• A #Tataouine, ville des #candidats_à_l’exil : « Toute la #Tunisie souffre, mais ici, c’est pire »

    L’#exode des #jeunes de Tataouine, ce sont les parents qui en parlent le mieux. Le père de Wajdi porte beau, mais son costume élimé raconte aussi bien l’usure du tissu que celle de son propriétaire : « Tout nous est interdit. Les places dans les entreprises publiques et les compagnies pétrolières sont toujours pour les autres. Même commercer avec la Libye est devenu compliqué. Mon fils est parti l’an dernier pour la France. Je lui souhaite d’être heureux, car ici, c’est difficile. »

    Installé à la terrasse du café Ennour, donnant sur le principal rond-point de la ville, à 540 km au sud de Tunis, l’homme de 56 ans, qui refuse de donner son nom, résume en cinq minutes des décennies de marginalisation. A l’horizon, les collines rocailleuses entourant la ville accentuent le sentiment d’oppression. Tataouine est connue pour avoir donné son nom à la planète Tatooine dans la saga Star Wars. Dans la réalité, la région bascule du côté obscur de la Force. Quelque 12 000 jeunes, soit 8% du gouvernorat (équivalent d’une préfecture), sont partis en 2022 pour l’Europe, selon le sociologue du cru Mohamed Nejib Boutaleb, ancien professeur de l’Université de Tunis.

    Les Tataouinois ne sont pas les seuls à s’exiler. Selon le ministère italien de l’Intérieur, l’arrivée de clandestins tunisiens a augmenté de 55% depuis le début de l’année. En 2023, la Tunisie est même devenue le principal pays de départ des migrants souhaitant traverser la Méditerranée, devant la Libye voisine. Une hausse qui inquiète les Européens, en particulier l’Italie, qui redoute qu’un effondrement économique de la Tunisie, très endettée (80% du PIB), amplifie ce phénomène.

    La crise est telle qu’elle a conduit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, accompagnée de la cheffe du gouvernement italien et du Premier ministre néerlandais, à se rendre à Tunis le week-end dernier. L’objectif : proposer une aide financière de plus d’1 milliard d’euros à long terme, dont 100 millions d’euros pour le « contrôle » de ses frontières. Un outil supplémentaire qui permet à l’Union européenne d’externaliser ses frontières, en déléguant la gestion des flux migratoires à des pays tiers, souvent peu réputés pour le respect des droits humains.
    De solides réseaux

    Pour éviter la dangereuse traversée de la Méditerranée et ses contrôles renforcés, Tataouine a donc cherché une autre route, celle des Balkans. Jusqu’au 20 novembre, les Tunisiens n’avaient pas besoin de visa pour se rendre en Serbie. Ils arrivaient donc à Belgrade en avion avant de franchir illégalement la frontière avec la Hongrie. Dans ses travaux, Mohamed Nejib Boutaleb a ainsi recensé, en 2022, 11 200 demandes d’autorisation parentale de voyage émanant du gouvernorat. Pour juguler le départ de combattants jihadistes dans les zones de combat, les autorités ont rendu ce document obligatoire pour les citoyens de moins de 35 ans.

    Une place dans un bateau pour traverser la Méditerranée coûte pourtant bien moins cher : 1 000 dinars (300 euros) contre environ 25 000 dinars (7 500 euros) pour le trajet de l’aéroport de Tunis à la France, via les Balkans. D’autant que la région méridionale est l’une des plus pauvres du pays, avec un chômage autour de 30%, deux fois supérieur au niveau national. Mais ses habitants s’appuient sur la solidarité régionale. Le père de Wajdi précise qu’il a contracté un prêt à la consommation de 3 500 dinars pour le départ de son fils. Un de ses amis, venu le rejoindre au café, embraye : « Moi, j’ai vendu 35 000 dinars un terrain de 400 m² pour payer le trajet à mon fils. C’est beaucoup plus sûr que de prendre la mer. » Et si les parents ne peuvent pas, la diaspora prend le relais.

    Depuis les années 60 et la première vague d’émigration, lancée par la France désireuse de main-d’œuvre bon marché, les Tataouinois ont eu le temps de construire de solides réseaux. Des entrepreneurs dans le secteur du bâtiment et de la boulangerie-pâtisserie acceptent de payer une partie des frais de leurs futurs employés. Rafik sort du coiffeur après avoir rafraîchi sa coupe, car il s’apprête à travailler dans un hôtel de Djerba pour la saison touristique. Sa famille a préféré miser sur son petit frère pour le grand départ : « Son patron lui a avancé de l’argent. Moi, je lui ai filé 4 000 dinars. Il bosse maintenant dans une boulangerie en région parisienne. »

    L’exode se ressent visuellement dans la ville. Les personnes âgées y sont plus visibles, bien que le gouvernorat possède le taux de fécondité le plus élevé du pays – 4,6 enfants par femme contre 3,4 au niveau national. Ce jour-là, les rues sont animées. L’équipe de football locale rencontre le Club africain, une des deux équipes phares de la capitale, Tunis. Une occasion rare d’échapper au quotidien. Au stade, dans la tribune des locaux, des supporteurs célèbrent aussi les buts des adversaires. Ils sont fiers d’être d’ici, mais au football comme dans la vie, ils aiment aller droit au but : l’US Tataouine peut difficilement prétendre au titre, tout comme les jeunes du coin à une vie meilleure. Sedki, un supporteur du Club africain qui a fait le déplacement, confirme à sa manière : « C’est mort cette ville. Même à Médenine, Gafsa ou Ben Guerdane [des villes marginalisées du sud, ndlr], tu peux faire du shopping. »

    Chaque été, quand les Tataouinois de France débarquent, les locaux ressentent plus profondément la déréliction dans laquelle ils vivent le reste de l’année : « Cette coutume de la diaspora de revenir avec une belle voiture, des vêtements à la mode et les accessoires faussement indispensables exacerbe la frustration des jeunes », avance l’anthropologue Mohamed Bettaieb. Vêtu d’un maillot de l’Espérance sportive de Tunis, l’autre grand club de la capitale, Amir Maiez a déjà tenté deux fois de se rendre en Europe. « Toute la Tunisie souffre, mais à Tataouine, c’est pire. On n’a rien alors qu’on devrait être riche ! » Pour l’athlète aux larges épaules, comme pour la majorité des jeunes rencontrés, la source de l’hémorragie se nomme « el-Kamour », du nom de la région pétrolière à proximité.

