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  • Israël annonce la nomination de nouveaux chefs du renseignement militaire et du commandement central
    https://www.lorientlejour.com/article/1412435/israel-annonce-la-nomination-de-nouveaux-chefs-du-renseignement-milit

    Avi Bluth, qui sera bientôt le nouveau chef du Commandement central, est actuellement le commandant de la division de Judée et Samarie, également connue sous le nom de division de Cisjordanie. En février 2023, Haaretz a rapporté qu’Avi Bluth avait distribué à ses officiers un livre intitulé « Ours in Tabu : The Secrets of Land Redeemers From Our Father Abraham to the Young Settlements » (Nous au Tabu : les secrets des rédempteurs de terres, de notre père Abraham aux jeunes colonies).

    Le Tabu israélien est l’organisme chargé d’enregistrer les biens immobiliers, les propriétés ou les actions foncières dans les registres officiels du Bureau.

    Selon le rapport du Haaretz, Avi Bluth a ajouté une dédicace dans le livre, disant qu’il espérait qu’il aiderait ses agents à mieux comprendre les « questions de statut foncier » en Cisjordanie.

    Les officiers doivent « disposer d’une expertise et de connaissances dans de nombreux domaines, au-delà des domaines militaires ». La colonisation et le statut de la terre sont l’un de ces domaines, dont la connaissance est nécessaire à l’accomplissement de votre tâche », peut-on lire dans la dédicace.

  • Face à la hausse des arrivées irrégulières, Chypre annonce la suspension des demandes d’asile de Syriens

    Les autorités chypriotes ont annoncé dimanche la suspension du traitement des demandes d’asile des Syriens. Le président #Nikos_Christodoulides a évoqué « une mesure d’urgence » face à la forte hausse des arrivées irrégulières sur l’île, principalement depuis le Liban voisin.

    « Il s’agit d’une mesure d’urgence, d’une décision difficile à prendre pour protéger les intérêts de Chypre », a déclaré dimanche 14 avril le président chypriote Nikos Christodoulides lors de l’annonce de la suspension des demandes d’asile de Syriens dans le pays.

    Le gouvernement chypriote a pris cette décision en réaction à une forte augmentation des arrivées irrégulières ce mois-ci sur l’île. Plus de 1 000 personnes sont arrivées à Chypre sur des bateaux en provenance du Liban depuis le début du mois d’avril, dans un contexte d’aggravation des tensions au Moyen-Orient.

    Nicosie a donc demandé à ses partenaires de l’Union européenne (UE) de faire davantage pour aider le Liban et de reconsidérer le statut de la #Syrie - jusqu’à aujourd’hui déchirée par la guerre et considérée trop dangereuse pour y rapatrier les demandeurs d’asile.

    Nikos Christodoulides et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont discuté de la possibilité de renforcer l’aide économique attribuée à Beyrouth, a indiqué un porte-parole du gouvernement chypriote dans un communiqué. À cette fin, il a été convenu qu’ils se rendraient ensemble au Liban après une visite préparatoire de la Commission.

    Le #Liban, en proie à une grave crise financière, accueille des centaines de milliers de réfugiés syriens. Et les arrivées ne cessent de se poursuivre, les Syriens continuant à quitter leur pays désormais en proie à une très grave crise économique.

    Chypre, l’État le plus à l’est de l’UE et le plus proche du Moyen-Orient, se trouve à environ 160 km à l’ouest des côtes libanaises ou syriennes. L’île a enregistré plus de 2 000 arrivées par voie maritime au cours des trois premiers mois de l’année, contre seulement 78 au cours de la même période en 2023.

    Une mise en application encore floue

    Dans la pratique, la suspension du traitement des demandes signifie que les demandeurs d’asile pourront déposer un dossier mais qu’il ne sera pas traité.

    Ils seront confinés dans deux camps d’accueil qui fournissent un abri, de la nourriture, et réglementent les sorties, sans autre avantage.

    Ceux qui choisissent de quitter ces installations perdront automatiquement toute forme d’aide et ne seront pas autorisés à travailler, ont indiqué des sources gouvernementales.

    Pour Corinna Drousiotou, coordinatrice de l’ONG Cyprus Refugee Council interrogée par InfoMigrants, la décision du gouvernement chypriote concernant les demandeurs d’asile syriens ne repose sur aucune base légale. Par ailleurs, « il n’est pas encore clair de savoir comment les autorités vont appliquer cette décision […] Mais, nous ne pensons pas qu’elle parvienne à réduire les arrivées de réfugiés car ils ne sont généralement pas au courant de ce type de décision et les passeurs ne les en informent pas », souligne-t-elle.

    La responsable met également en garde : la mesure risque au contraire d’aggraver la crise de l’accueil des demandeurs d’asile, les deux seuls centres d’hébergement de l’île n’ayant que des capacités d’accueil limitées. Or, de plus en plus de demandeurs d’asile syriens risquent de se retrouver bloqués dans ces centres si leurs demandes d’asile ne sont pas examinées.

    En 2022, une décision similaire avait déjà été prise pour tenter de limiter les arrivées de Syriens à Chypre. Mais, selon Corinna Drousiotou, elle n’avait eu aucun effet sur le nombre d’arrivées.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/56463/face-a-la-hausse-des-arrivees-irregulieres-chypre-annonce-la-suspensio

    #Chypre #asile #migrations #réfugiés #statistiques #chiffres #2024 #réfugiés_syriens

    • Des centaines de migrants syriens refoulés par Chypre et renvoyés au Liban

      Plusieurs bateaux de migrants syriens ont été bloqués par les #gardes-côtes et la police chypriotes, selon des sources concordantes. Certains ont été renvoyés au Liban, d’autres dérivent en mer dans le plus grand dénuement.

      Les Libanais ne veulent pas de nous et les Chypriotes nous renvoient ici, alors que faire ? » s’exclame Bassem*, frère d’un passager de l’un des bateaux partis du Liban-Nord vers Chypre depuis plusieurs jours et renvoyé à son point de départ après une traversée infernale en Méditerranée.

      Plusieurs centaines de personnes, en majorité syriennes, ayant tenté de rejoindre Chypre de manière irrégulière depuis le Liban ont été interceptées dans les eaux territoriales chypriotes en début de semaine par la police et les gardes-côtes, selon des sources concordantes. Une partie d’entre elles ont été renvoyées mercredi vers le Liban, dans un contexte de raidissement de la politique migratoire et de montée du racisme antisyrien dans les deux pays.

      Raflé au Liban, refoulé à Chypre

      Il est pour l’instant difficile de quantifier avec certitude le nombre de ces candidats malheureux à l’exil. Mais une chose est sûre, ils sont nombreux. Un média chypriote évoque cinq embarcations transportant 500 migrants, tandis que l’ONG Alarm Phone, qui soutient les personnes traversant la mer Méditerranée, assure sur son compte X (anciennement Twitter) être en contact avec les passagers de quatre bateaux et dénonce le refus du Centre commun de coordination des opérations de sauvetage chypriote (JRCC) de lancer une opération de sauvetage.

