• À l’école du crime du terroriste de #Saint-Etienne-du-Rouvray
    https://www.mediapart.fr/journal/france/081116/l-ecole-du-crime-du-terroriste-de-saint-etienne-du-rouvray

    De petit aspirant maladroit au #Djihad, #Adel_Kermiche s’est métamorphosé en futur tueur du prêtre Jacques Hamel lors de ses dix mois en #Prison, à #Fleury-Mérogis, aux côtés de terroristes chevronnés. Deuxième volet de notre enquête sur l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray. Selfie d’Adel #Kermiche diffusé sur sa messagerie Telegram. © DR

    #France #13-Novembre #administration_pénitentiaire #Amedy_Coulibaly #attentats #Chérif_Kouachi #Daech #Etat_islamique #Justice #Police #radicalisation #renseignement #terrorisme #Urvoas

  • Prisons surpeuplées : France 2 préconise des constructions et un meilleur rangement | Samuel Gontier
    http://television.telerama.fr/television/prisons-surpeuplees-france-2-preconise-des-constructions-et-un-m

    « Dix mille à seize mille places de prison en plus pour limiter la surpopulation, c’est le plan annoncé par le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, claironne David Pujadas mercredi soir. Faut-il y croire ? » J’aimerais tant. « On démêlera le vrai du faux. » Merci. Le reportage qui suit accompagne Jean-Jacques Urvoas dans sa visite de la prison de Fresnes et détaille son plan dont le coût s’établit « entre un milliard et deux milliards et demi d’euros ». Source : Ma vie au poste

    • Surpopulation en #maisons_d’arrêt, #suicides_de_détenus, témoignages sur les dysfonctionnements de l’institution pénitentiaire, échec de la #prévention de la #récidive : la prison est un sujet récurrent dans les #médias.
      En 2009, une #loi_pénitentiaire a été votée, sous l’égide de deux ministres de la justice successifs. Si les sujets carcéraux sont aujourd’hui pleinement intégrés dans les préoccupations #politiques et journalistiques, ils sont longtemps restés confinés dans des espaces de traitement discrets, régulés par l’#administration_pénitentiaire
      Avec un focus particulier sur le rôle du Parlement français, l’objectif de cet ouvrage est de retracer les processus qui ont contribué à faire de la #prison un sujet politico-médiatique et des droits des personnes détenues un objet de loi.
      Quelles sont les conditions de constitution d’une situation donnée en problème public et politique ? Quelles peuvent être les contributions du Parlement à l’action publique, au-delà de la seule activité législative ?
      À partir de l’analyse du cas de la politique pénitentiaire depuis 1945, il s’agit de mettre au jour le rôle du Parlement dans la réforme d’un secteur d’action publique relativement fermé et de montrer comment la mobilisation de députés et sénateurs peut contribuer à en redéfinir les problématisations, à redessiner les contours de son réseau d’intervenants et à susciter des changements dans son traitement.

      Changer la prison
      Jeanne Chabbal, 2016
      #Presses_universitaires_de_Rennes
      http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4133

    • Entre l’univers psychiatrique ou la prison j’aurais du mal à choisir. Et je croi pas que la prise en charge psychiatrique coûte moins cher que la prison et que les personnes y soient moins mal traitées. Vu la logique comptable qui régit tout actuellement à mon avis c’est pas par hasard qu’il y a tant de prisonniers qui devraient recevoir des soins psychiatriques. Le monde psychiatrique est un domaine abandonné des pouvoirs publiques et les maltraitances y sont généralisées dans la plus complète indifference et opacité.

    • De ce que j’ai lu dans la press les soins psychiatriques ou toute forme de soins en milieu carcéral sont insuffisants et défectueux. vu la surcharge de travail qui pèse sur le personnel du milieu médical et encor plus psychiatrique et encor plus en milieu carceral tu fait bien de mettre des " a bénéfices ...