    « Kaïs Saïed n’est jamais venu écouter les doléances de notre jeunesse »

    Contrairement à ses voisins algériens et libyens, la Tunisie n’est pas une grande productrice de pétrole, mais, à l’échelle du pays, c’est une manne précieuse : le déficit de la balance commerciale énergétique pèse lourd (6,8% du PIB en 2022). Et environ la moitié du pétrole produit vient de Tataouine. Au printemps 2017, les jeunes ont organisé à el-Kamour un sit-in et ont fermé les vannes des oléoducs pour exiger que les revenus de l’or noir bénéficient directement au reste de la région. Plusieurs accords ont été signés, dont le dernier en novembre 2020. Il prévoyait notamment la création de deux fonds de développement et d’investissement régionaux pour l’équivalent de 48 millions d’euros, le recrutement de 125 locaux dans les compagnies pétrolières ou encore une enveloppe de 2,2 millions de dinars pour financer les projets entrepreneuriaux des jeunes. Les résultats se font encore attendre.

    Mardi 13 juin, le personnel de l’hôpital s’est mis en grève pour dénoncer le manque de moyens : « Il n’y a pas de réanimateur, les cardiologues viennent de Sfax [à 290 km au nord, ndlr] seulement quelques jours par semaine et il n’y a pas assez de gynécologues à la maternité », énumère un médecin. « Les jeunes ont acté l’échec du projet socio-économique du gouvernement qui n’a pas réussi à les inclure, analyse Mohamed Nejib Boutaleb, qui a intitulé son étude “D’el-Kamour à l’Europe, via les Balkans”. Ils ont vieilli aussi. Ils pensent à leur vie personnelle. »

    « Si je veux partir, c’est parce que je veux me marier. Et il faut de l’argent [il est de tradition pour l’homme de payer une dot]. Je me fais 600 dinars [180 euros] par mois comme livreur, ce n’est pas assez », explique Malik, pour qui la migration est une étape de la vie. Le jeune homme a déjà atteint deux fois l’Europe par les Balkans, en 2021 et 2022, avant d’être expulsé. A chacun de ses retours à l’aéroport de Tunis, les policiers l’ont laissé repartir chez lui sans formalité.

    Une mansuétude surprenante dans un pays qui aime ficher ses jeunes, mais que Mosbah Chnib, membre du bureau politique du parti d’opposition al-Joumhouri (centre) et Tataouinois, explique : « Il est manifeste que les autorités favorisent le départ des jeunes de la région pour éviter une nouvelle contestation d’envergure. Malgré les promesses, Kaïs Saïed n’est jamais venu pour écouter les doléances de notre jeunesse. » Malik partira une troisième fois. La route des Balkans s’est fermée avec l’instauration de visas, mais d’autres voies s’ouvrent, comme celle du Royaume-Uni.

    Chedly (1) est l’un des premiers à l’avoir empruntée, avec une facilité déconcertante et moyennant 7 000 euros. Un contact lui a promis un visa de six mois pour l’Angleterre, puis de s’occuper de sa traversée de la Manche par camion. « Après une semaine, on me dit de venir à Tunis, à côté de TLS [une société internationale qui gère les demandes de visas pour de nombreux pays]. Un homme masqué me remet des documents. Je les dépose directement et, un mois après, j’ai mon visa. Un vrai, j’insiste. » Après dix jours à attendre outre-Manche que le camion se remplisse de dix migrants, il arrive en France, « sans un contrôle ».
    Mutation de la population

    La société tunisienne dépérit d’« anémie sociale », selon Mohamed Nejib Boutaleb. L’émigration a appauvri les familles et l’heure du retour sur investissement – l’envoi d’euros – tarde. Notamment à cause des difficultés des émigrés à se faire une place dans une Europe de plus en plus fermée. Une difficulté économique qui s’ajoute à l’inflation (9,6 % en mai) et à la difficulté accrue de recourir au marché informel. Historiquement, les familles de la région avaient l’habitude d’arrondir les fins de mois en ramenant de Libye climatiseurs, écrans plats, bidons d’essence, etc. Mais, depuis l’édification en 2016 d’obstacles (fossés et murs de sable) à la frontière, seuls les 4x4 des gros trafiquants peuvent circuler.

    Les colons français ont développé la ville pour fixer la population nomade et enfermer civils et militaires récalcitrants dans le célèbre bagne, à l’origine de l’expression « partir à Tataouine » (partir dans un lieu hostile). Les citadins d’aujourd’hui veulent « partir de Tataouine ». La population a irrémédiablement mué. Les jeunes qui « font » la ville viennent dorénavant des régions limitrophes (Gafsa, Médenine), des villages reculés, voire de pays subsahariens pour pallier le déficit de main-d’œuvre.

    Entouré d’hibiscus en fleurs et dégustant un café avec sa fiancée sous un kiosque, Lotfi (1) savoure cet instant précieux. Originaire du très conservateur village de Remada, 80 km plus au sud, il apprécie les avantages liés à la ville : « Ici, on peut s’installer dans un parc sans que personne ne vérifie ce que tu fais, ni avec qui. » Ce même jardin public est moqué par les locaux qui pointent, eux, les jeux d’enfants cassés, les installations vieillottes et l’ennui. Malgré tout, la ville n’est pas exempte de distractions. La piscine est très utilisée, et pas seulement par l’association militaire. « Récemment une quarantaine de jeunes m’ont demandé de leur apprendre à nager », raconte Farouk Haddad, un des maîtres-nageurs. Ils s’apprêtent à traverser la Méditerranée.

    (1) Le prénom a été changé.

    https://www.liberation.fr/international/afrique/a-tataouine-ville-des-candidats-a-lexil-toute-la-tunisie-souffre-mais-ici

    #migrations #émigration #marginalisation #oppression #facteurs_push #facteurs-push #push-factors #route_des_Balkans #visa #Serbie #autorisation_parentale #pauvreté #chômage #prêt #prix #coût #frustration #pétrole #industrie_pétrolière #anémie_sociale

  • #belgique Etudes de médecine : l’augmentation importante du nombre d’inscrits à l’examen d’entrée due aux Français
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_etudes-de-medecine-l-augmentation-importante-du-nombre-d-inscrits-a-l-ex

    La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, s’est voulue rassurante, lundi, sur l’augmentation spectaculaire du nombre de candidats inscrits à la première épreuve de l’examen d’entrée aux études de médecine et de dentisterie cette année.

    Près de 6.200 personnes s’étaient inscrites à cette première épreuve organisée la semaine dernière, contre quelque 4.000 l’an dernier, alors que le nombre de médecins est strictement contingenté par le niveau fédéral via l’octroi des numéros Inami.