      Dérivant dans les eaux territoriales chypriotes depuis le 12 avril, « d’aucuns sont malades, ils n’ont plus de nourriture, d’eau et d’essence pour poursuivre leur voyage », écrit Alarm Phone mardi. Parmi eux, des passagers affirment que la police chypriote les a menacés avec des armes à feu en leur disant de rentrer en Syrie. « Les derniers jours ont été un cauchemar pour eux. Nous sommes accablés par le refus des autorités de leur venir en aide », témoigne Anja, membre d’Alarm Phone.

      Bassem, lui, assure que huit embarcations sont parties du Liban : cinq continueraient de dériver en mer tandis que trois auraient fait le chemin inverse vers le Liban. Parti lundi, son frère Ziad* a fait cet aller-retour cauchemardesque pour la somme de 2 650 dollars. Vivant depuis plus de dix ans au Liban où il travaille à Jounieh comme réparateur de climatiseurs, le jeune homme de 28 ans a subitement décidé de remettre son destin dans les mains des passeurs après avoir été victime d’une rafle raciste. « Après la mort de Pascal Sleiman (responsable des Forces libanaises pour la région de Jbeil), mon frère raccompagnait notre soeur à Ghazir, avec son époux et un cousin, quand ils se sont fait tabasser par les
      autoproclamés “Gardiens de Ghazir”. Ils n’ont même pas pu aller à l’hôpital car il était interdit aux Syriens de se déplacer. C’est la goutte d’eau qui l’a décidé à partir pour Chypre », relate-t-il.

      Peur de « mourir de faim »

      Mais son rêve d’exil échoue à quelques milles des côtes chypriotes. « Ils sont arrivés hier à 10h du matin dans les eaux territoriales chypriotes, mais les gardes-côtes les ont bloqués pendant deux jours. Puis ils leur ont donné de l’essence, de l’eau et de la nourriture et les ont renvoyés vers le Liban », dit-il. Mercredi, plusieurs photos et vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des femmes, des hommes et des enfants débarquant d’un bateau de pêche en bois à Mina, la ville portuaire accolée à Tripoli. Sur ces images, ils expliquent avoir été refoulés par les gardes-côtes chypriotes.

      Selon Mohammad Sablouh, avocat membre de l’ONG Cedar Center for Legal Studies, l’un des trois bateaux arrivés au Liban est détenu par l’armée, avec le risque que ses passagers soient déportés en Syrie. Interrogé, le porte-parole de l’armée n’a pas apporté d’éléments sur ce sujet. Or, selon Bassem, « beaucoup sont recherchés par le régime, soit pour être enrôlés dans l’armée, soit parce qu’ils font partie de l’opposition ».

      Le sort des passagers qui ne sont pas retournés au Liban inquiète aussi Alarm Phone. Sur le réseau X, l’ONG affirme que certains lui « disent craindre de mourir de faim ». D’autres rapportent que le JRCC « leur a dit qu’ils n’atteindraient jamais Chypre et qu’ils devaient retourner en Syrie ». « Cela constitue une violation de la Convention relative au statut des réfugiés et met leur vie en danger », poursuit l’ONG, qui dénonce « un jeu cruel entre le Liban et Chypre », aux dépens du droit d’asile des personnes tentant la traversée irrégulière. « C’est du refoulement et cela est prohibé quoi qu’il arrive. Chypre, comme l’ensemble des États membres de l’UE, doit respecter le principe de non-refoulement qui est la pierre angulaire du droit d’asile », réagit Brigitte Espuche, co-coordinatrice du réseau Migreurop.

      Confrontées à un pic d’arrivées de demandeurs d’asile syriens depuis le Liban, les autorités de l’État insulaire ont exhorté début avril le Liban à ne pas « exporter » son problème migratoire. Le 15 avril, Nicosie a décidé de suspendre tout traitement des demandes d’asile de Syriens. « Nous l’avons appris tandis que mon frère était déjà avec les passeurs. Sinon, il ne serait jamais parti », soupire Bassem. Selon Brigitte Espuche, « le nombre de demandeurs d’asile ne peut justifier une réduction de l’accueil et de la protection, c’est absolument illégal ».

      Après avoir signé en 2020 un protocole d’accord secret avec le Liban visant à freiner les départs et faciliter les retours des candidats à la migration, Chypre cherche désormais à obtenir un accord officiel sur les migrants entre l’Union européenne et le Liban. L’objectif du lobbying de Nicosie ? Convaincre les Européens qu’il existe des « zones sécurisées » à l’intérieur de la Syrie où les réfugiés pourraient être transférés. Les organisations internationales soulignent toutefois de nombreux cas de disparition forcée ou d’arrestation de réfugiés lors de leur retour en Syrie.

      *Les prénoms ont été modifiés pour des raisons de sécurité.

      https://www.lorientlejour.com/article/1410738/des-centaines-de-migrants-syriens-refoules-par-chypre-et-renvoyes-au-
      #refoulements #renvois #expulsions

  • Perturbations à Dubaï au lendemain de pluies records - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1410674/perturbations-a-dubai-au-lendemain-de-pluies-records.html

    Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, « les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï » ont probablement été accentuées par le « changement climatique provoqué par l’homme ».

    254 mm de pluie, plus de deux fois le total annuel quand même
    Mais l’excès d’eau au sol est surtout dû à l’insuffisance, ou à l’absence, de réseaux pluviaux pour évacuer les trop-pleins. Les villes sont inadaptées aux conséquences aggravées du changement climatique. Voir plusieurs commentaires dans ce fil ( https://twitter.com/Pascal_Laurent_/status/1780262609477832994)
    Par ailleurs plusieurs twittos soupçonnent que ces pluies record ont été provoquées par l’ensemencement des nuages. Cette pratique est avérée à Dubai mais il n’y a pas pour l’instant de preuves que ces orages exceptionnels en seraient le résultat
    #changement_climatique
    #géoingénierie

    • Karma’s a bitch…
      https://seenthis.net/messages/1030033

      Pour le président émirati de la COP28, sortir des énergies fossiles ramènerait l’humanité “à l’âge des cavernes” (décembre 2023)
      https://www.courrierinternational.com/article/pour-le-president-emirati-de-la-cop28-mettre-fin-aux-energies

      “The Guardian” a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle Sultan Al-Jaber estime qu’il n’existe “aucune étude scientifique” montrant qu’une élimination progressive des énergies fossiles permettrait de limiter le réchauffement à 1,5°C. Ces déclarations, qui émergent en pleine COP, ont provoqué l’indignation des scientifiques.

    • No, Dubai’s Floods Weren’t Caused By Cloud Seeding
      Heavy rain has triggered flash flooding in Dubai. But those pointing the finger at cloud seeding are misguided.
      https://www.wired.com/story/dubai-flooding-uae-cloud-seeding-climate-change

      News reports and social media posts were quick to point the blame at cloud seeding. The UAE has a long-running program for trying to squeeze more rain out of the clouds that pass over the normally arid region—it has a team of pilots who spray salt particles into passing storms to encourage more water to form. The floods were positioned as a cautionary tale by some: Here’s what happens when you mess with nature. Even Bloomberg reported that cloud seeding had worsened the flooding.

