• N°58 - PRINTEMPS 2019 - LACRYMOCRATIE
    http://labrique.net/index.php/numeros/1047-n-58-printemps-2019-lacrymocratie

    http://labrique.net/images/numeros/numéro58/Une58.jpg

    2. Edito : Tapis rouge devant le printemps ou l’âpre odeur de la répression3. Lille, kapital vert4. Sauvetage d’un champ à Saint-André4. EMA, répression des mineur.es5. La VDN, cheval de Troie6. Nouvelles des cordistes7. Cuisinières d’aujourd’hui8. Biplan : crash-culture9-22. Dossier « Répression »23. Médias indés touchés23. La Citadelle se coule toute seule24. Frontières d’aujourd’hui25. CRA crado26. Lumières III27. Page de jeux28. Les 40 ans de nos anti-proprios DOSSIER : LACRYMOCRATIE10. Gilets jaunes vs commerçant.es ?11. Femmes en gilets jaunes12. Manifs lilloises : radicalisation expresse13. Présentation de Désarmons-les14-15. Carte des hauts lieux locaux16-17. Loi anti-anti-anti-casseur.ses18-19. Maintien du désordre : entretien avec F. Jobard20. Répression moulinoise21. Acab de l’an 4022. (...)

    #En_vedette #Numéros

  • N°56 - Automne 2018 - Interdit au public
    http://labrique.net/index.php/numeros/1025-n-56-automne-2018-interdit-au-public

    p. 2 - Edito "Peinture fraîche"p. 3 - CV d’un FAFp. 4 - Restructuration chez les Mullier - Vegans vs. bouchersp. 5 - Marcel Bertrand, tour à terrep. 6-7 - Destruction des quartiers populairesp. 8-9 - Accueil coup de com’ des migrant.es de l’Aquariusp. 10 - Agir contre l’écolep. 11 - St Sauvé les eauxp. 12-13 - Secret des affairesp. 14-15 - Megaprison vs. patatesp. 16-17 - Dernières nouvelles de l’Université de Lillep. 18-19 - Un pétainiste à la pistochep. 20-21 - Ciné Pathé, grand projet inutilep. 22 - Lumière sur l’éclairage publicp. 23-24 - Hommage au squat des 18 Ponts

    #En_vedette #Numéros

  • La Brique N°53-Hiver 2017 - Y reste du gratin ! dans les Kiosques
    http://labrique.net/index.php/numeros/946-n-53-hiver-2017-y-reste-du-gratin

    L’élite se délite - Ecolo-Tratuferie - Lille néo coloniale - Saccage universitaire

    Au Sommaire :
    P2. Edito « Bilan de mi-molette ! »
    p3. Olieux - Expulse un peu, pour voir !
    p4-5. Il faut trouver le soldat Médine
    p6-7. Cyril Dion : Coli-briseur d’écologie
    p8. L’appel du rond-point
    p9. Pas de Paribas, pas de chocolat
    p10-11. S’il suffisait de parler
    p12-13. A vos marques. Prêt ? Fusionnez.
    p14. We don’t need no selection
    p15. Brèves
    p16-17. La mare aux crevard.es
    p18-19. Making Lille great again

    #La-Brique #HDF #Lille #Presse-alternative #médias #luttes #médias_libres #investigations

  • La Brique : N°52 L’ombre des statues - Le Lille City tour !
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-n-52-l-ombre-des-statues-le-lille-city-tour

    La Brique, le journal sans peur, sans reproche, sans publicité, sans subventions, sans concession, le collectif sur Radio Campus Lille.
    Interview depuis un des petits salons du Casinos Barrière, on fait le point sur le numéro 52.

    L’ombre des statues pourquoi ?
    Le City tour de Lille.
    L’Agence du médicament, le projet est quand même retenu.
    Lille Capitale du Design, à 500 000 euros. The World Design Organization (WDO) Le lien.
    Friches artistiques - Lieux sans nom.
    Pas d’outrage, pas de paye.
    La pirogue.
    Annonce du numéro 53 de La Brique.

    N°52 - AUTOMNE 2017 - L’OMBRE DES STATUES
    http://labrique.net/index.php/numeros/929-n-52-automne-2017-l-ombre-des-statues
P.2 Edito
P.3 Olieux - Gare sans sauveur
P.4-5 Pas d’outrage, pas de paye
P.6 Brèves
P.7 City-Tour...ne pas rond
P.8-9 L’Union fait la force
P.10-11 Squats : Partout chez nous
P.12-13 CCL : l’oppidum du peuple
P.14-15 Friche artistique - Lieux sans nom
P.16-17 LGBT : quand Lille sort du placard
P.18 Brèves
P.19 Bar "La pirogue"
P.20-21 BCE : quels intérêts
P.22-23 Un samedi à Bazancourt
P.24 Procès Hermant...à suivre.
    VISITE GUIDÉE SIGNÉE AUBRY DANS UN LILLE QUI BOUGE, l’article de la voix du Nord

    Martine Aubry transformée en guide de tour-opérateur, micro en main, à l’avant d’un bus de journalistes. C’était ce vendredi matin, un préambule très concret au lancement de sa communication à mi-mandat.
L’occasion de réviser ses basiques. Ici à Lille, on ne néglige pas les quartiers populaires, bien au contraire. La ville y facilite d’abord la circulation des voitures, des vélos, des piétons, sans oublier de meilleures connections au centre-ville. Elle donne envie d’y vivre en construisant (ou réhabilitant) des logements, des parcs, des écoles... ; puis donne l’envie d’y venir, via quelques équipements.


    Illustration à Moulins, avec la porte de Valenciennes, qui a notamment vu pousser la maison Stéphane-Hessel, inaugurée en février 2016. Elle abrite la Maison de l’économie sociale et solidaire, une auberge de jeunesse et une crèche de 70 places. Le secteur est encore en chantier, avec la livraison de 600 logements à venir à l’horizon 2019.
De Fives au projet Swam . . . . . . .

