• #Clandestino

    Hubert Paris, journaliste au magazine américain Struggle, se rend en #Algérie dans le cadre d’un reportage sur les migrants clandestins à travers le monde. Faussement flegmatique, se laissant porter par ses rencontres et ses découvertes, il découvre les accords internationaux, les fonctionnaires peu respectueux de leur rôle social, le recrutement de main d’œuvre clandestine et bon marché. Il rencontre également les « #harragas », candidats à la traversée et suit leur périple afin de témoigner de leur histoire.

    Habitué des enquêtes satiriques, le dessinateur de presse Aurel nous montre une autre facette de son talent avec cette fiction politique et sociale basée sur des faits réels issus de plusieurs reportages qu’il a effectué aux côtés de journalistes tel que Pierre Daum du Monde Diplomatique. Une plongée sans concession dans les dessous de l’immigration clandestine racontée à hauteur d’homme…


    http://www.glenatbd.com/bd/un-reportage-d-hubert-paris-envoye-special-tome-1-9782723488648.htm
    #migrations #AENAES #Espagne #travail

    Une planche :

    #fraise #agriculture #femmes

    Et une autre planche, sur l’#invisibilité (#in/visibilité) :

    #BD #bande_dessinée

    • Et le #traité #AENEAS, cité dans la BD :

      La Commission salue l’adoption d’un programme d’assistance financière et technique en faveur des pays tiers dans le domaine de la migration et de l’asile

      Suite à la proposition de la Commission européenne, le Conseil a adopté aujourd’hui le Règlement établissant un programme spécifique d’assistance technique et financière en faveur des pays tiers dans le domaine de la migration et de l’asile, programme rebaptisé AENEAS (du nom du héros de l’Enéide de Virgile). Ce programme pluriannuel de #coopération, doté d’une enveloppe de 250 millions d’euros pour la période 2004-2008 permet l’intégration systématique des questions liées à la migration dans les dialogues politiques et les instruments de coopération avec les pays tiers. Il constitue un des éléments par lesquels la Commission concrétise ses engagements(1) pour prendre davantage en compte la migration dans son action extérieure.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-04-243_fr.htm?locale=en
      #main_d'oeuvre

    • La Rançon de la fraise
      #Film de Béatrice Limare

      Il était une fois, une fraise qui venait de Californie. Brevetée aux États-Unis, elle a traversé l’océan, il y a un demi-siècle pour devenir l’or rouge du sud de l’Espagne. Cette fraise qui fit, et fait encore, la fortune d’une partie de l’Andalousie, c’est celle que l’on trouve sur nos marchés et dans nos supermarchés dès le mois de février. Ces grosses fraises, bien brillantes, qui viennent narguer nos papilles en plein hiver. Papilles souvent déçues, mais les distributeurs n’en ont cure : la fraise hors saison, ça marche ! La réalisatrice donne la parole aux ardents défenseurs de cette fraise qui en vivent et les non moins ardents détracteurs qui en dénoncent le prix exorbitant à payer pour produire ce frais contre-nature. Pour les premiers, qu’ils soient agriculteurs, producteurs, pépiniéristes, importateurs, grossistes, dispatcheurs, tous assument ce mode de production comme s’il s’agissait là de l’agriculture du futur. Pour les seconds, médecins chercheurs, écologistes, défenseurs des droits de l’homme, toute cette industrie, est une addition de catastrophes : sanitaire, humaine, sociale et environnementale. Ce documentaire montre tous les artifices obligatoires pour tromper la nature, les tonnes de plastique et tous les additifs chimiques souvent douteux, parfois illégaux, mais nécessaires aux taux de rendement. Elles montrent aussi les agressions sur l’environnement comme sur la couche d’ozone. Sans oublier, les conditions de vie déplorables des saisonnières qui viennent de Roumanie, de Pologne, et de plus en plus du Maroc. Mais la fraise espagnole ne va plus aussi bien. Elle est maintenant concurrencée par la fraise marocaine. Le soleil y est plus chaud en hiver qu’en Andalousie, la main d’œuvre est sur place et les règlements sont moins contraignants. Ce qui n’est pas pour réjouir les opposants à la fraise hors saison. Jusqu’ici, entre les pépiniéristes du Nord de l’Espagne, les producteurs andalous et les marchés européens, chaque fraise devait parcourir près de 4 000 kilomètres. Avec le Maroc, le chemin risque d’être encore un peu plus long

