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  • Une com’ précipitée d’Emmanuel Macron complique le téléphérique Europapark
    https://www.rue89strasbourg.com/communication-emmanuel-macron-fragilise-telepherique-europapark-145

    Lors de sa venue à Strasbourg le dimanche 4 novembre, Emmanuel Macron a rencontré la famille Mack à 18h, propriétaire d’Europapark. Séduit par une idée de téléphérique au-dessus du Rhin soumise à l’été au ministère de l’Économie, le président français a souhaité mettre en scène cette entrevue et communiquer dessus dès le soir-même via la [...] (lire l’article complet : Une com’ précipitée d’Emmanuel Macron complique le téléphérique Europapark)

  • Suisse : Les syndicats refusent le dialogue avec le Conseil fédéral sur l’UE ats/hend - 8 Aout 2017 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9763932-les-syndicats-refusent-le-dialogue-avec-le-conseil-federal-sur-l-ue.html

    L’Union syndicale suisse (USS) boycottera la consultation sur les mesures d’accompagnement avec l’Union européenne (UE) menées par le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann auprès des cantons et des partenaires sociaux.
    Alors qu’en juillet, le Conseil fédéral a réaffirmé qu’il ne céderait pas sur les lignes rouges qu’il s’est données, le mandat fixé par le Département fédéral de l’économie (DEFR) contredit toutes les décisions prises à ce jour, ont indiqué mercredi les dirigeants de l’USS.

    Le DEFR veut que la discussion débouche sur un aménagement des mesures d’accompagnement sous une forme acceptée par l’UE. Il veut aussi accorder à la Commission européenne et à la Cour européenne de justice des compétences qui leur permettront d’accentuer la pression sur les salaires en Suisse, selon l’organisation syndicale.

    L’USS utilisera tous les moyens appropriés pour éviter le démantèlement de la protection des salaires, a-t-elle affirmé. Elle pourra aller jusqu’au référendum pour que la Suisse protège ses salaires de manière autonome.

    Libre circulation, point d’achoppement
    Les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes sont le principal point d’achoppement des négociations sur un accord-cadre entre la Suisse et l’UE. Les Européens s’insurgent surtout contre la règle dite des huit jours qui oblige les entreprises européennes à annoncer une semaine à l’avance leurs missions en Suisse et à s’acquitter d’une caution.

    Ils souhaitent que Berne les abandonne au profit de la nouvelle directive européenne sur les travailleurs détachés. Bruxelles a déjà imposé à l’Autriche et au Luxembourg de renoncer à une partie de leurs mesures de protection des salaires.

    Pour l’USS, la question dépasse cependant la règle des huit jours. Elle est convaincue que le DEFR veut aussi remettre en cause la protection des salaires garantie par les conventions collectives de travail. En Suisse, on doit verser des salaires suisses, a-t-elle rappelé.

    Discussions sur la protection des salaires
    Le Conseil fédéral a décidé au début du mois de juillet de consulter les cantons et les partenaires sociaux. Il a donné mandat au Département de l’économie d’organiser les discussions en collaboration avec le Département des affaires étrangères et celui de justice et police.

    Dans un entretien publié à la mi-juillet, le ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann a affirmé que la durée des huit jours n’était pas importante, préférant mettre l’accent sur la protection des salaires.

    Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a annoncé de son côté qu’il était prêt à discuter sur la garantie de la protection des travailleurs.

