• Toutes ces fois où le Rafale a failli être vendu à l’export - Aéronautique - Défense
    http://www.usinenouvelle.com/article/toutes-ces-fois-ou-le-rafale-a-failli-etre-vendu-a-l-export.N210348

    [ACTUALISÉ] - L’état-major de l’armée de l’air indienne aurait enfin trouvé un accord avec Dassault Aviation autour des offsets liés à l’achat de 126 avions de combat Rafale. Une étape décisive, qui entérinerait une signature officielle du contrat avant mars 2014. Soit plus de deux ans après l’ouverture des négociations exclusives entre l’Inde et Dassault, pendant lesquels le Rafale n’a cessé d’être acheté... sans vraiment être vendu. Le Brésil a décliné l’offre de Dassault Aviation en faveur du Gripen de Saab le 18 décembre 2013.
    Actualisation : Le Brésil a annoncé le 18 décembre sa décision d’attribuer le contrat FX2 pour le renouvellement de sa flotte d’avions de combat au suédois Saab, avec son Gripen NG. Dans un communiqué, Dassault Aviation a regretté que Brasilia ne choisisse pas le Rafale après avoir concédé des « transferts de technologies sans restriction », des « partenariats scientifiques, techniques et industriels » exigés par l’appel d’offre.
    Dassault Aviation n’a pas encore officiellement confirmé l’information de Reuters selon laquelle un accord aurait été trouvé avec l’Inde sur les offsets du contrat MRCA prévoyant la fourniture de 126 avions de combat Rafale. Le champagne n’a peut-être même pas été débouché au siège de l’avionneur à Saint-Cloud, en région parisienne.
    Car depuis sa mise en service, en 2001, le Rafale garnit certes les rangs de l’armée française, mais pas encore ceux de forces aériennes étrangères. Il a pourtant déjà été maintes fois « en bonne place », « favori », « sur le point d’être choisi » et même « vendu ». Si, en Inde, le chemin est certes long et tortueux vers l’aboutissement des négociations, l’appel d’offres du Brésil pour 36 avions de combat ne cesse d’être reporté et le Qatar ne semble pas prêt à se décider. Pourtant, dans la loi de programmation militaire 2014-2019, Paris mise sur deux contrats à l’export du Rafale d’ici 2019.

    1-LE RAFALE A DÉJÀ ÉTÉ VENDU QUATRE FOIS EN INDE...
    Le 31 janvier 2012, l’Inde entre en négociations exclusives avec Dassault pour l’achat de 126 avions de combat Rafale, dans le cadre de la compétition MRCA. A l’époque, le gouvernement Fillon espère finaliser le contrat « dans les six à neuf mois ». Un pronostic alors partagé par Eric Trappier, le directeur général International chez Dassault Aviation devenu PDG depuis, dans une interview aux Echos.
    Pourtant, en octobre 2012, le Rafale n’est toujours pas officiellement vendu. En novembre, l’ambassadeur indien en France Rakesh Sood affirme que la signature du contrat interviendra au premier semestre 2013, avant la fin du mois de mars et la clôture de l’année fiscale indienne.
    Mais en février 2013, il semble clair que l’Inde ne signera pas avant la clôture de son budget. Au ministère indien de la Défense, on parle alors de juillet. L’accord sur les offsets, les contreparties et transferts technologiques exigées par l’Inde pour fabriquer le Rafale sur son territoire après la réception des 18 premiers appareils embourbe les négociations. Après l’échéance initiale de 2013, l’hypothèse d’une signature en 2014 est dès lors prudemment avancée par les différentes parties.
    Le 17 octobre, la Confédération de l’industrie indienne laisse entendre que l’état-major de l’armée de l’air aurait trouvé un accord avec Dassault Aviation autour des offsets, ce qui entérine une signature officielle du contrat avant mars 2014.

