L’évaluation coût-bénéfice gagne du terrain dans la gestion des maladies | EurActiv.fr
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On ne donne pas assez d’importance à la prévention, lorsqu’on parle de rapport coût-bénéfice, a déclaré William Weintraub, cardiologue au Chritiana Care Hospital System aux États-Unis. « Nulle part dans le monde nous ne dépensons assez dans la prévention », a-t-il ajouté.
Selon lui, une partie du problème réside dans le fait que l’évaluation de l’efficacité des campagnes de prévention est un processus très long, ce qui rend très difficile d’évaluer « la valeur de ce que nous économisons ».
Prenant l’exemple de l’hypercholestérolémie familiale, une maladie cardiovasculaire qui se transmet de génération en génération, il a ajouté « si des programmes de dépistage nous permettaient d’étendre l’espérance de vie d’une personne atteinte de cette maladie, de 30-40 ans à 85 ans, nous gagnerions un nombre incroyable d’années de productivité », a commenté le cardiologue.
On nous prolonge pour qu’on puisse produire plus longtemps… logique obscène mais vision de boutiquier dont j’avais parlé il y a déjà pas mal de temps : ▻http://blog.monolecte.fr/post/2005/01/07/la-valeur-de-la-vie-humaine