Michel Maffesoli visé par un canular

/un-canular-sociologique-décortique-le-m

  • Michel #Maffesoli visé par un canular
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/03/un-canular-sociologique-décortique-le-maffesolisme.html

    Tout lecteur ayant réagi aux lignes qui précèdent avec le vague sentiment d’un foutage de gueule intégral a du flair. Du flair pour le canular. Le pastiche. La démonstration par l’absurde. Car, comme le révèle dans un long et documenté article paru samedi dernier dans la revue Carnet Zilsel, « Le maffesolisme, une #sociologie en roue libre », le sociologue Arnaud Saint Martin (chercheur au CNRS et à l’Université Versailles Saint Quentin) et le doctorant Manuel Quinon (Université Denis Diderot), il s’agit bien d’un énorme canular dont ils sont les véritables auteurs. Un canular destiné à démontrer la totale absence de rigueur scientifique de la revue Sociétés et du courant sociologique maffesolien.

    Le texte du faux article est excellent :

    http://sciences.blogs.liberation.fr/files/soc_126_0115.pdf

    • Automobilités postmodernes : quand l’Autolib’ fait sensation à Paris - Cairn.info
      http://www.cairn.info/revue-societes-2014-4-page-115.htm

      Le présent article vise à mettre au jour les soubassements imaginaires d’un objet socio-technique urbain contemporain : l’Autolib’. Sur la base d’une enquête de terrain approfondie, elle-même couplée à une phénoménologie herméneutique consistante, nous montrons que la petite voiture de location d’apparence anodine, mise en place à Paris en 2011, se révèle être un indicateur privilégié d’une dynamique macrosociale sous-jacente : soit le passage d’une épistémè « moderne » à une épistémè « postmoderne ». À travers l’examen de l’esthétique du véhicule (que l’on caractérise comme poly-identificatoire), comme de ses caractéristiques et fonctionnalités les plus saillantes (la voiture électrique connectée illustre le topos contemporain de « l’enracinement dynamique »), nous mettons au jour les diverses modalités socio-anthropologiques qui permettent d’envisager l’objet « Autolib’ » comme le produit/producteur, parmi d’autres choses, d’un nouveau « bassin sémantique ».