Dagbladet.no - forsiden

http://www.dagbladet.no

  • Un bateau norvégien qui participe à une opération frontex près de l’ile de Lesbos a secouru 122 personnes, mais deux enfants sont morts noyés.

    Merci la Norvège. Et Merci Bruxelles de continuer de forcer les réfugiés voyager dans ces contditions atroces avec vos règlements et directives criminelles.

    Norsk skip måtte plukke to døde barn opp av vannet utenfor Lesvos i dag - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2015/10/28/nyheter/utenriks/flyktningkrisa/siem_pilot/41718973

    Norsk skip måtte plukke to døde barn opp av vannet utenfor Lesvos i dag

  • Refugee shares Tampa memories | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/23/refugee-shares-tampa-memories

    SPECIAL REPORT: Amin Sharzad was just one of the multitudes, one of the 438 on board the boat of asylum seekers when Captain Rinnan’s ship found it.

    –—

    Tampa key players look back | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/24/tampa-key-players-look-back

    The Tampa ship captain, former immigration minister Phillip Ruddock, a former SAS commander and a refugee relive the Tampa ordeal and ponder whether they would do it all again, Ron Sutton reports.

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    Tampa SAS commander remembers ’overreaction’ | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/23/tampa-sas-commander-remembers-overreaction

    SPECIAL REPORT: Ten years ago, Peter Tinley was second-in-command of the SAS counter-terrorism force sent to Christmas Island by the federal government to keep the Tampa away.

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    No regrets for Ruddock 10 years after Tampa | SBS News
    http://www.sbs.com.au/news/article/2011/08/23/no-regrets-ruddock-10-years-after-tampa

    Ten years after the Tampa, former Immigration Minister Philip Ruddock says he wouldn’t do anything differently, Ron Sutton reports.

    #tampa #arne_rinnan #australie #Migrations #réfugiés

    • Arne RInnan a été menacé par Canberra d’être arrêté et jugé avec le risque d’une peine de 20 ans de prison

      Truet Tampa-kaptein med 20 års fengsel - Utenriks - Dagbladet.no
      http://www.dagbladet.no/nyheter/2001/10/22/289852.html

      Truet Tampa-kaptein med 20 års fengsel

      Kaptein Arne Rinnan ble truet med at han ville bli arrestert og dømt til fengsel i 20 år hvis han satte flyktninger i land på Christmas Island i Australia.

      HELT : Tampa-kaptein Arne Rinnan skal ha blitt truet med fengsel av australske myndigheter. Men han holdt hodet kaldt og gjorde det han mente var riktig likevel.

      HELT : Tampa-kaptein Arne Rinnan skal ha blitt truet med fengsel av australske myndigheter. Men han holdt hodet kaldt og gjorde det han mente var riktig likevel.
      Foto : SCANPIX
      Wilhelmsen-rederiet, som eier « Tampa », sier de ikke har noen kjennskap til truslene.

      Den australske avisen The Sydney Morning Herald har spadd fram nye opplysninger om dramatikken som utspilte seg om bord på « Tampa » og i parlamentskorridorene i Canberra.

    • Avant que ce soit #paywall

      Comment un journaliste norvégien est parvenu à identifier un #Syrien #mort en tentant de traverser la #Manche

      Ce mort-ci ne restera pas anonyme. Un journaliste norvégien, Anders Fjellberg, est parvenu à retracer l’itinéraire d’un jeune #réfugié syrien, Mouaz Al Balkhi, dont le corps a été retrouvé en octobre 2014 sur une plage des Pays-Bas. La police n’était pas parvenue à l’identifier. Il raconte son enquête dans un remarquable article (en anglais), publié dans le quotidien norvégien Dagbladet.

      Le reportage d’Anders Fjellberg commence sur une côte venteuse du sud de la Norvège. En janvier, un architecte norvégien y retrouve une combinaison de plongée Tribord. Une combinaison, et des restes humains. La police norvégienne cherche, des mois durant, à identifier le corps (probablement déposé là plusieurs mois plus tôt, vu son état de décomposition). Il ne correspond à aucune #disparition en mer signalées aux autorités norvégiennes. Quant à retracer les courants qui ont pu l’amener jusque là, même les pêcheurs les plus expérimentés s’en déclarent incapables tant ils sont imprévisibles et changeants.

      La combinaison retrouvée au sud de la Norvège en janvier 2015
      (photo : Tomm W. Christiansen & Hampus Lundgren, Dagbladet)

      Un signalement à Interpol leur apprend qu’il existe un autre « homme à la combinaison » non identifié. Le 27 octobre 2014, un corps vêtu d’une combinaison similaire a en effet été retrouvé sur l’île néerlandaise de Texel. Là-bas également, les enquêteurs patinent : la piste d’un groupe de windsurfers anglais est abandonnée, puis celle d’un plongeur français disparu au large de la Normandie. Les empreintes digitales sont impossibles à reproduire, et le corps n’a aucun signe distinctif particulier.

      Le corps, vêtu d’une combinaison similaire, retrouvé en octobre 2014 au Pays-Bas
      (photo : Tomm W. Christiansen & Hampus Lundgren, Dagbladet)

      MAGASIN DECATHLON DE CALAIS

      C’est finalement la combinaison qui livrera des informations importantes. Ou plus précisément, la #puce_RFID qui se trouve sur son étiquette. Cette micropuce contient des informations qui permettent aux enquêteurs de la police néerlandaise de remonter jusqu’à Calais. Le 7 octobre 2014, à 20h03, un client a acheté au magasin Décathlon de Calais deux combinaisons à 79 euros, ainsi que deux tubas et deux masques de plongée, deux paires de palmes, deux paires de chaussures en plastique et des paddle, des planches à main utilisées par les nageurs professionnels pour leurs entraînements. Le tout, payé #en_liquide. Les références des achats sont formelles : l’une des combinaisons est celle retrouvée aux Pays-Bas ; l’autre, celle retrouvée en Norvège.
      Qui étaient les deux nageurs ? Aucune caméra de surveillance n’a capturé le visage du ou des clients du Decathlon. Pas de nom associé à une carte de crédit ou un chèque non plus, puisque le paiement a été fait en liquide. Le journaliste norvégien Anders Fjellberg décide alors se rendre à Calais pour enquêter. Il raconte la suite dans un long article, publié en anglais sur le site du tabloïd norvégien.

      LA PISTE ANGLAISE
      Au Decathlon où l’achat a été fait, il retrouve l’employée qui était à la caisse ce jour-là. Elle se souvient : « Deux jeunes hommes, peut-être au début de la vingtaine. Des réfugiés, qui pouvaient avoir l’air de venir d’Afghanistan. » Le journaliste lui demande si elle a eu connaissance d’autres cas de réfugiés s’équipant pour tenter la traversée à la nage. « J’en ai entendu parler par d’autres employés du magasin. Ça arrive à peu près une fois par mois. Mais je n’en sais pas plus. »

      Dans la jungle de Calais, sur la trace des deux « hommes à la combinaison », Fjellberg rencontre des Erythréens passés par le Soudan et la Libye avant de traverser la Mediterranée pour 1700 dollars, et des Afghans ayant traversé l’Iran, la Turquie, la Serbie et la Hongrie pour atterrir dans le port du nord de la France. Aucun n’a entendu parler de réfugiés ayant récemment acheté de quoi traverser la Manche à la nage.
      Le journaliste repart. Mais deux jours plus tard, il est contacté par une humanitaire française travaillant à Calais. Elle lui explique « qu’elle a été en contact avec un Syrien qui se trouve en Angleterre, qui connaît un autre Syrien qui recherche son neveu disparu depuis des mois. Le neveu était à Calais avait de disparaître. » Il s’appelait Mouaz Al Balkhi.

      Le journaliste retrouve l’oncle au Royaume-Uni. Celui-ci lui livre le dernier échange de messages qu’il a eu avec son neveu de 22 ans :
      – « D’ici, je vois l’Angleterre
      – N’essaie pas de nager. Ça ne marchera pas. Cache-toi dans un camion.
      – J’essaierai demain. Vous me manquez. »

      LE PÉRIPLE DE MOUAZ
      Aucun des proches du jeune homme n’a eu de ses nouvelles depuis. À partir du témoignage de l’oncle, ainsi que de celui de ses parents réfugiés en Jordanie, Anders Fjellberg reconstitue le périple du jeune syrien jusqu’à Calais.
      En janvier 2013, lorsque sa famille part en Jordanie pour fuir la guerre, Mouaz Al Balkhi reste à Damas pour terminer ses études d’ingénierie électrique. Damas où il a grandi, et où il a appris à nager : avant que la guerre n’éclate, il allait nager chaque semaine dans une piscine de la capitale syrienne. Régulièrement arrêté par la police, il tient six mois. Il rejoint finalement ses parents en Jordanie, mais ne trouve pas de place à l’université d’Amman. Il tente sa chance en Turquie voisine : pas de place à l’université non plus. D’après sa sœur, il ne peut alors plus rentrer en Jordanie avec le statut de réfugié, puisqu’il vient de sortir du pays illégalement.
      Mouaz se reporte sur une autre possibilité : le Royaume-Uni, où vit l’un de ses oncles. Pour le rallier, il repasse par l’Algérie puis la Libye. Finalement arrivé à Calais, il tente dix fois de se cacher dans un camion, sans succès. Il repart en Italie, d’où il pense pouvoir prendre un avion. Nouvel échec. Mouaz Al Balkhi en est là de son errance lorsque sa famille perd sa trace : de retour en France, avec 300 euros en poche, trop peu d’argent pour se payer un passeur.


