Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie

/2014

  • Europe à vendre | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/27/europe-a-vendre-arte
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=W-emQST3NdU

    "L’Europe est en crise et les dettes de nombreux Etats se creusent. Comment faire pour résorber les déficits ? Selon certains, la solution est simple : la Grèce n’a qu’à vendre ses îles, l’Irlande ses forêts, la France ses bâtiments historiques, l’Italie son Colisée et autres vestiges antiques, l’Autriche ses montagnes. Caricatural ? Pas tant que cela si l’on en juge par cet instructif documentaire signé Andreas Pichler.

    L’idée de cette enquête sur les bradages en cours des patrimoines culturels et naturels européens lui est venue en 2011, lorsqu’il apprend que deux montagnes du Tyrol oriental, sa région, sont à vendre pour 121 000 euros. Une grosse société d’informatique est prête à payer à une condition : que les deux sommets culminant à 2 600 mètres d’altitude portent son nom. A partir de là, Andreas Pichler entreprend un tour d’Europe pour évaluer les dégâts de cette nouvelle mode qui consiste à vendre des biens publics au privé, officiellement afin de résorber la dette.

    Gouvernements endettés

    Ce film passionnant souligne, de fait, une réalité : celle de l’obsession néolibérale qui met un prix sur tout. Aujourd’hui, les gouvernements endettés accordent moins d’importance à la notion de biens communs, qu’ils soient naturels ou culturels. Sommes-nous au début d’une ère nouvelle où le patrimoine historique ne serait plus perçu comme un bien public ? La crise est-elle le prétexte ou la cause de ces ventes ?

    #Europe à #vendre

  • « Dans le conflit ukrainien, on peut observer la relation entre le gaz, le pétrole et l’OTAN dans toute sa splendeur » (D. Ganser) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/23/dans-le-conflit-ukrainien-on-peut-observer-la-relatio

    Selon Daniele Ganser, spécialiste dans le domaine de l’OTAN, nous assistons en Ukraine à la prochaine étape de l’extension de cet organisme. L’Allemagne devrait suivre le pas parce que les Américains disposent du commandement en chef et veulent empêcher la naissance d’un nouvel axe Moscou-Berlin. Les USA dressent à cette fin les Etats européens les uns contre les autres – afin de continuer à les contrôler.

    L’OTAN est la plus grande et la plus puissante alliance militaire depuis nombre d’années. Les « Deutsche Wirtschafts Nachrichten » ont parlé avec l’historien et le spécialiste en matière de l’OTAN, Daniele Ganser à propos de la structure de celle-ci, du rôle de l’Allemagne dans l’organisation, de son influence dans l’UE et de son implication dans le conflit de l’Ukraine.

    Deutsche Wirtschafts Nachrichten : Le Danois Rasmussen démissionne bientôt en tant que Secrétaire général. Son successeur sera probablement le Norvégien Stoltenberg. Quelle est selon vous, l’influence des Européens au sein de l’OTAN ?

    Daniele Ganser : Je pense que l’influence des Européens au sein de l’OTAN est petite, parce que celle-ci est menée par les USA. On le voit à travers le fait que les Européens peuvent toujours désigner le Secrétaire général et celui-ci apparaît très souvent dans les médias en Europe. C’est pourquoi, on a l’impression que le Secrétaire général est la personne la plus importante de l’OTAN. Toutefois, ce n’est pas vrai !
    La personne encore beaucoup plus influente au sein de l’OTAN est le SACEUR (Commandant suprême des forces alliées en Europe) et c’est toujours un général américain. Ce commandement militaire est encore plus puissant que le poste officiel de Secrétaire général. L’ancien Président Nixon l’a formulé une fois de cette façon : « Le seul organisme international qui ait jamais fonctionné, c’est l’OTAN, tout simplement parce qu’il s’agit d’une alliance militaire et que nous étions aux commandes ».

    Par quelles voies l’OTAN impose-t-elle ses intérêts à l’UE ?

    L’OTAN a ses ambassadeurs dans tous les pays membres. Ce sont des ambassadeurs envoyés par chaque pays afin d’être informés des projets de l’OTAN dans les étapes suivantes. Les voies sont opérationnelles de telle façon que l’OTAN – et en premier les USA – disent : C’est comme ça et maintenant vous devez faire ça. Cela était ainsi en particuliers lors du 11-Septembre et de la Guerre contre l’Afghanistan. La plupart du temps, les Européens obéissent tout simplement. Ils n’ont jamais dit : Nous devons nous développer indépendamment. Une politique extérieure et de sécurité européenne commune ne fonctionne pas vraiment. On est toujours indécis : doit-on aller en Irak avec les Américains ? Les Anglais l’ont fait, pas les Français. Ou bien doit-on bombarder avec les Américains la Lybie, pays membre de l’OPEC ? Les Français l’ont fait, pas les Allemands. Les USA réussissent très bien à dresser les différents pays européens les uns contre les autres. En ce moment, on se sert de l’Allemagne contre la Russie, bien sûr pour des intérêts américains. C’est l’ancien système du « divide et impera » – « diviser pour régner ». Ce n’est pas dans l’objectif de Washington que l’UE et la Russie coopèrent et construisent un grand espace économique, disposant en plus des plus grandes réserves de pétrole et de gaz. Ce ne serait pas dans l’intérêt des Etats-Unis.....


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    Et cette extension de l’OTAN n’est aucunement mentionnée par les médias occidentaux, pas même prise en compte. On peut communiquer ceci tout simplement en prenant une carte de l’OTAN en 1990 et une de 2014 .

