Google Play vend un jeu pour mobile permettant de « bombarder Gaza comme l’armée israélienne » | theguardian.com
▻http://www.theguardian.com/technology/2014/aug/04/gaza-bomb-israel-conflict-game-available-download-google-play-android?C
Ils sont cinglés ! Ah non pardon, c’est business !
Le jeu a été retiré aujourd’hui.
Cynisme fortuit, les soldats sionistes ont quitté Gaza en même temps.
Et en parlant de jeu et #guerre :
#Pacification, un jeu de guerre
Difficile de ne pas penser à la guerre, ces temps-ci, malgré l’été et les vacances. Les événements récents m’ont inspiré un programme écrit hier et publié aujourd’hui six août, un peu après minuit, c’est à dire — je n’ai réalisé cette coïncidence que plus tard — quelques dizaines de minutes après que l’on ait sonné la célèbre cloche du mémorial de la paix à Hiroshima, comme chaque année, en souvenir du soixante-neuvième anniversaire du largage de la bombe « Little Boy »1.
L’apprentissage du « code informatique » sera proposé à l’école primaire dès septembre
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/13/l-apprentissage-du-code-informatique-sera-propose-au-primaire-en-septembre_4
« Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants« seront équipés » à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.
Hmmm ... pourquoi ai-je cet étrange pressentiment que tout cela sera bien encadré de licences et de matériels privateurs ? Et que les éditeurs traditionnels d’ouvrages scolaires se frottent déjà les mains ...
Ouais... où vont-ils trouver des gens qualifiés d’ici la rentrée pour enseigner. Parce qu’au primaire, beaucoup d’instits sont déjà des utilisateurs relatifs en informatique, je ne vois pas par quel miracle ils vont pouvoir enseigner le code à la rentrée... en plus quel code et pour quoi ? Java (très utile, mais pas donné !), C++, php ? Ils vont apprendre à compiler, direct ?
ça peut commencer par excel(tm) (les formules, les affichages conditionnels, puis VBA)
et ▻https://twitter.com/laurentchemla/status/488231360512139264
Et bientôt nous aurons enfin une génération française entière qui saura programmer un tri à bulles en basic.EPIC WIN, Benoit Hamon !
(@laurent)
@james : pour XL, +beaucoup !
Perso, je commence toujours par un sketch sur les #types_de_données dans la feuille de calcul (à peu près personne ne sait comment ça marche…)
Quant au VBA, pour moi, c’est un autre environnement de programmation, après la feuille de calcul. Être « bon en Excel » ne signifie pas « je sais faire du VBA »…
Les ordis dans les écoles seraient massivement basés sur GNU/Linux ou un système BSD quelconque, les élèves (et les profs, bien sur) auraient à leur disposition un joli panel de langage de programmation... il serait alors facile de produire n’importe quel type de code et d’aborder « le code » par l’entrée des artistes, si je puis m’exprimer ainsi ... :D
Mais, s’il faut être pragmatique, et se poser la question « avec quoi commencer ? » il faut d’abord se poser la question de ce qui est disponible sur les ordis : Word+Excel, « enregistrer sous », choisir HTML et ça produit du code, non ? :p
@Tibounise ah ! produire du code versus formules de calcul
À mon sens, la bidouille généralisée qu’on peut constater quant à l’emploi du tableur découle directement de la représentation mentale que l’on s’en fait. En gros, un tableur, c’est ça …
Quand on parle de « code informatique » et de « programme », le paradigme ultra dominant est celui de la programmation impérative.
Si je prends l’une des définitions de la #programmation
Programme informatique — Wikipédia
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_informatique#Langage_de_programmation
Un langage de programmation est un vocabulaire et un ensemble de règles d’écriture utilisées pour instruire un ordinateur d’effectuer certaines tâches.
et que je la transforme un peu pour dire que le programme transforme des données (en entrée) en résultats (à la sortie), je ne vois pas en quoi ceci ne s’applique pas au tableur.
Avec cette dernière approche, on voit bien que l’utilisation du tableur n’est pas seulement la connaissance des formules, mais doit inclure aussi l’analyse et l’organisation des traitements.