    2... DEUX FOIS AU BRÉSIL...
    Le 1er octobre 2008, le Brésil retient, entre autres, le Rafale pour la compétition F-X2 portant sur l’acquisition de 36 avions de combat. Dès 2009, l’avion français apparaît comme favori grâce au transfert de technologie consenti par Dassault Aviation et d’affinités géopolitiques.
    Début 2010, la décision n’est toujours pas prise par le Brésil, essentiellement pour des motifs politiques. La France avance pourtant une prise de décision au premier semestre 2010. Le président brésilien Lula lui-même annonce qu’il rendra son verdict « avant la fin de son mandat », soit le 1er janvier 2011, avant de se raviser quelques mois plus tard pour laisser la décision entre les mains de la nouvelle chef d’Etat, Dilma Roussef.
    Attendu pour le printemps 2011, le choix est finalement reporté à « début 2012 ». Pire, des voix font entendre en sous-main que la nouvelle présidente brésilienne préfère le F-18 Super Hornet de Boeing au Rafale français. Depuis, le Brésil ne cesse de reporter sa décision, de la fin 2012 à la mi-2013, pour des raisons économiques.

    3... ET UNE FOIS AU QATAR
    En janvier 2011, le Qatar entame une évaluation technique de candidatures comprenant le Rafale pour l’achat de 24 à 36 appareils. Par trois fois en dix-huit mois, le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian s’est fait le VRP de Dassault Aviation dans le pays arabe pour appuyer la candidature du Rafale. Le 9 octobre, il a assuré que l’industriel était « en bonne position ».
    Avant de trouver une issue au Brésil et au Qatar, la saga Rafale connaîtra encore de nombreux rebondissements. En Inde, l’affaire est bouclée et devrait déboucher sur une signature définitive en mars 2014... jusqu’au prochain épisode ?

    #Aéronautique
    #Défense
    #Rafale
    #Dassault-Aviation

  • Zone Militaire » Blog Archive Le patron d’EADS veut un financement et un calendrier pour développer un drone européen - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/12/13/le-patron-deads-veut-un-financement-et-un-calendrier-pour-developper-un-dro

    Les 19 et 20 décembre prochains se tiendra un sommet européen qui abordera les questions de défense. Pour le patron d’EADS, Tom Enders, il s’agit-là d’une occasion de faire émerger le projet d’un drone militaire européen. C’est ce qu’il a plaidé lors d’un entretien accordé au quotidien économique The Financial Times, ce 13 décembre, sans pour autant montrer un optimisme débordant quant à une issue favorable à ce projet.

    “C’est aux dirigeants politiques de décider s’il est important pour l’Europe de posséder sa propre industrie de la défense”, a-t-il ainsi affirmé. “Est-ce important ou est-ce que (le drone) est une matière première fabriquée un peu partout dans le monde et dont on peut dire ‘OK, je peux l’acheter aux Etats-Unis, en Israël ou pourquoi pas, dans quelques années en Asie ?’”, a-t-il ajouté.

    Le groupe européen, via sa filiale Cassidian, s’est associé à Dassault Aviation et à Alenia pour proposer un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) à l’horizon 2020, sur la base du projet Talarion, abandonné, faute de financements, en 2012. Le développement d’un tel appareils coûterait 1 milliard d’euros et le prix unitaire dépendrait du nombre de commandes. Il ne reste plus qu’à avoir un donneur d’ordres unique, qui parlerait au nom des autres. Mais pour cela, faut-il encore que les clients potentiels se mettent d’accord sur leurs besoins.

    Aussi, pour Tom Enders, le prochain sommet européen devrait permettre d’obtenir un accord sur le financement d’un tel programme ainsi que sur un calendrier. Le souci est que plusieurs pays du Vieux Continent ont déjà fait leur choix en faveur du drone MQ-9 Reaper américain, lequel va rester en service pendant un bon moment… Et il y a des chances que les seuls crédits que la filière aéronautique pourraient obtenir soient décidés pour “encourager” les activités de recherche et de développement, ce qui donnera certes du grain à moudre pour les bureaux d’étude.

    “J’espère que nous verrons des initiatives concrètes et pas seulement une déclaration faite de belles paroles”, a lancé Tom Enders. Car pour lui, il est à craindre une détérioration de la base industrielle de défense européenne, en raison de la baisse des dépenses militaires consenties par les Etats-membres (-10% depuis 2006).