      The truth is more complicated. I’ve spent the last few months reporting on cloud seeding in the UAE for an upcoming WIRED feature, and while it’s true that the UAE has been running cloud seeding missions this week—it performs more than 300 a year—it’s a stretch to say that it was responsible for the floods. (In fact, as we were preparing this story for publication on Wednesday morning, the UAE’s National Center for Meteorology told CNBC it had not seeded any clouds before the storm struck on Tuesday.)

      There are a few reasons for this. First: Even the most optimistic assessments of cloud seeding say that it can increase rainfall by a maximum of 25 percent annually. In other words, it would have rained anyway, and if cloud seeding did have an impact, it would only have been to slightly increase the amount of precipitation that fell. The jury is still out on the effectiveness of cloud seeding in warm climates, and even if it does work, cloud seeding can’t produce rain out of thin air, it can only enhance what’s already in the sky.

      Secondly, seeding operations tend to take place in the east of the country, far from more populated areas like Dubai. This is largely because of restrictions on air traffic, but means that it was unlikely that any seeding particles were still active by the time the storms reached Dubai. Most of the scientists I’ve spoken to say the impact of cloud seeding has a very small, localized effect and is unlikely to cause flooding in other areas. But perhaps the best evidence that cloud seeding wasn’t involved in these floods is the fact that it rained all over the region. Oman didn’t do any cloud seeding, but it was even more badly affected by flooding, with a number of casualties.

      It’s exciting to point the finger at a scary technology, but the real cause of the flooding is likely more banal: Dubai is comically ill-equipped to deal with rainfall. The city has expanded rapidly over the last few decades, with little attention paid in the past to infrastructure like storm drains that could help it deal with a sudden influx of water. It’s largely concrete and glass, and there’s very little green space to soak up rainfall. The result is chaos whenever it rains—though to be fair, most cities would struggle to deal with a year’s worth of rain falling in 12 hours.

      However, climate change may also be playing a role. As the planet heats up, the complex weather dynamics of the region are shifting and changing in ways that may bring more violent storms. City planners around the world are trying to make their cities “spongier” to help deal with flash flooding and save more water for drier parts of the year. Instead of using cloud seeding to turn the sky into a sponge, Dubai would be better off trying to turn the city into one.

  • Israël assure préparer de nouveaux accès - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1409920/aide-a-gaza-israel-assure-preparer-de-nouveaux-acces.html

    « Nous prévoyons d’inonder Gaza d’aide et nous prévoyons d’atteindre 500 camions par jour », a déclaré M. Gallant aux journalistes.

    More trucks are getting into Gaza, but delays at border are hindering distribution - POLITICO
    https://www.politico.com/news/2024/04/11/gaza-aid-delays-00151720

    … aid groups are still having difficulty accessing that aid, which is pooled in a restricted area on the Gazan side of the border overseen by Israel for vetting. Humanitarian organizations have to load that aid onto other trucks and can retrieve the cargo only at certain times of the day, according to four aid workers whose organizations work in Gaza.

    While distributing humanitarian aid is difficult in any war zone, the aid workers, who were granted anonymity because they feared retribution by Israel, said Israel’s bureaucratic processing and rules around access are creating particularly large delays in Gaza. […]

    […]

    Whatever the reason for the long delays, it could take weeks, maybe months, for the aid to reach all those who need it, including those in the northern part of the enclave who are still largely blocked off from aid delivery networks.

  • L’ONG World Central Kitchen suspend ses activités après la mort de 7 employés - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1408920/quatre-humanitaires-etrangers-tues-dans-une-frappe-israelienne-a-gaza

    WCK était le principal bras de la gestion humanitaire US à Gaza pour contrer l’influence du Hamas et de son administration... Ou bien l’armée israélienne est décidément très maladroite, ou bien on va tout drtoit vers une catastrophe pire encore que celle que les Gazaouis connaissent depuis 6 mois...

    L’ONG d’aide alimentaire World Central Kitchen (WCK) a affirmé mardi que sept de ses employés avaient été tués dans une frappe israélienne à Gaza, annonçant la suspension de ses activités dans la région.

    « World Central Kitchen est dévastée de confirmer que sept membres de notre équipe ont été tués à Gaza dans une frappe des FDI », les forces armées israéliennes , a déclaré l’ONG basée aux Etats-Unis dans un communiqué.

    Parmi les victimes figurent des ressortissants « d’Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, un citoyen ayant la double nationalité américaine et canadienne et une personne palestinienne », a précisé l’organisation.

    World Central Kitchen a ajouté qu’elle avait décidé de « suspendre ses opérations dans la région ».

    Depuis le début de la guerre en octobre, World Central Kitchen a participé aux opérations de secours, notamment en fournissant des repas aux habitants affamés de Gaza. Elle est l’une des deux ONG participant activement à l’acheminement de l’aide à Gaza par bateau depuis Chypre et elle a également participé à la construction d’une jetée temporaire.

    L’ONG a indiqué que son équipe se déplaçait à bord d’un convoi composé de « deux voitures blindées portant le logo WCK et d’un véhicule léger » au moment de la frappe.

    « Malgré la coordination des mouvements avec les FDI, le convoi a été touché alors qu’il quittait l’entrepôt de Deir al-Balah, où l’équipe avait déchargé plus de 100 tonnes d’aide alimentaire humanitaire acheminée à Gaza par voie maritime », précise-t-elle dans le communiqué.

    • Une poignée d’américains atteints par un bombardement israélien, et c’est sur la première page du site du Monde.

      15 000 enfants écrasés sous les bombes, arrachés à leur lit d’hôpital, ou tombés sous les balles israéliennes, n’ont pas eu une telle médiatisation.

    • Benjamin Netanyahu admet une « frappe non intentionnelle » sur les humanitaires à Gaza
      2 avril 2024 | france 24
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240402-%F0%9F%94%B4-en-direct-plusieurs-travailleurs-humanitaires-tu%C3%

      Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a admis que sept collaborateurs de l’ONG américaine World Central Kitchen tués à Gaza l’avaient été par une frappe israélienne « non intentionnelle ».

      « Malheureusement hier (lundi), il s’est produit un incident tragique, nos forces ayant frappé de façon non intentionnelle des innocents dans la bande de Gaza. Cela arrive dans une guerre, nous allons vérifier jusqu’au bout, nous sommes en contact avec les gouvernements et ferons tout pour que cela ne se reproduise plus jamais », a-t-il déclaré depuis l’hôpital où il a subi dimanche soir une intervention pour une hernie.

    • Pour aller dans ton sens @stephane_m, l’info de WCKprendplus de lace que le meurtre dans un consulat de plusieurs militaires iraniens, action autrement plus lourde de conséquences... Menfin, si les sanglots de l’homme blanc permettent d’arrêter enfin le massacre...

