• #Adobe menace ses clients

    reçu ce jour :

    Cher client,
    Adobe s’efforce d’offrir toujours plus d’avantages à ses clients, notamment en déployant les nouvelles fonctionnalités les plus attendues, des correctifs majeurs et des mises à niveau de sécurité. Pour cette raison, nous recommandons à l’ensemble de nos clients d’utiliser la dernière version des applications Creative Cloud.
    Nous avons récemment mis fin au support d’anciennes versions des applications Creative Cloud. Par conséquent, en vertu des dispositions du contrat qui nous lie mutuellement, vous n’êtes plus autorisé à utiliser ces versions. Compte tenu des préférences que vous avez définies, nous ne sommes pas en mesure de voir si vous utilisez l’une de ces versions.
    *Sachez qu’en utilisant des versions non autorisées, vous vous exposez à une plainte pour contrefaçon de droits de tiers.*
    Nous vous invitons à passer à la dernière version de ces applications en suivant les instructions fournies ci-dessous. En procédant à cette mise à jour, vous continuerez de bénéficier de tous les avantages de Creative Cloud.

    #sans_déconner

    • Une étudiante dans une école d’arts graphiques de ma connaissance s’est vue obligée, à tarif préférentiel mais quand même faut raquer, de prendre toute la suite Adobe.
      Pas question de leur apprendre à être autonomes avec leurs outils, genre Gimp, sous prétexte que c’est une école professionnalisante. Entendez par là que si le monde pro utilise Phshp alors faut savoir se servir de ça et de rien d’autres.
      Ça me fait penser à une location avantageuse de moissonneuse qui fabrique des bottes géantes qui t’obligent à acheter un grand hangar pour pailler tes vaches mais … à la reprendre les années suivantes, mais plus cher hein, quand même.

      #libertés

    • @touti pour avoir largement pratiqué les deux (et devoir quotidiennement travailler sur un logiciel graphique depuis mon premier amiga, aaah, mon Deluxe paint !), il n’y a pas que des différences de marché qui imposent PsP contre Gimp. Faut pas trop déconner non plus.
      Qu’on oblige qui que ce soit à raquer pour ça est un autre problème, scandaleux sans aucun doute, oui (et se taper toute la suite Adobe franchement dégueulasse si on ne veut qu’un logiciel graphique, c’est de la subordination de vente et c’est interdit par le code français du commerce, aux alentours de l’article L113 si ma mémoire est bonne mais y’a forcément des juristes plus pointus que moi ici !), mais faire croire qu’on peut indifféremment faire un travail complet sur l’un ou l’autre logiciel est une blague. Si tu dis ça à ton amie étudiante, tu lui vends des tas d’obstacles au travail pour une promesse de bonheur et c’est nul.

    • C’est marrant @l_l_de_mars parce que GIMP je m’en sers professionnellement et j’ouvre même des psd dedans (oulala). Certes, le passage a été long, mais je me fais pas chier à payer un truc qui fait l’équivalent de ce que je veux, c’est pas la technique qui commande, c’est mon cerveau. Et du travail graphique j’en ai fait sur PC en lançant les programmes depuis MSDOS et sur Silicon Graphics nanana Donc dire que je déconne ou que je mens est pure calomnie !

      Ce que je dénonce c’est la politique d’#hégémonie d’Adobe ou d’autres qui sont de le même veine. Forcer des débutants à commencer sur un logiciel c’est s’accaparer leurs cerveaux en leur faisant croire qu’ils ne peuvent faire qu’avec ce truc et pas un autre.
      #guerre_culturelle

    • Pareil que @touti : graphisme pro 100% Linux depuis 14 ans.

      Oui, il faut désapprendre les logiciels propriétaires, mais en fait, depuis 14 ans que je suis sous Linux, je me démerde avec des tas de logiciels différents et je n’ai plus de soucis d’adaptation. En gros, c’est toujours plus ou moins la même chose et même en pro, on utilise quoi d’un logiciel, au final ? 15-20% des possibilités, en usage intensif.

      Non, le souci, c’est le confort de l’habitude.

    • je vais me faire adorer sur Seenthis et chez tous mes proches libristes....
      Bon.
      @touti @monolecte si vous en êtes persuadés, libre à vous. J’ai aucune raison d’essayer de vous convaincre d’un truc qui n’engage que vos pratiques, vos exigences, vos objectifs et l’adaptation à vos usages des performances et des limite d’un outil. Le telos, pour moi, ce n’est pas le bien , mais la rigoureuse capacité d’un outil à se faire oublier devant mes exigences. Et l’intelligence qui en a guidé l’organisation, la prise en main, la fluidité des solutions proposées, et son aptitude à proposer plusieurs voies pour le même problème.

      c’est pas la technique qui commande, c’est mon cerveau

      est une déclaration qui rencontre assez vite ses limites

      Comme on ne peut pas passer dix heures ici à comparer ce que nous foutons réellement, matériellement (on parle de processus de travail, d’efficacité, d’intelligence ergologique bien plus que de performances éventuelle des productions comme caractères elles-mêmes) comme objets plastiques dans différents domaines de l’image fixe et animés et les moyens que nous offrent les différents logiciels pour y parvenir sans se confronter matériellement aux problèmes posés dans tous les détails, que dire ? Pas grand chose d’autre que : si ça vous convient, parfait.
      Ce qu’il faudrait faire un jour, si on veut causer sérieusement des problèmes de ce genre - que je rencontre régulièrement dans ma sphère politique ou l’éthique aveugle les autres champs trop régulièrement -, point par point, problème par problème, dans une chaine graphique, c’est de tester, en double, avec un objectif complet et complexe, les deux logiciels.
      Je n’ai pu le faire que seul en testant les deux bidules (ce qui implique l’abandon d’une précision nécessaire de mesure du TEMPS, notion essentielle dans un chaîne de travail), dans toutes sortes de version (je couple psp avec le Painter de Corel pour certains détails). Je me suis beaucoup fatigué à ce jeu et j’ai laissé tomber Gimp au bout de ? Je sais plus. Bref, j’ai laissé tomber. Et je n’en conseille jamais l’usage à qui que ce soit. Tant pis.
      Rapidement, je dirais que PSp a l’air d’avoir été pensé par des usagers (graphistes, plasticiens) et gimp par des concepteurs de logiciel qui voulaient faire un outil concurrentiel libre sans en avoir eux mêmes besoin. Les différentes versions, pas à pas, pallient des problèmes qui n’auraient jamais vus le jour sans un manque criant de nécessité de ce logiciel par ses concepteurs même. A chaque fois que j’ai vu Gimp avancer dans son histoire, c’est en intégrant des outils de psp plus tard, et plus ou moins bien.
      Je n’ai aucun problème d’adaptation, aucune sorte d’habitude, quand je rencontre un logiciel mieux conçu qu’un autre, je change sans vergogne (j’ai passé ma vie à changer de logiciel de montage video, sautant de l’un à l’autre au gré des versions quand ça avait du sens. Je fais la même chose musicalement, qu’il s’agisse de logiciels de compos, de montage sonore, de modulaires ou de sculpture sonore. Je suis infidèle absolument).

      Que Adobe soit hégémonique de façon brutale, oui, c’est un fait, c’est au-delà de déplaisant, je me suis même beaucoup) agacé de les voir racheter des outils de macromedia en n’en faisant rien d’intéressant ou de se lancer dans la PAO sans aucune forme d’imagination logicielle ; et la version cloud, cette conception même de l’outillage et des usages, me dégoûte absolument ; en termes de subordination totale de l’usager à une mainmise technique unilatérale, on peu difficilement faire mieux que cette location.
      Ceci ne me rend pas aveugle aux faiblesses de Gimp.
      Donc, qu’ai je fait ? rien que pour psp, un dual boot pour le linux des camarades que je forme pour l’affiche ou d’autres trucs, c’est la solution que nous avons choisie.

    • L’occasion d’avouer que moi non plus que je n’ai jamais réussi à travailler avec Gimp. Même impression, comme L.L., d’être face à un logiciel développé par des codeurs, pas par des usagers graphistes.

