduction TRADFEM, au https://tradfem.wordpress.com et sur le site https://www.feministcurrent.com

    • Les femmes vous avaient prévenus : la cause de droits de la personne intentée par J. Yaniv est le résultat inévitable de l’idéologie entourant la notion d’identité de genre. | TRADFEM
      http://tradfem.wordpress.com/2019/07/20/les-femmes-vous-avaient-prevenus-la-cause-de-droits-de-la-personn

      Les femmes avaient mis en garde les médias, les politiciens, les activistes et le public contre les répercussions de l’idéologie et de la législation entourant l’identité de genre. Et maintenant que ces répercussions se réalisent en temps réel, tous ceux qui ont été mis en garde demeurent silencieux.

      Je suis persuadé de l’avoir déjà vu dans les 48 dernières heures sur ST... et pour le moment, ST ne me le signale pas...

      Edit : trouvé, tradfem partage son flux en http...

    • J’ai un souci avec l’intro quand à l’utilisation de « normalement membré ». Soit il s’agit de souligner le masculinisme du quidam auquel cas un « normalement membré pour un masculiniste » me semblerait plus juste. Soit il s’agit d’un racourci auquel cas je suggère la formulation « membré d’un pénis »...
      Je n’arrive pour autant pas à piger les motivations de ce mec sauf à imaginer qu’il ment à la justice en disant que son pénis est féminin... tout en ayant des propos mascu ? Comment ça peut passer ?!

    • « membré d’un pénis » serait en effet plus clair. Je cherchais une façon d’écrire que Yaniv est de sexe mâle et n’a subi aucune chirurgie génitale. Quant à ses motivations, tout indique qu’il cherche non à se faire titiller la courgette par des femmes non consentantes mais plutôt à créer un précédent judiciaire d’application d’une nouvelle loi canadienne, adoptée en 2017, qui a ajouté « l’identité de genre » et « l’expression de genre » aux motif de discrimination interdits par notre Code pénal. Il prétend être une femme (par auto-déclaration), et donc que ses parties génitales sont « féminines » et donc qu’il subit une discrimination au motif de son identité de genre si quelqu’une lui dit ne pas faire d’épilation de parties génitales masculines. On ne saura pas d’ici quelques mois si « ça passe » puisque le processus (qui se poursuit) est l’audition de ses prétentions et l’interrogatoire des femmes qu’il accuse. Le Tribunal des droits de la personne est censé rendre sa décision cet automne.

    • Je cherchais une façon d’écrire que Yaniv est de sexe mâle et n’a subi aucune chirurgie génitale.

      @martin4 perso je dit « phallophore » un néologisme neutre qui veut dire porte un phallus.

      Je viens de tombé sur des nouvelles fraiches du militant trans pédosexuel et raciste J.Yaniv

      Au Canada, Jonathan (Jessica) Yaniv, l’homme qui avait porté plainte contre 16 esthéticiennes pour lui avoir refusé une épilation brésilienne, qu’il exigeait en vertu de son « identité de genre », a perdu son procès. La juge a estimé que les plaintes n’étaient motivées que par l’appât du gain en attaquant des petits commerces et par « la volonté de punir des groupes ethniques que [Yaniv] perçoit comme hostiles aux LGBT ». En outre, ses multiples mensonges et tentatives de manipulation tout au long de l’affaire ont été soulignées. Il devra indemniser les accusées de 2 000 dollars canadiens chacune.

      https://racinerouge.fr/2019/11/lassociation-stonewall-se-scinde-sur-la-question-transgenre

      https://nationalpostcom.files.wordpress.com/2019/07/jessica-yaniv-1-1.png?w=604&zoom=2

      Transgender woman denied waxing of male genitals wasn’t discriminated against : Tribunal
      https://globalnews.ca/news/6068486/transgender-woman-genital-waxing-discrimination-tribunal

      A B.C. transgender woman who accused multiple aestheticians of discrimination for refusing to wax her male genitalia has had her case dismissed.

