L’avenir en commun de #mélenchon : « allons zenfants de l’altermondialisme »
▻https://reflets.info/lavenir-en-commun-de-melenchon-allons-zenfants-de-laltermondialisme
Parler du candidat Jean-Luc Mélenchon et du programme de son mouvement #Politique, « La #France insoumise », n’est pas franchement aisé. La réalité de la candidature Mélenchon est différente des autres candidats pour une raison simple : […]
#anti-libéralisme #France_insoumise #Gauche #l'avenir_en_commun #présidentielle_2017 #sixième_République
L’auteur de cet article, pseudo drapher, est le parfait reflet du journalisme de BFM TV plutôt pro Macron et donc pas du tout objectif vis à vis du programme de Mélenchon.
Dommage !
Pour une fois, au contraire, je le trouve très équilibré. Il a raison : Mélenchon, ce n’est pas la voie de la paix. Mélenchon, c’est le réveil des Versaillais assuré, avec un débat politique qui quitte le ronron des éditocrates...
Il vend en premier lieu un changement de société, certains intitulés sont inquiétants . Le contenu n’est pas à la hauteur de l’intitulé. Mais le personnage, ses sorties de route, laissent planer une ombre inquiétante sur sa présidence. Un président qui désigne quantité d’ennemis peut-il parvenir à appliquer un programme ? Cette « urgence démocratique » mélenchonienne semble risquée . Rien n’est abordé de façon profonde dans ce type de propositions du programme qui ne reposent sur pas grand chose de concret.
Mais c’est aussi un programme « inquiétant ». Ce président « révolutionnaire », ces mutations profondes de la société, tout cela n’est pas fait pour rassurer ceux qui plébiscitent la stabilité des institutions, ceux qui n’ont pas envie de voir une République parlementaire avec assemblées populaires, ou encore ceux qui veulent conserver l’Europe actuelle, garante de stabilité politique et économique. Bref : « l’Avenir en commun » porté par Mélenchon est un « allons zenfants » plutôt incertain ...
Pour semer la peur et le doute dans les esprits en effet c’est plutôt réussi. C’est en cela qu’ il ne diffère pas des journalistes de BFM.
Mais je peux me tromper. @biggrizzly
Tous les candidats aux élections sont discrédités. Fillon, qui se gave et nous propose de nous serrer la ceinture, ne provoque que des éclats de rire. Le renouveau Macron empeste le hollandisme de fin de règne. Hamon doit s’encombrer des caciques du PS qui ne perdent jamais une occasion de dénoncer son sectarisme gauchiste. Le FN peine à organiser un meeting sans déclencher une émeute. Leur élection promet une France ingouvernable et le règne du désordre.
Reste le phénomène #Mélenchon, le plus redoutable et talentueux des politiciens en course. Son improbable élection serait une catastrophe. En Grèce le gouvernement de Syriza a permis de liquider la révolte sociale. Les grands mouvements de grève ont disparu et l’extrême gauche applique une politique d’austérité. Bien que coupé des mouvements sociaux, le tribun Mélenchon conserve le profil de celui qui peut endormir la révolte. Son programme illusoire et ses promesses en carton visent à désamorcer la contestation sociale. Retour au plein emploi, CDI pour tous, protectionnisme et plan de relance keynésien : il ne fait que ressortir les vieilles recettes d’une social-démocratie à bout de souffle. Un programme de l’aménagement de l’exploitation ni désirable ni même réaliste dans le contexte d’un chômage structurel de masse.
►http://www.zones-subversives.com/2017/04/la-france-ingouvernable-edito-28.html
▻http://sortirducapitalisme.fr/206-melenchon-president-en-2017-une-experience-de-pensee-ironiqu
▻http://www.palim-psao.fr/2017/03/citoyennisme-protectionnisme-nationalisme.les-vrais-virages-populistes-d-
La horde d’or. Italie 1968-1977 | Editions de l’éclat
►http://www.lyber-eclat.net/livres/la-horde-dor
Livre d’histoires et d’analyses politiques, compilation de documents, tracts, chansons, articles de revues ou manifestes, témoignages à la première personne et au jour le jour d’une révolte, devenue « transformation radicale de la vie quotidienne, utopie, besoin de communisme, révolution sexuelle, lutte armée, etc. », La horde d’or est un ouvrage de grande ampleur qui parcourt l’histoire politique italienne, depuis les prémisses des années 60 jusqu’à la fin des années 70, qui verront s’exténuer les espérances et les jubilations d’une génération « outrageusement » enthousiaste. Ouvrage transgenre ou transversal, La horde d’or permet de combler un « manque d’histoire » de la fin du XXe siècle, et apporte une information de première main et de première importance sur dix années qui ébranlèrent non seulement l’Italie, mais également l’Europe, et dont l’actualité resurgit, près d’un demi-siècle plus tard, dans les mouvements et les luttes du jeune XXIe siècle, pour signifier l’inanité des réponses institutionnelles qui ont été apportées à la crise « créative, politique et existentielle » à laquelle nous sommes confrontés.