      Le périple de Mouaz, reconstitué par le journaliste de Dagbladet

      TESTS ADN
      Mouaz était-il l’un des deux nageurs retrouvés sur les côtes norvégienne et néerlandaise ? A-t-il tenté de traverser la Manche à la nage pour rallier ces côtes anglaises qu’il pouvait apercevoir depuis Calais ? « Beaucoup de ce que dit l’oncle – les dates, les lieux, la somme d’#argent que Mouaz avait sur lui [qui lui permettait d’acheter les combinaisons mais pas de se payer un #passeur], le fait qu’il sache nager – correspond au cas des deux corps aux combinaisons. Mais d’un autre côté, il voyageait seul, d’après sa famille. Est-ce que quelqu’un aurait pu décider de nager jusqu’en Angleterre avec un inconnu ? », s’interroge le journaliste norvégien. Il reste une solution pour en avoir le cœur net : le test ADN. Fjellberg récolte un peu de la salive de l’oncle rencontré au Royaume-Uni, et lui fait dessiner un arbre généalogique.
      Mais l’échantillon n’est pas suffisant pour permettre (ou non) un rapprochement avec les deux corps non identifiés. Le journaliste envoie alors de quoi faire des prélèvements à sa famille restée en Jordanie. Les résultats de l’analyse arrivent quelques jours plus tard. D’après la police néerlandaise, le profil ADN du corps retrouvé sur la plage au Pays-Bas correspond à celui des parents de Mouaz.
      « Nous ne savons pas jusqu’où il est allé. Nous ne savons pas quel était son plan. Nous ne savons pas exactement où il a fait ses premiers pas dans l’eau glacée, ou qui était avec lui, nous ne savons pas s’il avait peur, conclut Fjellberg. Mais nous connaissons son nom. Nous savons qu’il voulait poursuivre ses études d’ingénieur en Angleterre, et aider sa famille en Jordanie. (…) Il s’appelait Mouaz Al Balkhi, était né le 6 novembre 1991 à Damas et rêvait d’une vie meilleure. »

    • Two nameless bodies washed up on the beach. Here are their stories

      When two bodies wearing identical wetsuits washed ashore in Norway and the Netherlands, journalist Anders Fjellberg and photographer Tomm Christiansen started a search to answer the question: who were these people? What they found and reported in Norway’s “Dagbladet” is that everybody has a name, everybody has a story and everybody is someone.

      http://www.ted.com/talks/anders_fjellberg_two_nameless_bodies_washed_up_on_the_beach_here_are_their_stor

  • Le Mollah Krekar, réfugié en Norvège, n’est pas Charlie

    

    Ce soir à la télé publique norvégienne - à une heure de grande écoute - le peuple Norvégien a pu assister à une interview totalement hallucinante du Mollah Krekar, retransmise sans coupure. J’en ai fait une transcription en Français presque complète, vous la trouverez ci-dessous, ce qui vous donnera une idée de ce qu’on peut dire en public à la télé norvégienne (et ressortir libre du studio) pendant qu’en France on fout des mômes de 8 ans en garde à vue quand ils disent des trucs idiots qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes.

    Le Mollah Krekar, Najmuddin Faraj Ahmad de son vrai nom, c’est ce sympathique personnage né en 1957, originaire du Nord de l’Irak, arrivé en Norvège en 1991 avec un contingent de réfugiés.

    Il est marié et a quatre enfants, lesquels - comme son épouse - sont de nationalité norvégienne. Il a fondé et dirigé le mouvement Ansar al-Islam entre 1991 et 2002.

    Alors qu’il avait le statut de réfugié, il a fait plusieurs voyage au Moyen-Orient.

    Au début des années 2000, il a exprimé son soutien à Oussama ben Laden, mais a nié être affilié avec Al-Qaïda. "Mollah" est un titre honorifique utilisé de plusieurs manière dans l’Islam. Ce sont souvent des juristes formés dans des universités islamique. Krekar, lui, a une maîtrise en droit islamique.

    Un avis d’expulsion de Norvège a été prononcé contre lui en Février 2003 pour des raisons de sécurité nationale, avis que la Haute Cour a confirmé en 2007. Mais en réalité, il est inexpulsable car la Norvège ne peut pas garantir qu’il ne soit pas zigouillé dès qu’il aura remis les pieds en Irak. Depuis 2006, il figure sur la liste des terroristes établie par les Nations unies.

    En décembre 2012, il a écopé d’une peine d’un peu moins de trois de prison pour des menaces de mort sur la personne d’Erna Solberg, actuelle première ministre et trois activistes kurdes réfugiés en Norvège. Il a été libéré en janvier 2015, et depuis, les autorités norvégiennes savent plus trop quoi en faire : l’isoler dans un petit village sur la côte ouest avec interdiction de voyager ou l’expulser vers l’Italie.

    En attendant, la NRK lui a déroulé le tapis rouge pour une interview ce mercredi soir 25 février, au cours de laquelle il a successivement affirmé être super content des meurtres de l’équipe de Charlie, être en faveur de tuer les norvégiens qui osereraient se moquer de l’Islam, et prêt à faire allégeance au calife des califes de l’Etat islamique, al-Baghdadi. Rien que ça.

    Mais ce soir, tout le monde se demande pourquoi il a tenu ce langage et fait ces réponses, puisque vivant en Norvège depuis plus de vingt ans, il savait parfaitement bien que son discours tombait sous le coup des lois contre l’apologie du terrorisme et des meurtres (la presse explique ce soir que la police est en train de décrypter soin interview pour lister tous les cas de violation à la loi, et éventuellement l’arrêter).

    Et nous nous demandons si, sachant sa "fin norvégienne" assez proche puisque les autorités recherchent tous les moyens de l’expulser et qu’ils y arriveront bien un jour (la Norvège expulse des familles entières en Irak en ce moment), il n’a pas voulu délibérément tenir des propos dont il savait pertinemment qu’ils allaient le ramener directement vers la case prison (et donc redevenir complètement inexpulsable). Il y a une autre possibilité : Il sait qu’il va tôt ou tard revenir en Irak de manière forcée, et il tient un discours qui "prépare" son arrivée et sa probable rencontre avec les responsables du califat.

    Voici les références des principaux papiers parus ce soir, mais demain, la presse sera pléthoriquement pleine d’analyses.

    Politiet gjennomgår nye Krekar-uttalelser
    http://www.abcnyheter.no/nyheter/2015/02/25/218751/krekar-nordmenn-som-tegner-muhammed-ma-do

    Terroraksjonen i Paris gjorde meg glad
    http://www.nrk.no/norge/_-terroraksjonen-i-paris-gjorde-meg-glad-1.12225035

    Sjå Krekar-intervjuet
    http://www.nrk.no/video/PS*199462

    Hvis noe skjer med meg er det Krekar sin skyld
    http://www.nrk.no/norge/_-hvis-noe-skjer-med-meg-er-det-krekar-sin-skyld-1.12229577

    No blir det endå vanskelegare å sende Krekar til Irak
    http://www.nrk.no/norge/_-no-blir-det-enda-vanskelegare-a-sende-krekar-til-irak-1.12229769

    Et maintenant, la transcription de l’interview. Accrochez-vous, le mec est totalement taré de chez taré (mais pas complètement fou quand même parce que quand le journaliste lui demande s’il fera allégeance à al-Baghdadi, il répond que euh... peut-être pas tout suite parce que "je le connais pas encore assez bien". Pour le reste c’est de la folie psychopatique et donc : #brrr...

    C’est brut de fonderie, il reste des fautes que je corrigerai petit à petit en reprenant le billet dans les semaines qui viennent.

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    Transcription de l’interview du Mollah Krekar sur NRK le Mercredi 25 février 2015
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    Journaliste : « Un homme a brûlé un Coran. Il habite en Norvège : mérite-il de perdre la vie ? »

    Mollah Krekar : « Celui qui brûle un Coran, c’est une insulte, il mérite la mort. Lui, [en brûlant le Coran] il a commis un crime qui mérite la mort. C’est la communauté musulmane qui a la responsabilité d’exécuter la punition, et cela, où qu’il se trouve, en Norvège où aux Etats-Unis. Moi, là, je menace personne. Je rappelle simplement ce qu’en théorie est la loi, ce qui est écrit dans le Coran. Je n’ai pointé personne en disant toi, on va te tuer ! ».

    Journaliste : « Cet homme qui a brûlé le Coran, dit avoir peur que quelqu’un se sente inspiré par vos propos et l’assassine. Qu’en pensez-vous ? »

    Mollah Krekar : « il doit craindre les Somaliens, les Indonésiens, les Africains, les Tchétchènes, qui que ce soit qui suit et respecte le Coran. Il n’a pas à avoir peur de moi, mais il doit craindre le crime qu’il a commis et la punition qui tôt ou tard sera exécutée. Et il ne s’agit pas seulement de ceux qui m’ont entendu : n’importe qui connaissant la loi peut le tuer. N’importe qui. On défend notre religion avec notre sang. Il y a des limites et nos limites se défendent avec notre sang, avec des bombes. Ceux qui insultent notre religion doivent savoir que l’un de nous va mourir. Ceux qui insultent notre religion et notre foi doivent savoir qu’ils s’engagent dans une guerre mortelle ».

    Journaliste : « Mais vous, vous sentiriez vous apaisé si cette homme venait à être assassiné ? »

    Mollah Krekar : « Oui, bien sur, j’enverrai même un cadeau à celui qui aura le courage de le tuer. Je me demande bien pourquoi je ne me réjouirai pas de sa mort ».