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    #géopolitique
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  • La Russie cherche sa sécurité dans l’or, loin du dollar et de l’euro | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/21/la-russie-cherche-sa-securite-dans-lor-loin-du-dollar

    "La Russie est en train de prendre des mesures pour veiller à se protéger de futures sanctions économiques en dollars ou en euros. Moscou dispose de la 5ème plus grande réserve de change au monde et des 6èmes plus grandes réserves d’or. Au total, ses actifs s’élèvent à plus de 1,5 trillion de dollars.

    Tandis que l’Occident continue de juger et de punir la Russie par des sanctions économiques, la réponse de la Banque centrale de Russie a été de se diversifier de l’euro et du dollar – pour acheter plus d’or.

    La situation géopolitique en Ukraine se détériorant, la Russie se mobilise pour se protéger contre les risques de change liés à l’euro et au dollar.

    Dans la première moitié de l’année 2014, la Banque centrale de Russie a réduit ses réserves de devises étrangères de 2,5 pour cent.

    « En raison de la détérioration de la situation géopolitique, la Banque centrale a redistribué activement ses réserves de change, en remplaçant les bons du Trésor états-uniens par de l’or, » a déclaré l’économiste en chef de la banque Alfa, Natalya Orlova, à Kommersant.....

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    Au lieu d’acheter des euros et des dollars, la Banque centrale de Russie s’intéresse au yuan chinois et au yen japonais.

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    #économie
    #Russie
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    #yen

  • Sergeï Glaziev, conseiller de Vladimir Poutine : « Les Etats-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/20/sergei-glaziev-conseiller-de-vladimir-poutine-les-eta
    https://www.youtube.com/watch?v=cikvqdMRTTA

    "Au lieu de la zone de développement de Lisbonne à Vladivostok qu’offre le président Poutine, les Etats-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe, déprécier le capital européen, effacer toutes les dettes qui écrasent les Etats-Unis, effacer leurs dettes envers la Russie et l’Europe, soumettre leur espace économique et prendre le contrôle des ressources du gigantesque territoire eurasien.

    Ils croient qu’ils n’ont pas d’autre moyen de maintenir leur hégémonie mondiale et de supplanter la Chine.

    Hélas pour eux, cette stratégie géopolitique a un siècle de retard. Elle date de l’époque de l’Empire britannique où la géopolitique se résumait à « diviser pour régner » : c’est-à-dire monter les pays les uns contre les autres, générer des conflits et provoquer une guerre mondiale (…)

    La Russie est la dernière victime de cette politique et l’arme choisie contre elle est l’Ukraine, dont le peuple sert de chair à canon dans cette nouvelle guerre (…)

    Depuis 20 ans, les Etatsuniens nourrissent le nazisme ukrainien pour faire du tort à la Russie.

    Comme vous le savez, ils ont recueilli ce qui restait des troupes de Bandera après la Seconde Guerre Mondiale. Ils ont emmené en Amérique des dizaines de milliers de nazis ukrainiens et en ont pris grand soin pendant toute la période qui a suivi la guerre. Ces nazis ukrainiens sont revenus en masse en Ukraine après l’effondrement de l’Union Soviétique. Leur but est toujours le même : séparer l’Ukraine de la Russie (…)

    Ce qui se passe dans le Donbass est un conflit régional armé. Le but des Etats-Unis est d’y faire autant de victimes que possible.....

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    Nous avons calculé que l’Union européenne allait perdre mille milliards d’euros à cause des sanctions envers la Russie imposées par les Américains (…)

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    Cette génération de politiciens européens n’a pas réussi à se libérer du joug de l’occupation étatsunienne. Bien que l’Union soviétique n’existe plus, ils continuent d’obéir servilement à Washington, qui se sert de l’OTAN pour mettre toujours plus de territoires sous son contrôle (…)

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    #géopolitique
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    #Sergeï_Glaziev, conseiller de Vladimir Poutine
    #États-Unis veulent #déclencher une #guerre chaotique dans toute l’ #Europe
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  • L’armée française est-elle en faillite ? | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/20/larmee-francaise-est-elle-en-faillite
    https://www.youtube.com/watch?v=jeB99TGl36w

    Selon Lionel Bieder, patron d’Augias Environnement, une entreprise de nettoyage industriel mise en liquidation judiciaire à cause des retards de paiement de l’armée, « le ministère de la Défense a tué plus de PME que d’ennemis de la nation et créé davantage de chômeurs que Mittal en personne »…

    Officiellement, le responsable serait le système comptable Chorus… De même que les retards de versement de leur solde à des milliers de militaires, depuis des années, seraient dus au logiciel Louvois…

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    « Selon un décompte de l’Assemblée Nationale, près de 3600 PME seraient concernées par des retards de paiement qui, très souvent, les mettent en grande difficulté financière ».

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    #armée_française
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  • Malgré les sanctions, ExxonMobil et Rosneft commencent leur forage conjoint dans l’Arctique | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/11/malgre-les-sanctions-exxonmobil-et-rosneft-commencent

    La preuve que les sanctions ne sont que des gesticulations – et les menaces de guerre mondiale, du pur cinéma ? Sans aller jusque là, on notera que pour l’oligarchie anglo-saxonne le "droit international" – prétendûment bafoué par Poutine – ne pèse jamais lourd face à la perspective de juteux contrats… D’ailleurs la diabolisation de Poutine ne vise-t-elle pas aussi, in fine, à mettre la main sur davantage de richesses à l’est de l’Ukraine et en Russie ? OD
    "Le géant pétrolier américain ExxonMobil (NdT : Ex-Standard Oil, représentant les intérêts Rockefeller) et la compagnie pétrolière russe Rosneft vont continuer leur exploitation commune de l’Arctique russe et ce malgré toutes les sanctions occidentales contre la Russie et réciproquement, a dit la firme américaine alors que les deux géants pétroliers ont lancé leur forage d’exploration dans la Mer de Kara.