    Interrogée lundi en commission du Parlement par le député John Beugnies (PTB), la ministre Glatigny (MR) a indiqué que cette augmentation record du nombre d’inscrits s’expliquait en réalité par une forte augmentation de candidats non-résidents, essentiellement en provenance de France (où l’accès aux études de médecine est sévèrement restreint, ndlr).

    Selon Mme Glatigny, le nombre candidats non-résidents cette année a en effet atteint le chiffre de 3.303, contre 1.291 l’an dernier (soit une augmentation de 155%).

    Le nombre de candidats résidents est, lui, resté relativement stable par rapport à l’an dernier, passant de 2.731 à 2.862, a-t-elle précisé.

    Dans sa réponse, la ministre a rappelé que le nombre d’étudiants français pouvant entamer des études en médecine et vétérinaire est limité dans les universités de la FWB.

    Depuis 2006, la Fédération contingente en effet la présence d’étudiants français au premier cycle de six filières (para)médicales, à savoir la médecine, la kinésithérapie, la dentisterie, la logopédie, l’audiologie et la médecine vétérinaire.

    #concours #examen #étude #candidats #santé #médecine #médecins #santé_publique #France

    • What does the COVID-19 crisis mean for #aspiring_migrants who are planning to leave home?

      In late April 2020, I decided to document the experiences of aspiring nurse migrants from the Philippines, where the government had imposed a one-month quarantine in many parts of the country. With two colleagues based in Manila, we recruited interviewees through Facebook, and then spoke to Filipino nurses “stranded” in different provinces within the Philippines – all with pending contracts in the UK, Singapore, Germany, and Saudi Arabia.

      Initially, we thought that our project would help paint a broader picture of how #COVID-19 creates an “unprecedented” form of immobility for health workers (to borrow the language of so many news reports and pundits in the media). True enough, our interviewees’ stories were marked with the loss of time, money, and opportunity.

      Lost time, money, opportunity

      Most striking was the case of Mabel in Cebu City. Mabel began to worry about her impending deployment to the UK when the Philippine government cancelled all domestic trips to Manila, where her international flight was scheduled to depart. Her Manila-based agency tried to rebook her flight to leave from Cebu to the UK. Unfortunately, the agency had taken Mabel’s passport when processing her papers, which is a common practice among migration agencies, and there was no courier service that could deliver it to her in time. Eventually, Mabel’s British employers put her contract on hold because the UK had gone on lockdown as well.

      As nurses grapple with disrupted plans, recruitment agencies offer limited support. Joshua, a nurse from IloIlo, flew to Manila with all his belongings, only to find out that his next flight to Singapore was postponed indefinitely. His agent refunded his placement fee but provided no advice on what to do next. “All they said was, ‘Umuwi ka nalang’ (Just go home),” Joshua recalled. “I told them that I’m already here. I resigned from my job…Don’t tell me to go home.” With 10 other nurses, Joshua asked the agency to appeal for financial assistance from their employer in Singapore. “We signed a contract. Aren’t we their employees already?” They received no response from either party.

      Mabel and Joshua’s futile efforts to get through the closing of both internal and international borders reflects the unique circumstances of the pandemic. However, as we spoke to more interviewees about their interrupted migration journeys, I couldn’t help but wonder: how different is pandemic-related immobility from the other forms of immobility that aspiring nurse migrants have faced in the past?

      Pandemic as just another form of immobility?

      Again, Mabel’s story is illuminating. Even before she applied to the UK, Mabel was no stranger to cancelled opportunities. In 2015, she applied to work as a nurse in Manitoba, Canada. Yet, after passing the necessary exams, Mabel was told that Manitoba’s policies had changed and her work experiences were no longer regarded to be good enough for immigration. Still hoping for a chance to leave, Mabel applied to an employer in Quebec instead, devoting two years to learn French and prepare for the language exam. However, once again, her application was withdrawn because recruiters decided to prioritize nurses with “more experience.”

      One might argue that the barriers to mobility caused by the pandemic is incomparable to the setbacks created by shifting immigration policies. However, in thinking through Mabel’s story and that of our other interviewees, it seems that the emotional distress experienced in both cases are not all that different.

      As migration scholars now reflect more deeply on questions of immobility, it might be useful to consider how the experiences of immobility are differentiated. Immobility is not a single thing. How does a virus alter aspiring migrants’ perception about their inability to leave the country? As noted in a previous blog post from Xiao Ma, the COVID-19 pandemic may bring about new regimes of immobility, different from the immigration regimes that have blocked nurses’ plans in the past. It might also lead to more intense moral judgments on those who do eventually leave.

      April, a nurse bound for Saudi Arabia, recounted a conversation with a neighbor who found out that she was a “stranded” nurse. Instead of commiserating, the neighbor told April, “Dito ka nalang muna. Kailangan ka ng Pilipinas” (Well you should stay here first. Your country needs you). April said she felt a mixture of annoyance and pity. “I feel sorry for Filipino patients. I do want to serve…But I also need to provide for my family.”

      Now, my collaborators and I realized that our ongoing research must also work to differentiate pandemic-related immobility from the barriers that nurse migrants have faced in the past. For our interviewees, the pandemic seems more unpredictable and limits the options they can take. For now, all of our interviewees have been resigned to waiting at home, in the hope of borders opening up once again.

      Immobility among migration scholars

      More broadly, perhaps this is also a time to reflect on our own immobility as scholars whose travels for field work and conferences have been put on hold. Having the university shut down and international activity frozen is truly unprecedented. However, in some ways, many scholars have long experienced other forms of immobility as well.

      While the COVID-19 crisis had forced me to cancel two conferences in the last two months, one of my Manila-based collaborators has never attended an academic event beyond Asia because his applications for tourist visas have always been rejected (twice by the Canadian embassy, once by the US embassy). Another friend, a Filipino PhD student, had to wait two months for approval to conduct research in Lebanon, prompting her to write a “back-up proposal” for her dissertation in case her visa application was declined.

      Browsing through social media, it is interesting for me to observe an increasing number of American and British scholars ruminating on their current “immobility.” Living in this moment of pandemic, I can understand that it is tempting to think of our current constraints as exceptional. However, we also need to pause and consider how immobility is not a new experience for many others.