    Journaliste : « Est-ce que ça veut dire que vous -vous réjouissez de l’attaque contre Charlie-Hebdo à Paris et celle contre Lars Vilks à Copenhague ?

    Mollah Krekar : « Sur le Danemark je sais peu de chose, mais bien entendu, je suis très content de ce qui s’est passé en France ».

    Journaliste : « Ceux qui ont mené l’attaque contre Charlie-Hebdo, qu’avez-vous envie d’en dire ? »

    Mollah Krekar : « Ils ont défendu leur foi, ce qu’ils ont de plus sacré ».

    Journaliste : « C’était des héros ? »

    Mollah Krekar : « Non, c’était des djihadistes ».

    Journaliste : « Souhaitez-vous qu’il y ait en Norvège des « héros » de ce type ? »

    Mollah Krekar : « Non, pas vraiment. Je ne dis pas ça parce que j’habite en Norvège, mais vraiment, la France méritait cela. Mais si la Norvège fait la même chose que ce que la France a fait, alors là oui, la Norvège mériterait le même châtiment ».

    Journaliste : « Et si en Norvège, pour la première fois, un dessinateur représenterait Mahomet, trouveriez-vous juste et normal qu’un islamiste ou un sympathisant l’assassine ? »

    Mollah Krekar : « Ce n’est pas moi qui « autoriserait » cela, mais ce que je peux dire, c’est que le dessinateur dans ce cas est un « guerrier » qu’on a le droit d’abattre. Dans ce cas, il ne faut pas utiliser des explosifs qui risquerait de blesser des innocents ».

    Journaliste : « donc s’il est seul, ça va ? »

    Mollah Krekar : « Certainement ! parce qu’il a piétiné notre dignité, nos principes et notre foi ! il doit mourir. Celui qui ne respecte pas 30 % de la population mondiale (musulmane, donc), n’a aucunn droit de vivre ».

    Journaliste : « Mais il y a des journaux en Norvège, des médias dont la NRK [télévision publique norvégienne où le Mollah Krekar est interviewé…] qui ont publié ces caricatures de Mahomet ? »

    Mollah Krekar : « Oui… En fait [Mollah Krekar un peu emmerdé hésite...], vous savez, c’est le premier coup qui compte. Par exemple, le Jyllandsposten au Danemark a publié le premier ces abominables caricatures en 2005 au Danemark. C’est sur eux que le châtiment doit s’appliquer ! après, elles ont été reproduites dans plus de 13 pays pour essayer de réduire la pression sur le Danemark. Ce n’est pas une chose à faire, bien sur, c’est mal, mais c’est le premier qui a publié qui mérite la sentence [de mort]. Ceux qui se moquent de notre religion doivent savoir que nous, on fait pas comme les juifs qui s’en accommodent. Nous, on vit et on meurt pour notre religion, rien n’est plus sacré que notre religion. Ceux qui offensent notre religion doivent savoir que nous leur lancerons des bombes.

    [note : ici, il y a une subtilité dans la langue norvégienne sur le verbe « å støte - avec un seul t - qui veut dire « offenser » et le verbe « å støtte » - avec deux tt - qui veut dire « soutenir » - faut donc, avec des mecs comme Krekar, faire attention au nombre de « t » que vous utilisez. On sait jamais, ces gens là se sont montrés assez susceptibles ces derniers temps].

    Nous n’avons absolument aucune tolérance pour cela. On ne vit pas pour notre vie, ni pour notre estomac, On ne vit que pour notre religion ».

    Journaliste : « Trouvez-vous bien que les jeunes norvégiens musulmans partent faire la guerre au Moyen-Orient pour soutenir le Djihad ? »

    Mollah Krekar : « Les jeunes gens, filles et garçons, qui partent faire le Djihad devraient réfléchir, et sérieusement étudier la région et les types de combats auxquels ils vont être confrontés. Et surtout, ce qu’ils veulent vraiment faire en allant là-bas. Ils peuvent alors partir sans prendre le risque de revenir après six mois s’ils sont déçus. Même s’ils ne sont là-bas que pour balayer les rues. Celui qui part faire le Djihad ne doit pas revenir. Il doit rester. S’il revient, ça fout vraiment le bazar dans les communautés musulmanes, les services de renseignement s’en mêle et ça met une forte pression sur les musulmans ».

    Journaliste : « Pour vous, la guerre en Irak et en Syrie est-elle importante ? »

    Mollah Krekar : « Bien sur que c’est important ! Ce qui se passe en Syrie actuellement est très important. Le peuple voulait se débarrasser de l’ancien régime criminel. La seule voie à suivre pour la Syrie, c’est celle du Djihad, quoi qu’en disent les Occidentaux ».

    Journaliste : « Est-il important pour vous que l’établissement du califat se fasse avec un calife issu de la même famille que Mahomet ? »

    Mollah Krekar : « C’est un point crucial que les occidentaux ne comprennent pas. L’Islam, c’est pas comme la chrétienté (sic). Notre Islam, c’est un mouvement politique. la bible, c’est pas comme le Coran. Le Coran a plus de 500 versets sur la politique et la gouvernance, sur le droit et la justice. Dans la bible, rien du tout. Ça fait tout de même une grande différence, et dans l’Islam, il est impossible de distinguer la politique de la religion. C’est la même chose. L’établissement du Califat se fait sur des racines très profondément ancrées dans notre religion. Ce qui s’est passé en Syrie, c’est que le Dr. Abu Bakr al-Baghdadi a déclaré la création d’un califat que l’occident craint beaucoup. Deux points importants à propos d’al-Baghdadi :

    D’abord, tous les occidentaux craignent ce califat qui devrait aller du Maroc à l’Indonésie en passant par l’Afrique du Sud et la Tchétchénie, parce que nous, musulmans, nous soutenons ce calife parce que nous pensons qu’il est légitime.

    Ensuite, il faut comprendre que les vielles frontières sont caduques, elles sont effacées. La ligne Sykes-Picot n’existe plus ».

    Journaliste : « Est-ce que vous allez faire allégeance à ce Calife ? »

    Mollah Krekar : « Non, je ne suis pas prêt, parce que je ne le connais pas encore assez bien, et je ne sais pas très bien quelles règles il suit… Dans nos livres religieux, il y a sept conditions pour l’établissement d’un califat. Mais si je considère que c’est le calife, alors je lui ferai allégeance ».

    Journaliste : « Pensez-vous que ce califat ou un autre va s’étendre [prendre encore plus d’importance] dans le monde dans le futur ? ? »

    Mollah Krekar : « Le monde entier, je ne crois pas, dans dans les 20 ans qui viennent, le califat va s’affirmer et se solidifier, et qu’il jouera un rôle important dans la communauté internationale. Avec la volonté de Dieu, nous aurons notre Califat ».

    #norvège #mollah_krekar #djihadisme #charlie #syrie #irak #is #isis

  • Ryanair knuser Norwegian - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2014/07/28/nyheter/ryanair/norwegian/michael_o_leary/hegnarno/34529840

    86 millions de passager, un CA en augmntation de 150 % et une commande de 180 avions neufs, et un titre qui prend de la valeur à la bouse de Dublin. Tout va bien pour Ryanair.

    Ryanair knuser Norwegian

    Ryanair har rapportert om et sterkt kvartal og jekker opp forventningene til hele året.

    #ryanair #low_cost #dfs

  • Le médecin norvégien Mads Gilbert est à Gaza. Il sauve des vies, d’enfants, de vieillards, de femmes, de tout le monde en fait. Et en même temps, il est insulté, moqué, détruit sur les réseaux sociaux... souvent de manière violente. Une nouvelle tendance twitter assez obscène.

    En norvégien et un peu en anglais, je traduirai si quelqu’un me demande

    Mads Gilbert hånes i sosiale medier : - Jeg driter i hva de sier | Nordlys

    http://www.nordlys.no/nyheter/article7480774.ece?ns_campaign=article&ns_mchannel=recommend_button&ns_sourc

    Det er Dagbladet som skriver at den norske UNN-legen som for tiden er i Gaza blir gjort narr av på Twitter.

    Det skjer etter en uttalelse Gilbert ga til det Palestina-vennlige nettstedet Electronic Intifada tidligere denne uken, der han sa at han behandlet skader som kunne tyde på at Israel bruker såkalte DIME-våpen, en eksperimentell type eksplosiver mot sivilbefolkningen i Gaza.

    Tittelen i Electronic Intifada-saken er at leger bekrefter bruken av eksplosivene. I en SMS til Dagbladet, understreker Gilbert at han aldri har sagt at det finnes bevis på at det er brukt DIME-våpen.

    –—
    Le journaliste de Nordlys pousse une gueulante pas très commune dans une Norvège en général assez policée et consensuelle :

    « Bande de lâches, de petits pisseurs incultes ! Vous n’avez pas besoin d’être d’accord avec les opinions politiques de Mads Gilbert pour admirer son travail humanitaire exceptionnel »

    De feige og døve brønnpisserne | Nordnorsk debatt
    http://debatt.nordlys.no/article/feige-dove-bronnpisserne

    De feige og døve brønnpisserne

    Man trenger ikke tilbe Mads Gilberts politiske meninger for å være i stand til å beundre hans humanitære innsats i Gaza, mener Nordlys-kommentator Egon Holstad.

    voir aussi :

    http://www.dagbladet.no/2014/07/16/kultur/mads_gilbert/gaza/utenriks/twitter/34372544

    Regardez le reportage video. Mads Gilbert explique l’hôpital de Gaza. C’est en anglais au début, puis en norvégien (je traduis pour qui veut). C’est à l’hosto où travaille Gilbert. On ne voit rien de spécial, c’est très discret, pas du tout spectaculaire, et c’est pourtant presque insoutenable

    #gaza #Mads_Gilbert

    • Israel-Gaza conflict: Medical charity official likens job to ‘patching up torture victims in an open-air prison’ - Voices - The Independent
      http://www.independent.co.uk/voices/israelgaza-conflict-medical-charity-official-likens-job-to-patching-u

      Jonathan Whittall, head of humanitarian analysis at MSF, (...) has bluntly asked his colleagues: “At what point does MSF’s repeated medical action in an unacceptable situation [like Gaza] become complicity with aggression and oppression?”