    EDITO N°52 - HISTOIRES À LUTTER DEBOUT.
    On vous a laissé.es cet été avec un bon gros numéro sur le travail qui écrase et qui tue. Il n’a pas pris une ride.

    On dénombre le seizième suicide d’un ancien de Goodyear tandis que les victimes de l’amiante ont été une fois de plus déboutées de leur procès. Cette rentrée ne nous prépare rien de mieux au vu du dézingage du droit du travail désormais tout à fait sur les rails, version XXL de la loi El Khomri. Même si on ne comptait pas sur les contrats précaires pour sauver les droits sociaux, on est tout de même abasourdi.es de voir que la majorité des assos’ locales et pas mal de structures d’aide sociale crèvent de ne plus avoir les contrats aidés pour survivre. Les coupes réglées dans les conquis sociaux s’incarnent très concrètement dans nos quotidiens déjà fragiles.


    Alors quoi faire ? Bien sûr, on se joint dès qu’on peut aux centaines de milliers de personnes qui battent le pavé pour contester Macron et sa coupe réglée du droit du travail. L’ampleur réjouissante des mobilisations révèle en creux l’ampleur de la merde dans laquelle on est. Des manifs où beaucoup d’entre nous s’amènent avec la boule au ventre. Avec l’entrée de l’état d’urgence dans le droit commun, la répression des militant.es a de beaux jours devant elle. Des camarades prennent du ferme pour avoir osé militer. La rue ne peut plus ces temps-ci, sous les drapeaux colorés des syndicalismes divers, faire croire qu’elle est le terrain de jeux pacifié du « dialogue social ».

    Or, les combats actuels ont une continuité directe avec l’histoire des luttes passées. Depuis près de deux siècles, l’essor de l’industrie textile et la formation d’une classe ouvrière se sont faites au profit de quelques bourgeois. L’histoire et la mémoire légitimes ont toujours été façonnées au profit des possédant.es, au détriment de celle.ux qui l’ont faite et subie. . . . .
    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/930-edito-n-52-histoires-a-lutter-debout

    PAS D’OUTRAGE PAS D’PAYE !

    « All cops are bastards », « mort aux vaches », « un flic, une balle », « fumier » . Scandés en manifs ou tagués sur les murs de nos villes, ces (é)cri(t)s de rage contre la police fleurissent avec la rentrée sociale. Mais ils apportent un tas d’emmerdes à qui se risque à les exprimer, quand les flics en font leur treizième mois. . . . . . .


    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/935-pas-d-outrage-pas-d-paye-3

    BAR LA PIROGUE : « DÉGAGE SALE PÉDÉ ! »

    Dans le Vieux Lille, La Pirogue est un bar traversant entre la rue de Weppes et la rue Jean Jacques Rousseau. Dans cet établissement ouvert depuis une vingtaine d’années, tous les ingrédients seraient réunis pour passer un bon moment si le personnel n’avait pas la cogne un peu facile, transformant le moment festif en cocktail explosif.


    Alertée par un lecteur, La Brique s’est penchée sur les drôles d’habitudes de la Pirogue. Le 16 août 2017 vers 23h, sortant du bar gay le Privilège, Emmanuel et son frère François de passage à Lille, vont terminer leur soirée à La Pirogue. Emmanuel connaît le bar depuis dix ans. Les deux frangins ne sont ni violents, ni ivres : Emmanuel concède « avoir bu seulement trois pils ». Rien d’extraordinaire dans un quartier où il n’est pas rare de croiser une faune largement plus éméchée.

    « Après notre entrée, l’un des barmen me donne la carte et sans raison apparente la refuse à mon frère en lui disant qu’il ne le servirait pas. » Drôle de situation et esprit peu commerçant. Les frères demandent la raison du refus et François récolte un... « Dégage sale pédé ! ». Emmanuel est abasourdi et fait entendre que « ces manières sont totalement inacceptables ». Ni une ni deux, le barman « saute par-dessus le bar » en furie. « Il nous a violemment mis à la porte avant de nous frapper tous les deux avec l’aide de l’autre barman, sous les yeux incrédules du videur présent pendant la scène. Mon frère a pris un coup de poing. Moi deux, avant que l’un d’entre eux me gaze avec une bombe lacrymogène ! » Que le barman vide à moins d’un mètre du visage d’Emmanuel.

    Les passant.es, les client.es et même le videur interviennent en donnant de l’eau et en appelant les pompiers. . . . . .
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/931-bar-la-pirogue-degage-sale-pede

    ACCOMPAGNEMENT MUSICAL :

    Naif, L’assureur militant. 
Mégacombi (Radio Canut) http://audioblog.arteradio.com/blog/3012947/megacombi
    Le petit jardin - Jacques Dutronc.
    https://www.youtube.com/watch?v=Z8O_XEggIMs


    Ch’ti Lyrics Les corons.
    https://www.youtube.com/watch?v=YC7ptWTm-LQ

    Les Ch’ti Lyrics - Odile et Odette Vandekaestecker, deux comédiennes chanteuses interprètent un spectacle musical a cappella.
    De "formation lyrique", ce duo propose un concert inspiré du répertoire de chansons
    régionales et plus particulièrement en « Ch’ti » : de l’immuable hymne du P’tit quinquinà la déchirante mélodie Les Corons, de l’originale musique
    de film Quand la mer monte à l’attendrissante ballade Tout in haut de ch’terril, mais également avec l’audacieuse reprise en ch’ti Tout di parèle (d’après le succès international My Way / Comme d’habitude), ...
    Elles explorent la mémoire de nos grands classiques. Leur virtuosité vocale couplée d’une polyphonie inventive permettra à la fois de reconnaître les plus grands tubes patoisants, et de dénicher des joyaux d’humour et de bon sens plus que centenaires.

    http://compagnieonoff.com/spectacle/chti-lyrics

    #La-Brique #HDF #Lille #Presse-alternative #médias #Audio #Radio #Radio-libre #Radio-Campus-Lille #luttes #médias_libres

  • Entreprise libérée, salarié.e perfusé.e
    http://labrique.net/index.php/numeros/925-entreprise-liberee-salarie-e-perfuse-e

    Lorsque le travail se fait rare, sa valeur sociale et symbolique explose. Un principe économique de base sur lequel l’"entreprise libérée" trouve un terrain de choix pour grandir. L’illusion sempiternelle d’un avenir incertain et dangereux permet à cette doctrine de surfer sur une conception du travail comme ultime valeur refuge suprême, qui parviendrait presque, à terme, à masquer les rapports de pouvoirs. Ici, l’entreprise se propose de devenir la nouvelle famille des employé.es, de leur apporter bonheur et liberté et tout ça, au nom de la productivité. Analyse du machin par des salarié.es libéré.es.