    “Notre coopération est sur le long terme. Nous y voyons de gros bénéfices et sommes prêts à continuer de travailler selon notre accord”, a dit Glenn Waller, le manager en chef d’ExxonMobil en Russie, au président Vladimir Poutine lors d’une vidéo-conférence.

    Le leader russe s’est félicité du projet d’exploration commun comme étant un exemple de coopération mutuelle bénéfique qui renforce la sécurité énergétique globale.....

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    Le patron d’ExxonMobil pour la Russie, Glenn Waller, a confirmé la très forte association entre les deux entreprises. “Notre association est une association sur le long terme et nous y voyons de grands bénéfices ici, nous sommes tout à fait prêts à continuer notre travail commun” a-t-il dit.

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    #ExxonMobil
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  • Nouveau record de richesse pour les grandes fortunes françaises | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/07/11/nouveau-record-de-richesse-pour-les-grandes-fortunes-

    "Les 500 plus grandes fortunes françaises ont grossi de plus de 15% en un an, atteignant une richesse globale de 390 milliards d’euros, dans le classement 2014 du magazine Challenges en kiosque ce jeudi. « Les Français les plus riches ne connaissent pas la crise », écrit le magazine, qui ajoute que depuis 1996, la fortune cumulée des 500 plus riches a quintuplé, et celle des dix premiers du classement a été multipliée par plus de sept.

    Les 390 milliards représentent un nouveau record depuis que l’hebdomadaire réalise ce classement (1996), même si l’augmentation avait été supérieure l’année précédente (+25%).

    Le trio de tête du classement reste le même qu’en 2012, avec en tête le PDG de LVMH Bernard Arnault, qui a gagné 2,7 milliards d’euros en un an pour atteindre 27 milliards, Liliane Bettencourt – fille du fondateur du groupe de cosmétiques L’Oréal- avec 26 milliards et Gérard Mulliez, fondateur du groupe de distribution Auchan (20 milliards). Viennent ensuite Axel Dumas, gérant du groupe Hermès (17 milliards), puis Alain et Gérard Wertheimer de Chanel qui passent de la huitième à la cinquième place (14,5 milliards). Serge Dassault du groupe aéronautique du même nom et François Pinault du groupe Kering sont tous deux à la sixième place avec 13,5 milliards d’euros, devant Vincent Bolloré (Bolloré, 10 milliards), Xavier Niel (Iliad Free, 8,5 milliards), et Pierre Castel (Castel Frères, 7,5 milliards)....

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    Le classement compte 61 milliardaires, contre 55 l’année dernière.

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    #économie
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  • Attention danger : les banques sous-estiment sciemment leurs risques (Ph. Herlin) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/07/11/attention-danger-les-banques-sous-estiment-sciemment-

    "Il ne faudrait plus s’inquiéter pour nos économies, nous expliquent les banques, la crise est passée et les ratios de solvabilité se sont nettement améliorés. Les banques se plaisent en effet à souligner que les risques sont sous contrôle, que leur matelas de liquidité s’avère suffisant.

    Le problème est que cette réduction des risques ne provient pas uniquement d’un comportement plus vertueux, mais également en partie de dissimulations. En effet, « Selon certains analystes, les banques auraient révisé leurs modèles de risque de façon à abaisser leurs niveaux de fonds propres requis, en sous-estimant le risque et en présentant une valorisation optimiste des actifs. » Et où lit-on cela ? Dans une obscure publication complotiste ? Pas du tout, et bien au contraire puisqu’il s’agit de rien de moins que du 84e rapport annuel de la Banque des règlements internationaux (BRI), « la banque centrale des banques centrales », notamment chargée d’édicter les normes prudentielles des banques commerciales dans le monde (Bâle III).

    Le rapport précise d’ailleurs, juste après, que « ce phénomène est peut-être l’une des causes de la décote persistante sur le cours des actions des banques par rapport à la valeur comptable de leurs fonds propres. Cette préoccupation a été exacerbée par le constat que les pondérations de risque pour des actifs similaires variaient considérablement d’une banque à l’autre » (page 120). Les investisseurs et les marchés ne croient pas vraiment à une claire amélioration de la situation des banques, et ils délaissent les actions de ce secteur........

    #économie
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    #crise
    #ratios_de_solvabilité
    #BRI (84e rapport annuel de la Banque des règlements internationaux)
    #Bâle_III ( normes prudentielles des banques commerciales dans le monde)

  • L’industrie bancaire se porte bien, merci | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/07/03/lindustrie-bancaire-se-porte-bien-merci

    Sauf que les banksters en faillite sont régulièrement sauvés avec un argent qui n’est pas le leur, mais chut ! c’est pour notre bien à tous. Et cela va bientôt changer avec la mise en place des bail-in

    (Boursier.com) — L’an dernier, les 1.000 premières banques mondiales de la planète ont dégagé un bénéfice record de 920 milliards de dollars (+23%), d’après les résultats du classement réalisé par le magazine ‘The Banker‘. En 2007, avant la crise, il s’établissait à 786 milliards.

    Les banques chinoises occupent le haut du classement

    Le classement met en avant la percée des banques chinoises : le bénéfice imposable combiné des établissements du pays s’est élevé à 292 milliards de dollars en 2013, soit 32% du bénéfice global du secteur, lequel était en hausse de 23% sur celui de 2012. Dans le top 10 du classement, on retrouve huit établissements chinois."Au cours des quatre dernières années, la croissance économique a ralenti, mais les profits des banques chinoises ont effectivement accéléré", font remarquer les auteurs du classement....