      Depuis une grosse année, en revanche, j’ai totalement basculé sur Affinity Photo et Affinity Designer. Pour le coup, c’est la première fois que j’arrive à abandonner Photoshop et Illustrator. Alors certes je ne suis plus le gros utilisateur que j’étais avec ces logiciels quand je faisais du print, mais tout de même j’ai mes habitudes et des besoins précis, et c’est la première fois que je m’en sors complètement dans Photoshop et Illustrator.

      Alors c’est pas du libre. Mais le modèle économique est largement plus raisonnable qu’Adobe, vu que c’est 55€ une bonne fois pour toute pour chaque logiciel, c’est quand même pas cher vu la qualité des bouzins.

      Accessoirement les deux existent aussi sur iPad (attention : c’est un nouvel achat de 22€ pour les versions iOS), ça peut être intéressant pour profiter de la qualité d’un écran haute définition, et éventuellement pour l’usage du crayon.

      Par ailleurs je teste la bêta de leur « Affinity Publisher », qui concurrencera InDesign. Pour l’instant c’est très prometteur ; pas encore utilisable en production (notamment : pas encore d’images ancrées), mais je suis assez confiant dans le fait que pour moi ça fera l’affaire (surtout que je ne fais plus de livres de 256 pages pour mon boulot…).

      Ah si, le gros manque : ça ne gère pas les textes en arabe. (Mais essaie de faire de l’arabe avec les versions usuelles de Photoshop et Illustrator, tu vas rigoler.)

    • Dans tous les cas, je n’ai jamais considéré ni Psp ni Gimp comme des logiciels répondant à mes exigences de facilité et de convivialité d’interfaces. Ça c’est un peu amélioré quand les codeurs ont arrêté de croire qu’ils étaient de supers créateurs et lâchés un peu de leur superbe pour développer avec celleux pour qui étaient destinés les applications.
      En sortant des Beaux-arts, j’ai passé beaucoup d’années à tester des interfaces pour que les codeurs les modifient, au début avec la DP422, Harry puis Matador puis chez Duboi … J’ai pratiqué différents logiciels visuels pour des effets spéciaux cinéma mais pas que, j’ai dû me reformer une vingtaine de fois, voire plus. Je suis passée des effets vidéos/télé/cinéma au … web, par nécessité mentale et politique. J’en ai eu ras le bol du turnover de l’ultra libéralisme et des productions de merde qui méprisent l’humain. Nous sommes devenus des presses boutons interchangeables (surtout avec un plafond de béton pour les femmes) qui font toujours la même chose mais avec des interfaces différentes. A part sur les effets spéciaux en image mouvement 3D de matières comme la foule etc, je ne vois pas où se situe le progrès. La technique a mis au pas les jeunes dingues d’informatique sans aucune réflexion sur ce qu’ils produisaient. On a fini par fabriquer des images au mètre en mettant dehors les vieux qui savaient ce qu’était le montage d’un film, une marchandisation complète, avant de mettre les jeunes dehors pour en prendre des moins chers. Donc j’ai beaucoup de raisons pour m’être éloigné du processus industriel de la « création », ça ne m’intéresse plus.

      Cependant, je trouve que les outils graphiques peinent à intégrer des trucs du web qui sont intuitifs et assez géniaux comme la css ou la gestion global des couleurs. (A moins que Psp le fasse aujourd’hui ?) Et l’inverse est aussi valable, on attend des variables css faciles à utiliser pour les courbes ou le mouvement par exemple.

      @l_l_de_mars Le libre n’est pas donné à tous c’est une question d’habitude, et l’habitude est liée à ce qu’on met dans sa notion de liberté. Si ta notion du confort passe avant tes idées éthiques et politiques, libre à toi d’utiliser Psp, mais arrête de t’exprimer de façon méprisante pour toutes celleux qui ne font pas comme toi.

    • @touti @

      Si ta notion du confort passe avant tes idées éthiques

      travailler avec les bons outils = confort ?
      on n’a pas du tout la même conception du travail :
      si mes camarades fabriquaient des meuleuses de merde avec leurs petits doigts communistes d’amour, j’irais quand même meuler avec ce que j’estime être le meilleur outil en me le procurant dans un magasin (j’ai le même rapport politique que @philippe_de_jonckheere à l’appropriation, le prix de la meuleuse n’est donc pas un critère).

      Le libre est donné à tous depuis un bon moment, j’ai familiarisé sans peine ma vieille maman (75 ans) avec Ubuntu parce qu’elle voulait voir ce que c’était « le libre » (parce qu’elle m’entend parler du copyleft depuis 20 ans). C’est donc pas le problème.
      Essayé aussi Scribus pour monter une plaquette en urgence avec des camarades pour une manif. J’ai envoyé tout chier à la fin de la journée par ce que le temps començait à manquer, pour tout refaire illico et correctement avec Xpress (ça aurait pu être indesign, ça n’a pas d’importance, ils ont tous les deux de gros défauts) en disant au camarade qui voulait absolument faire ça en libre au début qu’il pouvait bien le faire tout seul si vraiment il voulait s’acharner : à chaque question que je lui posais pour avancer, il me disait : je sais pas si on peut faire ça.
      Je veux bien admettre qu’il était pas le meilleur maquettiste du monde, mais j’ai jamais eu besoin de cinq heures pour prendre en main un logiciel de texte. Si celui-ci avait été conçu par des maquettistes, des typographes, conscients des besoins et des usages, ça aurait surement été différent.

      et politiques, libre à toi d’utiliser Psp, mais arrête de t’exprimer de façon méprisante pour toutes celleux qui ne font pas comme toi.

      désolé pour mon ton. Je te méprise pas. Quand je dis à quelqu’un « fais ce que tu veux », je veux dire « fais ce que tu veux ». Pas d’implicite là-dedans. J’ai peut-être pas les rondeurs qu’il faut à l’écrit, mais c’est bien pire à l’oral.

      « il en a décidé ainsi »
      Sénèque
      (moment désabusé et assez drôle chez lui où il établit la limite au champ d’action bienveillantes des uns envers les autres)

      ni plus, ni moins

    • Je travaille sur la suite Adobe 5.5 et je fais de la résistance pour ne pas passer au cloud (et malgré l’insistance d’un client qui préfèrerait). Cela me contraint à ne pas aller au-delà de la version 10.12 de mac sinon ça merdouille (d’après ce que j’ai lu à propos de la compatibilité adobe/mac). @arno je me suis bien emmerdé avec illustrator pour insérer un texte arabe sur une carte. Et sinon j’attends avec impatience que le logiciel de mise en page d’Affinity soit au point pour passer à Affinity.

    • Sinon, sur les raisons du courrier d’Adobe, l’explication qui circule (non confirmée officiellement donc), c’est qu’ils ont un procès avec Dolby, qui les poursuit pour une histoire de propriété intellectuelle et de violation de contrat :
      https://www.macrumors.com/2019/05/13/adobe-creative-cloud-legal-action-older-apps

      In a statement to AppleInsider, Adobe said that it could not comment on the third-party infringement issue because it “concerns ongoing litigation.”

      Adobe recently discontinued certain older versions of Creative Cloud applications. Customers using those versions have been notified that they are no longer licensed to use them and were provided guidance on how to upgrade to the latest authorized versions.

      Unfortunately, customers who continue to use or deploy older, unauthorized versions of Creative Cloud may face potential claims of infringement by third parties. We cannot comment on claims of third-party infringement, as it concerns ongoing litigation.

      Adobe is in the midst of a lawsuit with Dolby and has accused Adobe of copyright infringement and breach of contract, which could be the reason why past versions of Creative Cloud apps are now restricted.