  • #Meghan_Murphy : Les femmes vous avaient prévenus : la cause de droits de la personne intentée par J. Yaniv est le résultat inévitable de l’idéologie entourant la notion d’identité de genre.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/07/20/les-femmes-vous-avaient-prevenus-la-cause-de-droits-de-la-personn

    Bizarrement tout le mouvement queer, la gauche et tous les médias grand public ont discrètement fermé les yeux sur le spectacle absolument scandaleux qui s’est déroulé au Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique ce mois-ci. (Une simple citoyenne, @goinglikeelsie, a été seule à en rendre compte sur son fil Twitter.)

    Bizarrement, les journalistes qui couvrent l’actualité du monde queer ont préféré ne pas faire leur travail, malgré le fait que ces audiences n’ont lieu qu’en raison des progrès réalisés par le mouvement queer dans sa lutte pour faire passer en lois l’idéologie de l’identité sexuelle.

    Je trouve également bizarre que des gens qui se disent incroyablement préoccupés par les femmes « méprisables » qui osent soulever les incidences de permettre à des hommes de s’identifier comme femmes n’aient pas réussi à trouver le temps de commenter le cas d’une personne qui a porté plainte pour offense aux droits de la personne contre 16 femmes pour avoir refusé d’épiler ses organes génitaux, en affirmant que cela constitue de la discrimination fondée sur l’identité sexuelle.

    Bizarrement, des médias qui disposent des moyens financiers et du personnel nécessaires pour couvrir cette affaire en ont laissé le soin à des journalistes indépendants, qui sont beaucoup plus vulnérables et beaucoup plus pauvres qu’eux en termes de ressources.

    Traduction : Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2019/07/18/women-warned-you-yanivs-human-rights-tribunal-case-is-natural-result-of-gender-identity-ideology/%20

    #identité_de_genre #queer #médias_de_gauche #féminisme #violences

  • « La prostitution, socle des inégalités » par Géraldine Viredaz
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/14/la-prostitution-socle-des-inegalites-par-geraldine-viredaz

    L’UNIL (Université de Lausanne) a accueilli en juin dernier un colloque consacré au féminisme abolitionniste. La prostitution y a été définie comme noyau dur des inégalités de genre.


    « Un rapport sexuel sans désir de la part de la femme ». C’est ainsi que Patrizia Romito, professeure à l’université de Trieste, définit la prostitution. Pour la première fois en Suisse romande, des universitaires, journalistes et militantes venues de différents pays se sont réunies vendredi pour présenter les analyses féministes abolitionnistes dans le cadre d’une conférence à l’université de Lausanne (UNIL).

    Les conférencières se sont accordées à dire que la violence et l’inégalité entre hommes et femmes constituaient les dimensions centrales de la prostitution. Elles ont ainsi souligné les risques de mortalité de 12 à 30% plus élevés pour une femme prostituée et ont insisté sur l’intervention d’un mécanisme de défense psychologique toxique, la « dissociation ». Femme transgenre se définissant comme survivante de la prostitution, Anne Darbes l’expose sans fioritures : « Les passes font mal, alors, il faut faire en sorte de ne rien sentir. » Et Patrizia Romito de renchérir : « Afin de se protéger de la souffrance, la femme prostituée se « sépare » mentalement de son corps et de son ressenti, devenant spectatrice de l’acte. Cela cause une souffrance psychologique extrême. » Journaliste militante au sein de l’association française « Mouvement du Nid », Claudine Legardinier a dépeint quant à elle la prostitution comme « le noyau dur d’un rapport inégalitaire ». Pour la militante, les hommes qui ont recours au sexe tarifé sont à la recherche de femmes à leur entière disposition, dont la volonté et les désirs sont sans importance. Même perspective du côté de la journaliste militante suédoise Kajsa Ekis Ekman : « La prostitution est un univers où les hommes achètent l’absence de désir, cela ne peut s’accorder avec des perspectives égalitaires ». La prostitution s’inscrit dans une continuité de la violence. « Des études ont montré que les hommes qui ont recours aux prostituées sont souvent les mêmes qui ont des comportements violents et abusifs envers les femmes » a expliqué Patrizia Romito.

