• #Magouilles dans les coulisses des #JO (3/3) : #Paris_2024, soupçons et perquisitions - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Article/Magouilles-dans-les-coulisses-des-jo-3-3-paris-2024-soupcons-et-perquisitions/1419563

    Suspicions de détournement de fonds publics, de prise illégale d’intérêts et de favoritisme... Depuis juin, la promesse française d’organiser des Jeux enfin propres est remise en cause.

    • Hambourg, Rome, Budapest, Boston... En 2017, échaudées par les scandales financiers, les conditions drastiques d’organisation et un timing trop serré, les villes prétendantes aux Jeux 2024 abandonnent les unes après les autres. Seuls deux pays se font encore concurrence : la France et les États-Unis. Au mois d’août, un accord est trouvé par le CIO, lequel sécurise deux éditions successives. Ce sera Paris 2024 et Los Angeles 2028. Les Français sont obligés d’avancer à marche forcée et de lancer à toute allure les chantiers des JO. Le grand manitou des Jeux français, Tony Estanguet, et le directeur général du comité d’organisation, Étienne Thobois, réi- tèrent publiquement et en interne une promesse : « l’importance d’être irréprochable ». Mais en juin 2023, les titres claquent dans la presse : le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) est perquisitionné. Après Londres, Rio et Tokyo, voilà que le Parquet national financier (PNF) lance des enquêtes sur les JO de Paris.

      Les faits ne sont pas de la même gravité. « Les thématiques sur lesquelles nous travaillons sont principalement des infractions formelles, des questions de favoritisme, de prise illégale d’intérêt. C’est la façon dont certains contrats ont été distribués, des arrangements, c’est du fonctionnement de l’entre-soi que l’on est train de démêler », a expliqué, sur RTL, le 13 septembre, le procureur national financier, Jean- François Bohnert, excluant que des gardes à vue puissent avoir lieu pendant les JO. Les infractions sur lesquelles enquête le PNF tournent toutes autour d’une même question : pour travailler vite et bien, les organisateurs se sont-ils tournés vers des entreprises, des hommes et des femmes
      qu’ils connaissaient bien et qui avaient déjà un savoir-faire dans l’organisation de tels événements, quitte à contourner les règles des marchés publics ? L’Agence française anticor- ruption (AFA), dans son rapport de février 2021, avait prévenu. Si elle notait des « signes d’engagement » pour détecter les atteintes à la probité, elle dressait un constat sévère : les « mesures déployées par le COJOP (...) ne sont pas à la hauteur des enjeux et des risques encourus ».

      Le PNF saisit les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui cherchent à approfondir des soupçons visant le COJOP mais aussi la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), la société publique chargée de livrer le gros œuvre, la plus connue de ces réalisations en cours d’achèvement étant le village olympique. Perquisitions et auditions s’enchaînent ainsi depuis la mi-juin et se sont poursuivies cet été. Selon nos informations, les enquêteurs des deux services ont notamment reçu, début août, le témoignage de Sébastien Chesbeuf, ancien responsable des affai- res publiques de Paris 2024. D’autres auditions doivent avoir lieu courant septembre.

      Alors que les Jeux débuteront dans moins d’un an, les limiers de la PJ sont remontés une dizaine d’années en arrière. Ils interrogent le passé d’Édouard Donnelly et d’Étienne Thobois qui, avant de rejoindre la tête du COJOP, ont dirigé des entre- prises (Keneo, Rnk) ayant été ou étant encore en relations d’affaires avec les organisateurs des Jeux. RnK, l’entreprise d’Édouard Donnelly créée en 2020 et que dirige toujours son frère, a ainsi été chargée, avec ses partenaires, de l’organisa- tion du relais de la Flamme et est sous-traitante de trois autres marchés liés au COJOP. Quant à Keneo, société qui a changé plusieurs fois d’actionnaires, elle avait obtenu, selon Mediapart, deux millions d’euros de contrats après 2015, à une période où Étienne Thobois dirigeait déjà le comité de candi- dature, faisant peser sur lui un fort risque de conflit d’intérêts. Tous assurent depuis publiquement avoir vendu les parts qu’ils possédaient dans leurs sociétés avant leur entrée au COJOP et n’avoir donc tiré aucun profit de ces différents con- trats. Paris 2024 précise également que le comité d’éthique de l’institution, dirigé par l’ex-conseiller d’État, Jean-Marc Sau- vé, a été consulté et a érigé des garde-fous. Donnelly comme Thobois ont l’obligation de se déporter de tout dossier susceptible de concerner leurs anciennes entreprises.