    • Pour le coup, autant je suis carrément dans le camp des voleurs de logiciels propriétaires, autant je sais que Scribus (que j’ai pratiqué moi même avec douleur) a été utilisé par les créateurs du Tigre pendant toute son existence ce qui laisse penser qu’on peut faire de belles choses avec…

    • @baroug c’est beau l’abnégation
      je suis très admiratif
      je sais aussi qu’en passant dix fois plus de temps sur tout, je suis capable d’obtenir avec Gimp ce que j’obtiens avec psp (j’ai déjà du faire des planches avec des pinceaux hypo merdiques, en prenant un temps fou, dans des conditions où je pouvais pas faire autrement. J’ai pas décidé pour autant que j’allais renoncer à vie aux poils de martre Isabey à partir de là).
      tu me croiras si tu veux : j’ai trouvé aucune raison de faire un truc aussi fou de ma vie et de mon temps !
      le point sur lequel, franchement, j’achoppais depuis le début, c’est moins une guerre de position personnelle que le rapport à l’enseignement, aux conseils, etc. Conseiller des outils moyens en prétendant qu’ils en valent des bons, c’est vraiment nul. Je peux tout-à fait imaginer que des étudiants, des stagiaires, des potes qui commencent un travail, me demandent s’il existe des outils libres pour tel ou tel truc. Je leur parlerai de Gimp, mais je leur ferai pas croire qu’ils auront entre les mains un outil aussi intelligemment conçu et efficace que psp, parce que c’est simplement faux. Un de mes chers amis libristes, dont le principal travail une grande partie de vie (il fait autre chose depuis 4 ans, peut-être que des trucs ont bougé) aura été de former les gens sur des outils videos libres ne leur prétend jamais qu’ils ont l’équivalent du dernier Première ou Final cut. Il commençait toujours par évoquer la balance éthique / performance sans barguigner.

    • Creative Cloud : Adobe intime à ses clients de ne plus utiliser d’anciennes versions de leurs apps | MacGeneration
      https://www.macg.co/logiciels/2019/05/creative-cloud-adobe-intime-ses-clients-de-ne-plus-utiliser-danciennes-versions

      Adobe ne précise pas qui est le « tiers » qui est susceptible de prendre des recours à l’encontre de ces abonnés. Il s’agit peut-être de Dolby, qui a intenté un procès à Adobe aux États-Unis en mars pour « violation de copyright et rupture de contrat ».
      Dolby reproche à l’éditeur de ne pas lui permettre de vérifier le nombre de personnes utilisant les applications du Creative Cloud incluant des technologies Dolby. Or, le montant des licences payé par Adobe à Dolby est calculé en fonction de ce nombre d’utilisateurs.

      Une autre interprétation,…

      Adobe Creative Cloud is turning into a big legal mess - SlashGear
      https://www.slashgear.com/adobe-creative-cloud-is-turning-into-a-big-legal-mess-13576505

      In short, Dolby is suing Adobe and Adobe is now warning users they might be sued by someone like Dolby in turn. It’s plausible but almost unlikely that the most recent version of Adobe CC software no longer includes Dolby-licensed technologies. It is more likely to be using vague legal threats to “convince” users to move up the subscription ladder and pay for the guarantee not to be sued by unnamed third-parties.

    • j’ai trouvé aucune raison de faire un truc aussi fou de ma vie et de mon temps !

      Je pense que dans le cas de Laetitia Bianchi et Raphaël Metz, 15 ans d’utilisation quotidienne en a fait des expert qui auraient probablement du mal à aller à la même vitesse sous indesign ou autre. Aucun doute que Gimp est moins bien foutu que Photoshop, et que c’est valable pour beaucoup de couples proprio-libres, mais il est encore plus certain que l’habitude et l’usage sont premiers, dans l’appréhension d’un logiciel.

    • Conseiller des outils moyens en prétendant qu’ils en valent des bons, c’est vraiment nul. Je peux tout-à fait imaginer que des étudiants, des stagiaires, des potes qui commencent un travail, me demandent s’il existe des outils libres pour tel ou tel truc. Je leur parlerai de Gimp, mais je leur ferai pas croire qu’ils auront entre les mains un outil aussi intelligemment conçu et efficace que psp, parce que c’est simplement faux.

      Comme je suis vraiment nulle, je ne vois pas bien l’intérêt de discuter avec quelqu’un adepte des procès d’intention et du mépris.
      Avec une optique centrée sur un usage purement technique quand je parle d’autonomie et d’outils libres, on risque pas d’aller loin.

      Et ça me fait bien rire que grâce à ta grande magnanimité tu parles de Gimp à un·e quelconque débutant·e. Je doute qu’ille ait encore envie d’essayer Gimp après une telle présentation. Tu as gagné le premier prix de vendeur de moissonneuse batteuse à grandes bottes @l_l_de_mars !

    • @baroug tu sais avec quoi ils composaient « R de réel » ?
      @touti l’un n’est pas censé empêcher l’autre. Si la construction, la création, la culture ou l’élevage éthiquement pensé étaient accompagnés d’un médiocrité générale du résultat, quel serait le sens de tout ça ? Il se trouve que la plupart des réalisations collectives dont je suis entouré sons supérieures à leur équivalent industriel, marchand. Et que je ne doute pas que c’est la meilleure des motivations pour arrêter de s’encombrer de saloperies.
      Ce n’est pas le cas pour ce logiciel. s’arque bouter à des réalisations médiocres sous le prétexte qu’elles sont faites selon l’éthique (à définir), c’est quoi le sens ? Je vois pas.

      Quand une chorale amateur, sous le prétexte même de son amateurisme, n’a pas l’ambition de se placer à la hauteur des exigences des chorales dites professionnelles (à définir) , tu crois que je vais aller me faire chier deux heures à l’écouter ? Sachant que je dois des grands bouleversements à des chœurs baroques amateurs, je n’ai aucune espèce d’indulgence ou de sympathie pour celles qui , médiocres, se réfugient derrière leur bon cœur, leur bonne volonté, pour massacrer ce qu’ils chantent.
      Je suis fatigué des dessins merdiques qu’on doit trouver cool sur un affiche parce qu’elle est faite bénévolement par un pote qui l’a mis sous copyleft ; j’en ai ras la couenne des repas végans insipides et sinistres des cantines camarades qu’on doit trouver chouettes parce que l’équipe de bénévoles du jour les ont préparés selon les belles règles éthiques sans jamais se soucier de ce truc qu’on appelle la cuisine. Faire libre n’interdit pas de faire bien.
      C’est un procès d’intention, ça ? c’est tout ce que tu as trouvé pour te débarrasser du problème posé par l’angle mort d’une grande quantité de nos productions si éthiques qu’elles oublient d’être autre chose ?

    • Oui c’est un procès d’intention dès lors que tu inventes un discours que je n’ai jamais tenu.

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien. Dès lors qu’il y’a du libre, c’est ridicule et c’est un effet de mode d’ignorants prétentieux ? Oulala, c’est facile de taper sur les 0,1% de personnes qui en ont entendu parlé un jour, s’y sont intéressés et ont décidé d’essayer de s’y investir parce que le système marchand les révulse. Bon, certes ils n’ont pas fait non plus d’école de graphisme, ni étudiés la sémiologie, ni lu Deleuze et ont pas le fric non plus pour se payer psp, alors ils bidouillent des trucs pas toujours avec bonheur pour toi qui sait.

      Il y a bien autant de merdes faites avec psp qu’avec Gimp, rassure toi. Le monde regorge de personnes qui ont de la merde dans les yeux et pensent qu’en achetant Psp ils vont devenir graphistes, le numérique c’est magique, mais non. J’ai justement un gars qui vient de péter le travail d’un graphiste en recentrant tout, aahh la symétrie du débutant quel horreur, et en ajoutant un fond gris atroce, c’est nul à chier, mais il est très fier de lui. Dans ces cas là, je suis très circonspecte sur mon jugement et je cherche à comprendre ce qui motive un tel manque de discernement. Et là, c’est clairement pas une question d’outil, c’est culturel, un manque flagrant d’éducation à l’image et une culture de la toute puissance de l’égo qui prime sur tout. Ouvrir les yeux et savoir utiliser des mots pour apprendre, ne serait-ce qu’à distinguer formes couleurs et signifiants c’est pas du tout vers quoi notre société de paillettes se dirige.
      Justement, dans cette école de graphisme dont je parlais, ils sont même pas foutu d’avoir une bibliothèque de références. Résultat : des horreurs scolairement bien faites qui sont accrochés aux expos de l’école et qui me dépriment totalement, quel ennui. Rien à voir avec une histoire de logiciel, juste un regard étroit noyé de pubs.

      Bref, noyer le poisson du libre au milieu des alternatifs c’est facile, comme de taper sur ceux qui font autrement, je me demandais même quand les vegans allaient y avoir droit eux aussi. Et hop, voila, on est arrivé au #point_vegan.
      Prendre le risque de tenter de nouvelles recettes c’est très courageux même si c’est raté, c’est comme ça que je considère les capacités d’invention, au moins au départ, dans le chaos, le raté, l’essai.
      Mais comme je suis fière d’avoir régalé des potes qui détestaient le tofu, j’estime que peu importe la casserole pourvu qu’on ait le sens du goût !