    #aéronautique
    #défense-europenne
    #drone-européen
    #drone-MALE
    #EADS
    #financement

    #industrie

  • Zone Militaire » Blog Archive Les essais en vol du démonstrateur de drone de combat Taranis se font dans la plus grande discrétion - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/28/les-essais-en-vol-du-demonstrateur-de-drone-de-combat-taranis-se-font-dans-

    Contrairement au démonstrateur de drone de combat nEUROn, dont le premier vol, depuis Istres, en décembre dernier, a été largement médiatisé, c’est la plus grande discrétion qui entoure son homologue britannique, le Taranis, développé par BAE Systems, avec la participation de Rolls Royce, QinetiQ et GE Aviation.

    Ainsi, il aura fallu attendre le 25 octobre dernier et la publication d’une déclaration écrite du ministère britannique de la Défense (MoD) par le comité de la Défense du Parlement d’outre-Manche pour apprendre que le Taranis a effectué son vol inaugural au cours de l’année 2013, après des essais statiques réalisés à partir de 2010.

    Quant aux détails, il faudra repasser plus tard, le MoD ayant indiqué qu’une communication plus complète sera faire une fois que les essais en vol, actuellement en cours, du démonstrateur, seront terminés. A priori, cette campagne de tests s’effectue en Australie, plus précisément au Woomera Testing Range.

    Lancé en décembre 2006, le programme Taranis vise avant tout à explorer les capacités des drones de combat furtifs ainsi que les possibilités de frappes précises à longue distance, afin de permettre ensuite au MoD de définir une orientation sur les futurs systèmes aériens de combat, qu’ils aient ou non un pilote à bordLe développement du démonstrateur avait été estimé, en 2010, à 143 millions de livres.

    Très peu de données concernant ses caractéristiques sont diponibles. L’on sait juste qu’il mesure 11,35 mètres de long pour une envergure de 9,1 mètres et une hauteur de 4 mètres et que sa masse maximale au décolage serait de l’ordre de 8 tonnes. Son moteur pourrait être un dérivé de l’Adour Mk.951 turbofan (le même que le nEUROn).

    Plus généralement, les avancées technologiques du Taranis, comme celles du nEUROn, devraient servir le projet franco-britannique de Système de combat aérien futur” (SCAF, ou FCAS de l’autre côté de la Manche), dont les études préliminaires ont été confiées, en juillet 2012, à BAE Systems et Dassault Aviation, pour un montant de 13 millions d’euros.

    #BAE-Systems
    #drone
    #essais
    #SCAF
    #Taranis
    #UCAV
    #vol

  • Zone Militaire » Blog Archive Le Sénat adopte la Loi de programmation militaire 2014-2019 en première lecture - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/22/le-senat-adopte-la-loi-de-programmation-militaire-2014-2019-en-premiere-lec

    Le projet de Loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 vient de passer, le 21 octobre, une première étape. Ainsi, les sénateurs l’ont adopté en première lecture par 163 voix contre 140.

    Dans le détail, les sénateurs socialites, ceux du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) et la majorité des centristes de l’UDI-UC ont donné leur approbation à ce texte, tandis que les élus UMP et écologistes ont voté contre. Les communistes se sont quant à eux abstenus.

    Lors de la présentation de ce projet de LPM, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a mis en avant un “principe de stricte sincérité dans la description des menaces, comme dans la définition des moyens pour y faire face”, après avoir rappelé, en filigrane le fameux scénario Z auquel les forces armées ont échappé.

    “Pour faire des économies faciles, nous aurions pu chercher à occulter tout un pan de notre environnement stratégique. Ou prononcer des renoncements spectaculaires à certaines de nos responsabilités hors du territoire, comme certains nous y incitent. Telle n’est pas notre conception de la préparation de l’avenir de la défense de la France”, a-t-il affirmé.

    En outre, le ministre a évoqué le nécessaire contrôle de la dette de l’Etat, sans lequel “il ne saurait y avoir de maîtrise de nos choix stratégique”. Seulement, le projet de loi de finances pour 2014 ne marque pas d’inflexion à se sujet : la dette publique passera de 93,4% à 95,1% du PIB et sa charge atteindra 46,7 milliards d’euros contre 45 milliards attendus en 2013. Passons…

    Quoi qu’il en soit, la trajectoire financière de ce projet de LPM n’a pas été modifiée par les sénateurs. Comme prévu, les crédits inscrits dans le texte s’élèvent à 190 milliards d’euros courants, dont 6,1 milliards de ressources exceptionnelles. Jusqu’en 2016, le budget de la Défense restera au même niveau qu’il était en 2012, soit 31,4 milliards d’euros. Ce qui signifie qu’il ne prendra pas en compte l’inflation (toujours plus élevée que la moyenne pour les équipements militaires) et qu’il faudra réaliser des économies, en suppriment 23.500 postes supplémentaires.