      #immobilité #Philippines #infirmières #migrations #fermeture_des_frontières #travailleurs_étrangers #futurs_migrants

      @sinehebdo —> nouveau mot

      #aspiring_migrants (qui peut ressembler un peu à #candidats_à_l'émigration qu’on a déjà, mais c’est pas tout à fait cela quand même... #futurs_migrants ?)
      #vocabulaire #mots #terminologie #agences #contrat #travail #coronavirus #stranded #blocage

    • Les chercheurs distinguent les personnes qui asiprent à migrer, c’est-à-dire qui déclare la volonté de partir, des personnes qui ont entamé des démarches effectives pour partir au cours des dernières semaines (demande de visa, envoi de CV, demande d’un crédit bancaire, etc.). Les enquêtes montrent que la différence entre les deux groupes est quantitativement très importante.

  • On Foreign Policy, Bernie Stands Alone
    https://jacobinmag.com/2019/10/foreign-policy-bernie-sanders-elizabeth-warren-2020-presidential-campaig

    Throughout her speeches and writings on foreign policy, #Warren makes it abundantly clear that she wants to “protect American interests first and foremost.” Similar to all post–Cold War US presidents, she is dedicated to preserving US “global leadership,” a euphemism for empire that became popular in the Vietnam War’s wake. Her “Foreign Policy for All” is, in essence, a foreign policy for all Americans that takes the nation-state as the natural subject of politics and history.

    #Sanders, in contrast, adopts an explicitly global understanding of the United States’ world role. For him, the purpose of US foreign policy is not to reaffirm US “leadership,” but to create “a global community in which people have the decent jobs, food, clean water, education, health care and housing they need.” In a radical departure from the nationalist rhetoric of Warren — and American politics generally — Sanders emphasizes his desire “to reconceptualize a global order based on human solidarity, an order that recognizes that every person on this planet shares a common humanity.” Where Warren’s campaign says she will “stand up for the American economy, fight to protect American workers, and defend American values,” Sanders’s campaign states that “he will change the terms of the global economy to lift up workers everywhere, reversing the race to the bottom” that compels “American workers to compete with desperate workers in Vietnam who make less than a dollar an hour and migrant computer workers in Malaysia who are working as modern-day slaves.” As this suggests, Sanders, unlike Warren, is a globalist in the best sense of the term.

    #candidats #potus #etats-unis

  • #Mauritanie : des #migrants_sénégalais renvoyés dans leur pays

    En Mauritanie, le gouvernement a ordonné l’expulsion de 53 migrants sénégalais arrêtés ces derniers jours à #Nouadhibou alors qu’ils tentaient de gagner l’archipel des Canaries, en Espagne en #pirogue.

    Les migrants avaient quitté la ville sénégalaise de Thiès, lundi 28 mai dernier, à bord d’une embarcation de fortune pour les îles Canaries avant de tomber en panne non loin des côtes mauritaniennes de Nouadhibou. Le capitaine a pris la fuite et les passagers ont été récupérés par la marine mauritanienne avant leur transfert à Nouadhibou d’où ils ont été acheminés vers Nouakchott.

    C’est là que la mesure d’expulsion a été exécutée. Un premier contingent vient de quitter le pays selon le président de l’association des ressortissants sénégalais en Mauritanie. « Lundi, un premier groupe de 21 migrants est parti pour le Sénégal, explique à RFI Assane Gueye. Les autres suivront bientôt. J’ai pu leur rendre visite, j’ai vu leurs conditions d’accueil. Elles sont acceptables ».

    Assane Gueye est le seul contact direct avec ses compatriotes. Il s’est dit étonné de voir le nombre élevé de Sénégalais à bord d’une seule embarcation. « Avant, vous trouviez à bord d’une pirogue diverses nationalités, gambienne, guinéenne et malienne. Mais cette fois, il y avait 53 Sénégalais, vraiment je suis étonné ». Les 32 autres Sénégalais du centre de rétention de Nouakchott seront rapatriés dans les prochains jours suivant la signature des arrêts d’expulsion les concernant.

    http://www.rfi.fr/afrique/20180606-mauritanie-migrants-senegalais-renvoyes-leur-pays
    #it_has_begun #Sénégal #renvois #expulsions #Afrique_de_l'Ouest #migrations #Canaries #rétention #détention_administrative

    –-> vu que, selon ce qui est dit ici, il s’agirait de potentiels #candidats_à_l'émigration vers l’Europe... je me demande si il n’y a pas la petite main de l’UE derrière
    #externalisation #externalisation_des_contrôles_frontaliers #contrôles_frontaliers #frontières

  • #ParcourSup à Paris 3 : les chiffres – Paris 3 contre le Plan Etudiant
    https://collectifp3.wordpress.com/2018/04/10/parcoursup-a-paris-3-les-chiffres

    les commissions pédagogiques de Paris 3 devront examiner 37 920 dossiers, pour 3 973 places disponibles en première année de licence (et encore faut-il réserver la place des redoublants). Il y a donc en moyenne 9,5 demandes pour une place ! On imagine que l’on ne va pas passer beaucoup de temps à lire les lettres de motivation et toutes les pièces du dossier patiemment constitué par des lycéens et des familles, à qui on a promis la lune ! Même si on ne prenait que 5 minutes par dossier, cela représenterait quand même 260 journées de travail à raison de 12 heures de travail par jour…

    Le ministère a royalement accordé 70 000 € pour compenser tout ce travail, soit 1,8 € par dossier. Et cette somme mirobolante n’ira même pas entièrement dans la poche des bagnards qui contribueraient à ce travail : une partie de la somme servira à financer le paramétrage de l’application informatique. Mépris des lycéens et de leurs familles, mépris des universitaires, mépris des enseignants du secondaire qui ont dû remplir des dossiers que personne ne lira…

    Ces chiffres sont évidemment variables selon les filières et les disciplines. Ainsi, le nombre de candidatures pour une place disponible varie de 86 (communication avec mineure arts et médias) à 0,8 (LEA anglais-hongrois)

  • Comment le #FN fiche ses #candidats
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140118/comment-le-fn-fiche-ses-candidats

    Extrait des #tableaux sur les candidats FN pré-investis aux #élections_législatives. © Document Mediapart Opinions, publications sur les réseaux sociaux, passé politique : le FN a réalisé de manière officieuse des fiches sur ses candidats en amont des investitures pour les législatives. Vingt-cinq candidats visés par des alertes dans ces tableaux secrets ont été investis malgré tout par le parti.

