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  • 20h05 : Chaque jour apporte la confirmation de l’impact énorme des attaques des Houthis
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240208-en-direct-gaza-palestine-fortes-craintes-pour-rafah-apr%C3%A8s-l-annonc

    De nouvelles frappes américaines ces derniers jours sur des positions des rebelles houthis du Yémen ; une frégate allemande en route vers la mer Rouge pour y « sécuriser » le transport maritime ; un géant danois du transport (Maersk), qui annonce un bénéfice divisé par sept pour cause d’insécurité dans la zone...

    Chaque jour apporte la confirmation de l’impact énorme des attaques des rebelles du Yémen en mer Rouge, où le trafic a chuté de 30% selon le FMI.

    C’est au nom du soutien aux Palestiniens de Gaza que la rébellion houthie revendique les attaques de drones et de missiles qui déclenchent la panique du transport maritime depuis des mois, et qui occasionne aussi des bombardements américains en riposte. Notre envoyé spécial au Liban, Nicolas Falez, a pu rencontrer un représentant officieux des Houthis du Yémen, le Yéménite Ali Zafer, qui se présente comme universitaire et journaliste, mais précise qu’à Beyrouth, il est mandaté pour parler.

    L’homme assure qu’en mer Rouge, la rébellion ne vise pas les navires marchands de manière indiscriminée. D’après lui, seuls les bateaux israéliens ou faisant route vers Israël sont pris pour cible. Notre confrère et collègue lui a demandé quelle était la stratégie du groupe. Mais selon cet interlocuteur, la situation en mer Rouge dépend de la guerre à Gaza, et donc d’Israël, ainsi que de ses alliés, en tête desquels on retrouve bien sûr les États-Unis.

    « Aujourd’hui, la décision est entre les mains des États-Unis, estime Ali Zafer. Ce sont eux qui peuvent mettre fin à cette agression et empêcher l’embrasement de la région. Car la clé se trouve à Gaza. On ne peut pas séparer les opérations militaires dans la mer Rouge de ce qu’il se passe à Gaza. La propagande politique américaine essaie de distinguer ce qui se passe d’un côté et de l’autre, mais c’est faux ! Ce qui se passe en mer Rouge est directement lié à Gaza ; si l’agression sur Gaza s’arrête, les opérations s’arrêtent. »

    Ali Zafer rappelle que les Houthis font partie de « l’Axe de la résistance », expression que revendiquent l’Iran et ses alliés régionaux – Hamas palestiniens, groupes paramilitaires irakiens ou Hezbollah libanais. À noter que l’Union européenne travaille à la mise ne place d’une mission de protection des navires marchands en mer Rouge, une décision pourrait être annoncée avant la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères du bloc, le 19 février. Plusieurs pays, dont l’Italie, la France ou la Belgique, ont indiqué leur intention d’y participer.

  • 8 février 2024 - 19h50
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    Le Nicaragua demande à se joindre à la procédure lancée par l’Afrique du Sud devant la CIJ

    La Cour internationale de justice indique avoir reçu une demande du Nicaragua, pays latino-américain dirigé par Daniel Ortega depuis des décennies, et qui demande à « intervenir dans l’affaire concernant l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza », déposée par l’Afrique du Sud. Pour fonder son intervention, le Nicaragua expique qu’il « a des intérêts de nature juridique qui découlent des droits et obligations imposés par la Convention sur le génocide », et qu’il souhaite « libérer l’humanité d’un fléau aussi odieux ».

    #IsraelNicaragua

  • Gaza : fortes craintes pour Rafah après l’annonce d’une opération israélienne
    Publié le : 08/02/2024 - Bilan
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    ■ Alors que le groupe palestinien Hamas avait confirmé mardi 6 février avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qatariens au sujet de la proposition de trêve qui lui avait été formulée, Israël a refusé ce projet. Selon lui, « Capituler devant les exigences délirantes du Hamas », a-t-il lancé, « non seulement n’amènera pas la libération des otages, mais entraînera un autre massacre ». Il prône le maintien de la pression.

    ■ Benyamin Netanyahu a également mis en application ce que son gouvernement annonçait depuis plusieurs jours : « Nous avons donné l’ordre aux forces de défense israéliennes de préparer une opération à Rafah ainsi que dans deux camps » de réfugiés. Il y voit les « derniers bastions » du Hamas.

    ■ Mais une telle opération terrestre suscite une grande crainte. L’ONU s’alarme à l’idée d’une invasion terrestre à Rafah, qui pourrait « constituer un crime de guerre ». À la frontière avec l’Égypte, la ville concentre désormais la moitié de la population palestinienne, venue se réfugier, suivant notamment des instructions israéliennes. Sa population a été multipliée par 5, des réfugiés s’entassant parfois sur des cimetières.

    ■ « Un nouveau cycle de négociations » débute jeudi au Caire sous le parrainage de l’Égypte et du Qatar, visant à obtenir « le calme dans la bande de Gaza » ainsi qu’un échange de prisonniers palestiniens et d’otages israéliens, a annoncé un responsable égyptien. Le Hamas a indiqué y envoyer une délégation, menée par un haut responsable de son bureau politique.

    ■ Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, communiqué mercredi 7 février, 27 708 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre également 67 147 blessés.

    5h20

    Des frappes mortelles dans la nuit font au moins 109 morts dans le sud de bande de Gaza

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, des témoins et des sources hospitalières ont fait état de frappes mortelles dans le sud de la bande de Gaza, notamment à Rafah, le ministère de la Santé du Hamas dénombrant au total 109 morts de mercredi en soirée à jeudi matin.

    #Bilan