      Mais en a-t-il été de même pour tous les dirigeants des Jeux ? À l’instar de Thierry Reboul, ancien patron d’Ubi Bene, qui a remporté plusieurs marchés lancés par le comité de candidature, dont l’organisation de la première « journée olympique », en juin 2017, et qui est devenu, en 2018, directeur des cérémonies, des événements et de la marque de Paris 2024. Or, remarque Mediapart, l’entreprise Ubi Bene a conti- nué à faire du business grâce aux JO après le départ de Reboul, en s’associant avec d’autres structures. Lui aussi jure avoir vendu ses parts. Un autre personnage intéresse la BRDE, cette fois-ci pour son transfert du public vers le privé : Guillaume Cussac, directeur des affaires financières (DAF) des comités de candidature et d’organisation des Jeux et res- ponsable de l’offre d’hébergement entre mai 2015 et mars 2018. Cinq mois à peine après son départ, il a créé une entreprise de consulting, Kairos Digital, et obtenu un marché d’accompagnement du COJOP sur les questions d’héberge- ment des personnes accréditées aux Jeux pour un montant de 50 000 euros. « Le fait que l’ancien directeur (...) ait été sollicité pour répondre à un marché relatif à son ancien poste est de nature à créer un potentiel conflit d’intérêts, d’autant que le responsable opérationnel du marché, chargé de la rédaction du cahier des charges techniques et de l’analyse des offres, connaissait M. Cussac du fait de l’expérience pro- fessionnelle commune au sein du comité de candidature », a tancé l’Agence française anticorruption dans son rapport épluché par les policiers. Interrogé, Guillaume Cussac n’a pas souhaité nous répondre.