Et y a du boulot…
(d’ailleurs, essentiellement, c’est le boulot que je fais ;-)
#tout_à_fait @simplicissimus ! (et point besoin de transformer, ne fût-ce qu’un peu)
Qu’est-ce qu’ils ont prévu les anglais qui ont choisi de lancer ça cette année (septembre) ?
Je leur apprendrais plutôt à réfléchir avec des automates
▻http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/35/Automate_d%C3%A9teminis%C3%A9_%C3%A9mond%C3%A9.png/220px-Automate_d%C3%A9teminis%C3%A9_%C3%A9mond%C3%A9.png0
We don’t need everyone to code—we need everyone to think. And unfortunately, it is very easy to code without thinking.
▻http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/08/everybody_does_not_need_to_learn_to_code.html
via
Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le code ! le code ! le code !…
►http://www.culture-numerique.fr/?p=634
Mon avis est que la mission de l’école, qui doit changer et s’adapter, est de prendre en charge, en tant que nouvelle compétence fondamentale, de manière essentielle et prioritaire, la capacité à pouvoir produire de l’information à destination d’un auditoire potentiellement universel : publier. C’est, de plus, une manière pour elle de défendre et promouvoir les libertés fondamentales, dont celles de donner son opinion et de s’exprimer sont bien mises à mal, ces temps-ci.
Allez, ne nous endormons pas les jeunes !
▻http://www.youtube.com/watch?v=YR5ApYxkU-U
Il y a des dissonances cognitives difficiles à capter comme
filière industrielle française du numérique éducatif
info mentionnée ici également : ▻http://seenthis.net/messages/275535
87% des Français ont plébiscité cet enseignement. Ah bon ?
Selon le syndicat Syntec Numérique, 35 000 emplois à forte valeur ajoutée doivent être créés en France dans le numérique d’ici fin 2014. De quoi donner envie aux jeunes de se former au code.
Admettons. Mais est-ce bien l’objet de l’école primaire. Assujettir l’école aux besoins de l’entreprise, ce n’est pas plutôt de ça qu’il s’agit ?
Pour faire court, les deux articles (le Monde & francetvnfo) sont, pour moi, un tissu de conneries et d’approximations. Je reste ouvert à la discussion si quelqu’un veut me faire changer d’avis.
L’argument du MEDEF ne vaut que ce qu’il vaut, on peut en convenir. De toute façon, c’est un syndicat et comme l’a déploré Eric Ciotti (UMP) à propos des magistrats qui « expriment sous couvert de liberté syndicale des positions politiques souvent tranchées », on peut en penser autant des patrons de l’industrie informatique...
Toutefois, l’idée n’est pas à rejeter totalement si l’on se refaire au fait que :
La priorité donnée à l’école primaire (...) répond à la nécessité d’assurer pour tous les élèves, à l’issue de l’école élémentaire, la maîtrise des instruments fondamentaux de la connaissance.
▻http://eduscol.education.fr/cid46787/ecole-primaire.html
Selon qu’on veut voir la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, apprendre à coder (qui n’est que la phase -presque- finale d’un processus plus complet) c’est aussi préparer les élèves à une certaine autonomie vis-à-vis d’un problème à résoudre face aux instruments/outils auxquels ils seront confronter plus tard... ou bien assujettir une génération aux besoins futurs des entreprises. Ce n’est donc qu’une question de point de vue.
Le temps d’une année scolaire n’est pas infini : ajouter des choses à apprendre, c’est obligatoirement en retirer d’autres.
À mon avis il y a plus important que ça en primaire… (et j’inclus dans le « plus important », de savoir comment pousse ce dont on se nourrit).
L’article évoque la proposition d’apprendre le code, mais ce ne sera organisé que pour du #périscolaire facultatif.
Par contre, cette #tête_de_gondole est une #manipulation qui permet de vendre la filière industrielle française du numérique éducatif : soit le fameux #cartable_électronique tant décrié dont même les cadres de Google ne veulent pas pour leurs enfants et puis avec, évidemment tous les logiciels bidons qu’on ne sait pas faire. On a à peine dépassé le livre d’enseignement chiant, genre Lagarde et Michard, qu’on va expérimenter la production de ressources pédagogiques numériques ! mais avec qui ? Adibou de chez Vivendi ? cette gloire française ?