      (...)

      “An entire population is trapped in what is essentially an open-air prison,” Mr Whittall writes. “They can’t leave and only the most limited supplies – essential for basic survival – are allowed to enter. The population of the prison have elected representatives and organised social services.

      “Some of the prisoners have organised into armed groups and resist their indefinite detention by firing rockets over the prison wall. However, the prison guards are the ones who have the capacity to launch large-scale and highly destructive attacks on the open-air prison.”

    • Letter from Gaza by a Norwegian doctor
      Mads Gilbert / Sunday, 20 July 2014 11:06
      https://www.middleeastmonitor.com/articles/middle-east/12920-letter-from-gaza-by-a-norwegian-doctor

      Dearest friends,

      The last night was extreme. The “ground invasion” of Gaza resulted in scores and carloads with maimed, torn apart, bleeding, shivering, dying - all sorts of injured Palestinians, all ages, all civilians, all innocent.

      The heroes in the ambulances and in all of Gaza’s hospitals are working 12-24 hour shifts, grey from fatigue and inhuman workloads (without payment all in Shifa for the last 4 months), they care, triage, try to understand the incomprehensible chaos of bodies, sizes, limbs, walking, not walking, breathing, not breathing, bleeding, not bleeding humans. HUMANS!

      Now, once more treated like animals by “the most moral army in the world” (sic!).

      My respect for the wounded is endless, in their contained determination in the midst of pain, agony and shock; my admiration for the staff and volunteers is endless, my closeness to the Palestinian “sumud” gives me strength, although in glimpses I just want to scream, hold someone tight, cry, smell the skin and hair of the warm child, covered in blood, protect ourselves in an endless embrace - but we cannot afford that, nor can they.

    • Lire aussi ceci :

      https://www.middleeastmonitor.com/articles/middle-east/12920-letter-from-gaza-by-a-norwegian-doctor

      The last night was extreme. The “ground invasion” of Gaza resulted in scores and carloads with maimed, torn apart, bleeding, shivering, dying - all sorts of injured Palestinians, all ages, all civilians, all innocent.

      The heroes in the ambulances and in all of Gaza’s hospitals are working 12-24 hour shifts, grey from fatigue and inhuman workloads (without payment all in Shifa for the last 4 months), they care, triage, try to understand the incomprehensible chaos of bodies, sizes, limbs, walking, not walking, breathing, not breathing, bleeding, not bleeding humans. HUMANS!

      Now, once more treated like animals by “the most moral army in the world” (sic!).

    • Lettre de Gaza d’un médecin norvégien
      lundi 21 juillet 2014 , Mads Gilbert
      http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14739

      Gaza - dimanche 20 juillet 11h 06 -

      Chers amis,

      La nuit dernière a été extrême. L’invasion « terrestre » de Gaza a amené des dizaines de véhicules surchargés de toutes sortes de Palestiniens blessés, mutilés, déchiquetés, sanglants, tremblants, agonisant – de tous âges, tous des civils, tous innocents.

      Les héros dans les ambulances et dans tous les hôpitaux de Gaza travaillent en équipes de 12 à 24 heures, gris de fatigue et de charges de travail inhumaines (sans aucune rémunération depuis 4 mois à Shifa). Ils soignent, trient, essaient de démêler l’incompréhensible chaos de corps, de tailles, de membres - des humains marchant, ne marchant plus, respirant, ne respirant plus, saignant. DES ETRES HUMAINS !

      Maintenant, traités une fois de plus comme des bêtes par « l’armée la plus morale du monde » (sic !)

      Mon respect pour les blessés est infini, leur détermination contenue en pleine souffrance, dans l’agonie et le choc. Mon admiration pour le staff de volontaires est infinie ; être proche du « soumoud » palestinien me donne la force, même si par moments j’ai seulement envie de crier, de serrer quelqu’un contre moi, de pleurer, de sentir la peau et la chevelure de l’enfant chaud, couvert de sang, de nous protéger en nous tenant dans les bras indéfiniment – mais nous ne pouvons pas nous le permettre, et eux non plus ne peuvent pas.

      Des visages de cendre – Oh NON ! Pas encore un chargement de dizaines de mutilés saignants !

      Nous avons déjà des lacs de sang sur le sol des Urgences, des piles de pansements saturés de sang à dégager – oh – les nettoyeurs, partout, déblaient rapidement le sang et les serviettes, les cheveux, les vêtements, les canules – vestiges de mort – ils les enlèvent tous pour en préparer de nouveaux, pour recommencer le tout.

      Plus de 100 cas sont arrivés à Shifa ces dernières 24 heures. Assez pour un grand hôpital bien entraîné avec tout ce qu’il faut, mais ici – il n’y a presque rien : pas d’électricité, d’eau, de matériel jetable, de médicaments, de tables d’opération modulables, d’instruments, de moniteurs – ils sont tous rouillés comme s’ils sortaient de musées des cliniques de jadis. Mais ils ne se plaignent pas, ces héros. Ils continuent avec ce qu’ils ont, comme des guerriers, de front, extrêmement déterminés.

      Et comme je vous écris ces mots, seul, sur un lit, mes larmes coulent, les larmes chaudes mais inutiles de la douleur et de la colère, de la rage et de la peur. Cela n’est pas vraiment en train de se passer !

      Et alors, juste maintenant, l’orchestre de la machine de guerre israélienne redémarre sa répugnante symphonie, juste maintenant : des salves d’artillerie depuis les navires de guerre juste au bas des plages, les rugissants F-16, les drones écœurants (en arabe : zennanis : les bourdons), et les Apache en pagaille.

      Tous produits et payés par les Etats-Unis.

      M. Obama, avez-vous un cœur ?

      Je vous invite, passez donc une nuit, juste une, avec nous à Shifa. Déguisé en nettoyeur peut-être.

      J’en suis convaincu à 100 % : cela changerait l’Histoire.

      Personne ayant un cœur ET du pouvoir ne peut sortir d’une nuit à Shifa sans être déterminé à mettre fin au massacre du peuple palestinien.

      Mais les sans-cœurs et sans-pitié ont fait leurs calculs et planifié d’autres massacres « dahyia » contre Gaza.

      Les fleuves de sang continueront à couler la nuit qui vient. Je peux entendre comment ils ont accordé leurs instruments de mort.

      Je vous en prie. Faites ce que vous pouvez. Ceci tout CECI ne peut pas continuer.

      * Mads Frederick Gilbert MD PhD est Professeur et Chef de clinique
      Clinique de médecine d’Urgence
      Hôpital Universitaire de Norvège du Nord (UNN)

    • Propagandakrigen

      http://www.dagbladet.no/2014/07/24/kultur/meninger/kronikk/propaganda/israel/34481533

      LATTERLIGGJØRES : « Gilbert er en av verdens fremste akuttmedisinere. Men på internett er han blitt et såkalt meme, en vits som Israels såkalte venner bruker for å så tvil om hans troverdighet, skriver artikkelforfatteren. Foto : Tomm W. Christiansen
      Propagandakrigen
      Parallelt med Israels brutale krigføring på Gaza utkjempes en smålig propagandakrig her hjemme.

      Publisert den 24. jul 2014, kl. 10:40 av

      Mimir Kristjánsson
      Journalist og forfatter

      Mer fra Dagbladet Meninger :
      Et spørsmål om tillit

      Når en konkret terrortrussel rettes mot Norge er det to ting som gjelder. God beredskap og rolig, nøktern realisme, skriver John O. Egeland.
      Orgasmefaking som skapte en ny gullalder.

      « Da han møtte henne » fyller 25.
      Albert Einstein og skatteparadis

      Einstein bekjente seg i hovedsak til tradisjonell sosialistisk kritikk av privat eierskap til produksjonskapital.
      Pappaer må også få være feminister

      Mannlige feminister er ikke « på kvinnenes lag », men på menneskenes lag, i kampen mot et system som ikke fungerer.
      Troll må forstås, ikke fordømmes

      Kan vi ikke se etter årsaken til netthatet ?
      Tweets from @dbmeninger/dagbladet-kommentatorer
      Send oss en kronikk eller et debattinnlegg !

      Se hvordan »

      Væpnet med halmstrå og fikenblad prøver de få som er igjen av Israels såkalte venner å ta livet av sannheten. Krigen mot sannheten utkjempes med alle midler. De hardeste kampene utkjempes i digitale bakgater på internett.

    • En italien, la lettre du médecin:
      Volete la verità su quello che succede a Gaza? Ecco la mail del chirurgo norvegese Mads Gilbert dallo Shifa hospital di Gaza !!

      Carissimi amici,

      La notte scorsa è stata estrema. L’”invasione di terra” di Gaza ha provocato decine e vagoni di mutilati, lacerati, insanguinati, tremanti, moribondi – tutti i tipi di palestinesi feriti, di tutte le età, tutti civili, tutti innocenti.