    #finance
    #banques
    #banksters

  • Mamie fait de la résistance | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/06/10/mamie-fait-de-la-resistance-arte
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=w1VEHExgnt0

    Les nonagénaires Shirley et Hinda ont vu la crise de 1929 à travers leurs yeux d’enfants. 80 ans et une nouvelle récession plus tard, elles n’ont rien perdu de leur impertinence et de leur curiosité. Elles ne comprennent pas les discours qu’on leur assène : consommer, relancer la croissance… Mais pourquoi, au juste ? A quoi mène cette obsession du PIB dans un monde aux ressources limitées ? En accumulant toujours plus de biens, ne s’enfonce-t-on pas dans la crise au lieu d’en venir à bout ? Armées de leur esprit critique et d’un culot à la Michael Moore, elles partent pour un road trip à travers les Etats-Unis, à la rencontre de ceux qui pourront les renseigner… Un film plein d’humour du Norvégien Havard Bustnes.

    #États-Unis
    #Économie
    #Matières_premières
    #écologie
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    #banques
    #consommation
    #consumérisme
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    #PIB
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  • Russie : Les intérêts financiers et surtout énergétiques semblent dépasser les enjeux politiques (F. Drouin Ristori) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/06/05/russie-les-interets-financiers-et-surtout-energetique

    "Un nouveau signe du peu d’efficacité des sanctions contre la Russie et de la prise de distance, cette fois-ci des grandes multinationales, avec les décisions politiques de la Maison-Blanche : Exxon et BP confirment leur partenariat avec la Russie.

    Nous parlons ici de deux des plus grandes compagnies pétrolières qui s’opposent donc aux sanctions que Washington souhaite imposer à la Russie.

    Le géant français Total a également signé un accord avec Lukoil, la deuxième plus importante société pétrolière russe.

    Les intérêts financiers et surtout énergétiques semblent dépasser les enjeux politiques. La Russie ne peut plus être ignorée comme puissance énergétique, malgré les tentatives de déstabilisation.

    Dans ces conditions, il est important d’observer quelles seront les monnaies utilisées dans le règlement de ces contrats et échanges énergétiques, car cela remettra directement en cause l’hégémonie du dollar et, donc, le système monétaire international actuel basé sur une monnaie fiduciaire, par définition non convertible en actifs tangibles.

    On peut ajouter à ces partenariats le récent accord entre la Chine et la Russie sur un échange de gaz représentant une valeur totale de 400 milliards de dollars. La valeur totale a été exprimée dans la presse en dollars, mais la monnaie de règlement de ce partenariat gigantesque n’a pas encore été précisée officiellement. Or, la défiance de la Russie et de la Chine quant à l’utilisation du dollar est manifeste depuis plusieurs mois. On peut donc très fortement douter de l’utilisation du dollar en règlement de cet échange énergétique colossal.

    La Chine souhaite d’ailleurs plus d’influence dans la détermination du cours de l’or via le Shanghai Gold Exchange......

    #Russie
    #sanctions
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    #TOTAL
    #Lukoil

  • A qui profitent les milliards de l’Union européenne ? | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/05/14/a-qui-profitent-les-milliards-de-lunion-europeenne

    Pas aux Français en tout cas… Notre contribution au budget de l’Union est de 7 milliards d’euros supérieure à ce que nous recevons au total. Si l’on y ajoute le coût économique et social de l’euro et celui de l’idéologie libre-échangiste de Bruxelles, on comprend le faible écho que rencontre dans l’opinion la rengaine des européistes : « Il faut plus d’Europe ! »

    #économie
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    #budget ( Europe )
    #contribution

  • Olivier Delamarche : « 2 millions d’Espagnols dans la rue pour réclamer un peu de dignité » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/25/olivier-delamarche-2-millions-despagnols-dans-la-rue-
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dJ1l6MmFpUo

    « On voit la dichotomie entre les discours et la réalité. On voit 2 millions d’Espagnols qui sont allés réclamer un peu de dignité… C’est quand même énorme ! Ils ne sont pas allés réclamer des sous, ils sont allés réclamer un peu de dignité (…) C’est sûr que Monsieur Rajoy, quand il dit que ça va mieux, ça va mieux ! »

    Voir aussi : Espagne : défilé monstre à Madrid contre l’austérité

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=2LVgCgfX_fI

    #Espagne
    #austérité
    « 2 millions d’Espagnols dans la rue pour réclamer un peu de #dignité »

  • Quid de l’Ukraine face à la tyrannie des marchés ? (Ph. Béchade) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/18/quid-de-lukraine-face-a-la-tyrannie-des-marches-ph-be

    ▪ En éteignant mes écrans boursiers vendredi dernier, je suis parti avec une boule au ventre. Compte tenu des menaces occidentales dont les conséquences étaient annoncées terribles, les actionnaires russes (et tout le monde sait que l’économie locale repose sur eux) risquaient de vivre un second Lundi noir après celui du 4 mars.

    Alors que florissaient en Occident des commentaires dignes des riches heures du maccarthysme à propos des sombres manoeuvres de l’Empire du Mal soviétique, le scrutin ukrainien se préparait dans le calme et sans incidents.

    Et malgré un résultat massif en faveur du rattachement à la Russie (96% et des poussières), je n’ai même pas entendu un dirigeant occidental dénoncer un scrutin truqué.

    Pas trace de flagrantes irrégularités, de bourrage des urnes, d’intimidation des votants : c’est un vrai scandale, les autorités locales n’ont même pas respecté — par anticipation — les mauvaises pratiques qui entachent la plupart des élections en Russie.