Coller les mômes devant des écrans pour apprendre le français ? mmm, c’est surtout pour faire marcher l’industrie et pouvoir filtrer informatiquement les retours de « compétences ».
« Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif », ajoute Benoît Hamon, précisant que 70 % des élèves du primaire et de collège et 100 % des enseignants seront équipés à l’horizon 2020 en ordinateurs et tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques.
@rastapopoulos : complètement d’accord. Le temps est compté aux enseignants du primaire. Et il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure. De plus, lesquels d’entre eux ont les compétences pour enseigner cette nouvelle discipline aux enfants.
Je passe en mode « ancien combattant » et vous raconte le plan « Informatique Pour Tous » initié par le ministère en 1985 pour que les enfants apprennent à maîtriser une technologie en plein essor, toujours la même rengaine. On était censé faire apprendre aux enfants les rudiments de langage de programmation tel que le BASIC (pour développer des algorithmes de calcul ou créer des animations graphiques pixels par pixels sur un écran) ou encore le LOGO (pour piloter un mobile sur une surface plane, en l’occurrence la fameuse « tortue-LOGO ». Résultat, rien, malgré le fort investissement de certains collègues (dont moi), on s’est retrouvé avec du matoss obsolète dès sa mise en fonction. Ensuite, on a surfé sur une nouvelle vague, celle du PC dès la fin des années 90 avec des outils de bureautique ou autres, des logiciels d’entraînement à toutes sortes de disciplines (calcul, orthographe, etc ... ) le tout sous la bénédiction de la firme de Redmond, puis dans les années 2000, le développement de l’Internet avec des connexions en bas débits ne servant somme toute qu’aux directrices et directeurs d’école pour lire le courrier de leurs inspecteurs. Le passage à l’ADSL (surtout avec des coucous sous W98) n’a pas été évident. En 2007-2008, je suis maître- animateur TICE dans une circonscription d’inspection et je reçois l’injonction de mon chef de ne rien faire dans le sens de l’informatique en tant que discipline d’enseignement (peut-être un peu de traitement de texte, de traitement d’images, en parlant de textes, il aurait fallu en même temps apprendre aux gamins la dactylographie car je ne sais pas si vous avez déjà vu un enfant de 7 ans se servir d’un clavier, ouch !). Et là on veut que les mômes aprennent à « coder » (quoi, pour quoi faire, comment, et surtout quand ?)
Le ministère n’en est pas à sa première volte-face. Je ne vois rien à dire de plus qu’il ne s’agit là que d’un nouvel effet d’annonce destiné surtout à fédérer un public bien circonspect après tous les soubresauts de cette année 2013-2014 ...
Ah !... Les nano-réseaux Leanord, les Bull Micral et les MO5 ! ... :)
@petitemarie me dit dans l’oreillette, que la vraie priorité, ce serait d’équiper les établissements scolaires de cantines vraiment potables ! Et accessoirement, ensuite seulement, des ordinateurs opérationnels...
Jean-no :
"Je réagis sur :
Il y a mieux à faire que d’apprendre à dialoguer avec des machines, en l’occurence, comprendre le monde (fragile) qui nous entoure
...qui me semble un peu court : les machines font partie du monde qui nous entoure ! Je ne sais pas si la programmation informatique est la solution à la compréhension des machines, mais savoir qu’il existe une programmation est capital pour comprendre énormément d’aspects de notre vie actuelle (fût-elle « virtuelle », ou réputée telle) et de notre vie à venir."
Bien sûr ! Les nouvelles connaissances doivent être diffusées, même mal et même pour de mauvaises raisons...
@jean_no, ohlala, effectivement, la photo que tu as choisie parle d’elle même !
@RastaPopoulos, où est ton lien sur ce livre pour apprendre l’informatique sans ordinateur ? L’achat de livres scolaires au lycée, par la famille, tourne autour de 200 euros en occasion, dépense que l’on peut amortir en revendant les livres d’une année sur l’autre, ce qui fait moins de 100 euros/an.
Où va-t-on aller trouver l’argent pour des enseignants en informatique ? Et pour le matériel ? les grosses firmes se feront un plaisir de pouvoir verrouiller les habitudes des utilisateurs le plus tôt possible.