    #France #commission_d'investiture #Florian_Philippot #Front_national #listings #Marine_Le_Pen

  • En Marche !, une République sans débat
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220817/en-marche-une-republique-sans-debat

    Convention du 8 juillet sur les #statuts d’En Marche ! © En Marche Mercredi 16 août, les statuts d’En Marche ! ont été adoptés avec 90 % des suffrages. De cette consultation riche en rebondissements a émergé une fronde sur la question du fonctionnement du parti. Elle provient de ceux qui pensaient qu’une fois la victoire acquise, le retour à un fonctionnement démocratique serait de mise. LREM n’envisage pas de leur permettre une quelconque expression en interne.

    #France #candidats_en_marche #Emmanuel_Macron #La_Démocratie_en_Marche

  • #Assemblée_nationale : vers un renouveau à géométrie variable
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150617/assemblee-nationale-vers-un-renouveau-geometrie-variable

    Mediapart a épluché les profils des 1 155 #candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives. Verdict : si la féminisation, le rajeunissement et le renouvellement du Palais-Bourbon sont plutôt en bonne voie, l’étroitesse des origines socioprofessionnelles sur ses bancs va bel et bien perdurer.

    #France #députés #élections_législatives_2017 #Front_national #La_France_insoumise #La_République_En_Marche #Les_Républicains #Modem #parti_socialiste #UDI

  • #LREM, des #candidats loin d’être exemplaires
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070617/lrem-des-candidats-loin-detre-exemplaires

    Le parti d’Emmanuel Macron, qui vise la majorité absolue aux #législatives, souhaitait des candidats issus de la « société civile » et exemplaires. Mais certains mentent sur leur CV, sont visés par des enquêtes judiciaires ou possèdent des sociétés dans les paradis fiscaux. Tour d’horizon des bras cassés de la Macronie, dont certains devraient devenir députés.

    #France #En_Marche !

  • La « société civile » de Macron ou la République des gens qui vont bien
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160517/la-societe-civile-de-macron-ou-la-republique-des-gens-qui-vont-bien

    Les #candidats LREM réunis à Paris, samedi 13 mai © @AudreyDufeuSchubert sur Twitter Qui sont les candidats de la « société civile » présentés par #La_République_En_Marche, le parti présidentiel ? Mediapart les a passés en revue. Verdict : pas d’ouvriers, très peu d’employés mais beaucoup de chefs d’entreprise et de cadres du privé. Et aussi des avocats, lobbyistes et collaborateurs d’élus.

    #France #candidatures #Emmanuel_Macron #législatives

  • Croquis. Législatives aussi, rien ne se passe comme prévu…
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120517/croquis-legislatives-aussi-rien-ne-se-passe-comme-prevu

    Le décor des législatives est posé. Elles se joueront à colin-maillard, pari contre pari. #Emmanuel_Macron a pris un risque absolu en présentant une écrasante majorité d’inconnus dans les circonscriptions. Ses adversaires en prennent un autre en espérant, pour la première fois dans l’histoire de la Cinquième République, que l’Assemblée corrigera un président à peine élu.

    #France #candidats_en_marche #élections_législatives #Richard_Ferrand

  • Au programme (3). #industrie, la fin des promesses
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120417/au-programme-3-industrie-la-fin-des-promesses

    Dans l’usine Alston de Reichshoffen (Bas-Rhin), en décembre 2016. © Reuters Tout au long de la campagne, les #candidats se sont faits discrets autour des #usines en difficulté. Leurs programmes sont à l’image de cette timidité : ils semblent avoir acté que les politiques n’ont plus de marge de manœuvre pour sauver l’industrie française.

    #France #campagne_présidentielle_2017

  • Association des Maires Ruraux de France : des maires au service des maires des communes rurales
    http://www.amrf.fr

    La #rétention de noms de #candidats n’est pas acceptable. Il n’appartient pas au #Conseil_Constitutionnel d’apprécier le bien-fondé ou non d’un #parrainage, mais seulement sa validité formelle. Il y va du respect et de la considération élémentaire dus aux élus de la #République.

    http://www.amrf.fr/Portals/0/0_Liens%20fonctionnels/03%2003%202017%20Publication%20des%20parrainages%20pour%20l'%C3%A9lection%20pr%

    #macommuneestutile

    comme suite de https://seenthis.net/messages/573561

  • Sociologie du spectacle / C’est l’heure de l’mettre ! Radio Campus Lille - Mercredi 22 février 2017

    http://www.campuslille.com/index.php/entry/sociologie-du-spectacle

    – CE MERCREDI 22 FEVRIER 2017 à 18h30

    C’était mieux avant. Il y avait le candidat de droite bien réac, avec sa chemise bleu ciel et sa cravate sombre. Et en face, le candidat rose bien tentant, avec sa chemise de gauche et sa cravate au centre.
    En ce temps-là, l’élection présidentielle fleurait bon la France d’antan, avec ses clochers sur les affiches, le petit rosé au comptoir, et les paluches prolétaires serrées sur des marchés même pas boursiers.


    Les candidats, à la tribune, exhibaient leur couperose rassurante et leurs promesses grandiloquentes, qu’un électorat solidement campé sur ses préjugés ou ses illusions, considérait à travers des lunettes en noir et blanc.

    Le peuple, dans l’épaisseur monarchique des prétendants au trône, voyait sa propre grandeur dans leurs grandes paroles, et inscrivait dans l’Histoire avec un grand H son destin de perdant du PMU.

    C’était le bon temps. C’était avant. C’était l’ordre des choses.
    Aujourd’hui, il y a des publicités au milieu du film. Et même le film ressemble à une publicité. Ceux d’en haut ne savent plus donner le même spectacle. Ils sont le spectacle. Permanent.

    Un spectacle donné à des multitudes mouvantes, sondables en temps réel, connectées à des réseaux volatiles. Un spectacle insensé, inquiétant et grossier, qui laisse le spectateur hébété.

    Tout aurait-il donc changé ? Ou la forme du spectacle électoral ne serait-elle que l’expression d’une crise politique déterminée par la crise du capitalisme ?

    Et la lutte des classes, c’est du poulet ?

    (C’est à cette ultime question que nous répondrons, en compagnie de Saïd Bouamama, ( https://bouamamas.wordpress.com ) ce mercredi. Pour tenter de dessiner une sociologie de ce spectacle.)

    L’heure de l’mettre

    Le fil de l’émission
    
- Le générique quinquenal

    – 3mn05s Ephéméride : Saint Corbillard

    – 10mn45s La météo de la crise, avec Saïd Bouamama
    – 88mn Rubrique cassette, 27 Octobre 1999 c’était la sainte #MNEF, bref rappel.