    On peut imaginer le pire : le Kremlin s’inspirant du vote en Crimée pour semer la confusion chez les Occidentaux… où le résultat négatif des consultations concernant les traités européens a été allègrement ignoré (mais ça c’est parfaitement légal) par les élites de Bruxelles.

    ▪ Pas de Lundi noir à la bourse de Moscou

    Quoi qu’il en soit, à Moscou, l’indice Micex (libellé en rouble) a bondi de 3,75%. Le RTS pour sa part (libellé en dollar) a grimpé de 4,9% après une chute de 28% depuis le 1er janvier.

    Le rouble lui-même a rebondi de 1,5% après avoir chuté de 12% face à l’euro en 10 semaines. Il valait 50,6 pour un euro et 36,30 pour un dollar. Les sherpas des marchés n’ont donc pas déclenché de grande offensive contre la devise russe — ce qui aurait induit un risque d’inflation massive alors que cette dernière dépasse déjà les 5%.

    Mais aussi et surtout, cela aurait pu conduire Moscou à sauter sur l’occasion de vendre massivement du dollar… et créer comme promis de fortes turbulences sur le Forex (marché des changes). En s’attaquant aux actifs russes, les Occidentaux prendraient le risque de subir un effet boomerang dévastateur.

    Car si les actionnaires russes n’ont plus grand-chose à perdre en cas de turbulences des marchés, il n’en va pas de même des détenteurs d’un portefeuille boursier à Wall Street, alors que tous les indices américains flirtent avec la stratosphère.

    Revenons donc sur Terre, comme les marchés financiers lundi. Les russophones de Crimée ont d’abord voté en faveur d’un attachement historique et quasi-charnel avec la Russie. Cela plutôt qu’en faveur d’un système économique florissant et politiquement démocratique où le peuple de la péninsule aurait davantage son mot à dire que sous la férule de Victor Ianoukovitch.

    ▪ Un dossier définitivement refermé ?

    Le scrutin de dimanche ne saurait occulter le problème des Tatars de Crimée (12% de la population) qui ont massivement boycotté le referendum. Leur principal représentant, Moustafa Djemilev, a répété à Vladimir Poutine qu’il reconnaissait la légitimité du nouveau pouvoir ukrainien (contrairement au maître du Kremlin) et n’entendait se soumettre qu’aux décisions de Kiev… qui de son côté ne cesse de marteler que le vote du week-end reste illégal et son résultat juridiquement nul.

    Malgré des protestations occidentales de pure forme, la Douma devrait dès ce mardi entériner le rattachement de la Crimée à la Fédération russe… et le rouble a été institué dès hier comme seconde monnaie officielle de la province.

    Tout ceci est évidemment scruté avec beaucoup d’attention dans les autres provinces russophones d’Ukraine, dont certaines ne reconnaissent pas non plus l’autorité politique et fiscale de Kiev.

    Les marchés quant à eux font comme si le dossier ukrainien se refermait avec la reconnaissance tacite par les Occidentaux de la souveraineté russe sur la Crimée… et comme si le risque de sécession d’autres provinces n’existait pas.

    Les toutes premières mesures prises par le Parlement de Kiev — confronté à une situation de quasi-faillite du pays — risquent de ne pas faire l’unanimité dans les provinces de l’est (où sont implantées de nombreuses usines d’armement appartenant à la Russie) : retraites divisées par deux, arrêt des subventions aux mines de charbon, hausse immédiate du prix de l’énergie.

    Un tyran a été chassé… mais la propagande russe aura tôt fait de convaincre les russophones de ne pas se plier à la tyrannie des marchés. Ces derniers tiennent le pays à la gorge et peuvent lui imposer n’importe quelle mesure visant à « rassurer » les créanciers. Sans parler de l’or ukrainien, qui s’est déjà envolé vers les Etats-Unis et qui n’est pas près de réintégrer les coffres de la Banque centrale à Kiev.

    Le jour où Vladimir Poutine dénoncera « le vol de l’or du Peuple » par les Occidentaux, vous pouvez être à peu près certain que l’embrasement de la situation et le processus de partition de l’Ukraine sera engagé. Les marchés cesseront alors de faire comme si de rien n’était, mais gageons que les initiés n’oublieront pas de vendre alors que les médias claironnent que « tout va bien ».

    Alors surtout, continuez de vous fier au comportement de l’or et de l’argent-métal plutôt qu’à celui du CAC 40 ou du S&P 500 : ce qui se passe sur les métaux précieux est beaucoup plus parlant que les stratégies cachées mises en oeuvre par les stratèges de Wall Street via les dérivés d’actions.

    #géopolitique
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    #Crimée
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    #Wall-Street
    #Philippe-Béchade

  • Le #référendum en #Crimée serait #inconstitutionnel… Et celui de #Venise ? | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/16/le-referendum-en-crimee-serait-inconstitutionnel-et-c

    Qu’en dites-vous, M. Hollande ? Quelle est votre réaction, M. Fabius ? Un référendum pour l’indépendance au coeur même de l’Europe…

    "Qui a entendu parler de l’illégalité du référendum de Venise ?

    Pendant que tous les regards sont braqués sur l’Ukraine, ou plus exactement sur Poutine, et pendant que même l’ONU cherche la petite virgule qui pourrait rendre illégal le référendum de la Crimée, les vénitiens sont tranquillement en train de voter pour leur indépendance. Au cœur même de l’Europe, un des membres historiques de l’Union Européenne est peut-être en train de perdre un de ses fleurons non moins historique : Venise.