      Gli eroi nelle ambulanze e in tutti gli ospedali di Gaza stanno lavorando in turni di 12-24 ore, grigi dalla fatica e dai disumani carichi di lavoro (senza paga tutti quelli dell?ospedale Shifa da 4 mesi), si prendono cura, fanno il triage delle emergenze, cercano di capire qualcosa nell’incomprensibile caos di corpi, organi , taglie, arti, esseri umani che camminano, che non camminano, che respirano, che non respirano, che sanguinano, che non sanguinano. Esseri umani!

      Ora, ancora una volta trattati come animali dall’”esercito più morale del mondo” (sic!).
      Il mio rispetto per i feriti è infinita, nella loro contenuta determinazione in preda a dolore, agonia e shock; la mia ammirazione per il personale e i volontari è infinita, la mia vicinanza al “sumud” [resilienza] palestinese mi dà forza, anche se a occhiate voglio solo urlare, tenere qualcuno stretto, piangere, sentire l’odore della pelle e dei capelli del bambino caldo, coperto di sangue, proteggerci in un abbraccio senza fine – ma non possiamo permettercelo, né possono loro.

      Volti grigio cenere – Oh NO! non un altro carico ancora di decine di mutilati e insanguinati, abbiamo ancora laghi di sangue sul pavimento nell’Emergency Room, mucchi di bende insanguinate gocciolanti da spazzare via – oh – addetti alle pulizie, ovunque, in fretta spalano sangue e tessuti di scarto , capelli, vestiti, cannule – gli avanzi della morte – tutto portato via … per essere pronti ancora una volta, per ripetere tutto da capo. Più di 100 casi arrivati allo Shifa Hospital nelle ultime 24 ore, già? tanto per un grande ospedale ben attrezzato con tutto, ma qui – quasi nulla: elettricità, acqua, materiale monouso, medicine o tavoli, strumenti, monitor – tutto arrugginito e come se preso da musei di vecchi ospedali. Ma non si lamentano questi eroi. Vanno avanti così? come guerrieri, a testa bassa, immensamente risoluti.

      E mentre vi scrivo queste parole, da solo, su un letto, le mie lacrime scorrono, lacrime calde ma inutili, di dolore e di pena, di rabbia e di paura. Questo non sta accadendo!

      Ed ecco, proprio ora, l’orchestra della macchina da guerra israeliana inizia la sua macabra sinfonia di nuovo, proprio ora: salve di artiglieria dalle navi della marina appena giù sulla spiaggia, gli F16 che ruggiscono, i droni nauseanti (in arabo ‘Zennanis’, che mugolano), e gli Apache che creano scompiglio. Tutto fatto e pagato dagli Stati Uniti.

      Obama – ce l’hai un cuore?

      Ti invito – passa una notte – solo una notte – con noi nello Shifa Hospital. Travestito da addetto alle pulizie, magari. Sono convinto al 100% che cambierebbe la storia. Nessuno con un cuore E potere potrebbe mai allontanarsi da una notte nello Shifa senza essere determinato a porre fine al massacro del popolo palestinese.

      Ma i senza cuore e i senza pietà hanno fatto i loro calcoli e pianificato un altro assalto “dahyia” [la dottrina elaborata dal generale israeliano Gadi Eizenkot dell’infliggere la massima sofferenza alla popolazione civile come metodo di deterrenza] a Gaza.

      I fiumi di sangue potranno continuare a scorrere la notte a venire. Posso sentire che hanno sintonizzato i loro strumenti di morte.

      Per favore. Fate quello che potete. Questo, questo non può continuare.

      Mads
      Gaza, Palestina Occupata

      Mads Gilbert MD PhD
      Professor and Clinical Head
      Clinic of Emergency Medicine
      University Hospital of North Norway
      N-9038 Tromsø, Norway
      Mobile: +4790878740

  • Coca-Cola n’est pas ton ami

    http://www.dagbladet.no/2013/05/31/kultur/meninger/kronikk/hovedkronikk/coca-cola/27461840

    Retour sur la campagne « douteuse et vulgaire » de Coca-Cola au cours de l’année 2013

    Med sin nye kampanje tar Coca-Cola et skritt lenger, idet de forsøker å omdefinere selve betydningen av mellommenneskelige relasjoner. Det er en tarvelig og høyst suspekt form for reklame.
    Mer fra Dagbladet Meninger:
    Stabelfeiring uten Napoleonskake

    Det fantes ei tid da jeg langt på vei kunne si meg enig i slagordet om at reklame er greit på kino. Men reklamefilmene som i dag serveres norske kinogjengere er av en slik art at det er vanskelig å undertrykke følelsen av at man utsettes for høyst upassende overgrep mot både ens intelligens og personlige integritet. Det går ikke et kinobesøk uten at jeg rammes av en overveldende trang til å strø avklipte tånegler i den italienske salaten til skaperne av Netcom-reklamen med harstadungdommene som inviterer et eldresenter på kino. Hvis det ikke var for at det å leve uten mobiltelefon i dag er upraktisk på grensen til det selvdestruktive, hadde jeg for lengst sagt opp mobilabonnementet i et forsøk på å distansere meg fra de herostratisk pinlige selskapene som bestiller og finansierer disse paradeoppvisningene i moderne norsk usmakelighet.

    #coca-cola #marketing #publicité #bad_market

  • D’après le quotidien Dagbladet qui a eu les documents de Snowden en main, la Norvège a aidé les Etats-Unis à espionner la Russie (Péninsule de Kola). Après la Suède, c’est donc au tour de la Norvège. Mais ce n’est un secret pour personne que les Norvégiens et les Suédois surtout sont des très bons copains des américains.

    Nytt Snowden-dokument avslører : Norsk overvåkning av russisk politikk rapporteres til NSA - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2013/12/17/nyheter/nsa/etterretningstjenesten/snowden/overvakning/30874992

    Nytt Snowden-dokument avslører : Norsk overvåkning av russisk politikk rapporteres til NSA

    E-tjenesten i Norge overvåker russiske politikere og andre sivile mål - og deler etterretning om blant annet russisk energipolitikk med National Security Agency.

    #snowden #prism #surveillance #norvège #russie #états-unis

  • En Norvège, 2048 caméras de surveillance permanentes disponibles sur Internet sans protection ni mot de passe...

    Dagbladet fant 2048 norske overvåkings-kameraer på Internett - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2013/10/02/nyheter/nullctrl/innenriks/datasikkerhet/28551640

    En liten baby ligger og sover søtt blant suttekluter og kosedyr et sted på Østlandet. Over senga har foreldrene satt opp et overvåkingskamera som filmer kontinuerlig, trolig så de kan holde et øye med ungen til enhver tid.

    #contrôle #surveillance #internet

  • Norvège Elections Féminisme

    « Nous les féministes, nous allons bien nous garder de critiquer l’apparence physique ou la façon de s’habiller des autres femmes même si elles sont nos ennemies politiques ».

    –---

    Voici une tribune qui ne manque pas d’intérêt. Histoire de voir le résultat des élections norvégiennes sous un autre angle.

    Kari Kristensen, féministe et membre du (petit) parti socialiste, explique combien elle a été choquée par l’indécence des moqueries envers les trois femmes leaders de trois partis sur quatre de la coalition conservatrice gagnante :

    –---

    "La Norvège vient d’élire une femme premier ministre, la première depuis Gro Harlem Bruntland. Et Bien que je sois à Gauche, je me garderai bien de me moquer de son apparence, de sa tenue comme on l’a vu sur tous les médias sociaux lundi soir.

    C’est le « mardi bleu » pour moi. C’est le gouvernement le plus bleu de toute l’histoire de la Norvège. Et moi je suis à gauche. Mais voilà, je me réjouis quand même. Trois des quatre responsables des partis de cette coalition sont des femmes. Il faut les féliciter, un peu moins d’un siècle après que les femmes aient obtenues le droit de vote dans ce pays.

    Quand j’ai compris que nous avions vraiment perdu les élections, je me suis dit « voilà, nous sommes à nouveaux des radicaux maintenant, il va falloir recommencer, briser le patriarcat, lutter contre le machisme, etc... Puis j’ai réalisé... Que nous allions être gouverné par des femmes ! »

    Au parlement, la situation des femmes est franchement mauvaise. D’abord, nous sommes une toute petite minorité, et cela est lamentable. Les féministes, hommes comme femmes sont cruellement absents.

    Lundi soir, peut-être pour exprimer leur déception des résultats, beaucoup sur les médias sociaux se sont méchamment moqués de l’apparence d’Erna Solberg et Siv Jensen en particulier, respectivement cheffe de file de la droite conservatrice et de l’extrême-droite populiste. La dernière fois que c’est arrivé, la victime était la jeune politicienne Sandra Borch du Senterpartiet, ancien parti paysan devenu parti centriste (libéral).

    Une chose est sure : je suis en total désaccord avec les idées politiques de ces quatre femmes leader (Sandra Borch, Siv Jensen, Erna Solberg et Trine Skei Grande du parti libéral (curieusement appelé Venstre [gauche] en Norvège). Siv Jensen et Erna Solberg en particulier dont les politiques sont très peu féministes voir pas du tout et surtout pas du tout solidaires. Je peux donc les critiquer vertement. Mais une chose que je ne ferai jamais, c’est de me moquer d’elles, de leur apparence physique, ou de leur façon de s’habiller. Jamais.

    Pourtant nous avons maintenant un gouvernement qui prévoit de privatiser à outrance, de baisser sensiblement le prix des cigarettes et de l’alcool, de baisser les impôts et de limiter grandement l’immigration. La Droite conservatrice et l’extrême droite ont « lutté »
    contre l’égalité en général et le féminisme en particulier.