    #armée
    #budget
    #défense
    #Loi-de-programmation-militaire
    #LPM
    #politique
    #projet-de-loi
    #Sénat

  • Zone Militaire » Blog Archive L’Angola commande de l’armement russe pour un milliard de dollars - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/17/langola-commande-de-larmement-russe-pour-un-milliard-de-dollars

    L’Angola commande de l’armement russe pour un milliard de dollars
    17 octobre 2013 – 17:17
    Si, sur le continent africain, l’Algérie est un bon client de l’industrie militaire russe, l’Angola l’est aussi. Il faut dire que, depuis son indépendance acquise par rapport au Portugal en 1975, ce pays a été soutenu par l’Union soviétique et ses satellites, étant donné que le régime alors en place, issu du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), s’inspirait du marxisme-léninisme.

    Aussi, il n’est guère surprenant d’apprendre que Luanda a passé commande pour plus d’un milliards de dollars de matériels militaires d’origine russe. Les contrats ont été signé à l’occasion d’une visite, la semaine passée, de Dmitri Rogozine, le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

    Selon un porte-parole de Rosoboronexport, l’agence chargée de l’exportation des équipements militaires russes, il est ainsi question de livrer 18 avions de combat de type Su-30K pour environ 500 millions de dollars.

    Ces appareils ont d’abord servi au sein des forces aériennes indiennes à la fin des années 1990 avant d’être retournés à à l’usine de maintenance de Baranovitchi, en Biélorussie dès la mise en service de la version MKI, plus perfectionnée. Ils avaient ensuite été proposés, sans succès, au Vietnam et au Soudan. Le montant du contrat comprend la maintenance et l’armement de ces chasseurs.

    En outre, l’Angola a passé commande de pièces de rechange pour des matériels datant de la période soviétique (et ils sont nombreux), des armes légères, des munitions, des blindés, des canons et des hélicoptères de transport Mi-17. Aucune précision n’a été donné sur les volumes à livrer. Enfin, il a été convenu de construire dans le pays une usine destinée produire des cartouche.

    Les forces aériennes angolaises mettent en oeuvre des MiG-21 Fishbed, des MiG-23 Flogger et quelques Su-27 Flanker acquis auprès de la Biélorussie, ainsi que des Sukhoi Su-22 Fitter et des Su-25 Frogfoot pour l’attaque au sol. Cependant, il est difficile d’établir un inventaire précis des matériels en dotation, ou du moins en état de vol. Si les appareils d’origine soviétique sont prédominants, Luanda a toutefois cherché à diversifier ses sources d’approvisionnement, en commandant plusieurs avions du constructeur brésilien Embraer (EMB-314 et EMB-312) ou de l’avionneur suisse Pilatus (PC-7).

    En 2013, les forces armées angolaises ont bénéficié d’un budget de 5,7 milliards de dollars, soit 8,26% du budget national. Le pays peut compter sur d’importantes ressources pétrolières (9 milliards de barils de réserves prouvées, production de 1,91 million de barils par jour en 2008) ainsi que sur l’exploitation de mines de diamants.

    #Angola #PIB (FMI) classement -> 90 ème sur 179
    #PIB par tête 4 477$ source => http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant
    #Afrique
    #Armement
    #Russie

  • Zone Militaire » Blog Archive Un mécène va financer une partie du défilé prévu pour la fête nationale grecque du 28 octobre - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/15/un-mecene-va-financer-une-partie-du-defile-prevu-pour-la-fete-nationale-gre

    Un mécène va financer une partie du défilé prévu pour la fête nationale grecque du 28 octobre
    15 octobre 2013 – 17:22
    La Grèce a la particularité d’avoir non pas une mais deux fêtes nationales, donnant lieu chacune à un défilé militaire, l’un organisé à Athènes le 25 mars, l’autre à Thessalonique, le 28 octobre. La première célèbre l’indépendance du pays par rapport l’Empire ottoman tandis que l’autre commémore le “non” opposé en 1940 à l’ultimatum lancé par Mussolini, lequel exigeait la capitulation des forces grecques face à ses troupes.