    Les élections vont durer du 16 au 21 Mars dans toute la région de la Vénétie, et les Vénitiens auront à se prononcer sur la question : « Voulez-vous que la Vénétie devienne une république fédérale indépendante et souveraine ? » Est-ce légal, M. Hollande ? Faudra-t-il aller demander son avis à M. Obama ? De toute façon les vénitiens n’ont rien à craindre, ils ne parlent pas russe. De même les catalans, s’ils veulent voter en paix en Novembre prochain, ont tout intérêt à commencer à chasser de leurs villes tous ceux qui comprennent plus que « Niet » et « Da » en russe".

    Avic, Réseau International, le 16 mars 2014
    http://reseauinternational.net/qui-a-entendu-parler-de-lillegalite-du-referendum-de-venise

    Lire aussi : Venice prepares for referendum on secession from Italy
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/italy/10698299/Venice-prepares-for-referendum-on-secession-from-Italy.html

    #référendum
    #Venise
    #inconstitutionnel ?

  • Occident : la culture du supermarché… | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/11/occident-la-culture-du-supermarche

    "La culture dite « de supermarché » fait des ravages en occident. Des crétins croient que c’est automatique, et qu’il « niaqua ».

    Visiblement, en occident, personne ne comprend rien à rien. Le problème du gaz russe est vite évacué. Pas grave. On a des réserves, et on trouvera d’autres fournisseurs, par GNL, ou autre.

    Complétement idiot. D’abord, parce qu’au niveau mondial, les disponibilités ne sont pas élevées, et le gaz, ce n’est pas le pétrole. Le pétrole s’exporte facilement, à faible coût, pour 2/3 de son volume, le gaz, lui, difficilement pour 20 % seulement de son volume, avec des dépenses de structures dantesques. Le gaz ne coûte rien à extraire, ou presque, et tout à véhiculer. Le pétrole peut être très coûteux à extraire, mais une fois extrait, le reste, c’est pratiquement rien.

    Donc, en cas d’embargo, souvent consécutif aux retards de paiements ukrainiens, Gazprom relève les manettes et se voit condamné par l’occident. En réalité, quel culot de vouloir être payé, et pas à prix amical, mais normal.

    Toujours est il qu’en la matière, il n’y a pas, en Europe, d’alternative au gaz russe. Quelques cargaisons de GNL, le gaz de schiste ? De la fumisterie. Il faudrait 10 ou 20 ans d’investissements pour que cela ait des effets, et le seul mode réel d’exportation du gaz, ça s’appelle le gazoduc. Le reste, c’est du pipi de chat.

    Quant à la fable des USA approvisionnant l’Europe, là aussi, on pourra y croire quand les USA cesseront de consommer plus qu’ils ne produisent, et qu’ils auront construit un gazoduc à travers l’Atlantique. Facile, non ?

    En attendant, en cas de montée de fièvre, une économie occidentale privée de gaz russe durerait le temps de ses stocks, mais encore faudrait il savoir à quel niveau ils sont (48.8 % nous dit le site, mais ça représente quoi ?). Vous savez, le stock, dans le monde du supermarché, c’est 3 jours, et le stock, ça coûte cher, nous dit on.

    Alors, on les vide, et les pertes de GDF sont éloquentes là-dessus. Dépréciation des infrastructures.

    En attendant, une fois consommé les stocks, les européens verraient leur chauffage et leurs cuisinières à l’arrêt, leurs centrales électriques aussi, la plupart de leurs industries, idem, etc, etc, etc…

    Le plus marrant, d’ailleurs, c’est qu’on aurait même plus d’essence, les raffineries fonctionnant au gaz.

    Même à l’époque de la Grande misère elstinienne, d’ailleurs, c’était vrai. Mais à l’époque, il y avait un peu plus de mou sur les disponibilités énergétiques.

    On verrait donc réapparaître le quotidien des « heures les plus sombres de notre histoire », sans doute appelées ainsi parce qu’il n’y avait que très peu d’électricité, même pour les quelques loupiotes qui étaient le gros des installations.

    Quand on veut tourner le fournisseur russe, il faut… s’adresser au fournisseur russe, et stocker tout ce que l’on peut, ou peut.

    Donc, sans un coup de feu tiré, en cas de confrontation, l’Europe occidentale n’aurait que deux alternatives.

    La première, c’est de se précipiter à Moscou capituler, dissoudre l’Otan, l’UE, etc…

    La seconde, c’est de demander au parrain US de déclencher la guerre nucléaire".

    #énergie
    #géopolitique
    #Occident
    #gaz
    #pétrole
    #Russie
    #Moscou
    #Gazprom
    #Ukraine
    #embargo
    #USA
    #gaz-de-schiste
    #Europe
    #UE
    #OTAN

  • L’encours de dette mondiale franchit le cap des 100.000 milliards de dollars | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/10/lencours-de-dette-mondiale-franchit-le-cap-des-100-00

    00.000 milliards de dollars : le montant astronomique de la dette dépasse largement le niveau du PIB mondial, estimé autour de 75.000 milliards. Cette dette inclut les obligations des Etats et les dettes cotées des entreprises et des sociétés financières, mais pas celle des ménages. Une dette mondiale qui s’est envolée ces dernières années. Mi- 2007, avant la crise, elle était de 70.000 milliards de dollars. Elle n’était que de 40.000 milliards en 2000, selon les chiffres dévoilés ce matin par la Banque des règlements internationaux (BRI).