      Dans leurs questions posées lors des auditions, les enquêteurs rebondissent aussi sur d’autres interrogations des con- trôleurs de l’AFA. Comme ce marché pour développer une application de challenge running, estimé à 400 000 euros, et pour lequel aucun appel d’offres ne semble avoir été publié au Journal officiel. La seule offre reçue a été celle de l’attributaire. « L’équipe de contrôle s’interroge sur la réelle publicité de ce marché », notait l’AFA. Les policiers s’intéressent aussi à l’entreprise Dominique Perrault architecture (DPA), choisie par la SOLIDEO pour établir le cahier des charges du marché d’étude urbaine du village olympique, et qui a ensuite été retenue pour... le mettre en œuvre. La procédure de désignation a été qualifiée de « très fragile » par l’AFA. Et ce d’autant plus que l’offre de Dominique Perrault (8,8 millions d’euros HT) était supérieure de 48 % à la proposition la moins-disante. La faute à la méthode de calcul retenue par la SOLIDEO, qui ten- dait à « annuler la prise en compte des notes financières dans la note finale : une offre de 50 % plus chère ne perd que 10 points sur 100 », selon l’AFA. DPA ne nous a pas répondu. Une situation problématique a également été relevée au sein du comité d’innovation de la SOLIDEO, qui attribue des finan- cements à des entreprises. Ainsi Bouygues, chargé de la con- ception du Centre aquatique olympique de Saint-Denis, a obtenu plusieurs millions d’euros, alors que siégeait au comité une directrice adjointe de la SOLIDEO, dont le dernier poste était... chez Bouygues. L’équipe de contrôle note que « les liens d’intérêts de la directrice adjointe des opérations avec l’entreprise Bouygues auraient dû être déclarés en amont du comité d’innovation et donner lieu a minima à une déclaration préliminaire en séance, voire à un déport ». Une solution identique aurait dû être préconisée pour le directeur de la planification et de la coordination des Jeux depuis sep- tembre 2019, épinglé par l’AFA pour ne pas s’être déporté d’un marché du COJOP, alors qu’il connaissait les 35 candidats, dont des amis proches, certains parmi les cinq attributaires. « Une première analyse des offres a été effectuée par ses équipes, puis il a relu et modifié des éléments. L’analyse a ensuite été relue par la direction déléguée aux achats et par la Commission d’appel d’offres », souligne l’AFA.
      En 2021, les contrôleurs de l’Agence française anticorruption accordaient aussi un paragraphe au patron d’Advise consul- ting, Éric Mérand, rémunéré 45 000 euros par la SOLIDEO pour des missions de conseil, et devenu en 2019 responsable conception et développement des sites olympiques. Un poste très exposé. Aussitôt arrivé, Mérand reçoit des échanges de mails relatifs à un marché du COJOP, auquel trente entrepri- ses ont candidaté, et qui consiste en des « missions de con- seils et d’expertise liés à l’environnement olympique ». La société Robin Home l’emporte. Or, les deux dirigeants de l’entreprise font partie du même groupement indépendant d’experts que Mérand... « Un déport de l’intéressé de cette procédure aurait paru nécessaire », interpelle encore l’AFA. Les policiers ne semblent donc pas s’intéresser qu’aux mar- chés à plusieurs millions d’euros, ils se penchent aussi sur tous ceux, plus modestes, qui exposent les instances olympi- ques françaises, soupçonnées de nourrir un certain copina- ge, à un « risque de favoritisme ». Ainsi en va-t-il des contrats de gré à gré. Une société de marketing dirigée par une femme que le patron de la SOLIDEO, Nicolas Ferrand, connaissait de par ses anciennes fonctions, a par exemple « été sollicitée sur plusieurs types de prestations pour un montant global de 52 000 euros HT », sans mise en concurrence, écrit l’AFA. Contactée, la SOLIDEO n’a pas souhaité faire de commentai- re sur le contenu du rapport de l’AFA et des investigations en cours et précise « apporter son plein concours » à l’enquête du PNF. « En tout état de cause, l’action de la SOLIDEO s’est toujours inscrite dans une stricte légalité, notamment au titre de la passation de ses marchés. Le rapport de l’AFA identifie des axes de renforcement et d’amélioration de notre stratégie d’achat sur lesquels la SOLIDEO s’était déjà enga- gée et continue de le faire », dit-elle. En conclusion de son rapport, en février 2021, l’Agence française anticorruption considérait que la SOLIDEO n’avait pas érigé « la maîtrise des risques d’atteintes à la probité en objectif prioritaire ». Interrogé, le COJOP précise quant à lui qu’il continue de se conformer aux recommandations de l’AFA, comme la mise en place d’une cartographie des risques ou d’une procédure d’« évaluation de l’intégrité des entreprises avec lesquelles on contractualise ». « Avec un plus gros effectif au COJOP, on peut désormais appliquer des règles de déport plus facile- ment », explique Blandine Sorbe, directrice cadre public et conformité. À l’époque du comité de candidature, appliquer des règles drastiques de déport revenait parfois à se priver de compétences importantes et uniques, et il a alors parfois été plutôt choisi d’injecter de la collégialité dans tous les proces- sus de décision, explique-t-on. Et s’il n’y avait pas toujours, dans les procès-verbaux des procédures de marché, de tra- ces des potentiels conflits d’intérêts des cadres, ceux-ci étaient identifiés par la hiérarchie qui a agi en conséquence pour les prévenir, insiste-t-on. « On a mis en œuvre les trois quarts des recommandations de l’AFA. On ne sera pas loin de 100 % d’ici la fin de l’année », poursuit Blandine Sorbe. Les déclarations de conflit d’intérêts sont obligatoires depuis 2019 pour les cadres de Paris 2024. « On fait beaucoup de pédagogie en interne. Mais c’est aussi un appel à la responsa- bilité de chacun », conclut-elle. Le comportement d’un seul peut nuire à la réputation de tous et à la promesse de la France : organiser enfin des « Jeux propres ».

  • Une brève histoire du périphérique

    La maire de #Paris, Anne Hidalgo, s’est déclarée favorable ce mardi à l’abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le #périphérique, ainsi qu’à des mesures préconisées par un rapport d’une mission d’information et d’évaluation. Retour sur l’histoire du #périph', qui n’a pas encore fêté ses 50 ans.

    https://www.franceculture.fr/histoire/une-breve-histoire-du-peripherique

    #histoire #enceinte_de_Thiers #Zone #urbanisme #Transport #pollution

  • La Fondation Louis Vuitton visée par une plainte pour escroquerie et fraude fiscale 30 Novembre 2018 - La voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/498377/article/2018-11-30/la-fondation-louis-vuitton-visee-par-une-plainte-pour-escroquerie-et-fr

    Le Front républicain d’intervention contre la corruption (Fricc) a déposé le 15 novembre auprès du tribunal de grande instance de Paris cette plainte contre X pour escroquerie, recel d’escroquerie, fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.