      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/34611_1

      Un compte-rendu :
      Béatrice Limare, La rançon de la fraise

      1Qu’il s’agisse d’analyser les ressorts de l’agriculture industrielle, ou bien de présenter des alternatives possibles, un nombre croissant de documentaires se penche ces dernières années - avec plus ou moins de succès - sur la production alimentaire1.

      https://lectures.revues.org/1051

  • Investigation Frontières La Grande Illusion ?

    Des centaines de milliers de réfugiés affluent en Europe depuis les ’printemps arabes’ et la guerre en Syrie. Aux quatre coins de l’Union, des dispositifs se mettent en place pour bloquer les migrants : #murs, #grillages, #barrières_électroniques, projets de #surveillance par #drones. Des programmes de plusieurs milliards, inspirés des expériences américaines, à la frontière du Mexique.
    Ces remparts sont-ils efficaces ? Économiquement viables ? Enquête sur un mirage : celui d’une Europe ’bunkerisée’, qui parviendrait à contrôler toutes les entrées sur son territoire.

    https://www.youtube.com/watch?v=a-wzRuuXU0w

    #frontières #business #économie #vidéo #film #documentaire #Frontex #chiffres #statistiques
    cc @albertocampiphoto @daphne @marty @reka

    • Enquête autour d’un chiffre qui circule dans les médias : il y aurait en Europe 8 mio. de personnes en situation irrégulière (#sans-papiers)...
      –-> Les médias citent une source : la Commission européenne. Ce chiffre est notamment présent dans un communiqué de la commission de février 2009...
      Le voici :

      Il est difficile d’obtenir des données chiffrées qui soient précises. Selon les estimations, le nombre d’immigrés en séjour irrégulier dans l’Union européenne se situerait néanmoins dans une fourchette de 4,5 à 8 millions de personnes, avec une augmentation de 350 000 à 500 000 personnes par an. L’économie parallèle génèrerait entre 7 et 16 % du PIB de l’Union européenne, mais ces pourcentages incluent le travail non déclaré effectué par des citoyens de l’Union. Les secteurs du bâtiment, de l’agriculture, des travaux ménagers et du nettoyage, de la restauration et de l’hôtellerie sont les secteurs économiques les plus susceptibles de recourir au travail au noir d’une manière générale et d’attirer les immigrés en séjour irrégulier en particulier.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-09-298_fr.htm

      Le journaliste appelle la Commission européenne pour savoir l’origine du chiffre, un responsable de la communication lui répond :

      « Je ne vois pas comment on peut estimer le nombre d’illégaux... peut-être la police, c’est cela, non ? »

      Le journaliste : « Je ne sais pas d’où sort ce chiffre »
      Le responsable comm : « Moi non plus. J’espère qu’on n’a pas retransmis des erreurs, ça serait embêtant »

      Enquête du journaliste auprès de Frontex, qui a aussi publié ce chiffre de 8 mio dans son Annual Risk Analysis 2014 :

      Conservative estimates of the number of irregular migrants within the EU vary between 3 and 6 million, according to the results of Clandestino, an EU-sponsored project implemented by the International Centre for Migration Policy Development (ICMPD). Other estimates put the figure of irregular migrants at 8 million, of which 80% are staying inside the Schengen area, half of them having originally entered it legally.

      http://frontex.europa.eu/assets/Publications/Risk_Analysis/Annual_Risk_Analysis_2014.pdf

      Le journaliste interroge l’un des auteurs du rapport de Frontex (Denis Destrebecq) :

      « Je crois que je l’ai pris dans un rapport de la commission européenne, ça a circulé un moment. Je ne sais plus. On n’a peut-être pas investi suffisamment de temps dans l’analyse de ces chiffres et dans la rigueur de ces estimations. On les a juste notés pour donner un petit peu de contexte. On rapporte un petit peu la fourchette qui circule, mais ce n’est pas notre travail d’établir la véracité de ces chiffres »

      #guerre_des_chiffres
      @simplicissimus : oh la la...