    #Audio #Radio #Ephéméride #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #Analyse_Politique #Saïd_Bouamama #Candidats #Elections_Présidentielles #Société

  • Le PS veut limiter le nombre de #candidats en #2017
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040416/le-ps-veut-limiter-le-nombre-de-candidats-en-2017

    Les députés votent ce mardi sur la proposition de #loi_organique modifiant les règles de l’élection #présidentielle, notamment les modalités du parrainage et le #temps_de_parole médiatique garanti à chaque candidat. Un texte passé inaperçu malgré la contestation des formations minoritaires.

    #France #assemblée #élection_présidentielle_2017 #Sénat

  • Quelques jours avant les attentats, Hasna Ait Boulahcen cherchait du travail - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151120.OBS9942/quelques-jours-avant-les-attentats-hasna-ait-boulahcen-cherchai

    Inscrite à #Pôle_Emploi, la jeune femme avait été contactée par une association de réinsertion. Elle insistait pour obtenir le poste proposé.

    Elle lui avait semblé désespérée, elle voulait absolument ce #travail. La directrice d’une association de réinsertion, à Aulnay-Sous-Bois, a eu deux discussions téléphoniques avec #Hasna_Ait_Boulahcen fin octobre. C’était quelques jours avant les #attentats de Paris, et l’assaut final rue de la République à Saint-Denis, pendant lequel la jeune femme a été tuée.

    Fatou, qui ne souhaite pas donner son vrai nom, « pour ne pas nuire au travail de terrain de son association », cherchait alors un candidat à former pour un #job dans la #restauration, à partir du 3 novembre. « L’agence Pôle Emploi d’Aulnay-Sous-Bois m’avait le 29 octobre transmis plusieurs CV dont les profils correspondaient ». Parmi ces documents, celui « bien rempli » d’Hasna Ait Boulahcen, 26 ans, qui était assidue à ses rendez-vous Pôle Emploi.

    La jeune femme « présentait de nombreuses expériences dans la restauration rapide, elle avait déjà travaillé dans la région parisienne, chez KFC et à la Brioche Dorée notamment ». Quand Fatou l’a jointe le lundi 2 novembre en fin de journée, elle lui a expliqué qu’elle voulait « la faire venir pour un #entretien_d’embauche, Hasna Aït Boulahcen m’a répondu : ’Je suis à un anniversaire à Clichy. Est-ce que vous pouvez me rappeler plus tard ?’ ».

    Elle insistait pour travailler

    Du coup, Fatou a examiné les autres CV, « je suis passée à autre chose ». Mais quelques jours plus tard, Hasna a insisté :

    Au téléphone, elle semblait déterminée, elle voulait cet #emploi. Elle m’a demandé très poliment pourquoi je n’avais pas donné suite, en répétant que c’était important pour elle, elle avait vraiment besoin décrocher cette #formation pour travailler". 

    La jeune femme proche du djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé des attentats de Paris, a même ajouté : "En plus, c’est juste à côté de chez ma mère", laquelle vit rue Edgar Degas, à Aulnay-Sous-Bois. En réalité, l’association privilégie les jeunes en rupture professionnelle : "Pour nous, elle n’était pas prioritaire parmi les #candidats en demande de réinsertion".

    Après ce deuxième contact, Fatou a jeté le CV, et oublié Hasna. Jusqu’au mercredi 18 novembre, où elle a vu partout à la télé s’afficher le nom d’Hasna Ait Boulahcen collé à celui des terroristes, auteurs des attentats du 13 novembre. Fatou en pleure : 

    Elle n’avait apparemment pas du tout le profil de quelqu’un qui veut mourir. Je me sens coupable, je n’arrête pas de me dire que si je l’avais recrutée, son destin aurait peut-être été différent." 

    Elle en était donc, comme tant d’autres, à briguer une formation dans un domaine dont elle avait fait l’#expérience, ces services à la personnes de la restauration. Sa trajectoire (maltraitance, famille d’accueil) a été documentée par les média au moyen de divers témoignages. Par exemple
    http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/21/hasna-ait-boulahcen-entre-vodka-et-niqab_4814800_4809495.html
    La panne de « l’#intégration » est patente. La fascination/haine pour l’intégration et la réussite (celle des terrasses, de l’#individualisme cool) est ce qui parait le plus décisif dans l’adhésion à cette communauté imaginaire. La même buveuse de vodka (...) avait, nous dit-on, envisagé d’intégrer l’armée française. #mektoub

    • Assaut de Saint-Denis : la famille d’Hasna Aït Boulahcen porte plainte contre X, Le Monde, Police.
      http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2016/01/20/la-famille-d-hasna-ait-boulahcen-porte-plainte-contre-x_4850465_4809495.html

      La famille d’Hasna Aït Boulahcen, cousine du djihadiste Abdelhamid Abaaoud, morte lors de l’assaut du RAID à Saint-Denis le 18 novembre 2015, entend prouver son statut de « victime de terrorisme ». L’avocat de la famille, Me Fabien Ndoumou, a porté plainte contre X le 13 janvier avec constitution de partie civile auprès du juge anti-terroriste Christophe Tessier.
      Selon M. Ndoumou, interrogé par FranceTV info, « Hasna Aït Boulahcen est morte à la suite d’un attentat terroriste, comme les autres victimes du Bataclan. Elle n’est ni une terroriste ni une complice. Elle a donc le statut de victime. Elle n’a jamais joué un rôle actif dans cette affaire. Elle n’a jamais eu de contact avec la Syrie. »
      Aide matérielle
      L’enquête sur les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts dans la région parisienne, a montré l’implication d’Hasna Aït Boulahcen. Les policiers ont pu établir avec certitude que la jeune femme, qui affichait sur sa page Facebook son soutien à l’Etat islamique, savait que son cousin, Abdelhamid Abaaoud, était l’auteur des attentats du 13, et qu’il en préparait d’autres visant un centre commercial de la Défense et dans un commissariat.
      Lire aussi : Hasna Aït Boulahcen, entre vodka et niqab
      A plusieurs reprises, Hasna Aït Boulahcen a également fourni une aide matérielle au djihadiste de l’Etat islamique. Elle a notamment reçu une somme d’argent pour lui acheter des vêtements dans sa cavale. C’est également elle qui lui a trouvé un logement à Saint-Denis, par l’intermédiaire du logeur Jawad Bendaoud, et qui est allée le chercher en voiture à Aubervilliers pour le ramener dans sa nouvelle planque, rue du Corbillon. C’est là que tous deux ont été tués dans l’assaut donné par le RAID le 18 novembre.
      Morte asphyxiée dans l’appartement de Saint-Denis
      A la suite de l’assaut de Saint-Denis, il a été établi qu’Hasna Aït Boulahcen n’avait pas été abattue par la police, mais qu’elle est morte asphyxiée, sans doute à cause de l’explosion de la ceinture du kamikaze Chakib Akrouh, un Belgo-Marocain de 25 ans, qui se trouvait avec les deux cousins dans l’appartement.
      Selon l’avocat de la famille d’Hasna Aït Boulahcen, la jeune femme était sous l’influence d’Abdelhamid Abaaoud et n’aurait jamais voulu mourir en martyre. « Il lui a dit : “Si tu ne viens pas je vais tuer les membres de ta famille et les enfants de tes amis” », explique l’avocat. Selon des sons amateurs consultés par Le Monde, Hasna Aït Boulahcen a effectivement demandé à deux reprises à pouvoir sortir du bâtiment.
      Difficile, au regard des éléments de l’enquête qui accablent la jeune femme, de dire si la plainte, qui est aussi une manière pour la famille d’avoir accès au dossier, sera recevable. Le parquet quant à lui n’a pas encore eu la confirmation que la plainte a été déposée.