Si le « laboratoire italien » cartographié par l’ouvrage offre une saisie incomparable de ces tensions, c’est que là plus que partout ailleurs en Europe dans le dernier XXe siècle, les luttes, les mouvements, l’affrontement avec les pouvoirs institués ont atteint une dimension de masse. Des premières secousses qui disent, dès les années 1950, le refus de « l’idéologie de la Reconstruction » et le passage accéléré au « fordisme », de la généralisation du « refus du travail » à la décomposition du Mouvement ouvrier au début des années 1980, le livre propose un récit composite, éclaté et pourtant étrangement cohérent d’un antagonisme social et politique qui se sera étendu de l’usine à l’ensemble de la société. Ce changement de monde et d’époque, La horde d’or le raconte au pluriel singulier, tissant les fils matériels et subjectifs des comportements, des besoins et des luttes. Ce sont des histoires de campagne qui devient ville, puis métropole, de grandes migrations du Sud vers le Nord industriel, de luttes pour le salaire et contre la productivité, de victoires et de défaites rythmées par des chansons, de grèves impromptues minutieusement coordonnées par l’intelligence collective, d’assemblées d’étudiants-travailleurs qui désertent l’université, de collectifs de femmes qui dynamitent la politique des groupes révolutionnaires, d’autoréductions et d’appropriations prolétaires, d’affrontements contre la société de classes et sa police et de luttes armées, d’indiens métropolitains, d’immeubles qui deviennent radios libres ou logements occupés, de comités de rédaction qui se réunissent dans des librairies transformées en centres sociaux…
Préfaces et sommaire (#lyber)
▻http://www.lyber-eclat.net/la-horde-dor-sommaire-et-prefaces
Extraits :
L’autonomie, les autonomies
▻http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8459
Le refus du travail
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7112
Skank Bloc Bologna, Un voyage dans le mouvement autonome apparu à Bologne en #1977.
Une bonne intro au livre : Entretien avec Nanni Balestrini et Sergio Bianchi - La horde d’or, journal de traduction, 2008
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8487
Mai 68 dans le prisme transalpin
« La Horde d’or », ouvrage choral sur le bouillonnement politique et artistique en Italie de 1968 à 1977, est désormais traduit en français. Une somme éclairante sur la complexité d’une époque.
▻http://next.liberation.fr/livres/2017/02/15/mai-68-dans-le-prisme-transalpin_1548690
La Horde d’Or, le texte est en ligne (site en chantier)
►http://ordadoro.info
Le 13 mars 1977, les chars entrent dans Bologne
▻https://lc.cx/JsXs
Une #playlist Horde d’or, plus partielle que partiale
▻https://twitter.com/clprtr/status/857487739738050560
L’autonomie italienne reste un référence historique majeure pour penser les luttes actuelles. Avant le passage à la lutte armée, cette période valorise les luttes spontanées et la contestation joyeuse.
▻http://www.zones-subversives.com/2017/04/greves-et-lutte-armee-en-italie.html
Rome : la « bataille » de mars / L’ANNÉE 68
▻http://www.liberation.fr/planete/2018/03/02/rome-la-bataille-de-mars_1633424
Le soulèvement des étudiants face aux forces de l’ordre, le 1er mars 1968 dans la capitale italienne, constitue l’élément déclencheur d’un vaste mouvement de contestation.
Voir également « Matériaux pour une université critique » / « Cette fois, on ne s’est pas enfuis » : la bataille de Valle Giulia sur ►http://ordadoro.info
▻https://www.youtube.com/watch?v=ZTn_fwb4ZGQ
Paolo Pietrangeli, 45 tours, mars 1968
Place d’Espagne splendide journée
la circulation bloquée, la ville engorgée
et tous ces gens, combien y en avait-il ?
les pancartes brandies bien haut et tous on criait :
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Et toi tu me regardais avec des yeux fatigués
pendant qu’on était encore là devant
et tes sourires paraissaient éteints
mais il y avait des choses bien plus importantes
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Onze heures et quart, tous à la fac d’architecture
on n’avait pas encore de raison d’avoir peur
et on était vraiment très très nombreux
et les policiers face aux étudiants
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Ont empoigné leurs matraques
et ils ont cogné comme ils le font toujours
et alors tout à coup il s’est passé
quelque chose de nouveau, quelque chose de nouveau, quelque chose de nouveau
cette fois on ne s’est pas enfuis
cette fois on ne s’est pas enfuis
Le premier mars si je m’en souviens
on devait bien être mille cinq cents
et la police nous tombait dessus
mais les étudiants la faisaient reculer
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
Et toi tu me regardais avec des yeux fatigués
– mais il y avait des choses bien plus importantes
mais qu’est-ce que tu fais ici mais ne reste pas là
tu ne vois pas que la police nous tombe dessus ?
« non à l’école des patrons
dehors le gouvernement, démission » eeh
Les camionnettes les brigades mobiles
nous ont dispersés, arrêtés en masse et puis ils nous ont frappés
mais que ce soit bien clair, et ça on le savait
c’était sûr, on n’en resterait pas là
cette fois on ne s’est pas enfuis
cette fois on ne s’est pas enfuis
Le premier mars si je m’en souviens
on devait bien être mille cinq cents
et la police nous tombait dessus
mais les étudiants la faisaient reculer
« non à l’école des patrons
le gouvernement dehors, démission » eeh
« Non à la classe des patrons
il n’y aura pas de conditions », non !