    Cette plainte « a manifestement été rédigée dans le seul but de nuire à la réputation de la Fondation Louis Vuitton et du groupe LMVH », a réagi ce dernier, ajoutant qu’il compte « poursuivre en justice » le Fricc « pour dénonciation calomnieuse » et « réclamer des dommages et intérêts correspondants au préjudice médiatique subi ».

    Observant que le coût final de construction du bâtiment de la Fondation Louis Vuitton avait atteint près de 790 millions d’euros contre 100 millions d’euros annoncés au début du projet en 2006, le Fricc dénonce notamment le fait que LVMH ait pu bénéficier d’un dispositif fiscal lui permettant de déduire sur l’impôt sur les sociétés 60% du montant des sommes dépensées.

    Le groupe aurait par ailleurs effectué une demande de remboursement de TVA. Selon la plainte, « la somme totale de décharge obtenue par le groupe LVMH et la Fondation Louis Vuitton » a atteint près de 603 millions d’euros.

    Mercredi, dans un rapport sur le mécénat, la Cour des comptes a relevé que la réduction d’impôts des entreprises du groupe LVMH pour les sommes versées à la Fondation Louis Vuitton représentait « environ 8,1% de la dépense fiscale totale pour l’État au titre du mécénat des entreprises sur la période ».

    Selon la Cour, de 2007 à 2014, la construction du bâtiment dans le bois de Boulogne à Paris « a constitué la principale activité de la Fondation ».

    « Pour mémoire, le rapport de la Cour des Comptes sur le mécénat des entreprises a précisé, après une enquête longue et détaillée, que la Fondation Louis Vuitton n’appelle aucune observation quant à sa régularité ou sa légalité », met en avant le groupe de Bernard Arnault.

    De son côté, l’association Fricc observe par ailleurs que « bien que les services de presse de la Fondation Louis Vuitton parlent d’un défi technologique incroyable, la somme reste exorbitante surtout comparée à celles des autres constructions du même genre ».

    Elle remarque notamment que le chantier de transformation du grand magasin parisien La Samaritaine, autre projet de LVMH, a été estimé à hauteur de 500 millions d’euros, pour une superficie nettement supérieure à celle du bâtiment de la Fondation Louis Vuitton.

    Dans ce contexte, le Fricc se demande en particulier « si le montant total de décharge » obtenu sur la construction de la Fondation, n’aurait pas « permis au groupe LVMH de financer, à moindre coût, les travaux futurs du groupe ».

    « J’espère que l’autorité publique se saisira des problématiques soulevées par la plainte pour effectuer un contrôle réel de la niche fiscale du mécénat », a déclaré à l’AFP Joseph Breham, avocat du Fricc.

    #Louis_Vuitton #mécénat #réduction_d_impôts #Fricc #vases_communicants entre #sociétés #magouilles

  • Des « constructifs »

    Face à une Assemblée bloquée, La République en marche tente le passage en force
    http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/06/28/thierry-solere-depute-macroncompatible-herite-d-un-poste-reserve-a-l-opposit

    Lors de l’élection du bureau, les « constructifs » ont placé l’un des leurs à un poste réservé à l’opposition, paralysant longuement l’institution.❞

    L’e-monde.fr pratique à fond l’inversion patriarcale, La bande qui tente un passage en force pour erradiquer les droits des travailleureuses et exterminer les pauvres est appellé les constructifs !!
    Et a la lecture de ce tracte je découvre que ce qui est nommé "les constructifs" sont en fait les traitres LR qui veulent détruire le code du travail et le droit social avec les marcheureuses vers le FN
    #propagande #inversion_patriarcale #vocabulaire

    • Les 8 personnes les plus riches au monde possèdent 426 milliards de dollars, soit autant que les 3.6 milliards de personnes les plus pauvres, soit la moitié de la planète.