    #En_vedette #Numéros

  • N° 51 - Été 2017 - Crève Travail
    http://labrique.net/index.php/numeros/911-n-51-ete-2017-creve-travail

    P 2. Édito « Au turbin ! »P. 3. M.I.E : invisibiliser pour ignorerP. 4-5. Calais, capitale des barbelésP. 6-7. Gens du voyageP. 8. BrèvesP. 9-21. Dossier « Crève, travail(le), crève »P. 9. Crève, travail(le), crèveP. 10-11. Entreprise libérée, salarié.e perfusé.eP. 12. Auchan ou la vraie vieP. 13. Sublimes Uber ou les multiples vies du salariatP. 14-15. Pocheco : lettre verte non recommandéeP. 16-17. Service civique, la prépa-précaritéP. 18. Quand le travail tueP. 19. Moment de grâce à Pôle emploiP. 20-21. Amiante : une justice pour les victimes ?P. 22. Brèves généralesP. 23. Marc Coucke, le mec qui rêve d’acheter la BelgiqueP. 24. Une société civile très privéeP. 25. Le talentueux monsieur ItierP. 26. Intervention de la police : un animateur dans le comaP. 27. Putsch dessinP. 28. 4e de (...)

    #En_vedette #Numéros

  • Récréation permanente ! La Brique dans LVSM Radio Campus Lille - La voix sans maitre - Vendredi 7 avril 2017
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/recreation-permanente-la-brique-dans-lvsm

    Vendredi 7 avril 2017, plusieurs membres du collectif du journal La Brique étaient invité.es dans l’émission La Voix sans Maître pour présenter leur dernier numéro consacré aux enfants.

    (la présentation du journal La Brique débute à 19 minutes et 24 secondes après l’agenda de la semaine à venir et un morceau du groupe Kre Ke Ke Kex Koax Koax qui s’intitule Crotte de Nez !)

    Dans la suite de l’émission, on peut aussi entendre une reprise par Les Frères Jacques de la chanson La Chasse à l’Enfant, poème de Jacques Prévert sur la mutinerie de 1934 à la colonie pénitentiaire de Belle-Île en mer initialement chantée par Marianne Oswald. Puis on peut entendre Qu’as-tu appris à l’école mon fils ? de Graeme Allwright.


    La Brique n°50 Printemps 2017 - Récréation permanente
    http://labrique.net/index.php/numeros/887-n-50-recreation-permanente
    p2. Edito « 2017 n’aura pas lieu »

    p3. Revers de médaille pour Aubry

    p4-5. Le journalisme sacrifié
    
p6. L’argent des Mulliez planqué à Croix
    
p7-18. Dossier Récréation permanente
    
p7. On ne nait pas enfant, on le devient

    p8-9. Révolutionner l’école
    
p10-11. Bienvenue au collège d’Alcatraz

    p12-13. L’école émancipatrice

    p14-15. Politique : ne pas laisser à la portée des enfants

    p16-17. Coupez le cordon, mettez-les en wi-fi !
    
p18. Deligny, la fuite entre les lignes

    p19. Le « Beau bar » de génération identitaire
    
p20. Grand Stade
p21. Les matins qui piquent

    p23. Un stade de foot. Coûte que coûte
    
p24. Brèves générales

    #La_Brique #Lille #Féminisme #Ecole #Education #Enfants #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille

  • *

    N°50 - Printemps 2017 - Récréation permanente *
    http://labrique.net/index.php/numeros/887-n-50-recreation-permanente


    p2. Edito « 2017 n’aura pas lieu »
    p3. Revers de médaille pour Aubry
    p4-5. Le journalisme sacrifié
    p6. L’argent des Mulliez planqué à Croix
    p7-18. Dossier Récréation permanente
    p7. On ne nait pas enfant, on le devient
    p8-9. Révolutionner l’école
    p10-11. Bienvenue au collège d’Alcatraz
    p12-13. L’école émancipatrice
    p14-15. Politique : ne pas laisser à la portée des enfants
    p16-17. Coupez le cordon, mettez-les en wi-fi !
    p18. Deligny, la fuite entre les lignes
    p19. Le « Beau bar » de génération identitaire
    p20. Grand Stade
    p21. Les matins qui piquent
    p23. Un stade de foot. Coûte que coûte
    p24. Brèves générales

    #Lille #La_Brique

  • N°49 - hiver 2016 - La conquête de l’espace La Brique - Vient de sortir
    http://labrique.net/index.php/numeros/853-n-49-hiver-2016-la-conquete-de-l-espace

    P.1 Couverture dessinée par KRST


    p.2 Edito : Comédie urbaine :
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/854-edito-n-49-comedie-urbaine
    p.3 Sauvons Saint-Sauveur :
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/855-sauvons-saint-sauveur
    p.4-5 Exil à Calais : fin de partie ?
    p.6 Hébergement : la machine infernale :
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/857-hebergement-la-machine-infernale
    p.7 Management social, le naufrage
    p.8 L’errance, un marché peu porteur
    DOSSIER p.9-13 L’émancipation sous contrainte / Des femmes pour l’excuse sécuritaire / Mixité : l’égalité déchante
    p.14 Page de pub pour les anti-pubs
    p.15 À l’ombre des regards
    p.16-17 Ilep : le gâchis socialiste / Pargneaux l’apparatchik
    p.18-19 Le houille, une usine à gaz
    p.20 Linky : ampère et contre tous
    p.21 Brèves générales
    p.22 J’ai fait de l’art
    p.23 Poulet grillé
    p.24 Poésie de Stella. Illustration d’Aris

    Edito N°49 - Comédie urbaine
    Après des mois sous pression, les jeunes exilé.es qui campent depuis l’été 2015 au parc des Olieux dans le quartier de Lille Moulins sont dégagé.es le 23 novembre dernier. Dans la foulée, le site est grillagé pour dissuader toute réinstallation. La mairie est parvenue à ses fins et le parc va redevenir une aire de jeux pour enfants avec balançoires et tourniquets. Vingt jours plus tard, le collectif des Olieux organise une manifestation de soutien dans le quartier qui se conclut par l’ouverture d’une maison vide. Sur le fronton du squat, un slogan peint comme un coup de gueule : « Partout chez nous ».