    • Abdelhamid Abaaoud lui affirme aussi qu’il n’est pas entré seul sur le territoire français : « on est rentré sans documents officiels », et avec lui « il y a des Syriens, des Irakiens, des Français, des Allemands, des Anglais ». « Il me dit qu’ils sont rentrés à 90, et qu’ils sont un peu partout en Île-de-France ».

      là tu peux sortir ton aman, aman (à manne, à manne) rébétike #brrr #aïe_aïe_aïe

    • Ouais, enfin le baratin du type pour impressionner des gens qu’il oblige plus ou moins à le servir, c’est pas du très crédible. 90 cela devient pas discret, surtout avec leur manie de la com en clair et leur manque de logistique hexagonnale.
      Et puis si c’était vrai, ils auraient probablement déjà tapé à nouveau (état d’urgence ou pas).
      De plus, la nana qui a prévenu les keufs ayant pas déposé sous X (son nom est dans la procédure, donc semi publique), et n’étant pas une balance impliqué et repentie (ce qui aurait pu lui permetre d’avoir droit à une nouvelle identité), faut quelle elle aussi intérêt à grossir le trait pour obtenir une protection qui lui fait actuellement totalement défaut.
      Suite à sa sortie publique, ils disent qu’il lui ont filé de la caillasse, pour le reste...

  • Comment Pôle emploi fait des économies sur les précaires | Le Journal Lutte Ouvrière
    http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/08/19/nos-lecteurs-ecrivent-comment-pole-emploi-fait-des-economies

    À l’agence #Pôle_emploi où je travaille, la direction nous a annoncé que les contrats #CAE (Contrat d’accompagnement dans l’emploi) ne seraient pas renouvelés et seraient remplacés par des jeunes de moins de 25 ans en #service_civique. Les « postes » qu’ils doivent occuper sont pourtant les mêmes, soit assurer le premier accueil : orientation des demandeurs, aide à l’utilisation des postes informatiques, photocopie… Si les tâches sont les mêmes, ce n’est pas le cas du #salaire. Ils toucheront encore moins que les collègues en CAE : 573,65 euros net pour 26 heures.

    De plus, contrairement au CAE, leur salaire ne sera pas soumis aux cotisations chômage ; et à l’issue de leur service civique, ils n’auront pas d’#allocations, à moins qu’ils y aient droit grâce à un emploi précédent. Enfin, s’ils avaient des allocations avant le début du service civique, celles-ci seront interrompues durant toute la durée du contrat, alors que les CAE pouvaient bénéficier d’un complément.

    Comme le dispositif du service civique est censé proposer aux jeunes de 16 à 25 ans un « engagement au service de la collectivité », Pôle #emploi a concocté une petite couche de dimension « citoyenne » en proposant deux types de postes, l’un pour aider les handicapés et l’autre pour fournir une aide dans l’utilisation d’Internet…

    Pôle emploi n’est pas le dernier à abuser des dispositifs divers et variés du droit du travail pour faire toujours plus d’économies sur le dos des chômeurs, mais ce sera sans notre participation. Car l’arnaque est évidente et nous avons été nombreux à dire que la direction ne devrait pas compter sur nous pour lui trouver des #candidats ! En tout cas, une chose est certaine : si des patrons ont besoin d’idées pour économiser sur les salaires, ils peuvent prendre exemple sur Pôle emploi.

  • Premiers guichets de l’accès au droit, les associations militantes se bureaucratisent| AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/en-direct-de-la-recherche/quand-les-associations-militantes-tombent-dans-la-bureaucratie-20150528

    plusieurs facteurs sont mis en avant par les deux chercheurs : #externalisation croissante de l’action publique, #juridicisation et #individualisation de la vie sociale, complexification du #droit, présence accru des spécialistes du droit parmi les #militants, diffusion d’une « #culture_du_résultat » au sein des associations... Selon Pette, « la position offensive des années 1970 s’est effacée au profit d’une position plus défensive. La défense des acquis sociaux, des emplois ou des individus occupe aujourd’hui la plus grande partie du temps et du travail militant. Par conséquent, les répertoires ont eux aussi changé (...) et la négociation semble privilégiée par les militants. » Cet enrôlement des associations semble en tout cas être garant d’une certaine efficacité : Weil montre, statistiques à l’appui, que « les requérants soutenus par une association ont environ deux fois plus de chances de valider leur recours que ceux qui ont fait l’objet d’un simple suivi par un #travailleur_social ». (...)
    ... En intégrant les attentes de l’Etat
    Mais cette efficacité a un prix : celui d’une #sélection drastique des #candidats défendus, pour ne retenir que les « bons », autrement dit ceux qui ont la plus grande chance d’obtenir une réponse positive de l’administration.

    #séjour #régularisation #logement #DALO

  • Le charme discret de la #bureaucratie : Pôle emploi : « Je voulais m’inscrire en "art du spectacle", on m’a classée en "art de la table" » - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/societe/1558883-20150311-pole-emploi-voulais-inscrire-art-spectacle-classee-art-ta

    L’offre d’#emploi d’acteur pornographique, publiée par #Pôle_emploi fin février, a amusé la toile. « Tout à fait légale » d’après l’organisme, l’annonce aurait d’ailleurs pu convenir, à des #candidats comédiens dans le secteur. Mais proposée à des acteurs « classiques », des éclairagistes ou des monteurs sons, elle dénote un peu. C’est pourtant ce qui arrive quotidiennement aux demandeurs d’emploi.
    Interrogés par 20 Minutes, des internautes nous racontent le décalage, comique dans un premier temps, parfois révoltant au final, entre leur formation et les offres proposées par leur conseiller.