    • Comme pour #Rachel_Corrie, c’est un message aux gauchistes du monde entier.
      « Chez vous, on vous gaze et on vous flash ball, ici, on vous massacre. A bon entendeur ».
      Ça doit faire bizarre de constater qu’une vie, même occidentale, ne vaut que pour l’instrumentalisation qu’elle va permettre.
      L’occident se révèle ds sa complète absence de principes.

    • A propos de la gravité des attaques israéliennes sur les pays voisins : nous avons tout de même des députés israéliens qui ont évoqué publiquement la bombe nucléaire au lendemain du 7 octobre. J’imagine que des mentions en privée ont aussi été faites. J’imagine que tout le monde dans les chancelleries a compris. Tout le monde a compris que ces criminels sont prêts à tout pour avoir le dernier mot.

  • Des milliers d’Arabes israéliens appellent à la fin de la guerre à Gaza - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1408775/des-milliers-darabes-israeliens-appellent-a-la-fin-de-la-guerre-a-gaz

    Première manifestation non réprimée de Palestiniens de l’intérieur depuis le début de la guerre contre Gaza.

    Des milliers d’Arabes israéliens ont appelé à la fin du conflit à Gaza, lors d’un rassemblement samedi à Deir Hanna, dans le nord d’Israël, pour la Journée de la terre qui tombe cette année pendant la guerre dévastatrice dans le territoire palestinien.

    Le traditionnel rendez-vous de la Journée de la terre commémore la mort en 1976 de six Arabes qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres par Israël. « Arrêtez la guerre sur Gaza », « Gaza, ne vacille pas ! », pouvait-on lire sur les pancartes de participants qui ont parcouru les rues de la ville jusqu’à la place principale, certains portant le keffieh et brandissant le drapeau palestinien.

    Des députés arabes israéliens étaient au premier rang de la marche à laquelle ont participé de petits groupes de Juifs, certains arborant des slogans en hébreu tel : « Juifs et Arabes refusent d’être ennemis ». « Nous sommes venus en solidarité avec la foule arabe ici, pour réclamer l’arrêt des massacres par le gouvernement israélien à Gaza et l’arrêt de la guerre », a déclaré Eyal, un manifestant israélien de 33 ans.

  • Israeli strike wounds UN observers in south Lebanon, security sources say | Reuters
    https://www.reuters.com/world/middle-east/israeli-strike-hits-car-carrying-un-observers-near-south-lebanon-border-sec

    BEIRUT, March 30 (Reuters) - An Israeli strike on Saturday hit a vehicle carrying United Nations technical observers outside the southern Lebanese border town of Rmeish, wounding several observers, two security sources told Reuters.

    The Israeli military’s spokesman Avichay Adraee denied that Israeli forces hit a vehicle belonging to the U.N. peacekeeping mission in southern Lebanon, UNIFIL.

    There was no immediate comment from UNIFIL or from the U.N. technical observer mission UNTSO.

    […]

    In November, UNIFIL said one of its patrols was hit by Israeli gunfire in southern Lebanon, without leaving casualties.
    UNIFIL last month said that the Israeli military violated international law by firing on a group of clearly identifiable journalists, killing a Reuters journalist.

    • Prendre pour cible des soldats de la paix est « inacceptable », affirme la Finul
      30 mars 2024
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240330-%F0%9F%94%B4-en-direct-cinq-morts-dans-une-distribution-d-aide-%C

      La Finul a déclaré que le fait de prendre pour cible des soldats de la paix était « inacceptable » après que trois observateurs de la mission et un traducteur ont été blessés lors d’une frappe israélienne sur le Liban.

      Le communiqué ajoute que les observateurs ont été hospitalisés, indiquant « enquêter sur l’origine de l’explosion ».

      L’Agence nationale libanaise d’information (ANI, officielle) a affirmé que « l’aviation ennemie », en référence à Israël, avait bombardé la région de Rmeich, où s’est produit l’incident, affirmant que la patrouille avait été visée par ces tirs.

      Dans un communiqué, l’armée israélienne a assuré que « contrairement aux informations de presse, l’armée n’a pas visé un véhicule de la Finul dans la région de Rmeich ce matin ».

    • https://www.lorientlejour.com/article/1408743/plusieurs-blesses-dans-une-frappe-israelienne-sur-un-vehicule-de-lonu

      Trois observateurs militaires des Nations unies et un assistant ont été blessés samedi matin lors d’une patrouille à pied le long de la Ligne bleue entre le Liban est Israël, à la suite d’une « explosion » survenue à proximité, a indiqué un communiqué de la Finul, la force de maintien de la paix des Nations unies.

      Selon de précédentes informations, un véhicule à bord duquel se trouvaient des observateurs de l’ONU avait été touché par une « frappe israélienne », ce que l’État hébreu a rapidement démenti par la voix du porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee.

      De son côté, le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a déclaré : « Ce matin, trois observateurs militaires de l’OGL [Groupe d’observateurs au Liban] (ONUST) [Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve, qui aide la Finul à remplir son mandat] et un assistant de langue arabe, probablement un traducteur, qui effectuaient une patrouille à pied le long de la Ligne bleue ont été blessés lorsqu’une explosion s’est produite à proximité de leur position ».

      La Ligne bleue entre le Liban est Israël. Infographie par Guilhem Dorandeu/L’Orient-Le Jour

      Les quatre blessés ont été évacués et reçoivent un traitement médical. La Finul enquête sur l’origine de l’explosion. Un hélicoptère de l’ONU a été aperçu à Beyrouth dans la matinée, pendant qu’il se posait sur l’héliport de l’Hôpital Saint-Georges de Geitaoui, dans le quartier d’Achrafieh.

      « La sécurité du personnel de l’ONU doit être assurée. Tous les acteurs ont la responsabilité, en vertu du droit international humanitaire, d’assurer la protection des non-combattants, y compris les soldats de la paix », a ajouté Andrea Tenenti.

      Qu’est-ce que l’OGL ?

      L’OGL fait partie de l’Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST), présent dans la région depuis 1949 pour assurer la stabilité au Moyen-Orient.

      L’OGL soutient la Finul dans l’exécution de son mandat de maintien de la paix, en "observant, surveillant, signalant et/ou enquêtant sur les incidents" qui pourraient violer la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans ses grandes lignes, la résolution 1701, qui a mis fin à la guerre de 2006, prévoit le retrait du Hezbollah des zones situées au sud du fleuve Litani en échange de l’arrêt des intrusions israéliennes dans le territoire souverain libanais.

      Qu’est-ce que la Ligne bleue ?

      La Ligne bleue s’étend sur 120 km le long de la frontière au Liban-Sud, depuis Naqoura jusqu’à Wazzani. 272 barils bleus montrent le chemin précis de cette ligne, visualisé ici dans cette infographie.

      Ce n’est pas une frontière, mais une "ligne de retrait". Elle a été établie par les Nations unies en 2000 pour confirmer le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.

      La Ligne bleue est temporaire. La force de maintien de la paix de l’ONU est chargée de "maintenir le calme et la stabilité le long de cette frontière fragile et d’éviter les provocations et les incidents inutiles pouvant conduire à une crise et potentiellement à un conflit".