    Bataille urbaine
     
    Une semaine après leur arrivée, les habitant.es de ce nouvel espace de lutte sont expulsé.es. Dehors comme dedans, aucun droit de cité pour ces jeunes réfugié.es. C’est que la mairie de Lille avance ses pions . . . . .
    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/854-edito-n-49-comedie-urbaine

    Sauvons Saint-Sauveur
    La friche Saint-Sauveur est un espace libre de 23 hectares au cœur de Lille. Aubry veut y construire une ville dans la ville, exploiter chaque parcelle de terre pour y ériger logements, bureaux et commerces en tous genres. Un projet titanesque de plus, du béton sur du béton, dans une métropole qui étouffe déjà. Mais pourquoi ne pas y faire un espace de friche autonome laissé aux habitant.es ?

    Créée en 1865, la gare de marchandises Saint-Sauveur a été active jusqu’en 2003. Son flux d’activités devenant trop intense pour le centre-ville, elle a été transférée vers la plate-forme multimodale Delta 3 de Douai1. Consciente du potentiel de cet immense terrain à deux pas du centre ville, Aubry installe dans le quartier des avant-postes gentrificateurs : la Maison Folie Moulins en 2004, l’espace Saint-Sauveur2 en 2009, le Flow en 2014. Nouveauté : le St-So Bazaar, . . . . .
    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/855-sauvons-saint-sauveur

    Hébergement : la machine infernale
    Le système d’hébergement et de réinsertion sociale dresse d’innombrables obstacles au relogement des personnes sans abri. Plutôt que de leur proposer des solutions durables et descentes, élus, administrations et gestionnaires de structures alimentent un système qui dissimule la pénurie. L’offre insuffisante de logements est remplacée par une obscure mécanique de gestion de la misère. Pour comprendre cette machine infernale, il faut d’abord s’intéresser à comment elle broie les personnes à la rue, privées des ressources nécessaires pour la dézinguer.
     

    La première étape pour accéder aux places d’hébergement, c’est l’appel au 115. 8 h 30, un jour ordinaire, dans les locaux de la coordination mobile d’aide et d’orientation (CMAO)1. Le standard est ouvert depuis une heure et plus aucune place n’est disponible. « Parfois y’en a même pas avant l’ouverture » nous confie . . . .

    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/857-hebergement-la-machine-infernale

    #Noel

  • Fait de presse : La Brique chez Angle d’Attac, sur Radio Campus Lille. A propos de La Presse Alternative

    ttp ://www.campuslille.com/index.php/entry/fait-de-presse
    Angle d’Attac, en direct ce Samedi 15 Octobre à 12h sur Radio Campus Lille, 106,6 Mhz, www.campuslille.com

    Fait de presse : Martine (idée de son cru ?) traque la Brique http://labrique.net/index.php !
    Et condamne le journal à 61€ d’amende pour vente sur les marchés !
    Justement, Angle d’ATTAC de ce 15 octobre parle avec la Brique de « La Presse Alternative ».

    À partir de 4mn45s, Loic, Claire, Pierre, Ludovic, de La Brique.
    À 12mn, le procès.
    Pour diffusion sur toutes les Radios Libres !


    La Brique, journal critique de Lille et environs dont le numéro 48 d’automne, La santé c’est capital " vient de paraître http://labrique.net/index.php/numeros/825-n-48-automne-2016-la-sante-c-est-capital !

    #La_Brique #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Lille #Martine_Aubry #Santé #Presse_Alternative #Presse #Justice

  • La Brique N°48 - automne 2016 - La santé, c’est capital
    + Edito. Ruer dans les brancards

    p.1 Couverture de Pole Ka
    p.2 Edito - Ruer dans les brancards : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/826-edito-ruer-dans-les-brancards
    p.3 La santé pour tous, partout
    p.4-5 Une sécu dépecée dans l’indifférence générale
    p.6-7 L’hôpital-entreprise, la santé à l’agonie : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/829-l-hopital-entreprise-la-sante-a-l-agonie
    p.8-9 Pour un droit à la folie !
    p.10-11 Le business du social
    p.12-13 Souffrir de faire souffrir
    p.14-15 Lille Sud, poubelle des riches : http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/833-lille-sud-poubelle-des-riches
    p.16 Paupiette d’ouvrier à la vapeur
    p.17-20 L’héritage toxique de Metaleurop. Les silences d’Évin-Malmaison
    p.21 Le prix du sang. Avec ou sans ton sang ?
    p.22-23 Blouses blanches et gueules noires de l’industrie pharmaceutique
    p.24-25 Contrat à impact social, rentabiliser la misère
    p.26-27 Olieux : l’État sans état d’A.M.E.
    p.28 En bref et contre tout
    p.29-31 À Dunkerque, Suez-Lyonnaise se fait du beurre sur le dos des pauvres
    p.32 BD de Florent Grouazel

    Edito. Ruer dans les brancards
    La Brique, 10 octobre 2016, Le collectif de La Brique

     » La lutte est une fête !" On le martelait en juin alors que sortait un numéro tout frais sur les luttes lilloises. Les vacances d’été ont eu comme d’habitude leur petit effet. La mobilisation s’est tassée, le gouvernement a fait passer sa loi, les médias parlent luttes des places entre présidentiables. Une rentrée dans l’ordre ? Pas franchement.
     
