• Lille3000 : Les masques et la thune
    http://labrique.net/numeros/numero-38-janvier-fevrier-2014/article/lille3000-les-masques-et-la-thune

    En 2003, Lille n’était encore qu’une ville grise aux maisons délabrées. Les gens avaient froid et se réchauffaient auprès d’un feu de bois en mangeant des patates. Les mères chantonnaient « dors min tchio quinquin ». Puis, en 2004, les dieux de la culture Didier Fusillier et Martine Aubry se sont penchés sur son berceau pour la sauver. Martine Aubry déclarait récemment « Lille 2004 nous a fait gagner dix ans » (Le Parisien, 11/12/12). Dix années plus tard, il est temps de faire un bilan. Source : La Brique

  • Lille la nuit, c’est fini ?
    http://labrique.net/numeros/numero-38-janvier-fevrier-2014/article/lille-la-nuit-c-est-fini

    Avec plus de trente descentes en un mois, les coups de pression policiers resserrent l’étau autour des petits cafés-concerts lillois. Depuis le mois de septembre, pas moins de deux cafés-concerts ont fermé : Le Détour, Le Salsero. Un troisième, L’Imposture, est sur la sellette. Entre commissions et charte de la vie nocturne, états généraux de la nuit, limiteurs de décibels et contrôles de légalité, les nuits lilloises sont de plus en plus soumises à des règlementations bureaucratiques et à une vision politique étriquée. Pendant ce temps, le secteur Masséna, lui, prospère étonnamment. Source : La Brique

    • Le Détour a fini par fermer par découragement (épuisement) du patron.

      Il y a un vrai problème de café concerts à Lille, et ce depuis plusieurs années. Bientôt il n’y aura plus de petits cafés pour que les groupes locaux et amateurs puissent jouer.

      Pour info : « rue Massena » = parc d’attraction du « binge drinking » à #Lille. Ce n’est pas endroit culturel, mais une zone de beuverie : Ambiance détestable, embrouilles en tout genre, mecs avec le visage en sang...

  • Lille : Au sud du périphérique, on cultive le mépris
    http://labrique.net/numeros/numero-38-janvier-fevrier-2014/article/lille-au-sud-du-peripherique-on

    Lille Sud est le plus grand quartier de Lille, mais aussi le plus isolé. Enclavé derrière le périphérique, il connaît un taux de chômage oscillant entre 30 et 40%, concentre une importante population d’origine immigrée et se trouve à mille lieues de la culture élitiste. Pourtant les plus grandes cités de la ville n’échappent pas aux désidératas de la mairie, qui souhaite en faire un « Nouveau Sud ». Servant ces ambitions, les politiques culturelles inondent le quartier de mépris. Source : La Brique