      Alors que près d’un milliard de personnes survivent avec moins de 2 dollars par jour, ces 8 personnes les plus riches peuvent vivre plus d’un siècle en dépensant 1 million de dollars par jour sans être ruinées :

      1. Bill Gates : américain, fondateur de Microsoft (patrimoine de 75 milliards de dollars)
      2. Amancio Ortega : espagnol, fondateur d’Inditex qui détient la chaîne de prêt-à-porter Zara (patrimoine de 67 milliards de dollars)
      3. Warren Buffet : américain, PDG et premier actionnaire de Berkshire Hathaway (patrimoine de 60,8 milliards de dollars)
      4. Carlos Slim Helu : mexicain, propriétaire de Grupo Carso (patrimoine de 50 milliards de dollars)
      5. Jeff Bezos : américain, fondateur, président et directeur général d’Amazon (patrimoine de 45,2 milliards de dollars)
      6. Mark Zuckerberg : américain, président, directeur général et cofondateur de Facebook (patrimoine de 44,6 milliards de dollars)
      7. Larry Ellison : américain, cofondateur et PDG d’Oracle (patrimoine de 43,6 milliards)
      8. Michael Bloomberg : américain, fondateur, propriétaire et PDG de Bloomberg LP (patrimoine de 40 milliards de dollars)

      #oxfam #riches #pauvres #richesse #pauvreté

      en anglais :
      https://seenthis.net/messages/560881

    • Les 21 #milliardaires_français les plus riches sont, en ordre décroissant de leur patrimoine net :

      #Liliane_Bettencourt : héritière de la marque de cosmétiques l’Oréal ; #Bernard_Arnault : propriétaire du groupe de luxe LVMH ; #Serge_Dassault : président du groupe aéronautique Dassault ; #Francois_Pinault : fondateur de Kering un des leaders mondiaux de l’habillement et des accessoires ; #Alain_Wertheimer et #Gerard_Wertheimer : propriétaires de Chanel et des cosmétiques Bourjois ; #Xavier_Niel : fondateur du fournisseur d’accès internet et opérateur mobile Free ; #Emmanuel_Besnier : PDG de Lactalis ;
      #Jean-Claude_Decaux : fondateur de la société JCDecaux ; #Patrick_Drahi : président-fondateur du consortium luxembourgeois Altice, principal actionnaire du groupe SFR, de Virgin Mobile ; #Vincent_Bolloré : PDG du groupe Bolloré et à la tête des conseils de surveillance de Vivendi et du groupe Canal+ ; #Pierre_Bellon : fondateur et président d’honneur de Sodexo ; #Carrie_Perrodo, propriétaire et co-fondatrice du groupe pétrolier Perenco,
      #Martin&Olivier_Bouygues : respectivement PDG et Directeur général délégué du groupe Bouygues ; #Michel_Leclercq : fondateur de Decathlon ; #Alain_Merieux : fondateur de bioMérieux, leader mondial de la microbiologie ;
      #Bernard_Fraisse, fondateur de Fareva, important sous-traitant pharmaceutique ; #Marie_Besnier_Beauvalot, une des héritières du groupe Lactalis ; #Jean-Michel_Besnier : un des héritiers du groupe Lactalis ; #Jean_Pierre_Cayard : directeur de la Martiniquaise, spécialisée dans la fabrication et la distribution de vins et spiritueux ; #Louis_Le_Duff : fondateur du Groupe Le Duff, qui regroupe des enseignes de restauration et d’alimentation telles que Brioche Dorée, Del Arte, Bridor, etc.

    • Il n’y a pas les Mulliez dans la liste ?
      Curieux, un euro sur 10 dans le commerce, c’est pour leurs magasins.
      C’est une fortune professionnelle, au statut étrange.

      Pas mal de bonnes informations sur http://richessem.eklablog.com/challenges-classement-des-grandes-fortunes-2016-a126333158
      Exemples :
      – Article 241 - Les faux calculs de Challenges sur les grandes fortunes - le cas Klaba
      http://richessem.eklablog.com/article-241-les-faux-calculs-de-challenges-sur-les-grandes-fortu
      ❝a126662760
      Article 239 - Les faux calculs de Challenges sur les grandes fortunes - le cas Dassault
      Par Benoit Boussemart le 20 Juillet 2016 à 10:31

      Bonjour
      Après 4 pages (entre les pages 68 et 73) consacrées à l’épopée Dassault, Challenges nous livre son évaluation de la fortune familiale à 20 milliards d’euros. Bel arrondi. Nous sommes restés dans Capital à 14,06 milliards ; soit une « petite » différence de plus de 40%. Avec une explication limpide de Challenges sur la hausse de la fortune : de 2,5 Mds (évaluation de Challenges l’année dernière à 17,5 Mds), suite à « sa montée au capital de Dassault Aviation ».