    En septembre, l’activisme lillois s’est à nouveau secoué : manifestation contre la « loi Travaille ! » du 15 septembre ; blocage du centre de tri de Villeneuve d’Ascq, en réaction à la cruauté de la direction de La Poste laissant sur le carreau une de ses salarié.es victime d’un AVC ; mobilisation contre « La Citadelle », le bar fasciste de Génération identitaire. Le mouvement du printemps a creusé des sillons contestataires. Les nouvelles têtes rencontrées sont toujours là. À l’heure où nos élites vieillissantes s’écharpent pour les présidentielles à venir, et posent – à coups de thèmes réactionnaires – les pavés de l’enfer à venir, la lutte travaille son ébullition.
     
    Nous n’en démordrons pas
    Un œil sur le bouillon révolutionnaire, on est retourné.es à nos petits fourneaux, histoire de concocter ce numéro sur la santé qui nous attendait au frigo. Un sujet déjà dépecé dans La Brique : en 2008 sortait un numéro intitulé « Santé : les malades payent l’apéro » (n°7). http://labrique.net/index.php/numeros/22-n-07-mai-juin-2008-sante-les-malades-paient-l-apero
    Huit ans plus tard, l’apéro a toujours le même goût amer, et le coût de l’ardoise ne cesse d’augmenter. Les dernières réformes promeuvent encore davantage les restrictions budgétaires. L’État asphyxie les budgets des hôpitaux, noie les soignant.es dans la paperasse managériale et étouffe celles et ceux qui doivent régler une partie toujours plus importante de la douloureuse. Exit la solidarité, place à une santé rentable aux profits des plus fortuné.es. Là-haut, les différents gouvernements appellent à la rescousse les grandes firmes capitalistes censées, pour notre salut, pallier le retrait de l’État. La santé devient un marché comme un autre, le soin une marchandise, le compte bien garni une nécessité pour ne pas crever.

    Alors on a pris le stéthoscope, histoire d’aller palper le pouls de ces professions hyper genrées et hiérarchisées : infirmières, aides-soignantes, médecins, travailleurs sociaux nous ont raconté leur vécu et la façon dont les transformations néolibérales impactent leur métier. On s’est aussi rencardé.es sur les luttes qui se trament dans la région. À Lille Sud, des habitant.es se battent pour faire reconnaître un énième cas de pollution. Au parc des Olieux, les jeunes gagnent un procès contre la Métropole et dénoncent la façon dont l’État français organise l’absence de soins. Le People’s Health Movement, réseau mondial de résistances et de promotion de la santé des peuples, vient se mêler des affaires du département du Nord. En bref, voilà une petite radiographie de l’état du conflit social qui fait chaque jour pulser la ville.
     



    Bilans de santé  
    On cogitait sur le corps malade de la Métropole quand la mairie est venue souiller l’opération en posant ses doigts sales. Fin août, voilà que la municipalité nous intente un procès – une tentative de bâillonnage à 61 euros d’amende. Incriminée par la municipalité pour avoir vendu notre journal à grands renforts de cordes vocales, notre directeur de publication a dû comparaître le 4 octobre devant le tribunal de proximité. Ce procès, aussi tragi-comique soit-il, s’inscrit dans la lignée des tentatives de plusieurs municipalités de faire taire des canards prompts à venir cancaner dans les buffets politico-financiers. Depuis Fakir attaqué en 2002 pour diffamation par Gilles de Robien et ses associés, puis par le Courrier Picard – l’équivalent fonctionnel de « Notre Voix du Nord » ; le Nouveau jour J, poursuivi par la mairie de Nancy pour affichage sauvage ; plus récemment, Le Postillon, cité à comparaître par le président de la métropole de Grenoble dont on apprend la condamnation récente. À chacun de ces procès, c’est la possibilité d’une autre information qu’on malmène : celle qui rend visible la violence sociale du patronat et des élu.es contre les pauvres, et celle qui met en lumière les résistances organisées par les militant.es.

    Il reste que, à l’heure du bilan de santé – c’est le thème après tout –, autant la jouer sans euphémisme : la municipalité qui nous attaque incarne un parti asséché par l’austérité, en train de se faire gicler de toutes ses positions de pouvoir, sans militant.es, endetté jusqu’à l’os, et qui n’a plus comme perspective que de renâcler son passé décadent. La Brique, riche à millions, vous propose un 32 pages sans précédent – le tout servi par une génération qui a envie d’en découdre. Alors rassurons immédiatement Aubry et sa clique : vous ne nous empêcherez pas de crier contre les marchés et sur les marchés !

    #Lille #presse #La_Brique #luttes_sociales #Presse #Santé #Hôpital
     
     

  • La Brique : N°47 - Été 2016 - Luuuuutte !


    Source : http://labrique.net/index.php/numeros/799-n-47-ete-2016-luuuuutte
    Sommaire du numéro 47
    P.1 Une de Florent Grouazel
    p.2 Édito. La lutte est une fête
    p.3 Douchy-les-Mines, le barrage du peuple
    p.4-5 Amphithéâtre Archimède occupé / Des apprentis pâtissiers réclament « leur part du gâteau »
    p.6 Les intermittent.es ne lâchent pas la scène
    p.7 Medef paie tes impôts
    p.8 Interview des Pinçon-Charlot - La violence des riches
    p.9 Des petits-bourgeois en action : délation et mesquinerie
    p.10-11 Les deux du local CNT face au tribunal des flagrants délires
    Les deux de la CNT, procès du 25 mai
    p.12 De quelle violence parle-t-on ?
    p.13 Les increvables Goodyear
    p.14-15 Album souvenirs
    p.16-17 La Voix de la Police, votre quotidien local
    p.18-19 L’Université française, laboratoire de la précarité
    p.20-21 Retour sur Nuit debout
    p.22 « Á vos smartphones ! » (suite)
    p.23 « Nous sommes sans ticket... et terroristes ? » de la Mutuelle des fraudeurs
    p.24-25 La vraie démocratie, elle est où ?
    p.26 En bref
    p.27 Ateliers Populaires d’Urbanisme : Un toit c’est un Droit !
    p.28 Bd d’Achille Blaster