      La Ligne bleue est devenue l’un des éléments centraux de la résolution 1701.

  • الحرب على غزة مباشر.. مجلس الأمن يتبنى قرارا بوقف إطلاق النار | أخبار | الجزيرة نت
    https://www.aljazeera.net/news/liveblog/2024/3/25/%d8%a7%d9%84%d8%ad%d8%b1%d8%a8-%d8%b9%d9%84%d9%89-%d8%ba%d8%b2%d8%a9-%d9%

    Premières réactions du Hamas à la résolution de l’ONU réclamant un « cessez-le-feu durable » à Gaza :
    1) se réjouissent
    2) retrait des forces sionistes et retour des habitants
    3) appel à l’AG de l’ONU pour qu’elle fasse pression sur Israël pour faire cesser le génocide
    4) prêts à un échange de prisonniers
    5) liberté de circulation des Gazouis et secours humanitaires partout
    6) Merci à l’Algérie et aux pays qui ont travaillé à cette résolution.

    حماس ترحب بقرار مجلس الأمن وتطالب بإلزام إسرائيل

    حركة المقاومة الإسلامية (حماس) تعليقا على تبني مجلس الأمن الدولي قرارا يطالب بوقف إطلاق النار في غزة:

    نرحب بقرار مجلس الأمن الدولي بالوقف الفوري لإطلاق النار في غزة
    نؤكد على ضرورة الوصول لوقف دائم لإطلاق النار يؤدي لانسحاب جميع القوات الصهيونية وعودة النازحين
    ندعو مجلس الأمن للضغط على الاحتلال للالتزام بوقف إطلاق النار وحرب الإبادة والتطهير العرقي ضد شعبنا
    نؤكد استعدادنا للانخراط في عملية تبادل للأسرى فورا
    نؤكد على أهمية حرية حركة المواطنين ودخول جميع الاحتياجات الإنسانية لكل مناطق قطاع غزة
    نقدر جهود الأشقاء في الجزائر والدول بمجلس الأمن التي تعمل من أجل وقف العدوان وحرب الإبادة الصهيونية

    • https://www.lorientlejour.com/article/1408268/gaza-pour-la-premiere-fois-le-conseil-de-securite-vote-pour-un-cessez

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix pour, et une abstention, « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » - qui a déjà commencé il y a deux semaines -, devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

      Les déclarations des représentants

      « Depuis cinq mois, le peuple palestinien souffre terriblement. Ce bain de sang a continué trop longtemps. C’est notre obligation d’y mettre un terme. Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités », s’est félicité l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, même si les résolutions du Conseil, contraignantes, sont régulièrement ignorées par les Etats concernés. Contrairement au texte américain rejeté vendredi par des vetos russe et chinois, il ne lie pas ces demandes aux efforts diplomatiques du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, même s’il « reconnait » l’existence de ces pourparlers visant à une trêve accompagnée d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

      Vendredi, la Russie et la Chine avaient mis leur veto à un projet de résolution américaine soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza en lien avec les négociations pour la libération des otages capturés lors de l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien. Certains observateurs y avaient vu une évolution substantielle de la position de Washington, sous pression pour limiter son soutien à Israël alors que l’offensive israélienne a fait plus de 32.000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

      Les Etats-Unis s’étaient en effet jusqu’alors systématiquement opposés au terme « cessez-le-feu » dans les résolutions de l’ONU, bloquant trois textes en ce sens. Mais le texte américain rejeté n’appelait pas explicitement à un cessez-le-feu immédiat, utilisant une formulation estimée ambiguë par les pays arabes, la Chine et la Russie, laquelle a dénoncé le « spectacle hypocrite » des Etats-Unis.

      La résolution adoptée lundi est issue du travail des membres non-permanents du Conseil, qui ont négocié tout le week-end avec les Etats-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec, selon des sources diplomatiques. La résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.

      Le Conseil, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’avait pu jusqu’alors adopter depuis le 7 octobre sur cette question que deux résolutions (sur huit soumises au vote), essentiellement humanitaires. Sans grand résultat : après cinq mois et demi de guerre, l’entrée de l’aide à Gaza, assiégée, reste largement insuffisante et la famine plane.

      La nouvelle résolution condamne d’autre part « tous les actes terroristes », mais sans mentionner les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont entraîné la mort d’au moins 1.160 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Aucune résolution adoptée par le Conseil ou l’Assemblée général de l’ONU depuis le 7 octobre n’a condamné spécifiquement le Hamas, une absence systématiquement fustigée par Israël.

      Voici l’analyse à chaud de notre cheffe de service international, Laure-Maïssa Farjallah :

      C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’une proposition de résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat »à Gaza est votée au Conseil de sécurité de l’ONU - bien qu’elle précise pour cela le cadre temporel du « mois de ramadan ». Rendue possible grâce à l’abstention de Washington, l’adoption de cette résolution intervient quelques jours après les vétos russe et chinois opposés à un texte présenté par les États-Unis, appelant à la « nécessité d’un cessez-le-feu ».

      Si le vote n’aura probablement pas de conséquences directes sur le terrain avant la potentielle conclusion d’un accord de trêve accompagné d’une libération d’otages, le message envoyé par les États-Unis à leur allié israélien n’a jamais été aussi fort. Dimanche, la vice-présidente Kamala Harris avait menacé l’État hébreu de « conséquences » en cas d’offensive à Rafah. Après l’abstention américaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annulé le déplacement de son proche conseiller Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques, et du chef du conseil de sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, qui devaient se rendre à Washington pour discuter notamment de l’opération militaire sur Rafah.

      Reste que le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant se trouvait déjà à Washington, dans le cadre d’une délégation distincte. Il aura probablement eu le temps de rencontrer ses homologues américains pour discuter entre autres de la livraison d’armes des Etats-Unis à Israël, alors que la pression se fait de plus en plus forte sur Joe Biden pour contrôler la conformité au droit international humanitaire de l’utilisation des armes destinées à Tel-Aviv.

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix...

  • Washington prolonge sa suspension du financement de l’Unrwa - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1372007/washington-prolonge-sa-suspension-du-financement-de-lunrwa.html

    Les États-Unis ont décidé de maintenir l’arrêt de leur financement à l’Unrwa, la principale agence des Nations unies pour les Palestiniens, jusqu’en mars 2025, en vertu d’un accord entre les chefs de file du Congrès et la Maison Blanche

    #genocide_joe #états-unis

  • مقتل 17 جنديا ومدنيا إسرائيليا في هجمات “حزب الله” منذ 8 أكتوبر الماضي.. وجيش الاحتلال يقصف مناطق بجنوبي لبنان | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d9%85%d9%82%d8%aa%d9%84-17-%d8%ac%d9%86%d8%af%d9%8a%d8%a7-%d9%88%d9%85%d

    Bilan toujours aussi mystérieux des combats au nord d’Israël (17 morts). De mémoire, le Hezbollah reconnaît un peu moins de 200 victimes...