A la fac de St Denis, (ancienne Vincennes) en 2006, les étudiants en hypermédia travaillaient avec des licences Windows, et les professeurs étaient fortement réticents au libre qui ne leur rapportait aucune subvention…
Cette année, P. était en terminale et devait utiliser une tablette que le lycée lui a donné, mais d’après ses dires, elle avait surtout un smartphone géant.
Points sur les i.
Toute connaissance est propagée.
Entre la machine à vapeur et les « codes » informatiques, il y a de la nouveauté
Et puis merde !
On se calme ... C’est évident que toutes ces machines sont devenues incontournables. maintenant, apprendre à programmer, à coder, certes, pourquoi pas mais pas à l’école primaire où il y a déjà beaucoup d’apprentissages et de compétences à développer. J’ai l’impression que le ministère est atteint du syndrome de la fuite en avant et que l’on n’a aucun retour sur les nouveaux dispositifs mis en place. On e rajoute comme sur un mille feuille (c’est d’actualité) et ça devient de plus en plus lourd à digérer et pour les élèves et pour les enseignants. Et puisqu’il faut revenir sur les expériences passées, la programmation de la « tortue-logo », et bien, ce n’était pas si idiot que ça (au primaire).
▻http://www.yann.com/fr/apprendre-la-programmation-aux-enfants-avec-le-langage-logo-17/09/2010.html
Maintenant pour devenir développeur, c’est au niveau du lycée qu’il faut investir. Pour moi, même au collège, si on veut traiter le sujet correctement, c’est trop ambitieux.
J’arrive sur le tard. J’ai été assistant d’éducation en école élémentaire et figurez vous que j’étais chargé d’enseigner l’informatique (car les autres profs galéraient) et la bibliothèque.
Ça m’énervait au plus haut point car je trouvais plus logique que d’autres enseignements soit prioritaire, entre autre, je disais des cours de secourisme ça pourrait pas faire de mal et serait plus utile que l’informatique pour des gamins qui ont déjà du mal a écrire leur nom. Car oui, c’est ça, aussi !
On me demandais de leur apprendre le traitement de texte (entre autre, programme du B2i), alors je leur apprend ponctuation et tout le toutim, sauf que ils ont un peu de mal forcément... et encore, je parle pas des jeunes du voyage qui savent encore moins lire bien souvent de part une scolarité éclaté...
Quand je faisais pas ça, on me faisait rentrer les évaluations des élèves... un truc bien chiant. Quoi qu’il en soit leur apprendre la programmation, c’est clair : ça n’a pas de sens... Mais comme on peu le voir ce ne sont pas les enseignants qui choisissent le programme et ils n’ont pas leur mot a dire.
Sinon, perso, quand je faisais mes cours, personne me disais ce qu’il fallait faire vis a vis des logiciels privés etc... En fait c’est l’habitude qui relaie microsoft et autre. Moi j’avais installé Ubuntu sur les machines en dualboot pour que les autres profs puissent continuer leur cours a eux, pendant que je montrait autre chose.
Cependant dans le B2i il y a bien, censément, un peu de morale a faire sur les histoires de propriété privé, mais il n’y a pas de contre-indication sur les questions du libre. Le problème majeur est la reproduction (comme disais Bourdieu).
« Finalement, tout le monde trouve un intérêt à cette demi-teinte, à cette absence de décision qui se confirme chaque jour à propos du numérique en éducation ». Bruno Devauchelle fait un bilan de l’année scolaire. « Ce qui manque, essentiellement, c’est une vision plus globale, non pas du numérique mais d’une société qui évolue dans un cadre numérique... On va continuer d’installer des matériels, développer des environnements logiciels, parler de pédagogie sans jamais en faire, mais surtout ne pas toucher à l’école et à tout ce qui la rend de plus en plus imperméable au numérique. »
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/07/11072014Article635406678391997776.aspx
L’ordinateur dans la société (1965)
▻http://hyperbate.fr/dernier/?p=30197
Les multiples bras et la manière de se nourrir de la machine rappellent les images de dieux tels que Baal-Moloch, le dévorateur, ou Kālī, la destructrice, deux divinités de mort et de vie à la fois, puisque Baal est une divinité liée aux récoltes1, et que Kālī détruit et crée en même temps.
#Divinité #Histoire_de_l'informatique #Illustration #Informatique #Machine #Ordinateur #Représentation_(art)