La BCE pousse la Grèce à la porte de l’euro - Page 1 | Mediapart
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En fin de soirée, lundi, elle a annoncé qu’elle durcissait les conditions pour assurer la liquidité du système bancaire grec, acceptant le risque de provoquer un effondrement complet bancaire.
Alors que les banques grecques demandaient que le plafond des fonds d’urgence de liquidité (emergency liquidity assistance, ELA) soit augmenté de trois milliards, la banque centrale a refusé de changer la limite qu’elle avait imposée il y a dix jours. L’aide à la liquidité reste gelée à 89 milliards d’euros. Mais il y a plus grave : la BCE a décidé de durcir les conditions imposées aux banques emprunteuses pour accéder au fonds d’urgence. Une décote – la BCE n’en a pas précisé le montant, il est question de 10 % – va être appliquée sur les titres apportés en garantie (“collateral”) par les banques grecques. Selon la Banque centrale, la détérioration de la qualité de ces titres apportés en garantie – essentiellement des titres de l’État grec – justifie cette décision.
voir @tintin : ▻http://seenthis.net/messages/387666
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Romaric Godin
Bon goût de Bild Zeitung ce matin. A. Merkel en Bismarck ! @BILD ▻http://www.bild.de/politik/ausland/griechenland-krise/mit-diesem5-punkte-plan-muss-merkel-heute-nach-bruessel-reisen-41666526.bild.ht … ” #Grexit
▻https://twitter.com/RomaricGodin/status/618283520163749888
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Grèce : Pourquoi Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque
Romaric Godin | 07/07/2015
►http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-pourquoi-angela-merkel-refuse-de-parler-de-la-dette-grecque-490094.h
Les réactions allemandes au « non » grec massif lors du référendum du 5 juillet ont des airs de fins de non-recevoir. L’incapacité franco-italienne à représenter un contre-pouvoir effectif à la puissance allemande, le poids de l’opinion outre-Rhin, incarné par la une de la Bild Zeitung de ce mardi 7 juillet (une Angela Merkel coiffée d’un casque à pointe accompagné du titre « nous avons besoin d’une chancelière de fer »), la prédominance de la logique financière (représentée par une réunion de l’Eurogroupe précédant celle du Conseil) laisse à Alexis Tsipras le choix suivant : ou accepter un accord sans restructuration de la dette, c’est-à-dire trahir son mandat fraîchement renouvelé, ou se préparer au Grexit.
(...)
Pour résumer la logique dominante dans la zone euro est la suivante : il vaut mieux que la Grèce sorte de la zone euro plutôt que l’Allemagne. On comprend mieux alors la passivité franco-italienne. Et pourquoi la Commission européenne n’a pas fait, comme le FMI, son mea culpa sur l’austérité.