    قالت هيئة البث العبرية الرسمية، مساء الأربعاء، إن 17 مدنيا وجنديا إسرائيليا قتلوا في هجمات لـ”حزب الله”، التي بدأت منذ 8 أكتوبر/ تشرين الأول 2023.

  • Israel’s Eilat Port to lay off half of its staff – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20240320-israels-eilat-port-to-lay-off-half-of-its-staff

    Nouvelles en bref :
    – le blocus d’Eilat est vraiment effectif
    – 80% des Israéliens qui ont quitté le pays n’y retourneront pas

    Half the workers at Israel’s Eilat Port are at risk of losing their jobs after the seaport took a major financial hit due to the crisis in Red Sea shipping lanes, Reuters reported officials saying today.

    Port management has announced it intends to fire half of the 120 employees. In response, dock workers held a protest today.

    Eilat Port CEO Gideon Golber said the move was the final option after months of losses and inactivity.

    “I hoped the coalition countries would have solved the issue in a few months,” Golber said, referring to a US-led multi-national initiative set up in December and which has targeted the Houthis. “But they are not solving the problem.”

    https://www.middleeastmonitor.com/20240320-israel-80-of-citizens-living-abroad-do-not-intend-to-ret
    A recent survey among Israelis living abroad conducted by the Hebrew University on the initiative of the World Zionist Organisation revealed that 80 per cent of respondents said that they do not intend to return to Israel, despite feeling unsafe in their current countries of residence.

    • https://www.lorientlejour.com/article/1372083/-nettoyer-gaza-qui-a-un-bord-de-mer-au-potentiel-precieux-tolle-en-li

      Le gendre de Donald Trump et son ancien conseiller principal en politique étrangère, Jared Kushner, a loué le potentiel « très précieux » de la « propriété en bord de mer » de Gaza et suggéré qu’Israël devrait évacuer les civils pendant qu’il « nettoie » l’enclave, lors d’un entretien avec l’Université de Harvard. Les détails de l’interview, qui remonte au 15 février, ont été publiés par le quotidien britannique The Guardian et suscité de vives réactions en ligne.

      (...) « Les propriétés en bord de mer de Gaza pourraient être très précieuses si les gens se concentraient sur le développement des moyens de subsistance », a déclaré M. Kushner à son intervieweur, le professeur Tarek Masoud, président de la faculté Middle East Initiative de Harvard.

      « C’est une situation un peu malheureuse, mais du point de vue d’Israël, je ferais de mon mieux pour faire partir les gens et nettoyer ensuite », a poursuivi M. Kushner. « Je ne pense pas qu’Israël ait déclaré qu’il ne voulait pas que les gens reviennent par la suite.

      Certains hauts responsables du gouvernement israélien, comme le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, ont ouvertement appelé à un transfert massif de population.

      M. Kushner a également affirmé qu’il serait possible d’évacuer les civils de la ville de Rafah vers l’Égypte « avec diplomatie », bien que Le Caire insiste qu’il n’acceptera pas des Palestiniens déplacés et qu’une opération militaire à Rafah mettrait en péril ses relations avec Israël.

      « Mais en plus de cela, je ferai passer un bulldozer dans le Néguev (une zone désertique du sud d’Israël, ndlr). J’essaierai de déplacer des gens là-dedans, a ajouté M. Kushner. Je pense que c’est une meilleure option ».

      Surpris par ces propos, son interlocuteur a demandé à M. Kushner de préciser s’il s’agissait de quelque chose qu’il avait entendu de la part d’Israéliens : « Les gens en Israël parlent-ils sérieusement de cette possibilité ? ». Il a répondu qu’il ne savait pas : « Je suis assis à Miami Beach en ce moment, je regarde la situation et je me dis : que ferais-je si j’étais là-bas ? ».

  • Polémique autour d’une campagne publicitaire visant les réfugiés syriens au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1371900/polemique-autour-dune-campagne-publicitaire-visant-les-refugies-syrie

    L’ONG La Maison mondiale du Liban et diverses institutions officielles ont lancé une campagne médiatique utilisant des panneaux d’affichage à travers le pays ainsi qu’une publicité sur la chaîne MTV Liban, appelant les gens à « réparer les dommages causés par les déplacés syriens ». Sur son site web, l’ONG affirme « promouvoir l’esprit de coopération et d’union » parmi les Libanais résidant dans le pays et à l’étranger. Sa fondatrice et présidente, Betty Hindi, a parlé de la campagne dans l’émission It’s Time de la chaîne locale MTV il y a un mois, affirmant que les panneaux d’affichage et les publicités télévisées étaient conçus pour « exiger l’application des lois », dans le cadre d’une mission plus large visant à « enregistrer tous les Syriens ».

    Avec 1,5 million de réfugiés syriens au Liban, selon les chiffres du gouvernement, dont environ 950 000 enregistrés auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) – qui a cessé de le faire à la demande du Liban en 2015 –, les politiques libanais de tous bords appellent régulièrement à leur rapatriement immédiat. Ils affirment que les conditions actuelles en Syrie permettent un tel retour, tandis que l’ONU et d’autres groupes de défense des droits soutiennent le contraire. Le ministre sortant des Affaires sociales, Hector Hajjar, a demandé à plusieurs reprises au HCR de soumettre ses données sur les réfugiés au gouvernement. Si l’agence onusienne a accepté de le faire, elle n’a pas encore soumis son rapport.
    (...)
    « La population du Liban est divisée en deux : une première moitié composée de réfugiés syriens, une deuxième constituée de Libanais voulant émigrer », proclame la publicité diffusée sur MTV. Ce spot montre également un jeune enfant s’exprimant avec un accent syrien et expliquant être originaire de Syrie mais être né et avoir grandi au Liban de parents syriens. Et d’ajouter qu’on lui a dit qu’il « deviendra libanais dans quelques années ». Ensuite, un second garçon répond : « Non, mon frère, nous sommes de Syrie et nous devrons y retourner pour la reconstruire. »

    En 2020, une proposition de loi a été élaborée qui, si elle était adoptée, empêcherait toutes les personnes apatrides nées après 2011 au Liban (année marquant le début de la crise syrienne) de demander la citoyenneté libanaise, comme le permet normalement la loi. Ce texte a été proposé par le député Ghassan Atallah (Courant patriotique libre/Koura) qui nous a affirmé que le but de ce texte est de combler une lacune par laquelle les enfants de parents syriens pourraient obtenir la citoyenneté libanaise. Le préambule de la Constitution libanaise stipule qu’il ne devrait y avoir aucune « installation de non-Libanais au Liban ».

    La campagne publicitaire insiste sur le fait que les Libanais devraient, étant donné que les réfugiés syriens constituent plus de 40 % de la population du Liban, « s’unir et agir de manière responsable pour rectifier la situation de manière urgente avant qu’il ne soit trop tard », sous-entendant que la présence de réfugiés syriens dans le pays constitue une menace existentielle. La publicité explique qu’après « une guerre sanglante » en Syrie, la situation n’est pas « différente », et appelle les Syriens de la diaspora à rentrer et à « reconstruire leur pays », avant de terminer par ces mots : « Undo the damage », c’est-à-dire « réparez les dommages ».

