La réponse de Drouizig ►http://www.drouizig.org des gens qui font des claviers bretons et autres logiciels), réponse que j’ai légèrement remise en page :
Effectivement le c’h breton est un polygramme (trigramme), comme l’est le ij hollandais ou encore le l.l catalan.
Le consortium Unicode a pendant un moment integre les trigrammes - bigrammes - ligatures - diacritiques... des langues du monde en leur affectant un code spécifique.
Depuis ~2007 je crois [si quelqu’un trouve la référence exacte sur le site d’Unicode...], ils ont decidé de ne plus codifier ces caracteres et le c’h breton n’a donc pas eu son code unique (le ij hollandais et le l.l catalan l’ont eu pourtant). Et pour pas mal d’autres caractères diacritiques ( en particulier des langues africaines ), il est aussi trop tard...
il y a plusieurs raisons : pour les polygrammes, les logiciels, aidés de polices de caracteres spéciales peuvent eux même coder les polygrammes. Pour les diacritiques, il existe des codes spéciaux d’accent qui
permettent de coder les caractères diacritiques sur plusieurs caractères, et la de la même facon, c’est aux logiciels, aidés de polices spéciales de faire le travail.
Un exemple concret est le n vélaire du Shimaore,
►http://www.drouizig.org/index.php?option=com_content&view=article&id=74%3Astur-evit-ar-shimaore&ca
Il n’existera pas de code unicode pour ce caractere, la façon officielle de le coder est d’utiliser 2 caractères qui se superposent. Aujourd hui Windows (et sans doute les autres OS) et les logiciels récents gèrent cela parfaitement.
Et oui comme la cote n’est pas permise dans les adresses http et comme il n’y a pas de caractère unicode pour le c’h... on est bien bloqués pour l’instant...