Par exemple, on remarque une interaction nourrie de la porte-parole du STRASS avec (25) :
. Camille_69 co-fondatrice de Rue 69, désormais à l’hebdomadaire l’Express : + de 11 000 abonné-e-s
. La journaliste Diane Saint Réquier : plus de 9 980 abonné-e-s
. Marie-Gaëlle Zimmerman, ex journaliste au Nouvel Observateur, qui anime désormais le site acontrario.net : plus de 8 377 abonné-e-s
. « Crêpe Georgette Valérie CG » blog féministe très actif : + de 2 200 abonné-e-s
. « Daria Marx » blogueuse influente (sur des questions de sexe, entre autres) : plus de 4 175 abonné-e-s, très populaire chez les « jeunes ». Elle identifie les « putes » à un groupe discriminé comme les obèses.
. Sexactu Maïa Mazaurette pour GQ Magazine : plus de 9 316 abonné-e-s
. Katsuni, actrice porno qui blogue sur le site des Zinrocks : plus de 82 800 abonné-e-s.
Si l’on additionne le tout, le STRASS réussit donc à faire passer, promouvoir et défendre ses idées en inondant les utilisatrices et utilisateurs du réseau Twitter (sans prendre en compte les autres réseaux sociaux) à hauteur de plus de 100 000 personnes (sous réserve des éventuels doublons dans cette audience cumulée). Et il le fait par l’intermédiaire d’autres intervenants, des femmes, « journalistes sexe », ce qui est extrêmement astucieux… et une technique classique de lobbying.
En face : aucun compte abolitionniste de ce type, juste une myriade de petits comptes de personnes ou associations, qui n’ont aucune stratégie commune ni cohérente…ou alors le compte twitter d’Abolition 2012 qui comptent…255 abonné-e-s (par charité on va intégrer leur page FB qui compte 500 « j’aime » en sachant que ce sont souvent les mêmes que sur twitter…) Et surtout jusqu’ici Abolition 2012 a été incapable de faire ce qu’a remarquablement mis en place le STRASS depuis un an : un système de relais efficace de personnalités influentes et bien ciblées.