    • Eh oui, estimer le nombre de résidents en situation irrégulière est toujours un poème. Ceci dit, en cherchant rapidement des données pas trop anciennes, je tombe sur plusieurs papiers intéressants :
      – un de méthodologie (2004), détaillant justement celles-ci (perso, j’ai toujours eu un faible pour les enquêtes par « capture-recapture », mais il n’y en a pas très souvent dans ce domaine)
      http://www.net4you.com/jandlftp/Estimation-2004.pdf

      – du même auteur (M. Jandi) une présentation avec les mêmes éléments, mais agrémentée d’une estimation pour 12 pays européen pour 2003 (je te laisse découvrir la fourchette)
      http://www.mighealth.net/eu/images/5/5b/Icmpd.pdf

      – et une synthèse du Haut-Commissariat des Nations-Unies au Droits de l’Homme de 2013 avec du myth debunking
      http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CMW/Discussions/2013/DGDMigrationData_PICUM_2013.pdf

    • Ce soir, j’ai continué (mais pas encore fini) la vision du reportage...

      Voici quelques éléments que j’en retire.

      #Clandestino_project (2009)
      http://www.gla.ac.uk/media/media_147171_en.pdf

      Le site du projet : http://clandestino.eliamep.gr

      Tableau tiré du résumé du policy brief :


      http://clandestino.eliamep.gr/wp-content/uploads/2009/12/clandestino_policy_brief_comparative_size-of-irregular-migration

      Interview avec Dita Vogel, une des chercheuses qui a écrit le rapport :
      en 2002, entre 3 et 5 mio. de sans-papiers dans l’UE. En 2008, ce chiffre a baissé, il n’y en avait plus que 2 à 4 mio.
      Et pourtant, au même moment que les chiffres de cette baisse sont sortis, l’Europe a commencé à augmenter ses contrôles aux frontières, dit Vogel.

      Source des 8 mio. selon Vogel : « Il a été cité une fois dans une étude irlandaise, rédigé par un chercheur appelé Hubert Krieger » → dans l’étude on dit que ce chiffre a été estimé à partir d’un article du Figaro de 2004, mais nous n’avons jamais trouvé cet article.

      Voici le lien vers l’étude irlandaise :
      https://www.eurofound.europa.eu//sites/default/files/ef_files/docs/areas/populationandsociety/krieger050422.pdf

      Voici ce qui est écrit dans le rapport (p.6) :
      « According to estimates given by Le Figaro (2004 : 4) the nine largest former EU15 Member States would have between 4.4 and 5.5 million illegal migrants. Transposing these figures to the EU25 would give an estimate of between 6 to 8 million undocumented migrants »

      Le journaliste contact Krieger et lui pose cette question : "Le Figaro avait parlé de 4 à 5 mio de clandestins pour l’Europe des 9 et vous avez extrapolé à 8 mio pour l’Euruope des 25…

      Réponse de Kriger : « Oui, c’est vrai, c’était de la pure spéculation et je me sens un peu coupable. Ce chiffre s’est faufilé dans le rapport et c’était clairement pas du très bon travail de ma part »

      Et pourtant c’est ce chiffre, fantaisiste, que tous les médias reprennent depuis des années…

      Vogel : « Je crois que pour les industriels de la protection des frontières c’est bon lorsque des chiffres élevés circulent. Cela renforce l’idée qu’il faudrait investir toujours davantage dans la sécurisation de nos frontières »

      Ceuta et Melilla :
      En 2005, la modernisation des barrières de Ceuta et Melilla a coûté 33 mio d’EUR, soit presque 3 mio d’EUR au km.
      Coûts d’entretien : 14 mio EUR depuis 2005, soit plus de 154’000 EUR par an et par km.

      Si on voulait généraliser le mur de Melilla au 7700 km de frontières de l’Espace Schengen, cela coûterait au mois 2000 millards d’EUR, sans compter les 42’000 km de frontières maritimes ni le coût d’entretien de l’ensemble.