    • @touti

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien.

       ?????

      Lis moins vite, ce sera pas plus mal.

      Bref, noyer le poisson du libre au milieu des alternatifs c’est facile, comme de taper sur ceux qui font autrement, je me demandais même quand les vegans allaient y avoir droit eux aussi. Et hop, voila, on est arrivé au #point_vegan.

      essaie de ne pas imaginer les gens qui te parlent :
      j’étais hier à la cantine de la mg pour le enième repas végan, suivant une rencontre avec Pierre Madelin. Repas plus soucieux de son éthique que du reste. Je n’en peux plus de bouffer de cette façon (et je me refuse, comme je le disais très clairement en égrenant les conséquences d’un tel mode de pensée, à vivre de cette façon).

      Je parle de ce que j’affronte tous les jours dans ma vie politique depuis des années. Fin de la conversation pour moi. Je suis pas ton homme de paille. Le mépris vient effectivement de commencer. Salut.

    • @baroug tu sais avec quoi ils composaient « R de réel » ?

      Je ne suis pas sur quils étaient deja sur scribus à l’epoque, le logiciel n’etait pas encore au point et eux peut-être pas encore dans cette demarche la ; il me semble qu’ils en parlent quelque part mais je serais bien incapable de dire ou...

    • @baroug je suis même sûr du contraire ; Scribus, si j’en crois la fiche wpedia est créé en 2003. « R de Réel », c’est 2000/2004. J’ai jamais causé de ça avec eux, et je les ai perdus de vue depuis quelques temps. Je me demande sur quoi ils composaient. Je vais fouiner dans la bibliothèque, c’est peut-être écrit dans les numéros.

    • Juste quelques remarques :
      La dernière fois que tu as essayé d’utiliser Gimp pendant plus de 5 minutes, c’était quand ?
      C’est quoi au juste pour toi, un Pro (avé la majuscule) ?
      Penses-tu que les mêmes gus, sympa par ailleurs, qui font des trucs faiblards avec Gimp feraient mieux avec PS ?
      Je suppose que tu apprécies les livres, tutos, stages et autres moyens de formation professionnelle où on t’explique que pour éclaircir une image, il faut appuyer sur Contrl M (Pomme M pour les Vrais Pros), puis cliquer sur l’icône ☉ en bas à droite ? (mais Adobe travaille sur l’intelligence artificielle, ne t’inquiète !)

    • Oui c’est un procès d’intention dès lors que tu inventes un discours que je n’ai jamais tenu.

      Donc maintenant pour toi le libre interdirait de faire bien.

      Il ne me semble pas avoir lu ça (donc procès d’intention juste après avoir critiqué un procès d’intention ?).

      Il a été dit que le libre/éthique/mon-bord-politique n’est pas garant de faire bien, mais à aucun moment ça ne dit que ça peut jamais être bien. Il ne me semble pas que ce soit la même chose.

      De fait, la description de Gimp loin plus haut n’est pas une supposition, quand on a suivi un peu l’histoire de Gimp c’est très exactement ça : ça n’a jamais été conçu en étant piloté par les vrais utilisateurs finaux, mais pas deux développeurs. Et effectivement aussi la plupart des mises à jour ont été de corriger des problèmes justement dû parce que pas conçu par les utilisateurs ou pour ajouter des copies de fonctions de PSP longtemps (très longtemps, des années) plus tard.

      Après c’est totalement normal hein : Gimp c’est genre… UNE personne qui le maintient ou presque (et oui : c’est ça souvent le logiciel libre, même chez les gros trucs connus). Et en face c’est des centaines de gens avec des milliards de dollars. On peut pas faire des miracles non plus… et en fait c’est même un miracle tout ce que ça sait déjà bien faire avec si peu de moyens réels.

      Sur les logiciels (libres) que je produis moi, je râle quand l’ergonomie est pourrie, et qu’on n’a pas le temps/les moyens de l’améliorer, alors c’est logique que j’ai le même regard sur les problèmes ergonomiques pour les autres logiciels. Le fait de comprendre les raisons n’empêchent pas que factuellement ya toujours ces soucis ergonomiques.

      Donc suivant la quantité de choses qu’on a à faire dessus, bah c’est comme réparer un vélo avec des outils en plastique quoi : c’est vite relou. :D

      J’en connais qui persiste hein (wink wink). Mais je comprends qu’on cherche (sans forcément vouloir rester sur Adobe !) à utiliser un truc plus agréable au quotidien, Affinity ou autre.

    • @innomine1 je comprends pas la langue que tu parles, désolé. Je suppose que c’est l’ironie, mais je pratique pas assez souvent pour la conversation courante
      @rastapopoulos

      Sur les logiciels (libres) que je produis moi, je râle quand l’ergonomie est pourrie, et qu’on n’a pas le temps/les moyens de l’améliorer, alors c’est logique que j’ai le même regard sur les problèmes ergonomiques pour les autres logiciels. Le fait de comprendre les raisons n’empêchent pas que factuellement ya toujours ces soucis ergonomiques.

      si tu bosses sur des logiciels sons, images, pao, je peux bétatester si tu veux. Et si t’as besoin de peaufiner des interfaces graphiques, je peux donner un coup de main de temps en temps.

    • ah d’accord @arno & @simplicissimus [edited] — merci pour l’info c’est encore plus intéressant : Adobe a (putativement) volé un brevet à Dolby et l’a vendu (cher) à ses clients — et comme ça leur retombe sur le coin du nez, il explique que oui mais non, c’est les utilisateurs en fait qui sont coupables : tous des receleurs de propriété intellectuelle volée ! Si on appliquait la jurisprudence TPB il faudrait faire fermer Adobe.

    • Ca fait 3 fois que je rédige un truc. Et que je passe à autre chose parce que je sais que ça ne sert pas à grand’chose.

      J’ai arrêté de me poser la question de la qualité de PS le jour où j’ai cessé de vouloir à tout prix l’installer. Depuis, j’installe Gimp, parce que ça prend 3 minutes, et j’utilise Gimp, parce que finalement, quand je retombe sur PS, je me demande comment il faut faire ceci ou cela, comme ça me le faisait à l’époque où je ne savais pas utiliser Gimp. Ca a déjà été dit, mais un outil complexe, quoi qu’on en dise, ça reste toujours complexe, et voir des trésors d’ergonomie dans le fait de l’avoir comprise n’est pas forcément la bonne explication.

      Après, impossible de nier qu’un artisan maîtrisant ses outils, ça ne sert à rien de tenter de le convaincre d’en changer par l’argument qu’il finance le diable en utilisant ces outils particulier. La morale vs le gagne-pain, c’est pas forcément très efficient comme arbitrage. On le comprend bien. On peut le comprendre. Vraiment. Enfin je le comprends.

      N’empêche que personnellement, ça me va bien de ne pas leur filer un centime, à ces parasites. Ils nous ont fait de super outils à une époque, on est d’accord. Mais ils vivent désormais sur une méga-rente, quoi qu’on en dise, et je suis très keynésien (ce qui est très très très raisonnable, relativement à d’autres économistes), c’est à dire que de mon point de vue, si l’argent qui rentre n’est pas redistribué, c’est de la rente, et comme tout le monde le sait... « il faut euthanasier les rentiers », comme le disait, donc, Keynes.

  • Malaisie : une adolescente se suicide après un vote sur Instagram - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190515-suicide-instagram-adolescente-malaisie-sondage-vote

    En Malaisie, une adolescente de 16 ans s’est suicidée sur l’île de Bornéo, après avoir publié un sondage auprès de sa communauté Instagram. Sur son compte personnel, elle a demandé à ses abonnés de choisir pour elle entre la vie ou la mort et majoritairement, les personnes ont voté pour la mort.