    • Paru dans l’Envolée numéro 26 – Octobre 2009 –

      L’infâme bouillie médico-pénitentiaire, suicides et médicalisation.
      C’est probablement en référence à l’efficacité des soins procurés et à la qualité de la prévention pratiquée que Florence Aubenas, nouvelle présidente de l’Observatoire international des prisons (OIP), s’est exclamée : « On est là face à un problème de santé publique, je crois qu’il faut se décider à faire rentrer les médecins dans les prisons ! », la journaliste lui répondant fort justement : « Mais il y a déjà des médecins dans les prisons aujourd’hui ! ». Plus précisément, voilà ce que pense l’OIP (1) : « L’attitude de l’administration pénitentiaire, qui empêche toute analyse documentée et rationnelle du phénomène du suicide en prison, pour se prémunir d’une remise en cause de ses modalités d’action, témoigne de la nécessité de confier au ministère de la Santé la responsabilité de la définition et de la mise en œuvre de la politique de prévention. »

      C’est d’une certaine façon une tentative de faire jouer le pouvoir médical soignant contre le #pouvoir_carcéral. En d’autres termes de faire jouer le biopouvoir contre le pouvoir disciplinaire et les survivances du #pouvoir_souverain, de plaider en quelque sorte pour le droit à la vie des personnes incarcérées. Ce faisant, c’est oublier que le pouvoir médical, sous sa forme psychiatrique, a depuis longtemps, hors du champ initial de son savoir, envahi le #système_pénal, notamment par le biais des expertises. C’est oublier que ce même pouvoir gère l’enfermement psychiatrique et qu’avec la mise en place des #UHSA (Unités d’hospitalisation spécialement aménagées), il devient un acteur à part entière du système pénitentiaire… C’est oublier qu’avec la création des centres de rétention de sûreté, il joue sur tous les tableaux, apportant à la fois la caution de l’expertise et l’alibi du soin (2). C’est oublier enfin que le #pouvoir_médical est capable, sur injonction de la Chancellerie, de lourdement participer à la production de rapports – tel celui de la commission Albrand – où impératifs pénitentiaires (3) et thérapeutiques sont mêlés dans une #infâme_bouillie et où l’amalgame entre délinquance et pathologie est repris de plus belle (4). Mais comme en 2003 avec la mission de réflexion sur les suicides confiée au psychiatre J-L Terra, les choses sont faussées dès le départ car la mission-commission, dirigée par un psychiatre, va d’emblée considérer la question sous l’angle de la maladie mentale. Et l’accroissement, ces dernières années, du nombre de prisonniers souffrant de #troubles_psychiques ne peut que renforcer la tentative d’en faire une affaire médicale. Mais le problème n’est pas fondamentalement psychiatrique, comme tentent de nous le faire croire certaines déclarations médico-pénitentiaires. Il est provoqué par des traitements durs, méritant pleinement le nom de #torture : choc de l’incarcération, longues peines, transferts incessants, placements en quartier d’isolement, mises au #mitard, refus de parloir, rejet de libération conditionnelle, etc. Il est provoqué par la prison même. Première embrouille donc : oser qualifier de psychopathologie la souffrance et les comportements qu’elle induit. Et seconde embrouille : faire porter tout le poids de cette souffrance à l’individu en niant la responsabilité de l’administration pénitentiaire, du #système_répressif dans son ensemble et de la société.

      Quant au soin qui semblerait, en l’occurrence, intéresser la pénitentiaire, il pourrait s’appeler techniques de « préservation de l’intégrité physique à tout prix ».
      Il n’y a pas que les « suicides »…
      On l’a déjà dit, mais on le répète : le bruit qui a été produit sur les suicides en prison (discours officiels et amplification médiatique) a été accompagné d’un silence assourdissant sur les « #morts_suspectes » dans les mêmes endroits. À de rares exceptions près, les medias sont restés prisonniers du sujet défini selon les normes au pouvoir, où pour un peu l’AP apparaîtrait comme une officine de santé publique aux prises avec un problème complexe dont est responsable une sous-catégorie– difficilement repérable – à l’intérieur d’une population spécifique, celle des détenus.

      Mais il n’y a pas que des « suicides » ou des morts mal expliquées parmi les décès qui mettent en cause la prison, et ils ne se produisent pas qu’à l’intérieur (5). Peu de personnes en sont conscientes, mais le nombre de personnes mortes de la prison est bien plus élevé que le chiffre officiel des « suicides » en prison…

      NOTES :

      1. Cf. « Prévention du suicide en prison : en finir avec une politique absurde et mensongère ».

      2. Comment en effet prétendre encore soigner dans un lieu où le moindre propos d’un prisonnier pourrait être retenu contre lui ? À moins de ne plus concevoir le traitement que sous la forme épurée : « Gobe tes médocs et ferme ta gueule ! »

      3. « En charge de la garde de cette personne, l’administration se doit alors de préserver son intégrité physique à tout prix, y compris contre elle-même. » La prévention du suicide en milieu carcéral, rapport de la commission Albrand, p.15.

