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    http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2011/05/les-maigrisseurs.html

    Et la maille qu’on se fait là dessus, sérieux ? Y a des fois, quand je suis vautré sur mon canapé de mon loft à Saint-Germain après une journée de dédicaces et de plateaux-télé, j’ai presque honte. Je me rappelle vaguement que je suis médecin et que si moi et mes concurrents on était pas à ce point des faisans nuisibles et opportunistes, on arrêterait de raconter des conneries, on expliquerait la vérité aux gens ; à savoir que jamais au grand jamais il ne faut faire de « régime ». Parce que un régime, c’est limité dans le temps, déjà, et que de toutes façon tu vas reprendre obligatoirement dès que tu vas arrêter. Au lieu d’éhontément exploiter la culpabilité de gens qui n’ont pas besoin de nous, on ferait notre boulot et on éduquerait sur la nutrition, les adipocytes, que le gras c’est pas mauvais en soi mais ça dépend lequel et quand, tout ça...on pourrait même faire un truc de ouf, genre une pétition nationale pour une meilleure manière d’envisager la bouffe, pas les campagnes gouvernementales 5 fruits 5 légumes qui sont grotesques, nan, un truc vraiment sérieux...
    Tu sais quoi ?
    On pourrait même dire aux gens que quelques kilos en trop, c’est pas grave...
    Et puis je m’ébroue et je vais faire un tennis avec mon pote chirurgien plastique.

    #santé #alimentation #exploitation

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    http://blog.monolecte.fr/post/2005/01/16/39-regimes-totalitaires-enjeux-du-corps-social
    « On ne peut que remarquer que tout le discours sur l’alimentation, aujourd’hui, est imprégné d’une dimension quasi-religieuse, tout à fait dans la lignée chrétienne qui veut que la rédemption passe par la souffrance, la pénitence. Ainsi, le régime alimentaire, tel qu’il est imposé aux femmes actuelles, non seulement n’a pas de sens en terme de bien-être et de santé, mais il est la source de nombreux désordres alimentaires nouveaux qui conduisent de plus en plus de personnes sur la voie de l’obésité, laquelle, si elle est désastreuse en terme de santé publique[3], s’annonce absolument juteuse pour les industries pharmaceutique et agroalimentaire. »