Voir sous les jupes des filles, entre jeu de dupes et réelle #discrimination
Plus en avance sur l’égalité raciale, le sport cale encore sur le rapport homme-femme. « Il reste assez majoritairement machiste, constate Patrick Mignon. Les dirigeants sont des hommes, la majorité des pratiquants aussi et les sports médiatisés sont surtout masculins. » Au point que, hors JO, seuls 10% de la couverture médiatique concerne le #sport féminin. Relent discriminatoire, comme si l’effort par la femme n’avait d’intérêt que décliné en cotillon ou galbe des séants largement exposés. Jean-Pierre Seppey minore dans Migros Magazine : « Le beach-volley montre la beauté du corps humain, ce n’est pas parce que les joueuses sont belles qu’elles vont se faire harceler comme des femmes de chambre. » Le président de la Fédération mondiale de volleyball et de beach-volley affirme que rien n’a été imposé, que les petites #culottes sont le fruit de plus d’une année d’une négociation. » En 2004, Sepp Blatter lâchait dans la presse alémanique : « Pourquoi les footballeuses ne porteraient pas des tenues plus féminines, des shorts plus moulants ? » Renvoi instantané aux vestiaires pour le grand manitou de la FIFA. « Il ne sait pas de quoi il parle, ce sont des propos typiques de mecs », s’énervait alors la gardienne anglaise Pauline Cope.
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