    La crise de la dette n’a pas remis en cause l’organisation de ces deux défilés militaires. Mais étant donné la nécessité de faire des économies, il avait été décidé de laisser les véhicules blindés dans les garages. Cependant, le ministère grec de la Défense a annoncé le retour de ces engins à l’occasion de la parade du 28 octobre prochain. De quoi irriter certains en Grèce, qui voient là une dépense inutile.

    Sauf que, et c’est sans doute une première, le carburant nécessaire à ces blindés sera fourni gracieusement par une entreprise privée, dont l’identité n’a pas été précisée par Dimitris Avramopoulos, le ministre grec de la Défense. Mais selon l’agence ANA, il pourrait s’agir de la société Motor Oil Hellas, qui appartient à l’un des familles les plus riches en Grèce.

    Par souci d’économies, les unités qui défileront seront celles qui sont stationnées dans la région de Salonique, où du moins à proximité. “Les parades militaires seront menées dans la gloire et l’honneur, pas dans la misère”, a affirmé le ministre.

    Depuis le début de ce que l’on appelé la “crise grecque”, les autorités d’Athènes ont été critiquées pour le niveau de leurs dépenses militaires. Mais cela arrangeait bien quelques pays exportateurs de matériels de guerre, comme l’Allemagne ou la France. En attendant, de plan de sauvetage en coupes sombres, la Grèce va perdre ce qui lui restait de son industrie de défense, laquelle, composée notamment d’EAS, EAB et ELBO, devra être restructurée, soit par privatisation, soit par liquidation.

    “La Troïka (UE, BCE et FMI) impose la fermeture de notre industrie militaire. Cette incroyable intervention au cœur même des intérêts vitaux de notre pays est une véritable provocation”, a ainsi récemment commenté un délégué syndical de l’une des usines devant prochainement fermer. Restera donc les défilés militaires… sponsorisés.

  • Zone Militaire » Blog Archive Malgré le blocage budgétaire, les soldes des militaires américaines continueront à être versées - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/01/malgre-le-blocage-budgetaire-les-soldes-des-militaires-americaines-continue

    Malgré le blocage budgétaire, les soldes des militaires américaines continueront à être versées
    1 octobre 2013 – 9:39
    Régulièrement depuis 2011, il se joue un psychodrame au Congrès américain quand il s’agit de trouver un accord sur le plafond de la dette de l’Etat fédéral ou sur son budget. Généralement, un dénouement se produit à la dernière minute, repoussant l’éventualité d’un blocage budgétaire à une prochaine fois.

    Sauf que cette année, il n’y a pas eu d’”happy end” : le mécanisme dit du “séquestre” s’est appliqué au budget fédéral (la fameuse “séquestration”) en mars dernier, impliquant une série de coupes automatiques dans les dépenses publiques. C’est ainsi que le Pentagone a été contraint de prendre des mesures d’économies en limitant, par exemple, le quota d’heures de vol des pilotes de l’US Air Force ou encore de mettre au chômage technique une partie de ses employés civils pendant quelques jours.

    A cela s’est ajouté un autre point de blocage : celui concernant l’adoption d’un budget fédéral temporaire. Les élus du Congrès avaient jusqu’au 1er octobre, date du début de l’année fiscale aux Etats-Unis, pour trouver un accord à son sujet, afin de permettre aux agences fédérales de continuer leurs activités et d’éviter le “shutdown”.

    Seulement, comme au printemps dernier, il n’y a pas eu d’”happy end”. Ne pouvant pas payer ses fonctionnaires, l’Etat fédéral est ainsi contraint de cesser ses activités, comme il l’avait pendant 4 semaines en 1995/96. Quid des militaires américains dans ces conditions ?

    Eh bien ils ne seront pas affectés par ce “shutdown”, de même que les services considérés essentiels pour la sécurité nationale. Le Sénat et la Chambre des représentants ont effet voté un texte – que le président Obama s’est empressé de promulguer – pour garantir le paiement des soldes sans retard et quoi qu’il arrive.