    Les #réseaux_sociaux modèle de socialisation déréalisée où les plus fragiles se retrouvent face à leurs angoisses dans une #solitude démesurée.
    #adolescence #suicide

  • J’ai l’impression qu’on n’avait pas posté celui-ci :

    Adolfo Kaminsky — le monde entier
    Hassina Mechaï , Ballast, le 1 mars 2019
    https://www.revue-ballast.fr/adolfo-kaminsky

    Quel paradoxe pour ce faussaire que de s’être retrouvé si souvent sans papiers ! On pourrait y voir un clin d’œil facétieux de la vie. Au lendemain de la guerre, Adolfo Kaminsky est menacé d’une mesure d’éloignement, faute de pouvoir prouver sa nationalité. Il s’en indigne. Et quand il rejoint le réseau de l’Aliyah Beth, les premiers papiers qu’il fabrique sont… pour lui, lui qui a combattu pour la libération d’un pays dans lequel il estime alors désormais avoir toute sa place. Des années plus tard, l’histoire se répète en Algérie, quand il souhaite épouser Leïla : Adolfo n’étant pas musulman, le mariage doit être contracté à Genève. Et comme ce mariage n’a pas été enregistré en Algérie, son fils aîné, Atahualpa, sera déclaré au consulat… argentin : « Ce n’était pas simple », admet-il, constamment étonné de ces méandres administratifs qui enferment l’être humain dans des rets absurdes. Lorsqu’il décide de rentrer en France à la fin des années 1980 en raison de la montée de l’islamisme en Algérie, il se heurtera au même écueil. Par ailleurs, « la reconnaissance de son passé a pris du temps, par l’État français ». Nulle amertume dans sa voix : un simple constat.

    #Adolfo_Kaminsky #faux_papiers #résistance

  • Lama fâché, le fake à plein Youtube
    https://www.youtube.com/watch?v=U4p7zJnk4iw&feature=youtu.be

    Ce mois-ci je suis partie sur les traces d’un redoutable animal qui règne sur la jungle de Youtube : le lama fâché !
    Une des chaînes Youtube les plus populaires de France ??Un mélange de putaclic, de fake news, de complotisme, et de grand n’importe quoi… qui infiltre chaque semaine 5 millions de cerveaux adolescents (soit l’équivalent de la population finlandaise) ??
    Son audience : plus d’un million de vues par jour ! ???
    Au-delà de ses fake news délirantes, le Lama fâché a quelques trucs à se reprocher… Trois fois rien, des histoires de plagiat et d’abus de confiance… Mais rassurez-vous : il est indétrônable de Youtube ??
    Alors qui est Lama fâché ? ??Quels sont ses réseaux ? Je dédie cette vidéo à tous les ados de France ! Pour les autres je vous laisse découvrir l’ampleur du délire… Y aurait pas comme un problème dans la machine Youtube ? ?
    Et merci au Radis Irradié pour sa précieuse collaboration ! ❤️

    SUR LES REVENUS DU LAMA
    Pour calculer les revenus moyens du Lama, j’ai simplement fait une moyenne. Ils sont peut-être sous-estimés car il détient d’autres chaînes, dont Eurêka et Kidooy TV (comptines pour bébé)
    Le site de notre association : https://www.fakeoff.fr
    SUR LE LAMA
    Pour la technique du millefeuille argumentatif, voir les travaux de qualité du sociologue Gérald Bronner. Il y a beaucoup d’articles sur lui. Je recommande vivement son livre "La démocratie des crédules", qui aborde ce sujet (et beaucoup d’autres facettes du complot et des fake news) en profondeur.

    Beaucoup de vidéos ont été faites sur les faits d’armes de l’animal le plus recherché de Youtube, axées principalement sur son incorrigible manie du copier-coller. J’en mets ici quelques unes (liste non exhaustive) :
    Sir Gibsy : Lama faché, l’analyse non constructive
    Neezay : “Lama faché : qui est son créateur ? »
    Gogo PVP « Lama faché vous ment et vous arnaque »
    Anthox Colaboy « Mes chers non abonnements - l’Alpaga vénère »
    La Hater « Lama faché, plagiat et mensonges »
    The Sciencecoder, « Lama faché, entre désinformation et conneries »
    Le roi des Rats « L’abus des chaînes de top »

  • Enfants volés d’Angleterre

    Au #Royaume-Uni, les #services_sociaux sont financièrement encouragés à retirer leurs enfants à des parents soupçonnés de #maltraitance ou jugés à l’avance incapables d’assumer leur rôle, à l’instar des mères célibataires ou des couples désargentés.

    Chaque année en Angleterre, les services sociaux retirent à leurs parents des dizaines de milliers d’enfants. Non que ces parents soient violents, maltraitants ou abusifs mais au motif qu’ils sont potentiellement dangereux pour leur progéniture. Ce sont le plus souvent des parents économiquement fragiles, précaires, des familles monoparentales. Autant de situations qui induisent, selon les services sociaux britanniques, un risque potentiel.

    Un tiers de ces enfants au moins serait retiré de manière totalement abusive. Dénoncé par #Ken_Loach dans son film #Lady_Bird, le scandale commence en 1989 lorsque #Margaret_Thatcher fait voter le Children Act qui introduit la notion de « #probabilité_de_faire_du_mal ». Pour enlever des enfants à leur famille, une simple #suspicion de #maltraitance_future, non avérée, suffit à enclencher une procédure à laquelle il est très difficile de se soustraire. La procédure est confiée aux autorités locales qui sont encouragées financièrement à retirer le plus d’enfants possible. Chaque comté reçoit des #quotas d’#adoption et si le quota n’est pas atteint, le #budget d’aide à l’enfance en est réduit d’autant.

    Ensuite la machine est encore plus infernale puisque parmi les enfants retirés, certains parfois dès leur naissance, des milliers sont confiés à des agences privées, parfois cotées en bourse, qui vont les faire adopter par des couples sans enfants.

    Régis et Gena ont été victimes de ce silencieux scandale. Ils racontent.

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/enfants-voles-dangleterre


    #enfants_volés #enfance #UK #Angleterre #audio #enfants #anticipation #Thatcher

    • Les Enfants volés d’Angleterre

      Au Royaume-Uni, les services sociaux sont financièrement encouragés à priver de leurs enfants des parents soupçonnés de maltraitance. Plus de deux millions d’enfants sont ainsi « fichés » par les services sociaux anglais et leurs parents, pris dans la tourmente d’une machine administrative devenue folle. Confiés dans un premier temps à des familles d’accueil, ces enfants « volés » sont proposés à l’adoption par des agences spécialisées, privatisées par David Cameron. Soumis à une obligation de silence, les parents légitimes, généralement démunis, n’ont ensuite aucune possibilité légale de retrouver un jour leurs enfants.


      http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/49439_1

      #film #documentaire #Pierre_Chassagnieux #Stéphanie_Thomas

    • Et effectivement, à (re)voir, le film de #Ken_Loach, #Ladybird...

      Maggie, sur la scène d’un karaoké, chante tandis que Jorge, un client admiratif, la regarde et l’écoute. Rassurée par la bienveillance de ce réfugié politique latino-américain, Maggie se confie. Elle est la mère célibataire de quatre enfants issus de pères différents, et reste encore cabossée par sa dernière relation avec un homme qui la battait. L’assistance publique, dont elle n’est que trop familière, finit par lui retirer la garde de ses enfants après qu’elle les a laissés seuls un soir où un incendie s’est déclaré. Mais pour une fois, elle a trouvé en Jorge un homme attentionné et qui ne la malmène pas. Lui l’écoute, ce que se refusent à faire les services sociaux. Maggie, qui semble avoir réussi à enrayer le cercle vicieux de la violence conjugale, reste enfermée dans une image négative aux yeux de l’assistance sociale qui refuse de lui rendre ses enfants. Ensemble Jorge et Maggie vont se battre pour récupérer leur dignité et le droit à fonder une famille…

      Notes : Ladybird est issu d’un fait divers découvert par Ken Loach grâce une correspondance avec une admiratrice inconnue. Cette dernière lui a confié son histoire, comment les services sociaux suite à un incendie lui ont retiré tour à tour ses six enfants. Le titre, lui, provient d’une comptine anglaise « Ladybird, Ladybird, va-t’en vite de chez toi, ta maison est en feu, et tes enfants s’en sont allés, tous sauf une, c’est la petite Ann, et elle s’est cachée sous, la poêle . »


      https://www.lacinetek.com/fr/tous-les-films/2463-ladybird-ken-loach-vod.html

    • Le film de ken Loach Ladybird a été réalisé il y a 25 ans. Mais il semble que l’Angleterre ne s’intéresse toujours pas au sort des enfants sauf à organiser leur trafic sexuel.