    (Au passage, on admire la francophonie libanaise !)

  • Le chef de l’Unrwa interdit d’entrée à Gaza par les autorités israéliennes : Jour 164 de la guerre - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1371760/lhopital-al-chifa-a-nouveau-theatre-de-combats-entre-israel-et-le-ham

    « Le jour où de nouvelles données sont sorties sur la famine à Gaza, les autorités israéliennes m’interdisent l’entrée à Gaza », a révélé sur X, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les Palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. La visite à Gaza du commissaire général avait pour objectif de « coordonner et améliorer la réponse humanitaire ».

    Le responsable onusien a alerté dans ce cadre sur « l’imminence de la famine dans le nord de la bande de Gaza, qui devrait arriver d’ici mai ». « Une famine d’origine humaine, une tache sur notre humanité collective », a-t-il commenté.

    • Philippe Lazzarini
      @UNLazzarini
      2:05 PM · 18 mars 2024
      https://twitter.com/UNLazzarini/status/1769711761136009310

      On the day new data is out on famine in #GAZA, the Israeli Authorities deny my entry to Gaza.

      –Famine is imminent in the northern Gaza Strip, expected to arrive between now and May.
      – Two million people= the entire population of Gaza is facing crisis levels of food insecurity or worse.
      – Half the population has completely exhausted food supplies and coping capacities. They are struggling with catastrophic hunger (IPC Phase 5) and starvation.
      – This is the highest number of people ever recorded as facing catastrophic hunger by the IPC system and double the number just three months ago.
      – Earlier, UNICEF warned that the # of children under two years old suffering from acute malnutrition has doubled in one month.
      – Children are now dying of dehydration & hunger.

      @UNRWA
      has by far the largest presence among all humanitarian organisations in Gaza.
      My visit today was supposed to coordinate & improve the humanitarian response.

      This man-made starvation under our watch is a stain on our collective humanity.
      Too much time was wasted, all land crossings must open now. Famine can be averted with political will.

      #Génocide

    • Le chef et le personnel de l’Unrwa devraient pouvoir se rendre à Gaza, selon le département d’État américain
      19 mars 2024
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240319-%F0%9F%94%B4-en-direct-des-frappes-isra%C3%A9liennes-font-plusieu

      Le chef et le personnel de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) devraient pouvoir se rendre sur les lieux d’opération de l’agence, y compris à Gaza, a déclaré mardi à la presse le porte-parole adjoint du département d’État, Vedant Patel.

      Vedant Patel a déclaré que la libre circulation des travailleurs internationaux était un élément clé de la réponse humanitaire et que les États-Unis continueraient à travailler avec Israël et d’autres interlocuteurs appropriés pour faire pression en ce sens, après que l’Unrwa et l’Égypte ont déclaré qu’Israël avait refusé lundi l’entrée dans la bande de Gaza au chef de l’agence pour les réfugiés.

  • Les Etats-Unis autorisent l’état sioniste à poursuivre son genocide pendant au moins deux mois, pendant lesquels ils pourraient même contribuer personnellement aux massacres.

    La construction du port temporaire à Gaza prendra jusqu’à 60 jours, selon le Pentagone - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1370871/la-construction-du-port-temporaire-a-gaza-prendra-jusqua-60-jours-sel

    […] et impliquera probablement plus de 1.000 soldats, a annoncé vendredi le Pentagone.

  • La pollution des générateurs provoque une forte hausse des cancers du poumon au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1370477/la-pollution-des-generateurs-provoque-une-forte-hausse-des-cancers-du


    La pollution bien visible au-dessus de Beyrouth, comme une chape de plomb. Photo d’archives João Sousa

    Une étude bientôt publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) a révélé que « le taux de polluants carcinogènes dans l’atmosphère », résultant de la dépendance généralisée aux générateurs électriques privés alimentés au diesel, « a doublé depuis 2017 », selon la députée et scientifique Najat Saliba, qui a dirigé la recherche. Et les conséquences sur la santé pourraient être dévastatrices. Alors que le ministère de la Santé estime une augmentation des taux de cancer de 10 à 15 % depuis 2016, les chefs de département d’oncologie des hôpitaux ont estimé pour L’Orient Today une hausse beaucoup plus élevée, de 30 % ces dernières années.
    Les oncologues ajoutent que le cancer du poumon représente le plus grand nombre de cas. À l’instar des chercheurs de l’AUB, ils accusent les polluants atmosphériques toxiques provenant des générateurs électriques qui fonctionnent souvent 24h/24 pour pallier le manque d’électricité publique fournie par l’État en raison de la crise financière qui sévit dans le pays depuis 2019. Largement répandus au Liban, ces générateurs sont installés sur les places publiques, dans les parkings, montés sur des camions, sur les toits, dans les quartiers résidentiels, dans les cours des hôpitaux et devant les magasins. Une étude de 2006 avait révélé que 370 000 générateurs au diesel fonctionnaient alors à travers le Liban, émettant plus de 40 substances toxiques – comme le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Un nombre qui a très probablement augmenté depuis.

    Patients plus jeunes, cancers plus agressifs

    Le Liban se classe au premier rang des pays d’Asie occidentale en termes d’incidence du cancer dans la population, avec un taux de 242 cas pour 100 000 habitants en 2018, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a ainsi enregistré 28 764 cas de cancer au cours des cinq dernières années, dont 11 600 cas rien qu’en 2020, selon un rapport de l’OMS publié en 2021.

    Il n’y a pas de cause unique pour le cancer, selon le Dr Kanaan. Bien que des facteurs comme le « tabagisme, l’alcool et l’obésité » puissent conduire au cancer, ils sont aggravés par la pollution qui « non seulement augmente les taux de cancer, mais les rend également plus agressifs, avec des patients se présentant devant leur médecin au troisième voire même quatrième stade » de la maladie, la rendant plus difficile à traiter.

    Le Dr Maroun Sadik, chef du service d’oncologie à l’hôpital Geitaoui à Beyrouth, affirme lui que le nombre de patients se rendant dans ses cliniques d’oncologie a augmenté d’au moins 30 % par rapport à la période pré-2020. Depuis, le taux d’occupation des patients subissant des séances de chimiothérapie à l’hôpital a augmenté jusqu’à 40 %. L’oncologue ajoute qu’environ 30 à 40 % de ces cas ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon, certains malades ayant moins de 50 ans.

    « La moyenne d’âge des patients qui nous ont consultés au cours des trois dernières années a diminué : nous avons commencé à voir des personnes de moins de 50 et 40 ans dans nos cliniques », ajoute le Dr Fadi Nasr, chef du service d’oncologie à l’hôpital Hôtel-Dieu de Beyrouth. Celui-ci observe également que 30 à 40 % de ces patients ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon. Cette pathologie se classe au troisième rang en termes de prévalence au Liban, après le cancer de la vessie et le cancer du sein, selon des chiffres de 2020 publiés par l’OMS.