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    La zone euro fait caler les prêts entre banques

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    L’explication ? « C’est une conséquence d u ralentissement économique et de la façon dont il a été compensé, explique l’économiste Jean-Paul Betbèze. Il y a d’abord eu les aides à la finance aux Etats-Unis pour éviter l’effondrement du système après la crise des “subprimes”. Ensuite, c’est lié à la montée de la dette publique. Il y a eu moins de croissance, moins de rentrées fiscales et, à l’inverse, beaucoup plus de mesures d’aide et de soutien à l’économie et plus de déficit. La montée de la dette mondiale, c’est le prix de la crise. » Ce que confirme le rapport de la BRI. L’encours des titres de dette souveraine a bondi de 80 % en six ans, à 43.000 milliards de dollars en juin 2013. Autrement dit, la dette publique de chaque humain se monte à 6.142 dollars. Un exemple parmi d’autres, l’endettement public espagnol est passé de 36 % du PIB à 84,1 % entre 2006 et 2012....

    #encours
    #dette mondiale franchit le cap des 100.000 milliards de dollars

  • François Asselineau sur l’Ukraine : « Il s’agit bien d’un complot » | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/07/francois-asselineau-sur-lukraine-il-sagit-bien-dun-co

    - « Il y a eu cette fameuse conversation téléphonique, interceptée par les services russes, autour du 23 janvier dernier entre Madame Victoria Nuland et l’ambassadeur américain à Kiev, où l’on voit qu’ils organisent le coup d’Etat, prévoient qui va succéder à Monsieur Ianoukovitch (…) »

    – « Certes le régime de Ianoukovitch était impopulaire mais des régimes impopulaires il y en a d’autres, notamment en France. Je crois que François Hollande est plus impopulaire en France que Ianoukovitch ne l’était en Ukraine avant sa destitution… »

    – « La France a été la première à jeter de l’huile sur le feu (…) La position de la France est devenue indigne… »

    – « Il va falloir que le président de la République nous explique qui est Bernard-Henri Lévy et quel est son rôle… »

    – « La partie de bras de fer est énorme. Je suis assez inquiet parce que c’est une situation dont il faut espérer que les protagonistes sauront garder raison. Mais dans la mesure où les Etats-Unis et l’Union européenne provoquent la Russie en s’attaquant à ce qui est le coeur même de sa sécurité, il ne faut pas exclure que les choses dégénèrent… »

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ev99TZWqX9Y

    #Géopolitique
    #Ukraine
    #États-Unis
    #Union-européenne

  • Ukraine, Syrie, Venezuela : Cherchez le gaz | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/05/ukraine-syrie-venezuela-cherchez-le-gaz

    "Et c’est écrit en toutes lettres dans l’un des articles du JSS News :

    Quel regard portera le monde sur le minuscule Etat israélien lorsque celui-ci fera son entrée dans « la cour des grands », en tant qu’Etat producteur/exportateur de gaz et de pétrole ?

    Les récentes découvertes relatives aux gigantesques gisements de gaz (ainsi qu’aux nappes de pétrole se situant en dessous du gaz), au large des côtes israéliennes, risquent d’apporter bien plus à l’Etat d’Israël que la dite indépendance énergétique tant convoitée.

    En effet, au-delà de cette indépendance non négligeable, tant espérée de surcroit, se trouve un autre filon à exploiter, et non des moindres, un filon politique et stratégique, véritable levier contre l’anti-israélisme.

    (…)

    Dans le même ordre d’idées, on a vu de quoi était capable la Russie de Poutine lorsque, suite à un différend entre les deux partenaires en 2005, Gazprom posa un ultimatum à l’Ukraine en menaçant de lui couper le gaz, ne laissant passer que celui à destination de l’Europe. Il y a eu un nouveau différend en 2009 entre Gazprom et l’Ukraine concernant un défaut de paiement d’une partie des livraisons de 2008, à la suite de quoi Gazprom a réduit, puis stoppé net, les livraisons du gaz naturel envers ce pays. Le résultat fut que les pays membres de l’Union européenne reçurent moins de gaz naturel en provenance de Gazprom, celui-ci transitant en grande partie par l’Ukraine. Or le réseau traversant l’Ukraine est particulièrement stratégique pour l’UE, dans la mesure où le géant russe est son principal partenaire. L’UE est donc éminemment tributaire de l’approvisionnement gazier d’un partenaire fort capricieux, dont il est bon de savoir ménager les susceptibilités.

    On voit, de ce fait, à quel point les pays occidentaux sont devenus les otages politiques de ces régimes. Ils sont dépendants d’alliances stratégiques avec des Etats aux méthodes souvent peu reluisantes, mais qui possèdent toutes les cartes en main pour exercer sur eux des pressions à nulles autres pareilles.

    Il est donc plus que probable qu’enfin, après des décennies de chantage ininterrompu de la part des Etats arabo-musulmans et de leurs alliés russes ou vénézuéliens, les choses prennent une tournure toute autre. Tout au moins si les réserves israéliennes d’hydrocarbures se révèlent à la hauteur de leurs espérances. (1)

    Depuis, il s’avère que ces gisements sont encore plus prometteurs que prévus : Tamar et Leviathan .. (2) gisements qui pourraient faire d’Israël le 2ème plus gros exportateur de gaz et de pétrole au monde .

    Mais pour pouvoir approvisionner l’Europe, il faut les tuyaux ukrainiens .. et il faudra relier ces tuyaux , aux nouveaux gisements . La Turquie s’en charge avec la construction d’un nouveau gazoduc (3)

    L’Europe va juste changer de dépendance. Si ce n’est que dans un cas comme la France elle n’était pas totalement dépendante de la Russie pour ses approvisionnements en gaz , puisque l Algérie reste un très gros fournisseur ; la France a donc tout à perdre dans ce jeu de dupes.