    Le discours de Siv Jensen était obscène, hier, et son « Ciao Jens ! » a suscité une honte généralisée. C’est cela que l’on critique, pas sa robe ni son maquillage.

    Finalement, je préfère voir en première page des journaux une femme d’Etat, quelle qu’elle soit, plutôt qu’une nana à poil vous expliquant comment mieux baiser.

    Inga Marte Thorkildsen [membre du parti socialiste aussi] me manque déjà. Elle qui a lutté pour l’égalité et le droit des femmes. Mais avec elle nous allons nous battre. Nous allons nous battre pour que ces trois femmes de talent fraîchement élues se retrouvent à nouveau dans l’opposition aux prochaines élections. Mais nous ne nous battrons que sur les idées politiques.

    Jente - hold deg for god

    http://www.dagbladet.no/2013/09/11/kultur/meninger/debattinnlegg/kronikk/debatt/29213139

    Jente - hold deg for god
    Vi feminister skal ta oss godt i nakken, og ikke kritisere andre kvinners utseende.

    Publisert den 11. sep 2013, kl. 10:51 av

    Kari Kristensen,

    Redaktør for « Del godene » og SV-medlem

    #norvège #élections

    • Que l’on argumente sur les tenues vestimentaires ou l’apparence physique est tout à fait nul, que ce soit pour les talonnettes d’untel, la robe d’unetelle ou la chaise roulante de truc.
      La vrai critique est au niveau politique, c’est déjà suffisant.
      Mais effectivement, je ne saurais me réjouir de voir passer des réactionnaires de droite sous prétexte qu’il y a des femmes, cela créé comme une #dissonance_cognitive douloureuse.

      Siv Jensen et Erna Solberg en particulier dont les politique sont très peu féministe voir pas du tout et surtout pas du tout solidaire.

  • 75 ans après la catastrophe du Hindenburg à New-York, le retour du Zeppelin

    Ce nouveau modèle qui fonctionne à l’hélium pourra être loué à l’année pour la modique somme de 25 millions de dollars. Il ne pourra voler qu’à 185 km/h mais consommera beaucoup moins de carburant qu’un avion pour transporter le même poids sur une même distance. Certes un peu moins vite, mais a-t-on vaiment besoin de la vitesse ?

    –—

    https://dl.dropbox.com/s/ac2ku8hefyj9z68/aeroscraft%203.png

    https://dl.dropbox.com/s/qfwdlx3xmze4xwy/aeroscraft%202.png

    https://dl.dropbox.com/s/y0i4uusy4xy984k/aeroscraft%201.png

    Her er luftskipet som skal revolusjonere lufttransporten - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2013/09/11/nyheter/zeppelin/fly/hindenburg/lufttransport/29216528

    Her er luftskipet som skal revolusjonere lufttransporten
    Zeppelineren er tilbake.

    onsdag 11. september 2013, kl.14:09

    HER SMELLER DET : Da det enorme luftskipet Hindenburg forliste i New Jersey ble eksplosjonen og brannen fanget av flere filmfotografer. Denne videoen viser dramaet som oppsto denne mai-dagen i 1937. Video : Castle.
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    Les også
    Spetalen har passert 300 millioner kroner i REC

    Investor Øystein Stray Spetalen kjøper seg opp i REC.
    Dette kan bli for Wall Streets verste mareritt

    Et radikalt lovforslag kan nå se dagens lys.
    Ny rovedderkopp funnet i Norge

    En av landets største.
    Det parterte liket utenfor Strömstad er en mann

    Kripos koblet inn i etterforskningen.
    (Dagbladet) : Etter Hindenburg-ulykka i 1937 ble det forbudt å bruke luftskip til transport.

    #transport #zeppelin

  • En Norvège, les super ultra-riches : une nouvelle classe de pleurnicheurs.

    Olav Thon, le richissime propriétaire d’une chaine d’hôtels et de nombreux centres commerciaux en Scandinavie, investisseur spéculateur cynique, a encore perdu une bonne occasion de se taire.

    Il dit à qui veut l’entendre que la Norvège, c’est simplement devenu l’Union soviétique...

    L’homme d’affaire a appelé à voter pour l’extrême droite à travers une campagne de pub tapageuse et choquante, surtout pour les employé(e)s de ses hôtels.

    Chacun sait que la Norvège est un enfer sur terre. Le pays est en fait un système soviétique qui étouffe toute liberté, la créativité et l’enthousiasme. Un pays où le talent est puni et la médiocrité récompensée. Un pays avec ds impôts injustes, une bureaucratie kafakaïenne et surtout où il est impossible de faire des affaires rentables.

    Comme l’a dit le multi-milliardaire Stein Erik Hagen : « Maintenant, dans ce pays, c’est pire que jamais ».

    il est fascinant de voir comment les riches appréhendent la réalité norvégienne. Beaucoup se sentent persécutés par l’élite socialiste [travailliste] et les autorités fiscales [Olav Thon a soutenu l’extrême-droite non pas parce qu’il adhère forcément au programme du FrP en général, mais surtout parce que le parti promet de sensiblement réduire la pression fiscale].

    –---

    Den nye sutreklassen

    http://www.dagbladet.no/2013/09/07/kultur/meninger/hovedkommentar/kommentar/politikk/29135697

    Den nye sutreklassen
    I Norge blir de rike stadig rikere. I takt med formuesøkningen sutrer de oftere og høyere enn før.

    Publisert den 7. sep 2013, kl. 11:09 av

    John Olav Egeland

    KOMMENTATOR I DAGBLADET
    annonse
    Mer fra Dagbladet Meninger :
    Arbeidspartiseier

    Høyre har tapt valgkampen, men vunnet valget.
    Som Moses i ørkenen

    Andreas Wiese om Frp’s vei mot det forjettede land.
    Høyrepartiene vil dominere en ny regjering

    Dagbladets valgmåling viser at en borgerlig flertallsregjering blir svært blå. Frp og Høyre har til sammen 43 prosent av stemmene.
    Trøstepremie å bli største parti

    Andreas Hompland kommenterer fra Folkets Hus.
    En postmoderne valgkamp

    Med unntak av innvandring har de tradisjonelle sakene dominert valgkampen. Men partiene når velgerne på stadig flere måter.
    Send oss en kronikk eller et debattinnlegg !

    Se hvordan »

    ALLE VET AT NORGE er et helvete på jord. At landet egentlig er et sovjetsystem som kveler all frihet, kreativitet og virketrang. Et sted der talent straffes og middelmådighet belønnes. En avkrok hvor firkantede regler, harde skatter og et Kafka-byråkrati gjør profitabel næringsvirksomhet nesten umulig. Som multi-milliardæren Stein-Erik Hagen en gang formulerte det : « Nå er det verre her i landet enn noen gang ». For ikke å snakke om skipsreder John Fredriksen. Han ble direkte syk av Norge, og valgte å flytte ut av landet.

    #norvèg #riches #super_riches

  • Norvège élections :

    Résultat des élections législative du 9 septembre 2013. Dagbladet rappelle que le taux de participation a été le plus bas depuis... 1927, c’est à dire une vingtaine d’années seulement après la déclaration d’indépendance. Pas de quoi être trop fier tout de même pour le parti de droite gagnant (qui ne fait que 27 % contre 31 % pour le parti travailliste) dans une coalition qui inclue pleinement l’extrême-droite (qui fait 16 %) qui pour la première fois participera au gouvernement. Les commentateurs restent (pour le moment) assez discret sur cet aspect des résultats.

    Le FrP (Extrême-Droite était tombé de 23/25 % à 11 % juste après les attaques meurtrières de Breivik (qui a été membre de ce parti) en septembre 2011, il est aujourd’hui remonté à 16 % bien que le souvenir des attentats d’Oslo et Utøya reste encore une blessure très douloureuse pour le pays. Comprendra qui peut. Je me demande seulement si le parti travailliste ne paye pas un peu pour sa supposée « médiocre » gestion de la situation post-attentats.

    Årets valgdeltakelse var den laveste siden 1927 - nyheter - Dagbladet.no
    http://www.dagbladet.no/2013/09/10/nyheter/politikk/valg13/innenriks/samfunn/29184537

    Årets valgdeltakelse var den laveste siden 1927
    Endte på 71,4 prosent.
    tirsdag 10. september 2013, kl.07:18
    Tips oss 2400
    annonse
    Valgdeltakelsen ved årets stortingsvalg endte på 71,4 prosent.

    Det er 5 prosentpoeng lavere enn i 2009 og den laveste valgdeltakelsen ved et stortingsvalg siden 1927 da 68,1 prosent deltok.

    Valgdeltakelsen ved stortingsvalgene etter krigen har stort sett ligget rundt 80 prosent med en topp i 1965 da 85,4 prosent av velgerne avga stemme.

    Deltakelsen falt til vel 75 prosent i 1993 og har ligget litt over eller på dette nivået siden.

  • Norvège : les enfants de l’asile - Verona, 10 ans, de Bosnie, rêve de retrouver son école en Norvège

    Il y a un peu moins d’un an, la police est venue chercher Verona dans son école de Rjukan en Norvège pour être immédiatement expulsée vers la Bosnie-Herzégovine (pays où elle n’a jamais été) avec sa famille. L’acte en lui même est d’une extrême brutalité. La rédaction de Dagbladet a retrouvé Verona en Bosnie, où elle a écrit une lettre (dans un excellent norvégien) dans laquelle elle dit qu"ici tout st horrible, beaucoup de maison sont détruites [par la guerre] et qu’elle ne rêve que d’une chose, retrouver son école, ses professeurs et ses amis.