      #pédophilie #services_sociaux

      je signalais il y a quelques jours le dyptique documentaire de Pierre Chassagnieux et Stéphanie Thomas sur ce sujet

      https://seenthis.net/messages/777819
      « Les enfants perdus d’Angleterre »
      et
      « Les enfants volés d’Angleterre »

      Le fait que ce #trafic_d'enfants soit étouffé avec interdiction aux journalistes d’évoquer ces #enlèvements est tout à fait hallucinant.

      La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires.

      #liberté_de_la_presse
      #tabou #censure

      « C’est le business n°1 en Angleterre : voler les enfants. » rediffusion 15/nov/2016
      http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-15.04.2019-ITEMA_22036237-0.mp3

      Un enfant kidnappé par les services sociaux se vend 40.000€ sur internet

    • Pour te dire que tout est bien verrouillé le documentaire télévisé est interdit de visionnement en Angleterre (testé sur #TOR). Faut espérer que l’émission de France Culture traverse la manche.

    • Remarque qu’en tant que #mère_célibataire à deux reprises et en France j’ai été menacé de me faire retirer ma fille. Une fois par des policiers qui ont forcé ma porte en pleine nuit et une autre par le service hygiène et sécurité de la ville de Clichy auquel j’avais fait appel pour habitat indigne. A chaque fois, ces menaces ont été faites pour que je garde le silence sur leurs agissements illégaux.
      #guerre_aux_pauvres

  • Dans le #business de l’#humanitaire : doit-on tirer #profit des #réfugiés ?

    Depuis la crise économique de 2008 et la multiplication des conflits dans le monde, l’insuffisance des fonds alloués au secteur humanitaire n’a jamais été aussi importante. En effet seulement 59 % des besoins en la matière ont été financés en 2018.

    Pour l’une des crises humanitaires les plus médiatisées, celle des réfugiés, les chiffres sont plus alarmants encore. Le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) estime que pour l’année 2019 tout juste 14 % de l’aide nécessaire a été financée pour venir en aide aux 68,5 millions de réfugiés, demandeurs d’asile, personnes déplacées et apatrides.
    L’échec du système d’asile

    Bien que garanti par le droit international l’accueil de ces populations vulnérables reste globalement infime. En moyenne, seulement 1 % des réfugiés sont référés par le HCR pour être réinstallés dans des pays d’accueil chaque année. Le cantonnement en camps ou les installations plus ou moins précaires dans les pays limitrophes des zones de conflits deviennent les seules alternatives pour la grande majorité des réfugiés, pour qui la durée moyenne d’exil est d’environ 26 ans.

    Victimes des politiques d’asile de plus en plus restrictives des pays occidentaux plus de 85 % vivent dans des pays « en développement », dont les services élémentaires sont déjà sous pression.

    Le privé à la rescousse

    Pour pallier ces tensions, les capacités financières et innovatrices du secteur privé semblent aujourd’hui s’imposer comme une solution. Le HCR reconnaît en effet que le monde commercial joue un rôle central pour fournir des opportunités aux réfugiés et les soutenir.

    Le Pacte mondial sur les réfugiés adopté par 181 membres de l’ONU en décembre 2018 a lui aussi souligné le rôle primordial du secteur privé pour contrer les failles du système humanitaire.

    Que ce soit en termes d’emploi, d’opportunités commerciales ou de fourniture de biens et de services essentiels par l’intermédiaire de partenariats public-privé, ou encore en aidant les agences non gouvernementales ou gouvernementales à innover pour améliorer la qualité et la provision de l’aide, le monde du business semble désormais indissociable du monde humanitaire.

    Mais normaliser la condition du réfugié dans la logique économique de marché, n’est pas un artifice idéologique servant de plus en plus les intérêts corporatifs ? Et ces derniers ne passeront-ils pas avant ceux des réfugiés dans ce business désormais très rentable – fort de ses 20 milliards de dollars par an- qu’est devenu l’humanitaire ?
    De nombreuses plates-formes impliquées

    Le secteur commercial est impliqué à de nombreux niveaux du système d’asile. Par exemple, via des forums consultatifs comme la branche UNHCR Innovation du HCR créée en 2012 et financée par la fondation IKEA. Ce forum cherche à développer des moyens créatifs d’engager les entreprises et leurs ressources technologiques.

    D’autres plates-formes comme l’initiative #Connecting_Business ou encore #The_Solutions_Alliance tendent à impliquer le secteur privé dans les solutions en déplacement et en mesurer l’impact.

    Ou encore des organismes comme #Talent_beyond_boundaries ou la plate-forme française #Action_emploi_réfugiés élaborent des #bases_de_données regroupant des réfugiés et leurs #compétences techniques et académiques afin de les connecter à des employeurs potentiels dans les pays les autorisant à travailler.

    Afin de coordonner et de conseiller les actions et réponses du monde du profit, d’autres acteurs comme les consultants #Philanthropy_Advisors ont vu le jour pour promouvoir le développement de la collaboration philanthropique stratégique entre les #entreprises et le monde humanitaire, et les aider à projeter leur retour sur #investissement.

    Les marchés prospèrent

    Ainsi les partenariats public-privé avec le HCR et les ONG se multiplient, tant pour les prestations de service que l’expertise du secteur privé dans l’innovation.

    De gigantesques salons commerciaux réunissent régulièrement les grandes agences onusiennes, des ONG et des sociétés privées de toute taille afin d’essayer de prendre les marchés de l’humanitaire. Au salon DIHAD de Dubai par exemple, des stands de vendeurs de drones, de lampes photovoltaïques ou encore de kits alimentaires côtoient ceux des sociétés de services financiers comme MasterCard Worldwide ou des grands cabinets d’audit et de réduction des coûts en entreprise, comme Accenture et Deloitte.

    Cette concurrence grandissante des marchés de l’humanitaire semble suggérer que le système d’asile s’inscrit lui aussi progressivement dans un modèle néolibéral, appliquant la logique économique de marché jusque dans la sphère humanitaire.
    Abus et philanthropie des bailleurs de fonds

    Ce monde humanitaire qui pratique une logique propre à celle du monde des affaires soulève de multiples questions éthiques et pragmatiques.

    Au niveau philanthropique par exemple, les partenaires majeurs du HCR incluent des multinationales comme #Nike, #Merck, #BP, #Nestlé, #IKEA ou encore #Microsoft.

    Or, bien que l’apport financier de ces corporations soit essentiel pour contrer le manque de fonds du système d’asile, la crédibilité et la légitimité de certains partenaires a été contestée.

    Pour cause, les exploitations et abus déjà recensés à l’encontre de ces corporations. Nestlé a récemment été accusé d’esclavagisme en Thaïlande ; Nike et BP ont eux aussi été régulièrement critiqués pour leur modèle économique peu regardant des droits du travail ; ou encore Microsoft, récemment accusé d’exploitation d’enfants dans les mines de cobalt en République Démocratique du Congo. L’entreprise IKEA, bailleur majeur du HCR à quant à elle été inculpée dans un scandale d’évasion fiscale, accusée d’échapper ainsi aux taxes dans les états qui entre autres, financent le HCR.
    Des employeurs douteux

    En tant qu’employeur, le secteur privé embauche et rémunère des réfugiés dans des contextes légaux comme clandestins.

    Par exemple, 20 % de la main d’œuvre de la compagnie #Chobani, spécialiste du yaourt à la grecque implantée aux États-Unis est réfugiée. Son PDG estime que dans le monde actuel le secteur privé est l ‘agent de changement le plus efficace et a ainsi créé la fondation #Partenariat_Tent, afin de sensibiliser le monde commercial à l’importance du secteur privé dans la cause réfugiée.

    Par l’intermédiaire de cette plate-forme, plus de 20 entreprises dont #Microsoft, #Ikea, #H&M et #Hilton ont annoncé des initiatives d’#emploi destinées à contrer la crise des déplacements.

    Cependant, puisque souvent sans droit de travail dans les pays d’accueil de la majorité des réfugiés, ceux-ci sont souvent prêts à accepter n’importe quelle opportunité, et s’exposent à toute sorte de mécanisme d’exploitation, des multinationales aux petites entreprises, légalement ou dans l’économie informelle.