    Et en plus miracle, à la sortie, c’est Goldman Sachs (actionnaire de la Fed ) qui assurera la distribution puisqu’ils se placent partout en Europe sur les concessions de services publics gaziers privatisés !!!

    France, Espagne , Pays bas…

    Il faut également rappeler , ce que les médias actuels occultent soigneusement, qu’en 2010, l’Ukraine a bien été sauvée financièrement par la Russie avec quelques petites conditions :

    Russie/Ukraine : concession sur le gaz en échange du maintien militaire en Crimée (4)

    jusqu’en 2042 ou 2047 (5) concession assortie d’une rente et d’une baisse du prix du gaz :

    Ce délai de 2017 avait été fixé en 1997 – soit une durée de vingt ans – moyennant le versement par l’armée russe, à la ville de Sébastopol, d’une rente annuelle de 100 millions de dollars (74 millions d’euros). Désormais, les navires ruses sont assurés de pouvoir rester jusqu’en… 2042, voire 2047.

    7 milliards d’économies

    En contrepartie, Kiev bénéficiera d’une ristourne sur le prix du gaz russe, qui pourra atteindre 100 dollars pour 1 000 mètres cubes. Parallèlement, le volume des achats ukrainiens augmentera de 10 milliards de mètres cubes par an. Au final, l’Ukraine devrait réaliser une économie d’environ 7 milliards de dollars en 2010 et 2011 (5,2 milliards d’euros).

    Il suffit dès lors de regarder la carte pour comprendre pourquoi les Chinois s’en mêlent aussi avec les accès à la mer noire (6)..

    Mais parler d’une agression russe en Crimée parait un peu exagéré, si l’on regarde la réalité des faits … On pourrait plutôt parler d’une agression et d’un coup d’Etat financé pour déstabiliser l’Ukraine et les intérêts russes qui y sont présents. Et surtout pourrait-on juste arrêter de nous prendre pour des imbéciles .

    La géopolitique de l’énergie n’est certainement pas la seule raison à ce qui se passe en Ukraine, mais elle est sûrement un facteur essentiel des orientations voulues par les "gentils Américains" pour se défendre contre les "méchants Russes" …

    Une Europe indépendante, non asservie et non inféodée serait certainement la meilleure solution pour tout le monde … Visiblement ce n’est pas le cas.

    Cela dit nous laisserons la conclusion à Monsieur Bzrezinski et en particulier ce qu’il écrivait sur l’Ukraine, pour savoir que tout ceci était parfaitement programmé. On ne peut en effet être plus clair… et ceci éclaire très particulièrement les aides à des mouvements néo nazis pour cette déstabilisation ukrainienne. Comme pour l’Irak et ses 500 000 enfants morts qui étaient pour Madame Albright : "le prix à payer"… il semble que pour l’Ukraine, le prix à payer ne soit certainement pas une "avancée démocratique".

    "Sans l’Ukraine la Russie cesse d’être un empire en Eurasie… L’Ukraine constitue l’enjeu essentiel… Si l’Occident devait choisir entre une Ukraine démocratique et une Ukraine indépendante ce sont les intérêts stratégiques et non des considérations démocratiques qui devraient déterminer notre position" (7).

    #géopolitique
    #Ukraine, #Syrie, #Venezuela : Cherchez le #gaz
    #pétrole

  • Le patron d’ExxonMobil veut bien du gaz de schiste, mais pas chez lui | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/03/le-patron-dexxonmobil-veut-bien-du-gaz-de-schiste-mai

    Le président d’ExxonMobil veut bien du gaz de schiste, mais pas chez lui : il a saisi la justice américaine pour demander la destruction d’un château d’eau près de son ranch au Texas destiné à alimenter des opérations de fracking (fracturation).

    Rex Tillerson, dont le groupe mène campagne pour défendre l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, s’est associé à d’autres millionnaires possédant comme lui de luxueuses propriétés installées autour de Bartonville où est construit ce château d’eau d’environ 49 mètres de haut, selon une plainte déposée auprès d’un tribunal texan.

    Pour eux, ce château d’eau est « une nuisance publique et privée ». Cette « monstruosité », poursuivent-ils, va à l’encontre d’un engagement de la municipalité de Bartonville de protéger ses citoyens de constructions qui perturberaient leur tranquillité et l’environnement autour d’eux. Ils disent craindre notamment « le bruit des camions transportant l’eau vers les puits d’extraction » de gaz de schiste.

    Ils expliquent avoir choisi Bartonville pour vivre dans un « lotissement haut de gamme, loin des grands ensembles et de structures qui pourraient dévaluer les propriétés et affecter le style de vie bucolique » qu’ils recherchent. Un juge de première instance a donné raison au constructeur mais M. Tillerson et ses illustres co-plaignants ont fait appel. La justice doit rendre sa décision entre juin et juillet.

    Le patron de Bartonville Water Supply Corporation Jim Leggieri, a affirmé jeudi à l’AFP que son château d’eau n’engendrait pas un trafic routier supérieur à la normale. « La plupart des forages sont finis dans cette zone », a-t-il assuré. « Ce que nous allons alimenter en eau, ce sont des zones agricoles et les 6.000 habitants de la commune. Nous avons discuté avec Rex (Tillerson), mais il ne veut rien entendre. C’est un peu ridicule », a conclu M. Liggieri.

    Cette affaire intervient alors qu’ExxonMobil et les groupes énergétiques mènent campagne pour convaincre les Américains des bienfaits de l’exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis, le combustible fossile de demain. Ils rencontrent l’hostilité des défenseurs de l’environnement dans différents Etats aux sous-sols riches, comme celui de New York.

    #gaz-de-schiste
    #ExxonMobil
    #fracking