    #Boycott #Syndicats #ue #union_européenne #Salaires #travailleurs_détachés #conventions_collectives #conditions_de_travail

  • Taxe d’habitation : encore un cadeau aux riches ! | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/manuel-domergue/taxe-dhabitation-un-cadeau-aux-riches/00084685

    La promesse de campagne d’Emmanuel Macron d’exonérer de taxe d’habitation 80 % de la population est considérée comme une de ses annonces les plus populaires, ayant contribué à sa victoire électorale de 2017. C’est un choix budgétaire important, représentant une baisse d’impôt de 10 milliards d’euros, pour une dépense moyenne de 650 € par an et par ménage. Cette mesure, qui commence à être mise en œuvre progressivement sur trois années, est régulièrement présentée par la majorité comme une avancée sociale de nature à contrebalancer les avantages fiscaux importants octroyés aux plus riches. Tout semble pourtant indiquer le contraire.
    9 milliards pour les mieux lotis

    Il faut rappeler que les plus pauvres ne payaient pas ou peu de taxe d’habitation : les dégrèvements, exonérations et plafonnements s’élevaient déjà à 5 milliards. Pour eux, donc, rien ne change, ou presque. Surtout, le président a fini par décider récemment de supprimer la taxe d’habitation sur toutes les résidences principales, y compris celles des 20 % des ménages les plus aisés. Concentrer l’impôt sur ces seuls ménages était en effet très contestable juridiquement. Mais avec cet élargissement, la mesure change totalement de nature. Aux 10 milliards de baisses de recettes initialement prévues, il en ajoute près de 9 milliards, doublant quasiment le coût de la promesse électorale.

    L’élargissement aux ménages les plus aisés de la taxe d’habitation est, de loin, le plus gros cadeau fiscal aux plus riches du début de quinquennat Twitter

    On apprend ainsi en passant que les 20 % les plus riches payaient presque autant que les 80 % les plus pauvres. Chacun de ces ménages aisés bénéficiera donc en moyenne 4 fois plus de cette mesure que les 80 % de ménages moins favorisés. Ce chiffre relativise les critiques pour le moins caricaturales de la taxe d’habitation, parfois présentée comme une taxe sur les pauvres.

    Après la suppression de l’Impôt sur la Fortune (3,5 milliards d’euros/an), de la taxe sur les dividendes (1,8 milliard d’euros) et la flat tax sur les revenus du capital (1,3 milliard d’euros), l’élargissement aux ménages les plus aisés de la taxe d’habitation devient donc, et de loin, le plus gros cadeau fiscal aux plus riches du début de quinquennat.

    Qui va payer ?

    La taxe d’habitation avait bien des défauts. Mais elle avait le mérite d’exister et de procurer 18 milliards d’euros de recettes publiques, payées plutôt par les plus aisés. Toute la question est de savoir comment sera financée cette baisse d’impôt massive de près de 20 milliards d’euros, qui permettait jusqu’ici d’abonder le budget des communes et intercommunalités. L’État s’est engagé à compenser à l’euro près auprès des collectivités. Le doute est permis à la lumière des expériences passées. L’État s’est en effet révélé la plupart du temps un bien mauvais payeur auprès de collectivités locales, dont les compétences accrues n’ont pas été compensées par des transferts de ressources à la hauteur.

    L’État s’est engagé à compenser à l’euro près auprès des collectivités. Le doute est permis à la lumière des expériences passées. Twitter

    Admettons que l’État compense effectivement à l’euro près : quelles en seraient les conséquences ? Le rapport Alain Richard / Dominique Bur a proposé quelques pistes : il s’agirait essentiellement de transférer au bloc communal les recettes de la taxe foncière, jusque-là perçues par les départements. Ces derniers, de leur côté, pourraient percevoir une fraction d’impôt national. Cependant le rapport ne dit pas comment l’État financera à son tour cette somme démesurée.

    La promesse du gouvernement est de financer ce trou de 20 milliards par des baisses de dépenses publiques. La moitié de cette somme est déjà intégrée dans l’engagement de la majorité de réduire en un quinquennat la voilure publique de 100 milliards. On peut là encore douter de la capacité de l’État à réduire ses dépenses dans ces proportions inédites. Mais on peut surtout s’interroger sur la pertinence d’un tel objectif.