    Des enfants réfugiés Rohingya au Bangladesh aux Syriens en Turquie, Irak, Jordanie ou au Liban exploités dans diverses industries, les exemples d’abus par des entreprises de toutes tailles sont souvent recensés et vaguement relayés dans la presse. Parfois, les entreprises inculpées ne sont autres que des géants comme #Zara, #Mango, #Marks_and_Spencer, qui ne sont pas légalement réprimandés car il n’existe ni mécanisme de coercition ni cadre de sanction pour les multinationales.

    L’ambiguïté des sous-traitants

    Par ailleurs, les gouvernements, le #HCR et les #ONG sous-traitent progressivement l’assistance et la protection des réfugiés à divers partenaires commerciaux afin d’améliorer les conditions de vie dans des secteurs aussi divers que la finance, la provision de service, le conseil, la construction, la santé, la technologie ou encore l’éducation.

    Si de tels projets sont souvent très positifs, d’autres se font complices ou tirent profit de politiques publiques allant à l’encontre de la protection des droits humains. La multinationale espagnole #Ferrovial, un entrepreneur indépendant contracté par l’état australien pour gérer son système carcéral des demandeurs d’asile offshore, a été accusée de mauvais traitements chroniques envers les réfugiés dans des centres de détention extraterritoriaux administrés par l’Australie. Cette dernière est elle-même accusée de crimes contre l’humanité pour son traitement des demandeurs d’asile arrivés par bateau.

    Amnesty International a aussi dénoncé des actes de torture par la compagnie Australienne #Wilson_Security, sous-traitant de la filiale australienne de Ferrovial, #Broadspectrum.

    La compagnie britannique de sécurité #G4S a elle aussi fait l’objet d’une multitude d’allégations concernant des violences physiques perpétrées par ses employés dans des camps contre des réfugiés, par exemple à Daddab au Kenya, et sans conséquence pour G4S.

    Des compagnies comme #European_Homecare ou #ORS spécialisées dans la provision de service aux migrants et réfugiés ont été accusées de #maltraitance dans les milieux carcéraux envers les gardes et les réfugiés.

    Ainsi, selon un rapport de L’Internationale des services publics, la privatisation des services aux réfugiés et aux demandeurs d’asile a un impact direct sur leur qualité et aboutit à des services inappropriés, caractérisés par un manque d’empathie, et ne respectant souvent pas les droits humains.

    Le business de la catastrophe

    Par soucis d’efficacité, en privatisant de plus en plus leurs services et en laissant le monde du profit infiltrer celui de l’humanitaire, le HCR et les ONG prennent le risque de créer des conditions d’exploitation échappant aux mécanismes légaux de responsabilité.

    Aux vues de nombreuses questions éthiques, le monde commercial peut-il réellement contrer les failles étatiques et organisationnelles du monde humanitaire ? L’intégration du secteur privé dans le système de protection et d’assistance aux réfugiés, est-ce aussi en soi justifier le désengagement des États de leurs obligations en matière de protection des personnes les plus vulnérables ?

    Comment ainsi éviter que cette source d’opportunité commerciale pour les entreprises, et les opportunités d’émancipation que cela engendre pour les réfugiés, n’entraîne leur marchandisation et exploitation, dans un contexte où les cadres juridiques en matière de business et droits humains ne sont visiblement pas assez strictes ?

    https://theconversation.com/dans-le-business-de-lhumanitaire-doit-on-tirer-profit-des-refugies-
    #privatisation #partenariats_public-privé #PPP #asile #migrations #philanthropie #travail #salons_commerciaux #salons #DIHAD #néolibéralisme #sous-traitance

  • Espagne : la droite offre de ne pas expulser les migrantes si elles font adopter leur bébé

    Cette proposition défendue par le #Parti_populaire espagnol fait scandale en Espagne, alors que les élections législatives se préparent.

    Un projet de loi qui fait scandale en Espagne. Le Parti populaire (conservateur) propose de retarder l’expulsion des #femmes_enceintes migrantes, si ces dernières consentent à abandonner leur bébé, rapporte El Pais.

    Une proposition que le parti espère pouvoir mettre en oeuvre en cas de victoire aux prochaines élections législatives. Selon son leader, Pablo Casado, la mesure viserait à lutter contre « l’hiver démographique » de l’Espagne qui fait face à une chute de sa natalité.

    L’agence EFE explique qu’une telle loi aurait pour but d’éviter aux migrantes souhaitant confier leur enfant à l’adoption d’être expulsées au cours de la procédure. Mais pour le Parti populaire, cette mesure serait loin de pouvoir servir de « bouclier » à toutes les femmes sans papier du pays, dans la mesure où elles seraient toujours expulsables après leur accouchement.

    Polémique sur les réseaux sociaux

    L’annonce de cette proposition a suscité une vive polémique en Espagne. « Sexiste. Raciste. Classiste. Il ne restait plus que ravisseurs d’enfants. Fascistes. Chaque démocrate doit voter à la prochaine élection pour empêcher cette foule de venir au pouvoir », s’est insurgé sur Twitter, à l’image de nombreux internautes, Ada Colau, la maire de Barcelone.

    Pour un autre internaute, cette proposition rappelle la dictature franquiste. « Le PP appelle les mères migrantes sans papiers à éviter temporairement leur expulsion en échange de l’adoption de leur enfant. C’est la version actuelle des fascistes qui, pendant des décennies, ont volé des milliers de bébés lors de la dictature », gronde-t-il.

    Une proposition inconstitutionnelle ?

    Selon Vladimir Núñez, un avocat spécialiste de l’immigration interrogé par El Pais, la proposition du PP pourrait être inconstitutionnelle. Celle-ci serait contraire à l’article 13 de la Constitution espagnole, qui garantit toutes les libertés publiques aux étrangers en Espagne.

    Face à la polémique, le leader du Parti populaire a finalement été contraint de réagir, qualifiant l’information de fake news. « Ce que propose le PP, est que les femmes enceintes qui décident de confier leur enfant à l’adoption se voient garantir la confidentialité et les mêmes droits, qu’elles soient régularisées ou non (...) Lorsque ces femmes décident de confier l’enfant pour adoption, la procédure de dénonciation de cette personne en situation irrégulière n’est pas engagée », a-t-il expliqué ce jeudi, rapporte El Norte de Castilla.

    https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/espagne-la-droite-offre-de-ne-pas-expulser-les-migrantes-si-elles-font-adop

    Une sorte de #bébé contre papiers !!!
    ça rappelle de sombres moments de l’#histoire espagnole... #franquisme

    #migrations #asile #adoption #placement #bébés #enfants #maternité #fascisme #régularisation #sans-papiers #bébés_volés #enfants_volés #grossesse

    Loi pensée contre la chute de #natalité
    #démographie #natalisme

    via @Filippo_Furri

    ping @isskein

  • #blockchain game should focus more on ‘game’ than ‘blockchain’
    https://hackernoon.com/blockchain-game-should-focus-more-on-game-than-blockchain-403899608053?s

    Blockchain #games Should Focus More on ‘Game’ than ‘Blockchain’The common belief amongst prominent thought leaders and investors in blockchain is that games will lead to mass #adoption of blockchain technology. Much has been promised, with the CEO & Partner of Hashed, Simon Kim, asserting that “The Blockchain Game World Is Our Oyster.” Mass adoption has become a holy grail for blockchain projects, as eliminating the profit taking middlemen leaves no other alternative business model that they can thrive upon.While I do believe that internet of reality will come with blockchain technology, I also see a problem with the way current blockchain games are approaching the problem. Instead of focusing on the core problem that traditional gaming has solved for the masses, the solutions suggested by (...)

    #game-development #investment

  • TikTok, l’application chinoise à la conquête des ados du monde
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/03/09/tiktok-l-application-chinoise-a-la-conquete-des-ados-du-monde_5433614_440899

    La France n’échappe pas à cette déferlante. La formule fonctionne particulièrement chez les 11-14 ans (38 % déclarent avoir un compte sur TikTok), et chez les filles (57,82 % de cette tranche d’âge), selon une enquête de l’association Génération numérique auprès de 7 421 jeunes de moins de 18 ans.