      4. « Par ailleurs, la délinquance est devenue plus violente et plus improvisée. Les personnes incarcérées sont ainsi souvent adeptes de « conduites à risques », atteintes de troubles de la personnalité, voire de troubles psychiatriques. » Ibid., p.13.

      5. Cf. « Prison : danger de mort » , L’Envolée N°25.

      http://lenvolee.net/tag/medical/page/2
      http://dai.ly/xqba55
      #Laurent_Jacqua
      http://laurent-jacqua.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/12/04/proces-de-philippe-lalouel-episode-3.html#c807290

    • Politiques et pratiques de la #psychiatrie_en_prison 1945-1986

      Des annexes psychiatriques aux services médico-psychologiques régionaux (SMPR)
      Depuis le code pénal de 1810 (article 64) et la loi sur les aliénés du 30 juin 1838, psychiatrie et prison avaient suivi deux mouvements historiques parallèles ; le psychiatre, expert, ne venait en prison que pour repérer le fou et pour l’en extraire. Les non-aliénés, les demi-fous, les anormaux mentaux, mais aussi tous ceux qui perturbaient l’ordre carcéral étaient pris en charge par la seule discipline pénitentiaire. Après la rupture de la Seconde Guerre mondiale, un processus de réformes en spirale scella progressivement la convergence historique de la prison et de l’asile et lança la création de structures de prise en charge psychiatrique des détenus (annexes psychiatriques de la réforme Amor puis CMPR et SMPR)… Cette institutionnalisation de l’intervention psychiatrique en prison se déploya sur plus de quarante ans. Dans un contexte de pénuries, à partir d’échecs et d’expérimentations, avec des modèles différents, plusieurs générations de praticiens, de magistrats et de pénitentiaires ont élaboré dans l’action un nouveau cadre d’intervention sanitaire en prison devenue lieu de soin.

      Hélène Bellanger, « Politiques et pratiques de la psychiatrie en prison 1945-1986 », Criminocorpus [En ligne], Savoirs, politiques et pratiques de l’exécution des peines en France au XXe siècle, Communications, mis en ligne le 01 décembre 2014 http://criminocorpus.revues.org/2730

  • >Ban Public - Le portail d’information sur les prisons
    http://prison.eu.org/spip.php?rubrique69

    50ème #suicide ou #mort_suspecte connu(e) en #détention en 2016

    Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.
    Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’#administration_pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.
    Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.
    Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.
    Déjà 50 suicides et morts suspectes connus entre le 1er janvier et le 1er juin 2016
    Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site banpublic.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
    « L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers : la période correspondant au jugement ; le placement au quartier disciplinaire ; la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ». Circulaire du 26 avril 2002 sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.
    « Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ». Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en #prison.

    [1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006) Le véritable problème posé par ces statistiques est qu’elles sont globales : l’administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le détail de son décompte macabre. Elle "omet" de publier la date, l’âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d’isolement cellule d’arrivant etc...), et cultive l’opacité la plus absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés. Ces statistiques, transmises par l’Administration Pénitentiaire, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l’information leur est transmise ou pas .
    Contact Presse : redaction@banpublic.org
    –-
    BAN PUBLIC
    Association pour la communication sur les prisons
    et l’incarcération en Europe http://www.banpublic.org
    http://www.lenvolee.net/wp-content/uploads/2016/04/lenvolee-16-04-29.mp3

  • Quand la CGT police accuse l’Etat de protéger les « casseurs » et Manuel Valls... et appelle a rejoindre les manifestant-e-s !

    La CGT-Police constate qu’une fois de plus les forces de l’ordre ont servi à protéger les intérêts particuliers de certains.
    En effet, les policiers n’ont pas été autorisés (et on ne leur a pas donné les moyens) à intervenir pour protéger les manifestants pacifiques, les commerçants, les collègues, des biens, un commissariat... Par contre, pour protéger le domicile du premier ministre, là, tout à été fait.

    /.../

    Les conséquences d’avoir laissé le champ libre aux casseurs :
    – Décrédibiliser les manifestations contre le projet de Loi EL KHOMRI et le mouvement « Nuit Debout » ;
    – Décrédibiliser les forces de police et creuser encore plus le fossé entre police/population ;
    – Faciliter des cas de « violences policières », en choisissant de rétablir l’ordre par la force, plutôt que d’écarter au plus vite les éléments perturbateurs ;
    – Laisser les personnes user de violences en toute impunité,
    La tactique semble claire « diviser pour mieux régner » et éviter le débat de fond sur les choix de société, en mettant en avant des « faits divers ».
    La police avec nous ! Plus qu’un slogan, une possibilité

    /.../ (pardon, à chaque fois je manque de m’étouffer sur ce passage !)