    Édito : La lutte est une fête

    Mars 2016, le collectif de La Brique s’active sur un futur numéro « santé ». Une fois n’est pas coutume, on est moins à l’arrache que d’habitude. Mais dehors ça pète. La manif du 31 mars contre la loi travail, à Lille comme ailleurs en France, est un tournant : des milliers de personnes défilent, bien déterminées à établir un rapport de force face à un gouvernement sourd et méprisant. L’État abat son bras armé sur la place de la République lilloise, transformée en défouloir policier en quelques minutes. On ne peut pas rater ce mouvement. C’est dix ans plus tôt, à la suite du CPE, que notre canard est sorti de son œuf. Notre collectif décide de remettre le numéro santé à plus tard, pour se concentrer sur l’agitation sociale ambiante.

    Nuit debout démarre en fanfare, on suit les tâtonnements de ce mouvement. Rapidement, les discussions et actions se complètent. Après de gentilles « casserolades » sur le passage d’Aubry, un groupe d’étudiant.es, précaires, interluttant.es, nuit deboutiste (et on en passe) occupe le centre des impôts tandis qu’une manifestation prend des chemins de traverse, au grand dam des flics. Ça bouillonne. Le bloc anticapitaliste grossit, constitué de personnes aussi variées que motivées. Les façades mornes des locaux du PS, d’Apple Store, d’Air France, du Printemps, de commissariats prennent des couleurs aux rythmes des manifestations et des escapades d’amateurs de peintures à l’extincteur.


    Odeurs printanières
    . . . . . . . .
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/800-edito-la-lutte-est-une-fete

     #La_Brique #Presse #Lille

  • L’agglo de Nîmes supprime la gratuité des transports pour les chômeur-euses, CNT 30
    http://www.cnt-f.org/30/L-AGGLO-SUPPRIME-LA-GRATUITE-DES-TRANSPORTS-POUR-LES-CHOMEUR-EUSES.html

    Par un délibéré de ce lundi 7 Décembre 2015 actant l’adoption de tarifs dits sociaux, le conseil communautaire de l’agglomération Nîmes métropole a entériné de facto la suppression de la #gratuité_des_transports pour les demandeur-euses d’emploi sur plusieurs villes clés de l’agglomération, dont Nîmes.

    Acquis par les #mouvements_de_chômeur-euses à la fin des années 90, la gratuité permettait à nombre de #précaires, de pouvoir assurer leurs démarches ou leurs déplacements quotidiens. A l’heure où les agences Pôle Emploi, la Mission Locale Jeunes, Cap emploi, et les établissements sociaux sont relégués en périphérie des villes, où les chômeurs et chômeuses sont invité-es à multiplier les démarches ou à cumuler les emplois précaires, le service public se retire.

    • L’agglo de #Lille aussi. Seuls 87% du prix sera pris en charge, laissant 13% à la charge du voyageur.
      https://www.transpole.fr/fr/pass-pass-et-tarifs/tarification-au-premier-janvier-2016.aspx#collapseOne (voir onglet Tarifs Solidaires)
      Seul intéret dans l’affaire, le voyageur qui obtenant auparavant le droit au transport gratuit, était asservi à se rendre chaque mois aux bureaux des titres de transport (contre tous les 3 mois à #Nantes, tous les ans à #Stasbourg) ; il pourra désormais obtenir les abonnements annuels au tarif réduit.

      On ria bien quand Transpole-Keolis déclara au procès de La Mutuelle des Fraudeurs faire des tarifs sociaux , quand on sait que l’argument utilisé en juin 2015, n’avait que 6 mois d’espérence de vie.
      Voir article de La Brique sur le procès.
      http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/709-la-chasse-est-ouverte

      Et une critique global des transports publics-privés.
      http://labrique.net/index.php/numeros/729-n-45-circulez-y-a-rien-a-voir

      p5. Lille Métropole sert la soupe à Keolis et crache dans celle des pauvres
      Parce qu’elle s’est embarquée dans un nouveau contrat foireux, Lille Métropole s’est mise en tête de faire les poches des pauvres pour rembourser la société qui gère Transpole, Keolis. Au passage, Darmanin, maire de Tourcoing et vice-président aux transports, en a profité pour nous coller des flics et des portiques. Ce qui devait arriver est déjà là : depuis le basculement à droite de Lille Métropole, la nouvelle majorité poursuit la même politique que l’ancienne – en pire.

      @aude_v

    • A #Lille, ils ont aussi supprimé la gratuité des transports en commun pour les aveugles.
      Comme les bornes de pointage te disent visuellement que tu as pointé ton ticket, je te dis pas.
      Ce midi à #Wasquehal, hôtel de ville, j’ai du faire 4 bornes afin de valider.
      3 à la station République
      #kéolis : merveilleux !

    • Tiens ici, c’est assez pervers pour fermer le service public de transport Tisséo en douce.
      Par exemple pour faire les 20km de Toulouse à Aussonne il faut prendre le tramway jusqu’au terminus puis l’unique bus 71 qui y mène.
      Hier soir le chauffeur que j’interrogeais pour savoir à quelle heure était le dernier retour m’a répondu 19h !! oui oui un bus qui est le seul moyen de transport public s’arrête à 19h !! Il emprunte les mêmes voies que les voitures et il faut compter une heure de trajet dans les embouteillages. Mais il poursuit « profitez en bien, ils l’ont revendu à une société privé ».
      Donc il n’y aura plus de transports possiblement gratuit avec la carte distribuée aux pauvres parce que … ben le bus est supprimé !