    Version originale : https://lecourrier.ch
    English version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/14/prostitution-a-basis-for-inequality-by-geraldine-viredaz
    #suisse #système_prostitutionnel #violences_masculines #viol #désir_sexuel

  • #Mujeres_por_la_Abolición : POUR UN FÉMINISME CRITIQUE ET ABOLITIONNISTE DU GENRE
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/12/pour-un-feminisme-abolitionniste-critique-et-base-sur-le-genre

    Compte tenu des événements survenus ces derniers jours après les XVIèmes Journées de l’École féministe Rosario de Acuña, et en réponse aux divers articles et manifestes non fondés qui circulent depuis, nous diffusons ce document pour les raisons suivantes :

    – les implications pratiques, politiques et juridiques de l’institutionnalisation des idées dérivées de la théorie queer ont récemment été exposées. Comme on le constate dans d’autres pays, la théorie queer, tente de nous convaincre que les hommes peuvent aussi être des femmes, rien qu’en le disant. Cela élimine la réalité des femmes et, par surcroît, nie le fait que nous sommes opprimées parce que nous sommes nées avec un sexe féminin, vendues, violées, enceintes sans le vouloir ou assassinées parce que nous sommes des femmes. Cela nous efface des lois qui nous protègent, envahit nos espaces sûrs et nous interdit même de parler de notre propre anatomie, alléguant qu’il s’agit d’un « crime de haine ». L’un de ces résultats est la mise en place de lois sur l’identité qui menacent les droits des femmes et leur sécurité juridique, une déclaration développée dans cette vidéo des compagnes de la collective « Somos la mitad » :
    https://youtu.be/LQdcluY1D98


    – On s’est demandé si les postulats de la théorie queer étaient féministes ou non. Les oratrices, se basant sur différents arguments, ont expliqué pourquoi elles ne considéraient pas la théorie queer comme une théorie féministe. Par cohérence idéologique et respect pour la généalogie féministe, le mouvement féministe a l’obligation de débattre et de conclure si les idées qui se prétendent féministes le sont réellement, et c’est ce qui a été fait lors de ces Journées. Comme le dit Ana de Miguel, l’une de nos grandes théoriciennes : « le féminisme ne peut pas être la seule théorie dans laquelle une affirmation vaut autant que son contraire. »

    Traduction : #Tradfem
    English version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/13/for-a-gender-critical-and-abolitionist-feminism
    Italian version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/13/per-un-femminismo-critico-e-abolizionista-di-genere
    Version originale : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdp9eOnVFgM0s_1AR5q7fv3XKFfJcXKzYpVvGIQFLHZuONApA/viewform
    #abolition #féminisme #théorie_queer #théorie_féministe

  • #Raquel_Rosario_Sanchez : Pourquoi le féminisme libéral refuse-t-il de prioriser la lutte contre la violence masculine à l’égard des femmes ?
    http://tradfem.wordpress.com/2019/07/12/pourquoi-le-feminisme-liberal-refuse-t-il-de-prioriser-la-lutte-c

    Le 10 décembre a marqué la fin des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste. ONU Femmes, l’organisation des Nations Unies qui se consacre à la défense des droits des femmes, affirme que la campagne, lancée après la première rencontre du Women’s Global Leadership Institute en 1991, vise à « galvaniser les mesures prises pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles partout dans le monde ».

    Dans mon enfance à Saint-Domingue, le 25 novembre — le premier des 16 jours d’activisme et de la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes — a toujours été une journée importante, commémorée par les organismes publics, les médias et la société civile. Cette journée a été instituée en réponse aux meurtres brutaux de Patria, Minerva et Maria Teresa Mirabal, trois sœurs et militantes politiques dominicaines qui ont été assassinées par le dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo, le 25 novembre 1960, pour complot en vue de renverser sa dictature.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/12/18/liberal-feminism-refuse-center-fight-male-violence-women
    #féminicide #violences_masculines #ONU #féminisme_libéral #féminisme_radical