    Les prestations sociales dans le viseur

    Pour atteindre les 100 milliards de baisse des dépenses publiques, et y ajouter les 9 milliards supplémentaires liées à la suppression de la taxe d’habitation des plus aisés, la réduction du train de vie de l’Etat ne suffira pas, pas plus que les « synergies » et simplifications de tel ou tel dispositif. Cette politique touchera nécessairement les prestations sociales avec des conséquences immédiates, comme l’ont montré les premières mesures du quinquennat. Les coupes dans les aides au logement (APL), prévues à hauteur de 3 milliards d’euros par an, ont par exemple des répercussions directes sur les allocataires modestes et sur les bailleurs sociaux, appelés à compenser une partie des coupes.

    Cette politique d’austérité prend aussi la forme de baisse des emplois aidés, de dotations budgétaires des collectivités au point mort, de restrictions dans le traitement des fonctionnaires, de moyens en berne pour les services publics essentiels comme l’hôpital, l’enseignement supérieur ou la petite enfance. Elle empêche également de mener des politiques à la hauteur des enjeux pour financer la rénovation urbaine, l’éradication des passoires énergétiques dans le logement, la prévention des expulsions locatives ou encore la mise en œuvre d’une vraie politique de résorption du sans-abrisme et des bidonvilles.

    « Expliquer que l’on va réduire la dépense publique sans rien toucher aux aides sociales ne serait pas cohérent, ni juste et lucide vis-à-vis des Français », a d’ailleurs confirmé la semaine dernière le ministre de l’Economie Bruno Lemaire. Les premières pistes avancées par la direction du Budget sont à cet égard très inquiétantes, puisqu’il s’agirait de rogner les prestations des plus pauvres : désindexation des prestations par rapport à l’inflation, durcissement des critères d’éligibilité à l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), prise en compte des minima sociaux pour le calcul des allocations logement. Cette dernière piste, d’apparence technique, aurait de très graves conséquences puisqu’elle équivaudrait à une baisse de 100 à 200 € d’APL par mois pour les bénéficiaires de prestations telles que le RSA, l’AAH ou le minimum vieillesse. Rien ne dit que ces pistes seront effectivement mises en œuvre in fine, mais ces hypothèses sont manifestement à l’étude.
    Taxer la rente foncière

    Bref, même si la taxe d’habitation est un impôt au final plus proportionnel que progressif, elle prélève tout de même (beaucoup) plus aux riches qu’aux pauvres. La réformer, voire la remplacer par un impôt plus juste, était donc nécessaire. Mais le financement de sa suppression pure et simple par une baisse des dépenses publiques, et en particulier des prestations sociales qui profitent davantage aux pauvres qu’aux riches, est profondément injuste. Comme souvent, au nom d’un supposé « ras-le-bol fiscal », on a instrumentalisé le ressentiment des classes moyennes pour leur faire de petits cadeaux fiscaux, qui eux-mêmes finissent par justifier d’immenses cadeaux fiscaux aux plus riches.

    Il y avait pourtant vraiment matière à une vraie réforme de la taxe d’habitation, en prenant en compte le revenu des ménages et en révisant les valeurs locatives cadastrales sur laquelle elle est assise depuis 1970. Cette révision est sensible politiquement. Mais elle est indispensable et possible, comme l’a montré au cours du précédent quinquennat la révision des valeurs locatives des locaux commerciaux et l’expérimentation de révision des valeurs des locaux d’habitation. En effet, il est fondamental que l’inflation des prix de l’immobilier soit ponctionnée pour financer les politiques du logement. La hausse des prix depuis 2000 a provoqué des enrichissements sans cause prodigieux pour les ménages qui avaient eu la chance d’acheter, d’investir ou d’hériter au bon moment. Certains ont vu leur patrimoine doubler ou tripler sans effort. Il est donc juste et nécessaire de prélever, via la taxe foncière, la taxe d’habitation, les droits de mutation ou de succession ou encore la taxe sur les plus-values, une partie de cette rente pour financer des politiques publiques volontaristes.