    Pénélope : « Je cherche un job dans la gestion de projet culturel, on veut que je tente directeur de com dans l’énergie »
    Pénélope est diplômée en histoire de l’art et détentrice d’un master en gestion de projets culturels. Dans les limbes des moteurs de recherche de Pôle emploi, rien ne lui correspond. « "Arts et façonnages d’ouvrages d’art", c’est pour être couturier (…) "Communication " c’est trop vaste. "Spectacle", regroupe un gros foutoir de maquilleurs à dresseurs de chevaux. Je me souviens d’une longue discussion avec une conseillère qui ne comprenait pas que je n’étais ni intermittente ni webmaster. Alors, j’ai tout réexpliqué, encore une fois. Tout ça pour recevoir une offre de directeur de la com’ dans l’énergie. Ils sont bloqués en 1996. » 

    Emmanuelle : « Je suis handicapée, ils m’ont proposé un emploi de factrice »
    « Je suis atteinte d’une maladie qui se traduit par des douleurs articulaires qui parfois sont tellement importantes que je ne peux pas marcher. Je ne peux pas conduire, ni rester assise trop longtemps. Il est noté dans mon dossier que je suis reconnue travailleuse handicapée et que j’ai fait la demande pour être prise en charge par Cap emploi (réseau spécialisé dans le placement des personnes handicapées). Mais malgré tout, on me propose des offres aberrantes, comme factrice. Quand je leur dis que je ne peux pas postuler, ils réagissent comme s’ils n’avaient rien d’autre pour moi. » 

    Cécile, internaute, est chanteuse de profession, voilà ce que Pôle emploi lui envoie :

    Elsa : « Je voulais m’inscrire en "art du spectacle", on m’a classée en "art de la table" »
    Autodidacte, passionnée de peinture et de théâtre, Elsa veut se lancer en « art du spectacle ». On lui ferme la porte. Pas de statut d’intermittente ? Impossible. Ce sera « art de la table ». Le rapport ? Aucun. « Il fallait me #ranger dans une case, me mettre un numéro ». Elsa n’a pas accès aux offres qui la font rêver. Elle enchaîne les petits boulots de vendeuse. Les agents Pôle emploi ne comprennent pas. La cohérence est « administrative ». Elsa mettra trois ans à décrocher (par ses propres moyens) un stage dans un opéra. Et 10 de plus à raconter son errance dans un livre, Je de société.

    Philippe : « Je voulais faire une formation de fraisage, on m’a forcé à faire de l’électricité »
    « J’ai un bac pro technicien d’usinage. Je voulais faire une #formation de fraiseur. Pôle emploi m’a placé dans une formation censée regrouper électricité, chaudronnerie et normalement fraisage. Mais lors de la première semaine, je découvre que nous allons faire pendant deux mois uniquement de l’électricité. J’ai dû faire une lettre de démission et un courrier à ma conseillère. Résultat, j’ai eu un appel de la responsable de la formation qui m’a fait la morale en expliquant comment les politiques nous aident et qu’elle allait tout faire pour me #radier de Pôle emploi. »

  • Lutte pour l’emploi : Ikea à Bayonne : #Pôle_emploi écrème les candidats - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2015/01/20/ikea-a-bayonne-pole-emploi-ecreme-les-candidats-1803349-4688.php

    Ce mardi après-midi, 200 nouveaux #candidats étaient réunis à la maison pour tous de Saint-Pierre-d’Irube, afin de tenter d’obtenir un #emploi chez Ikea. Le magasin géant d’ameublement ouvrira dans la zone d’Ametzondo, le 26 août prochain. Dix séances de pré-sélections sont prévues. 

    « Au total, nous avions reçu environ 4000 demandes , nous avons gardé les 2000 personnes qui ont répondu le plus rapidement », précise Laetitia de Pôle emploi. 

    Dans un premier temps, les candidats passent des tests de français, de calcul et de vision dans l’espace. Des exercices élémentaires avant de passer aux épreuves proprement dites. Des simulations qui ont pour but d’évaluer l’habileté des postulants. Par exemple, suivre une consigne pour monter et démonter un hélicoptère en kit.

    Au final, ils ne seront que 600 convoqués pour un entretien avec le directeur d’Ikea, la directrice des ressources humaines et le responsable logistique. 220 postes sont à pourvoir .

    À propos du terme « candidat », désormais employé par Pôle pour définir ceux qui furent désignés comme #chômeurs, usagers, demandeurs d’emploi ou « clients » : C’est l’histoire d’un plein emploi qui ne reviendra pas et de l’action de son fantôme sur les vies aujourd’hui.
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5925

  • Comment Leclerc abuse des aides de Pôle emploi, Jean-Baptiste Chastand et Matthieu Suc
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/20/comment-leclerc-abuse-des-aides-de-pole-emploi_4526289_3224.html

    Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, #offre_d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences » . En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
    Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez #Leclerc – a pris en #stage 91 #chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par #Pôle_emploi. »

    D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.

    Moins d’un chômeur sur deux embauché

    Élément étonnant, les #organismes_de_formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des #formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.

    A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite.

    #Travail_gratuit #salariat #précarisation #assistance_aux_entreprises

  • Grâce à l’Étudiant, on sait désormais pourquoi il y a tant de chômeurs : c’est parce qu’ils ne savent pas choisir le bon parfum pour l’entretien d’embauche http://www.letudiant.fr/trendy/beaute/zen-etudes/examens-entretiens-d-embauche-quel-type-de-parfum-choisir.html

    « Pour Stéphana, 23 ans, en 5ème année d’école de management, il ne faut surtout pas "cocoter". Grande amoureuse des parfums, dont elle conserve toujours plusieurs échantillons dans sa trousse à maquillage, elle s’est efforcée lors de son dernier entretien de ne pas trahir sa personnalité : "Je portais un jean et une petite veste, j’avais le look de la vraie Parisienne que je suis, donc j’ai choisi sans hésiter Parisienne d’Yves Saint Laurent, qui n’est pas envahissant mais qui reste jeune et trendy sans déranger. Résultat : ça a marché, j’ai obtenu le stage que je convoitais !" »

    #parfum #emploi #entretien_d_embauche