      USA, #Nogales :
      Lien avec événements du 11 septembre 2001 → la perception que les américains se font de l’immigration illégale est bouleversée, désormais un amalgame entre migrant et terroriste s’enracine. George W. Bush lance le #secure_fence_act (2006). Fonds débloqués pour cette nouvelle loi : 2,4 mia. de dollars. Vu l’impossibilité de couvrir toute la longueur de la frontière avec des murs, les USA invente la #barrière_virtuelle : #biométrie, #caméras_thermiques, #radars ou #drones.

      Estimation du poids de l’industrie de surveillance des frontières : 20 mia par an.

      #SBI (#secure_border_initiative), barrière virtuelle installée en 2007 près de Tucson. Fabriquant : BOEING.
      Mais qui n’est apparemment pas très efficace, v. ce rapport : http://www.gao.gov/products/GAO-11-6
      En 2010, même les Républicains reconnaissent l’échec du projet. En 2011, SBI est suspendu (après avoir déjà coûté plus d’1 mia de USD).
      Mais en 2011, l’Arizona met à nouveau 1 mia de USD sur la table pour un nouveau projet de surveillance… Mais en 2014 la cour des comptes a déclaré que cette barrière non plus ne garantissait pas assez d’efficacité.
      (25’55)

    • Et voilà, ce soir... j’ai regardé jusqu’à la fin... voici un résumé...

      #Frontière_aérienne #drones
      C’est l’affaire des #drones_prédateurs. Dans les années 2000 ils avaient été employés pour des bombardements en Irak et en Afghanistan. En 2006, leur concepteur, General Atomics, en a recyclé une dizaine en chasseurs d’immigrants clandestins à la frontière mexicaine.
      Coût de chaque drone : 17 mio de USD. Budget total depuis 2006 : 360 mio de USD.
      Problème, les drones seraient peu efficaces.
      Rapport qui le prouve : https://www.oig.dhs.gov/assets/Mgmt/2015/OIG_15-17_Dec14.pdf
      Découvertes :
      1. Les coûts des patrouilles aériennes ont été sous-estimés :
      « We estimate that, in fiscal year 2013, it cost at least $62.5 million to operate the program, or about $12,255 per hour. The Office of Air and Marine’s calculation of $2,468 per flight hour does not include operating costs, such as the costs of pilots, equipment, and overhead. By not including all operating costs, CBP also cannot accurately assess the program’s cost effectiveness or make informed decisions about program expansion » (p.4)
      Les autorités avaient omis d’inclure les salaires des pilotes…

      2. Les drones sont inefficaces

      Conclusion :
      « Although CBP expected that the UAS program would result in increased apprehensions of illegal border crossers, reduce the cost of border surveillance, and improve the USBP’s efficiency, we found little or no evidence that CBP met those expectations » (p.13)

      Malgré l’échec, les autorités s’entêtent :
      https://www.eff.org/fr/document/customs-border-protection-2010-drone-concept-operations-report-congress

      L’Europe fait aussi utilisation des #frontières_virtuelles.
      Détroit de Gibraltar → première frontière électronique du continent européen.
      Programme #SIVE (#système_intégré_de_vigilance_extérieure)
      Prix de la frontière virtuelle (presque 2000 km de côte espagnole surveillée) : « très élevé, mais je n’ai aucune idée », dit un garde-frontière.
      Mais quelle efficacité ?
      Un rapport du Conseil de l’Europe dit que la majorité des clandestins entre par les aéroports de façon légale avec un visa.

      Programme #aeroceptor, un programme de 5 mio d’EUR avec des drones armés pour immobiliser des véhicules http://www.aeroceptor.eu
      Il y a aussi #patroller construit par le groupe #safran : http://www.sagem.com/fr/aeronautique-et-espace/drones/systeme-patroller

      En 2007, l’UE a décidé de débloquer 1,4 mia. de EUR pour subventionner la recherche liée à la sécurité (7th framework programme, #FP7 : https://ec.europa.eu/research/fp7/index_en.cfm)
      Qui est derrière les experts qui influencent la politique en rendant des avis, puis transformés en offres publiques par la commission européenne ?


