Saison mortelle en Antarctique
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Pendant leur période de reproduction, ces oiseaux marins sont dépendants des conditions environnementales, à la fois en mer, où ils se nourrissent, et à terre, où ils prennent soin de leur progéniture. Ainsi, les deux parents alternent voyages en mer et présence à terre.
Mais chez les manchots Adélie cette stratégie a été mise en échec, aucun poussin n’a survécu. Pour Thierry Raclot, chercheur au Département d’écologie, physiologie et éthologie de Strasbourg et spécialiste de cette espèce, « c’est du jamais-vu ». « Le succès reproducteur oscille en général entre 0,3 et 1,2 poussin par couple ». Sachant qu’il y a environ 15 000 couples sur la base, entre 4 500 à 18 000 auraient dû survivre !
Après une explication détaillée des difficultés, la conclusion résume
Si on récapitule, la polynie n’est apparue que très tard et la banquise n’a jamais débâclé. Deux ingrédients-clés à l’origine de l’hécatombe des manchots. Mais qu’est-ce qui régit l’état de la glace de mer ?
Et bien, on n’en sait pas grand chose…