    J’archive cette histoire dans le cadre d’un dossier que je prépare sur les enfants de l’asile en Norvège. C’est un débat très sensible ici. Plusieurs centaines d’enfants dont les familles se sont vues refuser leur demande d’asile sont en instance d’être expulsées, et les autoritées norvégiennes ont montré à maintes reprises qu’elles étaint tout à fait capable de le faire : vers les balkans, l’Iran et même l’Irak et l’Erythrée. Il existe un fort mouvement d’opposition qui manifeste souvent pour faire interdire les expulsions des enfants (il y a une une action importante en janvier sur laquelle je reviendrai).

    « Jeg drømmer ofte at jeg er i Norge men når jeg våkner ligger jeg i sengen i Bosnia » - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2013/06/04/nyheter/verona_delic/innenriks/asylbarna/27511466

    (Dagbladet) : Det har gått litt over et år siden Verona Delic (10) ble hentet på skolen i Rjukan og uttrasportert til Sarajevo i Bosnia, hvor hun aldri før hadde vært, sammen med pappa Damir, mamma Ana, og lillesøster Aurora.

    Dagbladet avait déjà parlé de son expulsion :

    "La famille de Verona, 9 ans, expulée vers la Bosnie

    Verona (9) er på vei til Bosnia og vet ikke hvor hun skal bo - nyheter - Dagbladet.no
    http://www.dagbladet.no/2012/03/23/nyheter/innenriks/utenriks/asylbarn/20810670

    Verona (9) er på vei til Bosnia og vet ikke hvor hun skal bo
    – Hun er en norsk jente på alle måter. Domstoler og myndigheter tar ikke hensyn til hennes beste, sier forsvarer.

    #norvège #migrations #asile #enfants_de_l_asile

  • Pour un parti norvégien, les Français "troublent l’ordre public" - Monde - MYTF1News

    http://lci.tf1.fr/monde/europe/pour-un-parti-norvegien-les-francais-troublent-l-ordre-public-7960056.html

    Après avoir qualifié les Français « d’être responsable des troubles à l’ordre public », le vice-président du parti d’opposition norvégien présente ses excuses. Selon son parti, la France a été pointée du doigt pour ne pas uniquement « stigmatiser les Roms ».

    « La police peut arrêter aux frontières les groupes organisés de Roms, de Bulgares ou de Français, car on sait d’expérience que ces personnes troublent l’ordre public. Il est aussi prouvé qu’un bon nombre d’entre elles se livrent à des activités criminelles ». Ces mots sont ceux de Per Sandberg, vice-président du FrP, un parti anti-immigration de la droite populiste norvégienne.

    Déjà le titre... Chez TF1 ils n’osent pas appeler un chat un chat : "un parti"... est en réalité le "Fremskritpartiet", c’est pas "un parti" parmi des "partis", c’est une extrême-droite populiste, raciste et xénophobe qui, selon les instituts de sondages fait entre 14 et 21 % dans le pays.

    http://politisk.tv2.no/spesial/partibarometeret

    Comme d’habitude, ils sortent une belle saloperie, bien crade, ils attendent 24 ou 48 heures et ils envoient un mot d’excuse, ou ils s’excusent à la télé du bout des lèvres. Et pendant ce temps, pas un cadre du parti ne moufte. SIlence dans les hautes sphères.

    L’excuse de Per Sandberg (qui n’est pas n’importe qui dans le parti, c’est le conseiller pour la justice...) est un peu minable : "c’était pour ne pas "stigmatiser" les roms... S’il n’avait parlé que des Roms, on aurait dit qu’il était romophobe. Alors on cite, au hasard, les Bulgares et les Français. Et bien sur ni Per Sandberg, ni ses copains du parti ne sont ni romophobes, ni racistes :

    Per Sandberg : "le gouvernement veut dépenser de l’argent public pour offrir aux Roms des sanitaires et des douches : et quoi encore ! si on le faisait, ça leur donnerait l’impression qu’ils sont bienvenue chez nous !"

    Tout est dit.

    En août 2012, c’est un autre cadre du parti, Frank Willy Djuvik de la région Sogn og Fjordane, qui écrit sur son blog, en toutes lettres : "je hais l’islam et les musulmans".

    http://seenthis.net/messages/83856 et

    http://www.dagbladet.no/2012/08/16/nyheter/blogg/frp-leder/islam/22989881

    Il s’est à peine excusé quelques jours plus tard, en disant que "mais non mais non, en fait, je parlais des religions en général, j’aurai aussi bien pu écrire "je hais les luthériens", c’était juste un exemple au hasard".

    Mais oui, mais bien sur.

    En novembre 2012, le Fremskrittpartit s’attaque à la population Sami, minorité nationale, à laquelle il veut couper toutes les subventions y compris celles destinées à la culture et aux écoles :

    http://seenthis.net/messages/83856

    Et encore cette référence à Hitler quand le Fremskritpartiet parle des musulmans qui veulent conquérir l’Europe :

    http://seenthis.net/messages/31382

    Il faut citer enfin ce responsable Du Fremskritpartiet à Kristiansand, Bjarte Vestøl, qui en plein conseil municipal, et sans honte a dit à propos du responsable du pôle culturel de la ville, Abdullahi Alason, élu travailliste originaire de Somalie et de nationalité norvégienne : "nous avons ici un nègre de l’Afrique le plus noire, mais il fait quand même du bon boulot".

    « Her har vi en neger fra svarteste Afrika »
    http://www.nettavisen.no/nyheter/article3225885.ece

    L’histoire d’Abdullahi Alason
    http://www.dagbladet.no/magasinet/2006/01/25/455802.html

    Et ici la bande son en norvégien du débat du conseil municipal de Kristiansand au cours duquel Abdullahi Alason a été insulté :

    Dommage que ce ne soit qu’en Norvégien, mais les réactions sont très fortes et le petit débat qui suit l’insulte est extrêmement intéressant

    http://www.youtube.com/watch?v=wNwxDAw1CyE

    Ces propos très subtils ne sont pas à pendre avec des pincettes. Toutes ces déclarations sont des dérapages tout à fait contrôlés et prévus, c’est une partie intégrante de la stratégie de ce parti d’extrême-droite. Pur racisme, pure xénophobie, pure provocation.

    Cela dit, les Français de Norvège et leurs amis Norvégiens se sont bien amusés et moqués des déclarations totalement débiles de Per Sandberg. Ça n’est même pas la peine de les les ridiculiser, ils font ça très bien eux mêmes.

    #extrême-droite #norvège #fremskritpartiet #racisme #xénophobie

  • Un livre en norvégien non traduit en anglais et c’est très dommage : le titre en est « l’image qu’on a du monde se forge à la maison » et le livre explique comment la couverture médiatique du monde non occidental souvent faussée, biaisée, incomplète, est pratiquement la seule disponible pour nous faire une idée de ce à quoi ressemble ce lointain. Et c’est en partie sur cette image que l’on se fait « des autres » que l’on construit une partie de notre identité - par comparaison.

    Une analyse très critique sur la société norvégienne et la manière dont elle s’engage dans l’aide au développement.

    Verden skapes hjemmefra

    Hvordan har pressedekningen av den ikke-vestlige verden bidratt til Norges kollektive identitet ? I hvilken grad fungerer pressen som en arena for å forstå « oss » og « de andre » ? Slike spørsmål tas opp i boka "Verden skapes hjemmefra", som bl.a. ser på påvirkningen fra misjon og bistand.

    "Verdens skapes hjemmefra" er en av flere bøker i de senere årene som har sett kritisk på våre bilder av "de andre", så vel som våre selvbilder, i vårt møte med verden for øvrig (spesielt i tilknytning misjon og bistand).

    I boka viser forfatterne, Elisabeth Eide (universitetet i Oslo) og Anne Hege Simonsen (Høgskolen i Oslo), bl.a. til kritikk fra historiker Terje Tvedt. I sin bok "Utviklingshjelp, utenrikspolitikk og makt. Den norske modellen" i 2003 skrev han om "godhetsregimet" knyttet til norsk bistand og utviklingspolitikk (les mer <http://www.rorg.no/Artikler/646.html>her ). Han hevdet bl.a. at journalistene hadde glemt sin forpliktelse til kritisk journalistikk og at pressenes "uvanlige og oppsiktsvekkende rolle på dette svært sentrale feltet" nesten ikke hadde blitt undersøkt. - "Verden skapes hjemmefra" er et forsøk på å endre på dette ved å avdekke så vel typiske som atypiske trekk, skriver Elisabeth Eide i innledningskapittelet "En ung nasjon skaper sitt univers".

    se på http://www.unipub.no/utgivelse /2008/verden_skapes.htm

    "Fokus på Afrika, Asia, Latin-Amerika, Midtøsten og Oseania har i stor grad vært fraværende i norsk pressehistorie. Denne boka er den første systematiske gjennomgangen av norsk presses verdensbilder. Forfatterne har undersøkt sju norske aviser gjennom hundre år (1902–2002). Boka viser hvordan kolonitid, evolusjonslære og misjonstankegang er en vedvarende viktig del av vår mentale arv, og hvordan internasjonal geopolitikk preger vår oppfatning av ulike deler av verden."