      Qui sont ces experts ?
      Reinhard Kreissl : https://de.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Kreissl
      Jean-Luc Zolessio de Thales
      Giovanni Barontini de Finmeccanica
      Angelica Staimer de Siemens

      Un seul expert accepte d’être interviewé, le sociologue indépendant Reinhard Kreissl :
      « Le groupe auquel j’ai participé était soi-disant un groupe de personnalités indépendantes des intérêts de l’industrie. Si vous prenez le directeur général ou le responsable marketing d’un industriel de l’armement et que vous dites ’il n’est pas ici pour représenter les intérêts de son employeur, il siège simplement en tant qu’expert intédpendant juste parce qu’il a des connaissances techniques », vous êtes sensé le croire. Mais c’est clair que la plupart des personnes salariées par les industries étaient là pour défendre les intérêts de l’employeur. C’était évident. Mais officiellement c’était un groupe d’experts indépendants"
      Sur les 326 contrats de recherche passés lors du programme FP7 entre 2007 et 2013.
      Par exemple, derrière #Seabilla (http://www.seabilla.eu/cms), il y a #Selex, une filiale de Finmeccanica, l’employeur de Giovanni Barontini.
      Programme #Effisec, c’est Thales qui remporte l’appel d’offre.

      Question à un passeur à Izmir… « Si il n’y avait pas toutes ces barrières, vous ne prendriez pas autant d’argent ? ».
      Réponse : "Bien sûr, plus les Européens mettront de barrières aux passages des migrants et plus les passeurs prendront un prix élevé. Et au final ce sont les réfugiés qui en paient les conséquences.

  • #Mexique : aux sombres héros...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/25092395235/in/album-72157649266895817

    Flickr

    La visite du #pape au Mexique coïncide avec la semaine de Résistances à #Nantes.

    A l’occasion de cette semaine, une soirée est consacrée aux luttes du Mexique et il sera présenté un film sur l’un des multiples #GPII du pays : #Istmeño, le Vent de la Révolte, autour de l’implantation de parcs éoliens entrainant le déplacement forcé de populations indigènes, toujours paupérisées depuis notre invasion.

    J’en profiterai pour faire, autour du film et du débat, une projection de photos que j’ai ramenées des six mois passés là-bas, alors que j’étais partie pour six semaines avec la délégation de représentation de la ZAD au Festival Mondial des Résistances et Rébellions contre le Capitalisme, co-organisé par #EZLN et le #CNI

    Pendant ces six mois, j’ai appris à mieux comprendre les termes #corrupción, #desalojo #clandestino, #desaparecido, #feminicidio... mais aussi #RABIA, #GRIETA y #LUCHA !

    Parler du Mexique sans parler de l’imprégnation catholique est impossible. Ou, plus précisément, sans évoquer son #syncrétisme. Mais ce qui me trouble c’est que le pape, en même temps qu’il confirme la nécessaire reconnaissance des natifs de ce pays par sa présence appuyée au #Chiapas, refuse de parler du massacre de #Ayotzinapa et des “disparitions forcées” (expression-euphémisme pour parler des massacres afin que les enquêtes ne soient pas clôturées par la mort) des milliers d’opposant-e-s, de journalistes... Sans doute est-ce lié à un accord passé avec le gouvernement, mais hélas il va dans le sens de la récupération des luttes (les gouvernements locaux ont enfin compris comment contrer le #zapatisme en achetant la population à coup d’aides sociales) et de la dissimulation de la corruption pratiquée à tous les niveau sur quasi tous les sièges du pouvoir.

    Bref, en attendant demain, je vous conseille l’excellent article de TV5 monde : http://information.tv5monde.com/info/violence-corruption-que-peut-faire-le-pape-francois-pour-le-me

    Pas mal d’infos aussi sur les sites ressource
    – GRIETA : http://www.grieta.org.mx
    – Espoir Chiapas : http://espoirchiapas.blogspot.fr
    – Le Serpent à Plumes : http://www.le-serpent-a-plumes.antifa-net.fr
    – La Voie du Jaguar : http://lavoiedujaguar.net

    #MEXIQUE, dans la semaine de Résistances à 19H00 demain, jeudi 28 février 2016, aux ATELIERS DE BITCHE (3 rue de Bitche) à Nantes
    https://nantes.indymedia.org/events/33316

  • Réfugiés ou migrants : faut-il inventer un nouveau terme ?