    Le gouvernement a peut-être peur que l’on suive l’exemple des policiers italiens, qui ont retiré leur casque antiémeute, lundi 9 décembre 2015 à Turin, en signe de solidarité avec les
    « forconi » (« fourches »), ces manifestants venus de tous les horizons pour dénoncer la politique d’austérité.
    Nos collègues italiens ont été acclamés par la population, un exemple à suivre par nous, homologues du pays des Droits de l’Homme.

    ... ça doit être l’effet « bisou » de Renaud !

    http://www.police.cgt.fr/IMG/pdf_13-04-2016_le_gouvernement_complice_des_casseurs.pdf

    • La #cgt n’est pas majoritaire dans la #police et delà à ce que les #forces_de_l'ordre rejoignent les manifestant.e.s, il y aura encore des coups de tonfa qui vont pleuvoir !
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/12/05/elections-professionnelles-dans-la-police-les-nouveaux-rapports-de-force_453

      #UNSA police, un syndicalisme de combat au service des collègues de terrain !

      Les collègues ?? même ceux.celles qui ne sont pas en panoplie de #robocop ? Circulez ! y’a rien à voir !
      http://unsa-police.fr UNSAPolice, 25 rue des tanneries 75013 Paris


      La percée des syndicats de police proches de l’extrême droite, redoutée par des organisations représentatives et la place Beauvau, n’a finalement pas eu lieu. Avec 3,3 % des voix au comité technique ministériel (la CTM, l’instance de négociation au ministère de l’intérieur) aux élections professionnelles qui se déroulaient du 1er au 4 décembre, la Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP), animée par un ancien du FN-Police, réalise un score similaire à celui de 2010. Quant à France Police, dirigé par le conseiller sécurité de Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle, il ne passe pas la barre des 1 % .
      Le monde 05.12.2014

      La syndicalisation pourquoi ! pour qui ?

      Notre profession subie depuis trop longtemps le manque d’effectif, de reconnaissance, de formation. Tout ça aggravé par l’augmentation des tâches, aux rythmes de travail infernaux et de peu ou pas de revalorisations statutaires et indemnitaires.
      Le #syndicalisme est la seule Force permettant d’unir toutes les #forces_vives refusant la fatalité et l’abandon de notre profession par une #politique de #laxisme et d’irresponsabilité. Notre Ministère de tutelle souffre depuis trop longtemps de la nomination de #ministres en totale déconnexion avec ce qu’est réellement la #Justice et plus particulièrement l’#Administration_Pénitentiaire.
      Le Syndicat National Pénitentiaire #Force_Ouvrière Personnels de #Surveillance, s’est toujours affiché comme la seule organisation capable de défendre au mieux l’intérêt général de tous les personnels en tenue. Montrant par son efficacité et son intransigeance, qu’il obtient les réformes nécessaires à l’évolution et la reconnaissance de notre métier, mais aussi qu’il refuse la compromission en refusant de signer le protocole 2013, véritable insulte à notre profession et à votre dévouement.
      Depuis sa Création le 19 décembre 1947 FORCE OUVRIÈRE n’a eu comme seul objectif et intérêt que celui des salariés, et Le Syndicat National Pénitentiaire Force Ouvrière Personnels de Surveillance n’a eu de cesse de défendre et promouvoir ses valeurs dont la principale est l’indépendance vis-à-vis de tout parti politique. Cette indépendance Syndicale a toujours fait la force de notre #organisation.

      Reconnaissance du #travail_accompli, (oui chef ! ) Évolution de carrière, Formation appropriée, ( ne jamais attaquer seul et tirer dans le dos de préférence ) Meilleures conditions de travail, ( éviter les accidents ? ) Augmentation du pouvoir d’achat !!! (et des outils de travail)

      REJOIGNEZ FORCE OUVRIÈRE VOTRE SEULE FORCE POUR DIRE NON AU FATALISME
      C’est beau comme l’odeur des #lacrymogènes au crépuscule.
      Une organisation, syndicale de surcroît, qui défend les forces répressives de l’Etat, considérées comme des ennemies des travailleurs, ne peut pas se mettre du côté de ceux-ci sans l’abolition de l’Etat lui même ! Cette force étant le bras armé de l’autorité étatique.