    I en anmeldelse i Aftenposten skriver Ulf Andenæs http://www.unipub.no/pdf-filer/omtaler/verdenskapes/aftenposten_170208.pdf

    "Vår pressedekning av fjerne strøk blir forklart med Adresseavisens motto : ’Finn en trønder’. Her hjemme har vi naturlig nok vært opptatt av å fortelle leserne om hvilken innsats våre landsmenn gjør på post der ute. Det besværlige har vært at at vi er de gode hjelpere, i bistandens, i misjonens eller de fredsbevarende styrkers tjeneste, mens omtalen av de andre, i de fjerne land, helst retter søkelyset mot elendighet og nød. Gjennomgangsmotivet blir de andres underlegenhet."

    Et eget kapittel i boka har fått tittelen "Den gode hjelper - en ’humanitær stormakt’ tar form", der forfatterne ser nærmere på hvordan norsk bistand blir omtalt i pressen. Innledningsvis står det bl.a.

    http://www.rorg.no/noop/file.php?id=1747

    "Samlet sett er dette et dekningsområde på retur. Vi ser en topp i 1967 og 1976, men nedgangen etterpå er interessant i og med at det er i denne perioden Norge konsoliderer seg som « humanitær stormakt » gjennom innsatsen på freds- og forsoningsarenaen (Egeland 1988, Tvedt 2003). Nedgangen kan skyldes et profesjonelt oppgjør med « prosjektjournalistikk », etter at man i den redaksjonelle debatten på 1990-tallet ble mer opptatt av ikke å reise « på tur » med donorene og takke for reisen med velmente oppslag. På den annen side er utvalget vårt for lite til at vi kan konkludere sikkert."

    Forfatterne viser i dette kapittelet til den indiskfødte litteraturprofessoren

    http://en.wikipedia.org/wiki/Gayatri_Chakravorty_Spivak

    Gayatri Spivak, som mener at "kolonialismens paternalisme har blitt avløst av en form for nykolonialisme der det å definere andre lik oss selv, åpner for at vi må ’hjelpe dem til å bli mer lik oss selv’". Eide og Simonsen bekrefter her Tvedts kritikk om at "forestillinger om det moralsk høyverdige ved innsatsen" bidrar til "å lukke feltet for kritikk" og fortsetter :

    "Slik dannes et godhetsregime der norske journalister intervjuer norske eksperter (og misjonærer) uten særlig grad av kritisk filter, og der den politiske debatten som refereres i pressen, i hovedsak kretser rundt budsjettstørrelse og bistandstekniske spørsmål."

    I bokas avsluttende kapittel om "de lange linjer" skriver Anne Hege Simonsen bl.a. :

    "Geopolitisk plassering spiller (...) en viktig rolle for hvem som produserer kunnskap, og ikke minst for hva slags kunnskap som etableres som ’sann’. I vår studie ser vi hvordan geopolitiske forhold fra kolonitidens dager danner grunnlaget for seiglivete forestillinger om hvordan ulike deler av verden er, og hva vi kan forvente derfra. Vi ser også særdeles tydelig hvordan diskursen om modernitet brukes til å legitimere så vel dominans som solidaritet."

    Dette er en observasjon som samstemmer godt med Terje Tvedts konklusjon i et lengre intervju om "nytt blikk på kolonihistorien" i Dagbladet 6. januar 2008 :

    http://www.dagbladet.no/tekstarkiv/artikkel.php?id=5001080032748&tag=item&words=terje%3Btvedt

    "Det internasjonale bistandssystemet oppsto ikke på kolonialismens ruiner, men som en nyorganisering av eksisterende maktrelasjoner mellom rike og fattige land."

    Boka får hederlig omtale av bl.a. journalistikkprofessor Guri Hjeltnes i VG
    http://www.vg.no/nyheter/meninge
    /artikkel.php ?artid=503863

    "Eide og Simonsens arbeid vil utvilsomt bli lærebok, men innholdet vil interessere enhver samfunnsengasjert. Her er spreke teoretiske ansatser med de to forskernes tverrfaglige tilnærming og ambisjon om å bidra til studiet av global journalistikk."

    Mer info om
    http://www.rorg.no/Artikler/1745.html

    #bibliographie #livre #aide #développement #imaginaire

  • Expulsée de force vers l’Irak, une demandeuse d’asile en Norvège est séparée de ses deux enfants : Lana 6 ans et Lanya 9 ans. Ils expulsent la maman dont la demande d’asile est refusée, mais laisse le papa et les deux enfants. allez comprendre la logique.

    Bien les norsk, bien. l’UDI à Oslo n’apprends décidément rien, c’est à pleurer de rage.

    –--------
    Da de tok mamma knuste de hjertene våre - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2013/04/10/nyheter/flykninger/udi/politiets_utlendingsenhet/innenriks/26492675

    KIRKENÆR (Dagbladet) : - Vi håper at alle i hele verden vil at mamma skal få komme tilbake til oss, sier Lana (9).

    Hun ser ned på brevet hun holder i hendene. Hun har skrevet det selv, og allerede sendt et eksemplar til UDI. Hun håper det kan bidra til at hennes tvangsutsendte mamma (38) kan få komme tilbake til Norge.

    #migrations #asile #déportation #norvège #irak

  • Le « refus » de la culture norvégienne (Fornekter norsk kultur)

    L’extrême-droite norvégienne (FrP) n’aura jamais fini de nous affliger. La voilà qui, par la voix d’un de ses parlementaires, Christian Tybring-Gjedde, revient en force pour dénoncer la décadence de la culture norvégienne sous le régime travailliste.

    Le monsieur s’énerve contre la ministre de la culture Hadia Tajik (travailliste), jeune ministre (musulmane) de la culture née en Norvège de parents pakistanais arrivés dans le pays au début des années 1970 et contre Inga Marte Thorkildsen (Gauche socialiste), ministre de l’intégration.


    Christian Tybring-Gjedde (FrP, extrême-droite)

    Il les accuse purement et simplement de "refuser" la culture norvégienne, de nier l’identité culturelle nationale norvégienne... Voilà qui nous rappelle de mauvais souvenirs, les discours irrespirables d’un des politiciens les plus incompétents de la cinquième république (je parle d’Eric Besson).

    Hadia Tajik, qui ne manque pas d’humour et qui s’exprime en néo-norvégien (le nynorsk, norvégien dialectal), a répondu à Christian Gjedde Tybring que sa langue, le norvégien littéraire (Bokmål) à l’opposé du nynorsk, est très fortement influencée par le latin, le grec et l’allemand... Quand à Inga Marte Thorkildsen, ministre de l’intégration, elle a simplement dit que la culture norvégienne [comme toutes les cultures de communautés vivantes et changeantes] est en constante évolution mais qu’elle garde une assise très solide du point de vue des droits humains et des principes démocratiques.

    L’extrême droite accuse le gouvernement de nier les aspects spécifiques de la culture norvégienne et de ce fait de la mettre en danger. Elle a sommé le gouvernement de s’expliquer sur les mesures qu’il compte mettre en oeuvre pour "protéger la culture norvégienne et ses traditions".

    Hadia Tajic ajoute que si l’on avait gardé la culture norvégienne du début du 19e siècle si bien décrite par Camilla Collett, on serait à des millions d’années lumières de l’émancipation des femmes...

    Inga Marte Thorkildsen souligne que les immigrants reçoivent 50 heures d’études sociales, qui comprennent une formation sur les aspects clés de la société norvégienne contemporaine : l’égalité des sexes, la famille et le droit des enfants ainsi que les droits et obligations dans le domaine du travail. Et bien sur aussi, sur les droits humains et les principes grands principes de la démocratie. Un programme très citoyen, en somme.

    Mais le parlementaire populiste Christian Tybring-Gjedde persiste, prétend "ne pas être impressionné" par les réponses. Il estime qu’elles se réfèrent uniquement aux valeurs universelles et internationales, et renient ainsi le caractère norvégien. Il se moque :

    « - Lorsque deux ministres différents ont du mal à définir la culture norvégienne, je me demande comment le gouvernement de coalition peut définir le multiculturalisme »

    Il l’a dit. Et l’extrême-droite le répète. Elle vomit sur le multiculturalisme, sur la diversité. Elle veut renfermer la Norvège sur elle-même.

    « - Elles ne disent rien à propos de la culture quotidienne, à propos du caractère national des traditions. Il y a des dimensions qui différencient la culture norvégienne des autres cultures. Les ministres ne disent rien au sujet de notre héritage chrétien "au-delà de la simple préservation des églises en bois debout". Elles n’ont pas mentionné la confiance qu’accorde les gens en général, laquelle est basée sur la parole donnée, et enfin, l’honnêteté et le dévouement envers la communauté. Rien non plus sur l’histoire, les traditions, la langue, les festivals, les lois, la monnaie, la coutume, le drapeau, l’hymne national, le roi ou les équipes sportives nationales ! »

    On croit rêver, mais il l’a bien dit. A une question inquiète du journalisite de Dagbladet, il répond :

    « - Non, je ne veux pas dire que les Norvégiens sont honnêtes, alors que les étrangers sont tous des menteurs. Mais cette valeur fait partie d’une tradition norvégienne, qui permet de résoudre les conflits par le dialogue et la négociation. Je pense que beaucoup de gens comprennent ce que je veux dire : la culture norvégienne n’est pas seulement un concentré de valeurs universelles, c’est la somme de tout ce que nous célébrons le 17 Mai [jour de la fête nationale]. »

    Fornekter norsk kultur
    Le « refus » de la culture norvégienne
    Frp-politiker mener Hadia Tajik og Inga Marte Thorkildsen har glemt den norske folkesjela.

    Kjetil Magne Sørenes
    onsdag 12. desember 2012

    http://www.dagbladet.no/2012/12/12/nyheter/frp/politikk/innenriks/fremskrittspartiet/24796436