      On croit rêver ! La fortune de Dassault est évaluée à partir de son holding familial : GIMD (Groupe Industriel Marcel Dassault). Et entre l’année dernière et cette année, le nombre de titres des sociétés détenues a évolué comme suit :
      – Dassault Systèmes : de 105 386 646 titres (41,11% du capital) à 105 716 646 (41,18% du capital) ;
      – Dassault Aviation : de 5 118 240 titres (50,55% du capital) à 5 118 240 titres (56,11% du capital). Le nombre de titres est inchangé ; c’est le % de détention qui grimpe, suite à une annulation de titres rachetés par Dassault Aviation, et non par GIMD ; et le récent rachat de titres Dassault Aviation (suite au désengagement d’Airbus) a également été effectué par Dassault Aviation. Les titres ont été vendus à 950 € l’action.
      – Immobilière Dassault : de 3 596 259 titres (59,47% du capital) ) à 3 666 132 titres (59,57% du capital) ;
      – Veolia Environnement : de 32 088 732 titres (5,71% du capital) à 26 788 732 titres (4,76% du capital) ;
      – Bio Mérieux : de 2 013 470 titres (5,1% du capital) à 2 013 470 (5,1% du capital).

      Toutes ces sociétés sont cotées : « Challenges » est donc dans l’obligation de valoriser ces titres à la valeur boursière. Ou alors, c’est du grand n’importe quoi. La moyenne des cours de bourse que nous avons retenue pour ces sociétés était respectivement de 70,13 €uros, 1 045,83 €, 36,4 €, 21,43 € et 112 € ; ce qui valorise ces sociétés cotées à 13 700 M€ (chacun pourra vérifier le calcul en multipliant de nombre de titres par la valeur des titres) ; il faut ajouter à ces sociétés les valorisations de Dassault Média (313 M€), d’Artcurial (12 M€) et de Château Dassault (35 M€). Le groupe est donc valorisé pour cette année à 14 060 M€.

      Si nous prenons la valeur actuelle des titres (vendredi dernier, clôture de bourse), nous avons respectivement 70,41 €, 962 €, 40,75 €, 19,35 € et 120 € ; ce qui valorise les sociétés cotées à 13 277 M€. En ajoutant les mêmes valeurs pour Dassault Media, Artcurial, et Château Dassault, ainsi que la dernière valorisation de trésorerie nette de GIMD (qui vient d’être publiée) à 165 M€, nous obtenons une valeur totale pour la famille Dassault de 13 802 M€.

      Challenges, à nouveau, est dans les « choux ». Il faut se demander pourquoi :
      – tout d’abord, il confond une hausse relative de la participation de GIMD dans Dassault Aviation (de 50,55% à 56,11%) avec le nombre de titres réellement détenu, qui lui ne bouge pas : Messieurs de Challenges, le nombre de titres de Dassault Aviation est passé de 10 125 897 titres l’année dernière, à 9 122 538 titres (suite à une annulation de titres rachetés par Dassault Aviation, et non par GIMD) ;
      – ensuite, il confond la valeur des actifs et passifs de Dassault Aviation, qui reprend ces achats de titres auto-détenus et leur impact sur le passif, avec la valorisation boursière. GIMD possède des titres Dassault Aviation, à la valeur boursière. Cette valeur tient compte de toutes les opérations faites par Dassault Aviation (bonnes comme mauvaises nouvelles - ventes de Rafales, ou rachat de titres ...) ; et seule cette valeur boursière compte ;
      – enfin, et comme à l’habitude, Challenges ne prend pas en considération les aspects financiers internes à GIMD. Ce qui valorise en plus le groupe cette année pour 165 M€.
      Lorsque tout cela est pris en compte, le Groupe Industriel Marcel Dassault vaut environ 14 Mds, et absolument pas 20 Mds. Nous maintenons notre évaluation, qui est incontestable. Messieurs les bouliers de Challenges, mettez comme nous vos chiffres sur la table ! Et nous verrons enfin qui se moque de qui ...
      B. Boussemart

      http://richessem.eklablog.com/article-239-les-faux-calculs-de-challenges-sur-les-grandes-fortu

