• Cerveaux non disponibles
    @CerveauxNon
    https://twitter.com/CerveauxNon/status/1767100096015974713

    "Nous refusons que notre judéité et l’Holocauste soient récupérés pour justifier une occupation qui a conduit à des conflits pour tant d’innocents… »

    Très fort discours du réalisateur Jonathan Glazer après son Oscar du meilleur film étranger pour "La Zone D’intérêt"

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1767100053812813824/pu/vid/avc1/320x568/xogGJE6lYpwcieWR.mp4?tag=12


    https://www.youtube.com/watch?v=CsRm8tPROv8

    #Oscar

    • Et bien sûr l’incomparable malhonnêteté sioniste en roue libre

      Batya Ungar-Sargon sur X :
      https://twitter.com/bungarsargon/status/1767002321051955202

      I simply cannot fathom the moral rot in someone’s soul that leads them to win an award for a movie about the Holocaust and with the platform given to them, to accept that award by saying, “We stand here as men who refute their Jewishness.”

      Jusqu’à mettre un point après le dernier mot.

    • Pour rappel, et pour la bonne bouche, voici comment Le Monde avait évoqué le fait que des gens avaient osé dénoncer le génocide à Gaza lors du festival de Berlin, fin février 2024 :

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/26/la-berlinale-dans-la-tourmente-apres-des-propos-sur-israel-lors-de-la-remise

      La controverse a été alimentée notamment par des déclarations de cinéastes samedi soir, lors de la cérémonie du palmarès, accusant Israël de génocide en raison des bombardements qui ont fait près de 30 000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la santé du Hamas – un chiffre non vérifiable de source indépendante, qui inclurait civils comme combattants.

      Dans le même temps, ces metteurs en scène n’ont pas mentionné que l’offensive israélienne avait été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, causant la mort d’au moins 1 160 personnes, en majorité des civils.

      On avait un fil là-dessus ici :
      https://seenthis.net/messages/1043347

      Du coup, je suis curieux de savoir si Jonathan Glazer avait déjà fait connaître sa position sur Gaza auparavant, ou bien si c’est une « surprise » pour les Oscars.

    • Jonathan Glazer Was Right: Jewishness and the Holocaust Have Been Hijacked by the Occupation
      Haaretz Editorial | Mar 13, 2024
      https://www.haaretz.com/opinion/editorial/2024-03-13/ty-article-opinion/jonathan-glazer-was-right-jewishness-and-the-holocaust-were-hijacked-by-the-occupation/0000018e-3477-d9f7-a5ee-f6ff5da40000

      Every few days the country is rocked by the remarks of some person or another condemning Israel’s actions. The latest storm was provoked by the British Jewish director Jonathan Glazer, whose film “The Zone of Interest” won the Oscar this week for best international film.

    • La remise des Oscars permet un sursaut d’humanité face au génocide à Gaza
      https://www.chroniquepalestine.com/remise-oscars-permet-sursaut-humanite-face-genocide-gaza
      13 mars 2024 | Par Jonathan Cook | 11 mars 2024 – Transmis par l’auteur – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet

      C’est pourquoi les influenceurs juifs se sont empressés de salir Glazer en le qualifiant de juif qui se hait lui-même et en déformant ses propos – en supprimant notamment les éléments qui ne correspondaient pas à leur programme intéressé et anti-universel.

      Faisant référence aux victimes du 7 octobre et de l’attaque israélienne contre Gaza, Glazer a déclaré au public des Oscars : « En ce moment, nous sommes ici en tant qu’hommes et en tant que femmes : En ce moment même, nous sommes ici en tant qu’hommes qui s’opposent au détournement de leur judéité et de l’Holocauste par un régime d’occupation qui a provoqué la mort de tant d’innocents ».

      Il s’opposait expressément à ce que sa judéité soit utilisée pour soutenir un génocide.

      Il s’est démarqué de nombreux dirigeants et personnalités influentes de la communauté juive qui ont utilisé leur propre judéité pour justifier la violence contre les civils. Il nous rappelait que la leçon de l’Holocauste est que les idéologies ne doivent jamais l’emporter sur notre humanité, ne doivent jamais être utilisées pour rationaliser le mal.

      Tout cela représente une énorme menace pour les membres de la communauté juive qui, depuis des décennies, utilisent précisément leur judéité à des fins politiques, pour servir Israël et son projet d’expulser le peuple palestinien de sa patrie historique.
      La vraie dépravation morale

      Dans un élan de pure inversion accusatoire, par exemple, le rabbin Shmuley Boteach, surnommé par les médias « le rabbin le plus célèbre d’Amérique », a fustigé Glazer pour avoir soi-disant « exploité l’Holocauste » et pour avoir banalisé « la mémoire des 6 millions de victimes grâce auxquelles il a trouvé la gloire à Hollywood ».

      Boteach ne peut apparemment pas comprendre que c’est lui, et non Glazer, qui exploite l’Holocauste – dans son cas, depuis des décennies pour protéger Israël de toute critique, même maintenant qu’il commet un génocide.

      Batya Ungar-Sargon, journaliste d’opinion à Newsweek, a, quant à elle, rompu avec toutes les règles déontologiques du journalisme pour déformer complètement le discours de Glazer, l’accusant d’être une « pourriture morale » pour avoir soi-disant renié sa judéité.

      Alors qu’en fait, comme il l’a très bien expliqué, il rejetait, au contraire, la façon dont son appartenance à la communauté juive et l’Holocauste ont été détournés par des apologistes du génocide tels qu’Ungar-Sargon pour promouvoir un programme idéologique violent.

      La rédactrice en chef de Newsweek sait que le discours de Glazer a été le moment le plus écouté et le plus discuté de la cérémonie des Oscars. La plupart de ceux qui ont lu le commentaire de Ungar-Sargon sur Twitter avaient entendu ce que Glazer a dit dans son discours et savaient qu’elle mentait.

      De pareilles accusations mensongères auraient dû avoir des conséquences destructrices sur sa carrière professionnelles. Elles auraient dû être une tache sombre sur sa crédibilité journalistique. Et pourtant, Mme Ungar-Sargon a fièrement maintenu son tweet, alors même que X l’avait assorti d’une humiliante note de bas de page : « Les lecteurs ont ajouté… », qui mettait en lumière sa malhonnêteté.