    • Puisqu’on parle de #transports_publics et d’annonces sonores (@intempestive si ça peut t’intéresser) À Toulouse les annonces sonores existent bel et bien, dans le métro, le bus ou le tram, en français et en occitan (…) donc on pourrait se dire bravo pour tous les passagers dont les mals voyants. Sauf, sauf, qu’elles sont faites par une voix de robot, et c’est absolument glaçant. Personnellement ça me donne envie de me suicider, je ne le fais pas pour autant, mais c’est bien l’effet que ça me fait, un monde complètement déshumanisé avec un robot qui te dit de te méfier des picpockets et de tout bagage abandonné. La modernité que je vois là est une modernité de merde, qui se sert des nouvelles technologies parce que ça fait bien, nourrie du complexe d’infériorité des provinces, de la culture paysanne et ouvrière dévalorisée, exactement ce que je sens de la grande fabrique du désespoir : nous ne valons rien, entretuons-nous au profit des machines.
      À contrario et pour bien comprendre l’effet inverse, une fois seulement sur le quai du tram, on a entendu une vraie voix avèèèc l’akcent du suuud pour une annonce et ça nous a fait plaisir, oui, parfaitement.
      #conditionnement_sonore #guerre_à_l'humain
      et #guerre_aux_pauvres pour Nîmes

    • A #Nantes aussi on passe au « tarifs solidaires » depuis le 1er janvier. Par exemple une personne seule au RSA activité, sans autre revenu, mais avec un loyer modique aidé par des allocations logement, devra désormais payer 11€ par mois.
      Si une analyse globale sur les transports se fait (ce choix simultané de villes me semble étonnant) bah on se fera une joie de le relayer / participer
      https://twitter.com/nantesfr/status/661528410842271748
      https://twitter.com/ValKphotos/status/656947167303704576
      https://twitter.com/antonytorzec/status/651701898295312388 (subtilité sémantique !)
      – « Nantes : des nouveaux tarifs solidaires à la Tan, indexés sur les revenus » http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-des-nouveaux-tarifs-solidaires-la-tan-indexes-su
      – et pour le fun : quand l’UDC s’insurge, elle choisi bien sin tarif : https://twitter.com/NantesUDC/status/685510001524346881

    • https://iaata.info/Attaque-anti-pauvres-dans-les-transports-948.html

      … dans une étonnante simultanéité avec l’annonce du tracé de la troisième ligne de métro, le SMTC Tisséo, autorité organisatrice des transports de l’agglomération toulousaine, a annoncé vouloir revenir sur la gratuité sur le réseau de transport. La décision finale n’est pas encore actée, mais le pouvoir local annonce clairement des mesures anti-pauvres.

      D’après La Dépêche, « trois demandeurs d’emploi sur quatre seraient amenés à payer, contre 100 % de gratuité aujourd’hui.

      #toulouse

      La #carte_de_transports qui permettait de prendre le train gratuitement sur l’ensemble de la région a réduit les possibilités de déplacements au département.

    • A #Nantes, c’est statut quo : impossible de faire remonter le problème, toute communication contestataire du choix du seuil d’exonération est bloquée car renvoyée sur des employé-e-s qui n’ont pas à assumer les décisions prises en hauts lieux. Pire, glissement quasi invisible, les tickets en vente dans les automates de la TAN ne proposent plus de « tarifs réduits ». Hors si je compare le pourcentage du tarif où me situe Nantes Métropole avec mes réels besoins obligatoires depuis janvier (je composte une fois sur 3 uniquement pour les trajets de plus de 2 arrêts) prendre leur carte payante me coûte plus cher que mes trajets réels au même pourcentage. Partout où je demande un accès à des tickets réduits, on me dit que c’est impossible...

      Pendant ce temps, l’entourloupe continue : les transports en commun font partie de la consultation locale autour du SCoT, le « Schéma de Cohérence Territoriale » que chaque ligérien devrait pouvoir consulter (c’est possible) comprendre (c’est beaucoup plus difficile) et amender (c’est quasi impossible...) : voir les commentaires de l’article https://nantes.indymedia.org/articles/35677

    • Pendant ce temps là à Toulouse :

      Opération #MetroGratuit aujourd’hui (15/10) au métro jean jaures à #Toulouse pour protester contre l’annulation de la gratuité pour les seniors, contre la privatisation des services de transports, pour la gratuité des transports, contre la répression de la #fraude !

      https://youtu.be/YBsKSbW2VVA

      Toulouse est en plein débats sur les nouveaux transports : https://metroligne3toulouse.debatpublic.fr

    • Le bus gratuit affiche des résultats épatants à #Dunkerque

      Patrice Vergriete est ravi. Le maire (divers-gauche) de Dunkerque prévoit de rendre le réseau de bus entièrement gratuit en septembre 2018. Et il voit son choix renforcé par une étude portant sur la gratuité, déjà appliquée le week-end dans les bus de l’agglomération, depuis septembre 2015.


      http://www.20minutes.fr/lille/2045135-20170407-bus-gratuit-affiche-resultats-epatants-dunkerque

    • Dunkerque expérimente le bus gratuit

      En 2018, le réseau de transport public de Dunkerque (France) sera gratuit pour tous les usagers. L’étude de H. Briche et M. Huré sur la gratuité qui y est déjà instaurée le week-end montre la faisabilité d’une politique publique en faveur du développement urbain et soucieuse des classes populaires, souvent dénoncée comme irréaliste et dispendieuse. Eclairage.

      https://www.lecourrier.ch/151255/dunkerque_experimente_le_bus_gratuit

    • Pionnier des bus gratuits, Dunkerque suscite l’intérêt de nombreuses villes

      La communauté urbaine de Dunkerque, un bassin d’habitat de 200 000 personnes, a institué la gratuité des transports en bus il y a un an. Résultat : le nombre de passagers a progressé de 65 %. Parmi les nouveaux usagers, d’anciens automobilistes qui laissent désormais leur voiture au garage.

      Dans la communauté urbaine de Dunkerque, le bus gratuit cartonne. De janvier à juin, 65 % d’augmentation de la fréquentation en semaine, et le week-end, c’est encore mieux : +125 %. « C’est juste ahurissant, s’enthousiasme le président de la communauté urbaine et maire divers gauche de Dunkerque, Patrice Vergriete. On espérait doubler la fréquentation d’ici trois à quatre ans, et on est déjà presque à notre objectif en un an. » La gratuité totale, après avoir été expérimentée le week-end, a été mise en place le 1er septembre 2018 : la communauté urbaine, avec ses 200 000 habitants et ses 17 communes, est la plus grande d’Europe à tenter le challenge, hors Tallinn, la capitale estonienne, qui réserve la gratuité à ses seuls résidents. Elle a pu se le permettre car la billetterie ne représentait que 10 % du coût total des transports en commun, soit 4,5 millions d’euros. L’effort n’était donc pas si grand.