    Cette loi a été soutenue par des élus républicains. “La lutte actuelle à Washington est de savoir si oui ou non le Congrès agira pour protéger le peuple américain de l’Obamacare (ndlr, la réforme du système de santé voulue par le président Obama)”, a expliqué Mike Lee, sénateur de l’Utah. “Nos divergences sur cette question ne doivent pas remettre en cause le paiement des soldes de nos militaires. Elles devraient être entièrement et immédiatement financées”, a-t-il fait valoir.

    “Quand les choses ne vont pas bien à la maison, le stress qu’éprouvent nos hommes et nos femmes déployées est multiplié, en particulier si leurs familles sont sans revenus et souffrent des difficultés financières causées par un arrêt du gouvernement”, a expliqué le représentant républicain Mike Coffman, un ancien du corps des marines ayant servi en Irak en 2006 et principal soutien du “Pay Our Military Act”.

    A propos des vétérans, justement, un projet de loi visant à prémunir le département des Anciens combattant contre tout défaut de financement, devait être discuté le 30 septembre. Pour le moment, il n’y a pas péril en la demeure, ce ministère ayant devant lui assez de réserves financières pour payer les pensions. En revanche, cela pourrait se compliquer si cette situation dure et quand le plafond de la dette du gouvernement fédéral sera atteint. Il est possible que les traitements soient retardés, voire réduits.

    En outre, le département des vétérens n’aurait pas les moyens d’instruire les réclamations et les nouvelles demandes. Près de 20.000 dossiers sont actuellement en attente.

    Enfin, le Shutdown pourrait impacter le fonctionnement des hôpitaux militaires. En 1995, certains avaient été contraints d’annuler des rendez-vous et de reporter des interventions chirurgicales, faute de personnels civils.

    #Shutdown

    #blocage
    #budget
    #Congrès
    #Etats-Unis
    #militaires
    #Pentagone
    #soldes
    #vétérans

  • Zone Militaire » Blog Archive Les anciens F-16 de l’US Air Force reconvertis en cibles aériennes - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/09/29/les-anciens-f-16-de-lus-air-force-reconvertis-en-cibles-aeriennes

    D’anciens F-16 de l’US Air Force reconvertis en cibles aériennes
    29 septembre 2013 – 13:06
    La semaine passée, un F-16 sans pilote à bord mais dirigé depuis le sol grâce à une station de contrôle, a réalisé un vol d’essai de 55 mn au-dessus du Golfe du Mexique, après avoir décollé de la base aérienne de Tyndall, en Floride. Au programme : atteindre l’altitude de 13.000 mètres, dépasser Mach 1 et réaliser une série de manoeuvres (loopings, tonneaux, etc…)

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=xISpZYajveA

    “C’était un peu différent de voir un F-16 décoller sans personne à l’intérieur mais c’était un superbe vol de bout en bout”, a commenté le lieutenant-colonel Ryan Inman, le commandant du 82nd Aerial Targets Squadron de l’US Air Force.

    Cet appareil est l’un des 6 F-16 transformés par Boeing en cibles volantes dans le cadre d’un contrat initial accordé en 2010 pour un montant de 70 millions de dollars. D’autres essais sont prévus, notamment au Nouveau-Mexique, avec des tirs en conditions réelles.

    Certains, comme Noel Sharkey, membre de la campagne “Stop Killer Robots” voient dans ce programme un projet plus vaste qui conduirait à reconvertir en drones les vieux F-16 de l’US Air Force. Et cela d’autant plus que les bureaux d’études travaillant sur les avions de combat de 6e génération prévoient des versions avec et sans pilotes à bord. C’est notamment le cas de celui de Boeing, qui a récemment dévoilé un concept (F/A-XX) allant dans ce sens, ou encore de Saab, qui envisagerait une telle évolution pour son Gripen NG.

    Mais l’US Air Force a confirmé que ce n’est pas son intention et qu’il s’agit bel et bien de disposer de cibles volantes pour préparer au mieux ses pilotes de chasse ou tester de nouvelles munitions. “Je peux vous assurer qu’il n’y aucun plan pour utiliser ces appareils au combat”, a ainsi affirmé Randy Redman, l’un de ses porte-paroles....

    #cibles_aériennes
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    #drone
    #QF-16 sans pilote
    #QF-4
    #US_Air_Force