    Celles-ci sont en effet de plus en plus indispensables (justement en raison de cette tension sur les prix), pour loger les demandeurs de logement social évincés du marché par exemple, et de plus en plus onéreuses, car il faut aider les ménages modestes à payer leurs loyers élevés et produire des logements sur un foncier plus cher. Bref, l’Etat et les collectivités ont besoin de réguler les marchés immobiliers mais aussi de moyens financiers pour agir et compenser les défaillances du marché pour les ménages à bas revenus, grands perdants de la hausse des prix des deux dernières décennies.

  • https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211175292890-peter-drucker-le-pape-du-management-2019295.php

    Peter Drucker, le « pape du management »

    Cette largeur de vue doit sans doute beaucoup à son milieu d’origine. Vienne, la capitale de l’empire des Habsbourg où il naît en 1909, est alors l’une des villes d’Europe les plus dynamiques sur le plan culturel. Ses parents eux-mêmes appartiennent à l’élite intellectuelle de l’Empire austro-hongrois. Son père est un haut fonctionnaire du ministère de l’Economie et sa mère l’une des très rares femmes médecins que compte alors le pays. Le couple et ses deux enfants habitent dans une maison cossue des environs de Vienne, qu’ils partagent avec le compositeur et historien de la musique Egon Wellesz. Chaque soir ou presque, Adolph et Caroline Drucker reçoivent chez eux des intellectuels - comme l’écrivain Thomas Mann -, des juristes, des artistes, des élus du Parlement autrichien - comme Thomas Masaryk, futur président de Tchécoslovaquie - et des économistes. Parmi eux, Joseph Schumpeter, alors jeune professeur en économie politique et futur théoricien de l’« entrepreneur innovateur », et Ludwig von Mises, conseiller économique du gouvernement et spécialiste des questions monétaires. Les discussions sont sérieuses, graves parfois. Peter Drucker racontera plus tard son premier souvenir, celui de cette soirée d’août 1914 lorsque, la guerre déclarée, il avait entendu son père, son oncle - un célèbre juriste de Vienne - et Thomas Masaryk prédire : « Ce n’est pas seulement la fin de l’Autriche, c’est la fin de la civilisation. » Devenu adolescent, le jeune Peter est admis à assister aux discussions savantes des convives et même à y participer. « Ce fut ma véritable éducation », devait-il avouer. [...] Il connaît les positions d’Hitler sur les juifs. Or sa famille, si elle s’est convertie au christianisme, a des origines juives...

    [...]

    En 1943, Peter Drucker commence donc une mission d’audit et de conseil de deux années chez General Motors. [...] C’est de cette mission qu’il tire « Concept of the Corporation », premier ouvrage à décortiquer l’organisation managériale d’une entreprise.

    [...] Dans son livre, celui-ci plaide en effet pour une plus grande décentralisation opérationnelle et pour la création de petites divisions dont les salariés disposeraient d’une très large autonomie, seul moyen à ses yeux d’accroître la productivité de l’entreprise. Au PDG tout-puissant qui donne des ordres que tous doivent suivre il substitue une approche plus interactive fondée sur des échanges permanents, reprenant ainsi les intuitions de Donaldson Brown. Il suggère enfin de céder aux employés un certain nombre d’actions du groupe pour les impliquer encore davantage dans la réalisation des objectifs communs. [...]

    Convaincu très tôt que « dans l’avenir, le travailleur redonnera du sens à sa vie grâce à son action bénévole dans les organisations du secteur social », il se fait le promoteur inlassable du « tiers secteur » tout en jetant un regard sévère sur certaines dérives du capitalisme. Lorsqu’il meurt en Californie en 2005, à l’âge de quatre-vingt-seize ans, la plupart de ses idées sont devenues des standards dans le monde industriel.