    Le ministère de la Santé a cessé d’analyser et de publier des données sur les taux de cancer en 2016. Ghada Gebran, conseillère du ministre sortant de la Santé Firas Abiad, indique que le ministère est en train de reprendre la collecte de données et de publier les résultats. Selon elle, les médecins du ministère estiment que l’augmentation des taux de cancer depuis 2016 jusqu’à présent se situe entre 10 et 15 %, moins que l’augmentation de 30 % estimée par les oncologues des hôpitaux de Beyrouth.

    Une raison potentielle à cet écart : plusieurs oncologues de divers hôpitaux nous ont affirmé qu’un grand nombre de patients cancéreux qu’ils rencontrent ne sont pas enregistrés sur la plateforme de suivi du cancer du ministère de la Santé. Cela est dû à des pénuries généralisées des médicaments que la plateforme est censée fournir gratuitement aux patients atteints de cancer.

    #cancer #pollution #générateurs #électricité #Liban #Beyrouth

  • Liban. Nouvel effondrement d’immeuble à Choueifate, trente personnes sous les décombres - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1368701/nouvel-effondrement-dimmeuble-a-choueifate-deux-familles-piegees-sous

    « C’est un vieux bâtiment de quatre étages qui abrite des familles syriennes », indique un membre de la municipalité. Trois blessés ont été signalés.

  • Téhéran aurait demandé une suspension des attaques des groupes pro-iraniens contre les troupes US - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1368519/teheran-aurait-demande-une-suspension-des-attaques-des-groupes-pro-ir

    Reuters fait passer le message
    Il y a encore un peu de diplomatie en cours au Moyen-Orient...

    C’est la visite à Bagdad du commandant de la Force d’élite iranienne al-Qods, Esmaïl Qaani, qui a permis une pause dans les attaques contre les troupes américaines menées par des groupes alliés à l’Iran en Irak, ont affirmé à l’agence Reuters plusieurs sources iraniennes et irakiennes, estimant qu’il s’agissait d’un signe de la volonté de Téhéran d’éviter un conflit plus large.

    Pour cet article, l’agence s’est entretenue avec trois responsables iraniens, un haut responsable de la sécurité irakienne, trois hommes politiques chiites irakiens, quatre sources au sein de groupes armés irakiens soutenus par l’Iran et quatre diplomates spécialistes de l’Irak.

    Lors de son passage en Irak, Esmaïl Qaani a rencontré des représentants de plusieurs groupes armés à l’aéroport de Bagdad le 29 janvier, moins de 48 heures après que Washington avait accusé ces groupes d’avoir tué trois soldats américains à l’avant-poste « Tower 22 » en Jordanie, ont affirmé ces sources. M. Qaani, dont le prédécesseur, Kassem Soleimani, a été tué par un drone américain près du même aéroport il y a quatre ans, a dit aux factions que faire couler le sang américain risquait d’entraîner une lourde réaction de la part des États-Unis, ont déclaré dix des sources contactées par Reuters. Il a déclaré que les milices devaient donc faire profil bas, afin d’éviter des frappes américaines sur leurs commandants, la destruction d’infrastructures clés ou même des représailles directes contre l’Iran.

    (...)
    M. Qaani et la Force al-Qods, la branche des gardiens de la révolution iraniens qui travaille avec des groupes armés alliés, notamment au Liban et au Yémen, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters. Les Kataëb Hezbollah et un autre groupe n’ont pas pu être joints pour revenir sur ces allégations. La Maison Blanche et le Pentagone n’ont pas non plus réagi dans l’immédiat.

    Si la visite d’Esmaïl Qaani a été mentionnée dans les médias irakiens, les détails de ses discussions et leur impact sur la réduction des attaques n’ont jusque là pas été évoquées dans la presse.

    Le gouvernement irakien, rare allié à la fois de Téhéran et de Washington, tente d’éviter que le pays ne redevienne un champ de bataille pour les puissances étrangères et a demandé à l’Iran de l’aider à contrôler les groupes armés après l’attentat de Jordanie, ont confié cinq des sources. Le Premier ministre Mohammad Chia al-Soudani « a travaillé avec toutes les parties concernées à l’intérieur et à l’extérieur de l’Irak, les avertissant » que l’escalade « déstabilisera l’Irak et la région », a déclaré à l’agence Farhad Alaëddine, conseiller aux affaires étrangères de M. Soudani, lorsqu’on lui a demandé de confirmer la visite de M. Qaani et la demande d’aide pour maîtriser les groupes armés.

    (...)
    Qaani n’a pas quitté l’aéroport
    D’après une source irakienne de haut rang, la visite de M. Qaani à Bagdad a eu lieu alors que l’Iran se préparait à une riposte américaine à l’attaque en Jordanie. Au cours de son passage en Irak, il n’a pas quitté l’aéroport « pour de strictes raisons sécuritaires ».

    En 2020, la frappe qui a tué Kassem Soleimani, à l’extérieur de l’aéroport, faisait suite à un attentat que Washington avait également imputé au Kataëb Hezbollah, et qui avait tué un sous-traitant américain, faisant craindre à l’époque une guerre régionale. Le drone qui a frappé Kassem Soleimani avait aussi tué l’ancien chef des Kataëb Hezbollah, Abou Mahdi al-Mouhandis.

    Téhéran et Bagdad voulaient tous deux éviter une situation similaire, ont affirmé neuf des sources interrogées. « Les Iraniens ont retenu la leçon de la liquidation de Soleimani et ne voulaient pas que cela se reproduise », a déclaré une source de sécurité irakienne de haut rang.

    Un haut responsable de la sécurité iranienne a fait savoir que « la visite du commandant Qaani a été couronnée de succès, mais pas entièrement, car tous les groupes irakiens n’ont pas consenti à la désescalade ». Un groupe plus petit mais très actif, la milice Harakat al-Nujaba, a soutenu qu’il poursuivrait ses attaques, arguant que les forces américaines ne partiraient que par la force.

    Il reste à voir combien de temps durera cette pause. Un groupe de coordination représentant les factions les plus dures a promis de reprendre les opérations à la suite de l’assassinat par les États-Unis d’un haut responsable des Kataëb Hezbollah, Abou Bakr al-Saadi, à Bagdad le 7 février. M. Saadi était également membre du Hachd al-Chaabi, une agence de sécurité de l’État, qui à l’origine était composée de groupes armés majoritairement chiites proches de l’Iran qui luttaient contre l’État islamique, ce qui montre à quel point les groupes armés soutenus par l’Iran sont imbriqués dans l’État irakien.

    Lors des funérailles de Saadi, Abdel Aziz el-Mohammadaoui, haut responsable des Kataëb Hezbollah et chef militaire du Hach al-Chaabi, a promis une réponse à cet assassinat, sans toutefois annoncer un retour à la violence. Il a affirmé que la réponse serait basée sur un consensus, y compris avec le gouvernement.

    (Cet article est une traduction, réalisée par L’Orient-Le Jour, d’un article de Reuters publié en anglais)