    • En effet @tout_va_tres les #Mulliez sont absent de cette liste, peut être sont ils les 22ème j’ai posté cette liste qui provient du site d’oxfam france pour compléter celle de @sinehebdo . Beaucoup d’info sur la nébuleuse Mulliez sur tes liens précédent : « La richesse des Mulliez et les grandes fortunes » http://richessem.eklablog.com/bon-de-commande-les-grandes-fortunes-les-banquiers-et-les-politi

      A toutes (tous) les « ignares » à qui l’on dit qu’ils ne peuvent pas comprendre l’économie et les #magouilles_financières de toutes sortes. A celles et ceux qui sont victimes du jargon des économistes, de la langue de bois des hommes politiques et des discours des chefs d’entreprises assimilant leurs profits et le bien-être des populations, victimes qui sont priées de croire religieusement au salut par le libéralisme mondial. Vous avez dans cet ouvrage des idées, des notions qui peuvent paraître difficiles à comprendre ; ce n’est qu’une apparence. Le « dire d’expert », notamment en économie, est l’arbre fictif qui cache la forêt de l’exploitation des salariés.
      Les mécanismes de l’économie sont en fait très simples.
      Ce que le patron ne paie pas en salaires, il le met dans sa poche.
      Ce que la grande distribution prélève dans le commerce international en exploitant le travailleur chinois, elle le met dans sa poche. Ce n’est pas plus difficile que cela.
      Quand un « trader » spécule dans une banque, y compris en prenant des « assurances », personne n’ignore – supérieurs hiérarchiques compris – que les valeurs des titres ou des options sur lesquelles il spécule sont les mêmes valeurs acquises par les compagnies d’assurances, afin d’assurer les banques ! Il oublie surtout que ces valeurs n’existent que par référence aux richesses produites par le dur travail des hommes.
      Comme par le passé, le système financier international se mord la queue … et occulte les mécanismes démentiels qu’il crée, en faisant croire qu’il est possible de gagner de l’argent sans lever le pouce.
      Alors que les progrès de l’humanité permettraient de diminuer le temps de travail de ceux qui se lèvent tôt, et qui travaillent dans le réel, au prix de leur sueur et de leurs larmes ; quand il ne s’agit pas de leur sang et de leur vie.
      D’où l’intérêt de mettre en évidence le contenu financier et les discours de la première fortune professionnelle de France, notamment lorsqu’elle nous donne des leçons sur le partage du « savoir, de l’avoir, et du pouvoir ». Cet ouvrage est destiné à la démystification du « capitalisme familial » en général, et du groupe Mulliez en particulier. Ce « bon » capitalisme exploite comme l’ensemble du patronat ; il est familial par idéologie et intérêt. Et il mène l’ensemble de la planète droit dans le mur « économique ».

      Benoît BOUSSEMART, docteur d’Etat ès sciences économiques, est Maître de conférences à l’Université de Paris X-Nanterre.
      http://larichessedesmulliez.com

    • Je me suis fait une réflexion : ces chiffres sont frappant et, par la même, intéressant, mais ils peuvent nous faire faire fausse route.

      En effet, si on ne regarde que les plus gros patrimoines, ils ne permettent pas de résoudre le problème. Prenons #Bill_Gates, 75 milliards de dollars : il pourrait dépenser 1 million de dollars par jour pendant plus de 200 ans, et pourtant, s’il donnait 2 dollars par jours au milliard d’individus les plus pauvres, il ne tiendrait pas deux mois.

      Ce ne sont donc pas les plus gros #patrimoines qu’il faut regarder, mais les plus gros #revenus (tout en sachant bien entendu que ces gros patrimoines continuent de gagner de l’#argent), et ce sont ces revenus qu’il faut #redistribuer...