    #économie #management #peter #drucker #autriche #generalmotors

  • Najat Vallaud-Belkacem : «Je suis fade, on ne m’imite pas»
    http://www.brujitafr.fr/2014/12/najat-vallaud-belkacem-je-suis-fade-on-ne-m-imite-pas.html

    LE SCAN POLITIQUE - Interrogée dans L’Opinion sur la popularité croissante d’Emmanuel Macron, la ministre de l’Éducation a évoqué la marionnette du ministre de l’Économie aux Guignols.

    Au sein du gouvernement, rares sont les ministres à se satisfaire de leur courbe de popularité. Affichant 38% d’opinions favorables selon le sondage Opinion Way du 10 décembre dernier, Najat Vallaud-Belkacem fait partie de ce club assez fermé. Mais la ministre de l’Éducation est désormais talonnée par une autre jeune pousse, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron qui a grimpé de 12 points dans le dernier baromètre Ipsos.

    « Emmanuel Macron a une forme d’énergie positive », explique d’abord Najat Vallaud-Belkacem, interrogée par L’Opinion sur l’émergence d’une nouvelle (...)

  • Kerry vivement critiqué en Israël - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2014/10/17/kerry-vivement-critique-en-israel_1124148
    AFP 17 octobre 2014 à 17:42

    (...) Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est une nouvelle fois attiré de vives attaques de responsables israéliens pour avoir fait un lien entre la persistance du conflit israélo-palestinien et l’extrémisme islamiste dans la région.

    « Avec tout le respect que j’ai pour John Kerry et ses efforts, il continue de battre de nouveaux records quand il s’agit d’essayer de comprendre notre région et le sens de nos différends, et je crois que, cette fois, on a vraiment droit à un nouveau record », a déclaré le ministre des Communications Gilad Erdan à la radio publique.

    M. Erdan réagissait à des propos de John Kerry qui, jeudi, a de nouveau réclamé une reprise des discussions de paix israélo-palestiniennes.

    Le chef de la diplomatie américaine a estimé que le conflit israélo-palestinien alimentait « la colère de la rue » dans le monde arabe et que tous les dirigeants de la région avec lesquels les Américains avaient discuté sur la coalition contre le groupe Etat islamique avaient exprimé la nécessité de la paix entre Palestiniens et Israéliens. « Les gens doivent comprendre la connexion. Cela a quelque chose à voir avec de l’humiliation, du déni et une absence de dignité », a-t-il dit.

     »+L’absence de dignité+, c’est ça qui provoque la montée de l’Etat islamique ? », a demandé M. Erdan, membre du parti de droite Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu. « 200.000 personnes assassinées en Syrie, des Britanniques et des Américains à qui on coupe la tête, c’est la faute de la colonie de Maaleh Adumim peut-être ? »

    « Il se trouvera toujours quelqu’un pour accuser les juifs, même quand c’est un musulman britannique qui décapite un chrétien britannique », a déclaré de son côté le ministre de l’Economie Naftali Bennett, leader du Foyer juif, parti nationaliste religieux. (...)

    • Lieberman défend Kerry face aux foudres des ministres israéliens
      http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/47782-141018-lieberman-defend-kerry-et-les-liens-entre-israel-et-les-usa

      Avigdor Lieberman a riposté samedi soir au cours d’une conférence de presse, à l’intention de Bennett.

      « Les Etats-Unis sont nos plus grands alliés. Les amis, entre eux, peuvent parfois ne pas être d’accord, mais il n’est pas nécessaire de les condamner ni de chercher des gains politiques ».

      « Cela va nous faire beaucoup de dommages », a-t-il ajouté.

      « Quand nous n’avions plus de munitions pendant l’opération Bordure protectrice cet été, ce sont les Etats-Unis qui nous en ont founi », a-t-il poursuit, sermonant le ministre de l’Economie ainsi que le ministre des Communications Gilad Erdan. « Qui nous a financé le dôme de fer ? Eux. Qui nous a aidé à l’ONU ? Eux. »

    • Kerry ne sera en odeur de sainteté que lorsqu’il dira haut et fort que, à part quelques-uns comme les copains des sionistes et néanmoins coupeurs de têtes kleptocrates les Saoud, les musulmans sont la cause de l’extrémisme dans la région.

