• Les bébés apprennent à parler dans le ventre de leur maman - Terrafemina
    http://www.terrafemina.com/vie-privee/sante/articles/21134-les-bebes-apprennent-a-parler-dans-le-ventre-de-leur-maman.html

    « Il s’agit de la première étude montrant que nous prenant conscience des sons spécifiques de notre langue maternelle avant de naître » indique un des chercheurs ayant travaillé sur cette étude publiée dans la revue Acta Paediatrica.

    Dès la 30e semaine, le fœtus serait donc sensible à la voix de leur maman et aux sons qu’ils entendent. De cette façon, lorsque le bébé arrive au monde il est déjà capable de reconnaitre sa langue maternelle d’une autre langue.

    Pour le prouver, des chercheurs ont fait écouter deux langues différentes à des nouveau-nés, dont leur langue maternelle. Le tout en plaçant une tétine reliée par ordinateur dans leurs bouches afin de détecter les mouvements de succion. Les résultats montrent clairement une différence d’attention lorsque les bébés entendent ou non leur langue maternelle, ce qui prouve qu’ils font donc la distinction.

    Première étude ? J’ai pourtant bien l’impression d’avoir lu ce genre de choses, il y a déjà pas mal de temps…

    Sinon, lien intéressant avec cet article récent du Monde (13/12/12) http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/12/13/un-mot-de-passe-anticoucou_1806240_1650684.html Un mot de passe anticoucou.

    « Nous avons enregistré le cri utilisé par les oisillons lorsqu’ils réclamaient à manger. Ce cri consistait en une seule note, et chaque couvée d’oisillons avait des cris différents. Puis nous avons constaté que le cri d’incubation de la femelle contenait le même cri. » Les jeunes mérions utilisent donc un mot de passe appris de leur mère durant la couvaison pour s’identifier et obtenir à manger ! Le coucou, lui, n’a pas le temps d’assimiler la leçon, car il sort de l’oeuf au bout de deux jours, contre cinq pour le mérion.

    Des études récentes tendent à prouver que les nouveau-nés de notre propre espèce peuvent distinguer la langue de leur mère à la naissance. L’apprentissage a été suggéré comme explication, mais reste difficile à isoler d’autres facteurs. Or « les oiseaux sont un excellent modèle pour l’étude du langage chez les humains », relève Diane Colombelli-Négrel. « Les couvées peuvent être facilement échangées entre mères, nous pouvons démêler les comportements appris et innés chez les embryons - ce qui serait très difficile à faire chez l’humain. »