    • @Vanderling
      Comme l’explique Benoit Bousemart dans ses articles, et BCE_106 sur ce site et dans ses émissions de radio, les Mulliez sont difficilement classables, car en réalité, c’est une structure de 650 personnes, l’AFM L’Association Familiale Mulliez, non cotée en bourse et dont les membres ne peuvent leurs parts de société qu’à d’autres membres.
      Parmi eux, Gérard Mulliez, Patrick Mulliez . . . . .
      Oxfam a du mal à les classer, normal.
      (Oxfam fait un travail formidable en ce moment).
      Pour justifier le rang de la première fortune professionnelle de France, quelques unes de leurs sociétés connues par le public :

      AG Quick
      Alcampo,
      Alinéa
      Allied Carpets
      Amarine
      Aptonia
      Assiette_au_bœuf
      Atac
      Auchan
      Auchan_Drive
      Auto5
      B’Dom
      b’Twin
      Banque_Accord
      Boulanger
      Brice
      Carré_des_halles
      Chronodrive
      Cityper
      Colmark
      Cosily
      Cultura
      Decathlon
      Domyos
      Elea
      Electro_Dépôt
      Éric_Derville
      Essers
      Festein_d’Alsace
      Flunch
      Geologic
      Geonaut
      Grain_de_Malice
      Happychic
      Home_Market
      HTM8
      Il_ristorante
      Iménager
      Immochan
      Inesis
      Jules
      Kalico
      Kiabi
      Kiloutou
      Kipsta
      Koodza
      La_Rinascente
      La_Vignery
      Le_Bistrot_du_Boucher
      Le_Petit_Cuisinier
      Les_3_Brasseurs
      Les_halles_d’Auchan
      lokeo
      Maxauto
      Maximarché
      Midas
      Milonga
      Mobivia
      Nabaiji
      Norauto
      O’Sush
      Orao
      Oxylane
      Phildar
      Picwic
      Pilkie
      Pizza_Paï
      Prixbas
      Quechua
      Rik_et_Rok
      RougeGorge_lingerie
      RT_Mart
      Sabeco
      Saint_Maclou
      Salad_&_Co
      Saturn
      Simply_Market
      Supermercados
      Surcouf
      Teppichfreund
      Top Office
      Tribord
      Pimkie
      WebDistrib
      Youg’s
      Oney

    • @Dror@sinehebdo, c’est vrais, mais ne leur demandons pas de dépenser ou de faire des dons.
      Qu’ils payent, et que leurs sociétés payent leurs impôts comme tout le monde, cela résoudrait le problème.

      Bill Gates, ne se ficherait il pas de nous en ayant transféré son immense fortune à une fondation qu’il dirige ?
      Qu’il dirige en payant un minimum d’impôts, bien sur et en nous faisant la faveur de payer à sa place.

  • CADTM - Les membres de la Commission de Bruxelles : au service d’eux-mêmes et des mutinationales
    http://cadtm.org/Les-membres-de-la-Commission-de

    Ainsi, on a été à peine étonné d’apprendre que la Commission était parfaitement au courant des #magouilles à grande échelle de Volkswagen et que le Parlement avait décidé de voter contre une commission d’enquête avant d’autoriser une marge de tolérance sur les émissions de diesel qui continueront à tuer environ 100 000 personnes par an en Europe.

    Si l’on se penche sur la liste des anciens commissaires pantouflards, le conflit d’intérêt est quasiment la règle. Un tiers des commissaires de l’ère Barroso sont désormais des cadres influents de grandes entreprises privées. La luxembourgeoise Viviane Reding qui, du haut de sa grandeur morale, compara la politique de la France à l’égard des Roms à celle de l’Allemagne nazie, et qui fut commissaire à l’éducation et à la culture puis à la justice, a été autorisée par la #Commission_européenne à devenir membre du conseil d’administration de la compagnie minière belge Nyrstar, ainsi que du Kuratorium, une institution œuvrant pour la promotion d’un traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis.

    #CE #conflits_d'intérêts

  • En #Grèce, l’ex-ministre est le roi de la magouille
    http://fr.myeurop.info/2014/01/21/grece-ministre-magouille-12956

    Effy Tselikas

    #Michalis_Liapis n’est pas un magouilleur ordinaire. C’est un ex-ministre de premier plan. Une caricature de la décomposition de la classe #Politique grecque. Récit de ses combines et détournements en tout genre.

    Un contrôle de police de routine un retour de week-end. lire la suite

    #Société #Chronique #Europe #corruption #Détournement #Grèce #impôts #magouilles #ministre_grec