      A Dunkerque donc, tout le monde se déplace gratos : « Le plus drôle, ce sont les touristes, qui demandent où ils doivent payer. Hé bien, on monte, et on descend, c’est tout, et on peut en prendre 15 dans la journée si on veut », vante Amélie, 23 ans, agent administratif. La communauté urbaine de Dunkerque (CUD) a aussi investi pour améliorer le réseau, pour 10 millions d’euros de plus par an : « La gratuité est un produit d’appel, explique Patrice Vergriete. C’est ce qui provoque le choc psychologique, mais pas ce qui fidélise. Si le service n’est pas à la hauteur, les gens reprennent leurs habitudes. »
      « J’économise 20 euros de gasoil par semaine »

      Sur les lignes les plus denses, des bus passent désormais toutes les dix minutes, des couloirs express leur sont réservés, avec passage automatique au vert quand ils arrivent ; et le centre-ville a été repensé, pour diminuer la place de la voiture. Le parvis de la gare est devenu piétonnier, avec un abri sécurisé pour les vélos, comme la place Jean-Bart, le cœur de la vie dunkerquoise. Une vraie révolution. « Dunkerque a été rasée pendant la Seconde guerre mondiale, rappelle Patrice Vergriete. Elle a été reconstruite au moment de la voiture triomphante. » Dans cette agglomération étendue, traversée par l’autoroute, le réflexe bagnole était une évidence : « En 2015, 67 % des déplacements se faisaient en voiture sur la CUD, le bus atteignait péniblement les 5 % et le vélo les 2 %», rappelle Maxime Huré, chercheur à Sciences Po Lyon.

      En attendant la prochaine enquête sur les déplacements des ménages, l’étude menée par l’Observatoire des villes du transport gratuit, dont Maxime Huré est l’un des auteurs, montre que la moitié des nouveaux utilisateurs du bus roulaient auparavant en voiture. Amélie confirme : « Depuis la gratuité, je ne la prends plus. C’était la misère pour se garer, et j’économise 20 euros de gazole par semaine. » Même constat chez Amandine, 21 ans, animatrice dans les écoles : « Je n’ai plus de voiture depuis un accident, et je n’ai pas les moyens d’en racheter une. Pour l’instant, le bus, c’est suffisant, c’est pratique pour aller travailler, et on fait pas mal d’économies. » Elle est aussi sensible à la cause écolo, contente d’en prendre sa part et de voir moins de voitures en ville.
      Plus de contrôle social

      « 10 % de ces nouveaux utilisateurs ont vendu leur deuxième voiture », souligne Vergriete. « Ils en gardent juste une, pour l’élément de liberté. » Il ajoute : « Toute ma philosophie politique est basée là-dessus : si on ne récompense pas par une amélioration du pouvoir d’achat les comportements vertueux sur le plan écologique, ça ne marche pas. » On ne pourra pas le taxer d’opportunisme face au mouvement des gilets jaunes, la mesure était l’une de ses promesses de campagne en 2014. A rebours de ceux qui imaginaient la gratuité des transports seulement possible dans les petites communes. « Dunkerque a envoyé un signal aux autres villes, remarque Maxime Huré. Depuis un an, nous avons reçu plus d’une centaine de visites, dont celle d’Anne Hidalgo, la maire de Paris. » Clermont-Ferrand, Grenoble, Calais, Amiens y songent aussi très sérieusement. « J’ai toujours été frappé par la faiblesse du débat sur la gratuité dans les transports publics, note Patrice Vergriete, ancien urbaniste. On vous dit que cela amène l’incivilité, alors que c’est l’inverse : il y a plus de monde dans les bus, donc plus de contrôle social. » Surtout, la fin de la stigmatisation des fraudeurs apaise l’ambiance. « C’est vrai, il y a moins de stress », confirme Nathalie, conductrice de bus depuis vingt-six ans.

      L’autre enseignement fort de l’expérience dunkerquoise est la croissance de la mobilité. Un tiers des déplacements générés par le bus gratuit n’existait pas auparavant, surtout chez les jeunes et les personnes âgées. Les premiers prennent leur indépendance et sollicitent moins leurs parents motorisés pour leurs déplacements personnels. Les autres sortent plus facilement, comme Jacques, 72 ans, ancien ouvrier, en route pour Auchan avec son caddie, qui connaît par cœur le réseau, et le prend dès qu’il a des envies de balade. « Je lui mets 10 sur 10, au bus gratuit ! »

      https://www.liberation.fr/france/2019/08/30/pionnier-des-bus-gratuits-dunkerque-suscite-l-interet-de-nombreuses-ville

  • Circulez, y’a rien à voir ! La Brique N°45 - Automne 2015
    http://labrique.net/index.php/numeros/729-n-45-circulez-y-a-rien-a-voir

    Édito : Réarmer les imaginaires
    Cours ou crève
    Pierre de Saintignon : si vous aviez raté un métro
    Lille Métropole sert la soupe à Keolis et crache dans celle des pauvres
    Mutuelle des Fraudeurs, ensemble créons des liens
    Réseau express vers la faillite
    SNCF : la voie libérale
    Tous mobiles ou tous flexibles ? Les dessous de la « mobilité généralisée »...
    Prisonniers de Calais
    Mon vélo est-il révolutionnaire ?
    La ville à mobilité réduite
    BD Google Car par Achille Blaster
    Delta 3 : dans l’enfer du capitalisme logistique
    Péniches d’hier et d’aujourd’hui
    Canal Seine Nord
    Des marins marchands aux marchands de marins
    * Fives : voie rapide contre voix ouvrières

    #transports