  • Blog gaulliste libre : La finance, vampire de l’économie
    http://www.gaullistelibre.com/2014/07/la-finance-vampire-de-leconomie.html

    C’est le genre de papier qui montre tout l’intérêt qu’il y a à lire The Economist. Outre le fait d’être une fenêtre sur la pensée des élites globalisées sous influence anglo-saxonne, on y trouve aussi des pépites qui démontrent tous les failles du système que le journal promeut.

    Le grand bond en avant de la finance

    Le graphique d’illustration de ce papier synthétise en quelques courbes une partie non négligeable des problèmes de notre système économique. Il se base sur une étude de Guillaume Bazot, de l’Ecole d’Economie de Paris, qui propose une nouvelle méthode pour évaluer le poids de la finance dans le PIB. Alors qu’habituellement n’est pris en compte que la valeur ajoutée, basée sur les frais et les marges des établissements financiers, l’économiste y ajoute les gains en capital, en intérêts et en dividendes, qui représentent une part grandissante de leurs revenus. Les résultats sont frappants puisque le poids de la finance dans le PIB des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et la France est passé de 2 à 3,5% du PIB en 1952 à 6 à 12,5% en 2007 !

    The Economist commence par défendre la finance en soulignant que les coûts de transaction ont plutôt baissé mais rappelle que cette règle générale souffre de nombreuses exceptions (avec les fonds d’investissement). Pire, l’étude calcule un coût de la finance par rapport au montant des actifs financiers. Et là, le coût a tendance à augmenter (sauf en France), malgré les faibles taux d’intérêt. The Economist en vient à se demander « Qu’est-ce qui justifie les hauts revenus des banquiers et des gestionnaires de fonds ? On pourrait répondre qu’ils ont fait baisser le coût du capital pour les entreprises avec de faibles taux et une forte évaluation des actions. Mais c’est difficile à soutenir : les faibles taux sont davantage la conséquence de la politique de la banque centrale et de la faible inflation ».

    Les vautours de la mondialisation

    Plus dur, The Economist poursuit : « une vue alternative est que ces hauts revenus sont ce que les économistes appellent des rentes : des revenus excessifs gagnés par ceux qui bénéficient d’une position privilégiée. La finance est protégée parce que les gouvernements et les banques centrales agiront pour la sauver quand elle faiblit (…) La question centrale est que la finance doit répondre à ceci : pourquoi son importance grandissante est associée avec une croissance économique plus lente dans les pays développés et un plus grand nombre de bulles d’actifs ? ». On pourrait aussi ajouter l’explosion des inégalités, d’autant plus choquante que les revenus dans la finance ont fortement augmenté, suivant la hausse de son poids dans le PIB, multiplié par 3 à 4 en 50 ans.......

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    On pourrait aussi ajouter l’explosion des inégalités, d’autant plus choquante que les revenus dans la finance ont fortement augmenté, suivant la hausse de son poids dans le PIB, multiplié par 3 à 4 en 50 ans .

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    #finance
    #inégalités
    #monnaie
    #The_Economist

  • Ce dimanche (27.05 > 19:00) au Cinema nova : Petite philosophie de la dette et de la finance

    Projection du film Debtocracy suivie d’une discussion avec deux invités :

    André Orléan , Président de l’Association Française d’Économie Politique, membre du collectif des « Économistes Atterrés » et auteur d’un récent best-seller (dans le genre) « L’empire de la valeur. Refonder l’économie » au Seuil. André Orléan y plaide pour un nouveau cadre de pensée économique.

    Maurizio Lazzarato est un sociologue et un philosophe italien, auteur aux éditions Amsterdam de « La Fabrique de l’homme endetté. Essai sur la condition néolibérale ». Selon lui, le programme néolibéral vise à « transformer chaque individu en sujet économique endetté »...

    http://www.nova-cinema.org/spip.php?article10320