    Oxford, 17 juin 2015 (IRIN) - Jamais les réfugiés et les migrants n’ont été aussi présents dans l’actualité qu’au cours de ces derniers mois. La semaine des réfugiés (Refugee Week) qui a débuté le 15 juin et qui se terminera samedi avec la journée mondiale du réfugié devrait leur offrir un supplément de visibilité. Mais qu’est-ce qu’un réfugié ? Qu’est-ce qui distingue un réfugié d’un migrant ? Et pourquoi est-il important de faire la distinction entre les deux ?

    http://www.irinnews.org/fr/report/101645/r%C3%A9fugi%C3%A9s-ou-migrants-faut-il-inventer-un-nouveau-terme

    #réfugiés #migrants #terminologie #vocabulaire #migrations
    cc @reka

    • Ce qui est bizarre dans ce titre c’est que le mot migrant est utilisé ici sans son adjectif ("économique") qui, selon les organisations internationales, le « distingue » du réfugiézs qui lui, migre aussi mais pour des raisons « politiques », et non pas « économiques ».

      Le HCR et toutes les organisations mandatés pour essayer de protéger et référencer cette population vulnérable ont depuis longtemps argué qu’il était fondamental de faire la différence entre les deux, puisque selon qu’un migrant est reconnu « économique » ou « politique », il n’a pas les mêmes droits (d’accès au territoire sécurisé, et surtout de protection).

      Mais de nombreux membres de ces organisations humanitaires se sont soulevés contre cette distinction, d’une part parce qu’un migrant économique qui fuit la pauvreté fuit une certaine forme de violence aussi (souvent imposée par nous), et d’autre par parce que les flux actuels sont mixtes, pour ne pas dire fondus, et qu’il est quasiment impossible de distinguer les deux. D’où l’idée d’offrir les mêmes droits et les mêmes protections à tous les migrants voyageurs en besoin d’assistance humanitaire. Le problème, c’est qu’on en est très loin.

      Pour moi, le titre même de cet article est une grosse bourde. Il faut comprendre que les migrants dit "économiques que les réfugiés fuyant la guerre courent absolument les mêmes risques sur les chemins de la migrations.

      Cela dit le papier lui même a le mérite de poser les bonnes questions et de décrire des situations juridiques complexe, aussi d’expliquer les doutes et les incertitudes sur le statuts qu’il faudrait adopter pour protéger cette population migrante extrêmement vulnérable. Les articles de Migreurop qui analyse cette question sont un très bon complément.

  • “Tutta colpa dei ‘Negrieri’?” Le trappole linguistiche che avvelenano il dibattito sulla migrazione.

    “Negrieri”, “Mercanti di carne umana”: sono soltanto due degli appellativi riferiti agli scafisti (coloro che trasportano i migranti attraverso il canale di Sicilia) che si sentono in continuazione in questi giorni.

    E dietro le parole, come spesso accade, si nascondono trappole, costruzioni ideologiche, interpretazioni che — nascoste dietro a una supposta neutralità — avvelenano il dibattito in partenza, portanto la discussione su un crinale segnato fin dall’inizio dalla parzialità, dall’interpretazione errata.

    https://medium.com/@PelliMattia/tutta-colpa-dei-negrieri-42ac18caaaeb
    #terminologie #vocabulaire #smugglers #trafiquants #asile #migration #réfugiés #Méditerranée #passeurs #clandestin #clandestino #extracomunitario

  • #BD #bande_dessinée : #Clandestino. Un reportage de #Hubert_Paris

    Clandestino prend les allures d’un #reportage mêlant ce qu’il faut de document et de réalisme à ce qu’il convient de fiction et même de romance quand le personnage du journaliste Hubert Paris croise, à Alger, Djamila la sœur d’un harraga ou, à Almeria, Maria la responsable locale de la Croix Rouge.

    http://www.histoire-immigration.fr/magazine/2014/7/clandestino-un-reportage-de-hubert-paris

    #migration

    Mais ohhh que je n’aime pas le titre... oh que je n’aime pas quand on parle de « clandestins » (#bad_word #wrong_word #terminologie #clandestin #vocabulaire #mots)