    • Merci @vanderling pour la mise en perspective.
      J’ajoute l’article de Politis sur le sujet :

      La CGT-police critique la gestion du maintien de l’ordre
      http://www.politis.fr/articles/2016/04/la-cgt-police-critique-la-gestion-du-maintien-de-lordre-34545

      Solidaire du mouvement social, la fédération cégétiste accuse les autorités policières d’avoir « laissé le champ libre aux casseurs » lors de la manifestation parisienne du 9 avril.

      Et j’en déduit donc que Politis, comme la CGT police, estime que le saccage des instruments et symboles des systèmes oppressifs ne font donc pas partie d’un mouvement social...

    • La cgt brandissant l’article XII de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui rappelle que « la garantie des droits nécessite une force publique (…) instituée pour l’avantage de tous » . ça sa date de + de 200 ans et depuis le début des manifs contre la #loi_travail, je ne vois pas en quoi la force publique garantie des droits pour l’avantage de tous. Pour l’avantage de certains plutôt ou alors j’ai raté des épisodes ! Auparavant j’ai déjà entendu les exploits du S.O de la cgt mais ici ce n’est pas de ses gros bras dont il est question mais de la #CGT-Police ! La CGTPolice ils ont quoi ? un brassard rouge avec une faucille et un marteau pour les distingués de leurs collègues qui ont police tout court ?
      Que #Politis reprenne les doléances de CGT-Police a bien sa place dans cet hebdo (qui n’est pas le plus tocard de tous), s’indigner c’est bien le moins mais je pense que tu es d’accord que ça n’est plus suffisant. De là à tout casser, peut être pas ! comme certains cogne-dure ou autre bourrique décident de se faire du manifestant.e, d’autres choisissent de ce taper du bignolons par dépit, vengeance, rage, représailles, le gout de la baston ou tout simplement en légitime défense.
      A la fin de leur papier, pour présenter leur base de revendications communes à tous les salariés, la CGT Police dit :

      « Le mouvement social ne se gagnera pas pour nous policiers, en faisant des manifestations à quelques centaines dans notre coin. Non, il se fera avec les mouvement sociaux en cours. »

      Je ne suis pas salarié donc cette revendication ne me concerne pas, quand bien même je serai salarié. Exit les chômeurs.es, marginaux, clandestins etc...
      La dernière fois qu’un mouvement social a fait "corps" avec les roussins c’était début 2015 et moi comme d’autres nous n’étions pas en empathie avec les bleus.
      Avec tout le respect que j’ai pour la CGT, j’espère que ses sections syndicales police restent des groupuscules de cette organisation. Le dernier qui m’a vu embrasser un perdreaux est mort et le prochain est pas né.
      @val_k

  • Au #Royaume-Uni, la stupéfiante #prison d’#Oakwood...
    http://fr.myeurop.info/2013/10/08/au-royaume-uni-la-stup-fiante-prison-d-oakwood-12363

    Benjamin Leclercq

    #REVUE_DU_WEB Au Royaume-Uni, à peine plus d’un an après son ouverture, la grande prison d’Oakwood est déjà dépassée par une surconsommation de drogue. Un cinquième des 1.600 #détenus consomme. L’inspecteur général des prisons s’inquiète et incrimine G4S, l’opérateur privé qui en détient la gestion. (...)

    #Société #administration_pénitentiaire #conditions_de_détention #détention #justice

  • Qui peut se passer des directeurs de prison ? - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2012/11/27/qui-peut-se-passer-des-directeurs-de-prison_863347

    Nous, directeurs des services pénitentiaires, sommes, au sein de notre administration, à peine 500 sur 34  147 personnes dont 25  387 affectées à la surveillance. Si nous ne sommes pas parmi ceux amenés à être le plus souvent au contact des détenus, nous vivons et pensons la prison à temps plein. Notre métier est difficile mais extraordinairement humain et passionnant. Nous l’aimons parce qu’il nous conduit à affronter un environnement complexe auquel nous cherchons à donner du sens  ; une quête de sens liée à la place de la peine et de la prison dans notre société. Quelle est donc la colère de ces si discrets serviteurs de l’Etat que nous sommes   ?

    Dialogue social inexistant, absence de vision sur les missions qui nous sont confiées, méconnaissance de nos conditions de travail, dénigrement de notre place au sein de l’institution, absence de visibilité sur le chantier de notre réforme statutaire et politique absurde sur nos logements de fonctions… Chaque année compte davantage de départs de collègues directeurs vers d’autres administrations que la précédente.

    #prison #Administration_Pénitentiaire