    Contrairement à ses concurrents, TikTok – version exportée de Douyin –, ne vient pas de la Silicon Valley, mais de Pékin. C’est la première fois qu’une entreprise chinoise parvient à s’exporter avec un tel succès. Derrière cette application se trouve ByteDance, la start-up la plus chère du monde – devant l’américain Uber –, qui est valorisée 75 milliards de dollars (66,78 milliards d’euros) depuis son dernier tour de table, fin 2018, où ses soutiens, dont Softbank, ont aligné 3 milliards de dollars de plus.

    Se plonger dans TikTok, c’est voir Internet résumé en vidéos de quinze secondes : des miniscènes parfois drôles, d’autres fois ridicules, souvent inventives

    Se plonger dans TikTok, c’est voir Internet résumé en vidéos de quinze secondes : des miniscènes parfois drôles, d’autres fois ridicules, souvent inventives.

    L’idée originale était de jouer une scène ou une chanson en play-back. Mais d’autres font quelques pas de danse, ou des tours de force avec, en fond sonore, le dernier tube de pop à la mode. Les adolescents s’y lancent des défis. A mesure que le public évolue, les contenus deviennent plus variés : certains résument une recette de cuisine, quand d’autres montrent en accéléré l’élaboration d’un dessin, ou d’un bricolage. Il y a beaucoup de filles, quelques garçons et, bien sûr, beaucoup de chats.
    Mettre son cerveau sur pause

    Bref, ouvrir TikTok, c’est mettre son cerveau sur pause pour un moment. Quasiment pas de publicité pour l’instant (la version chinoise en compte beaucoup plus), des vidéos trop courtes pour être élaborées… TikTok ne fait que du divertissement, avec une efficacité redoutable. « L’expérience est captivante : ce n’est pas comme Youtube ou Instragram. Là, c’est du micro-contenu. Ça marche très bien sur mobile, avec les vidéos verticales, plein écran, c’est très immersif », décrit Matthew Brennan, expert de l’industrie du Web en Chine et fondateur du cabinet de marketing China Channel.

    Surtout, TikTok excelle à découvrir les goûts de ses utilisateurs. En ouvrant l’application vous tombez sur une vidéo. Elle ne vous plaît pas ? Un coup de doigt vers le haut, et vous passez à la suivante. Rapidement, les vidéos proposées sont mieux ciblées.

    « L’algorithme apprend ce qui vous plaît vraiment vite, poursuit M. Brennan. C’est la force de ByteDance : toutes leurs plates-formes fonctionnent avec la même technologie de recommandation. C’est très puissant ! » L’entreprise a, en effet, percé avec Jinri Toutiao, un agrégateur d’informations lancé en 2012. L’application, qui sélectionne des articles selon vos goûts, fait fureur.
    Les autorités s’interrogent

    Douyin, la version chinoise de TikTok, a vu le jour en septembre 2016. C’est un clone d’une autre application chinoise, Musical.ly, fondée deux ans plus tôt. Mais Musical.ly, plus centrée sur les vidéos musicales, type karaoké, trouve son public à l’étranger alors que Douyin, plus généraliste, gagne du terrain en Chine. L’année suivante, ByteDance rachète Musical.ly pour 1 milliard de dollars et intègre les deux applications. Une acquisition déterminante pour l’expansion de Douyin à l’étranger, qui récupère les clients de Musical.ly et se déploie à l’international à grands coups de campagnes publicitaires.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Chine, Douyin taille des croupières à WeChat

    Face à ce succès, les autorités s’interrogent. En France, la police a, en novembre 2018, mis en garde contre l’utilisation de la plate-forme par des prédateurs sexuels, les jeunes filles se mettant en scène dans des positions parfois suggestives. L’application a été interdite au Bangladesh, et temporairement en Indonésie, où elle était accusée de promouvoir « la pornographie et le blasphème ». En Inde, une proposition de loi vise à obliger TikTok à filtrer les contenus pour purger l’application des vidéos « dangereuses ». C’est déjà le cas en Chine, où elle a été pointée du doigt pour la publication de contenus « inacceptables ».

    Plus récemment, TikTok s’est fait épingler aux Etats-Unis, le 27 février. Le groupe a dû payer 5,7 millions de dollars d’amende à la commission fédérale du commerce pour avoir collecté les adresses mails d’enfants de moins de 13 ans, sans le consentement de leurs parents.

    #TikTok #Médias_sociaux #Adolescents

  • Earning #crypto > Crypto
    https://hackernoon.com/earning-crypto-crypto-3a998963d0d1?source=rss----3a8144eabfe3---4

    The days of disruption, radical token models, value capture theses and spreading crypto gospel to anyone who will listen are over. Make room for #blockchain transformation, value creation and #adoption. Maturation is a good thing.Despite the shift, what was once the cypherpunk’s vision of the future — an internet of value, sovereignty, privacy and micro-payments — is still within our reach. The ICO model was tragically flawed. New business and social coordination models were sold ahead of the technology and cultural shifts. Token engineering value capture was hamstrung by the limitations of early cryptonetworks (try computing anything on-chain). However, nothing trumps the blaring noise of our crypto gospel choir than the average Internet user.They don’t care about sound money policy, (...)

    #user-experience #cryptocurrency

  • #blockchain #usability #checklist
    https://hackernoon.com/blockchain-usability-checklist-5c5e1409183d?source=rss----3a8144eabfe3--

    How have blockchains become more usable starting from the protocol layer and surrounding infrastructure.Figure: Usability ChecklistTo help censorship resistant, immutable, and permissionless blockchains gain wide spread market #adoption, a lot of changes have to be made. Every individual layer of the ecosystem needs to become more usable from the base protocol to the end-user interface. These layers must leverage the unique properties of blockchain for meaningful adoption to occur. Because what’s the point of using a censorship resistant blockchain if the interface is censoring?Today is the first piece in a series of posts detailing blockchain usability for the different blockchain layers (that we have made up completely, mildly modelled after the OSI model). Here we will focus on the (...)

    #user-experience

  • #blockchain #adoption Could Be Closer Than We Think
    https://hackernoon.com/blockchain-adoption-could-be-closer-than-we-think-e68bebaebca4?source=rs

    What does it mean when we say blockchain adoption? In 2017, it was all about how initial-coin-offering could disrupt the traditional means financing or fundraising. Couple that with astronomical growth in all major cryptocurrencies, everyone was over the moon with their investments in this coin and that coin.Then came 2018, the year that has been dubbed Crypto Winter. There were panic, tears and disgusts raging in both the retail camp and institutions. It was apparent on social media. Anyone who had invested in late 2017, would be underwater in their investments. As quickly as it came, the hype was gone and talks of getting rich from Crypto died (or rather postponed).The focus shifted from making money to the adoption of the underlying #technology: Blockchain. In 2017/early 2018, any (...)

    #regulation #blockchain-adoption

  • Violence, harcèlement, sexe : comment protéger ses enfants sur internet
    https://www.ladn.eu/media-mutants/violence-harcelement-sexe-comment-proteger-enfants-internet

    Selon l’étude Junior Connect’ 2018 menée par Ipsos, 84 % des 13-19 ans et 24 % des 7-12 possèdent un téléphone portable, et l’utilisent au moins deux heures par jour. Trois réseaux caracolent en tête : Snapchat, YouTube et Instagram. En marge, Tik Tok, Triller, Askip, Yubo et même Messenger Kids de Facebook...

    En 2018, une enquête menée par le Post a mis le doigt sur de très graves failles de sécurité dans l’application de playback Tik Tok. L’application dépasse largement Facebook avec 600 millions d’utilisateurs dans le monde (dont 2,5 en France). Elle est destinée aux ados de plus de 16 ans qui s’y filment en train de réaliser des chorégraphies, des danses de mains (ou de pieds) ou de changer de look dix fois dans la même vidéo.

    Les fonctionnalités ont été étudiées pour plaire aux millennials : les likes comme sur Insta et Facebook, les messages comme sur Messenger et les filtres pour améliorer son image comme sur Snapchat. D’où son succès.

    « Précocité mondialisée »

    Outre les accusations de pédopornographie, les reproches faits à Tik Tok concernent l’incitation pour les - très - jeunes filles, des mini-miss en quête de likes, de se mettre en scène dans des attitudes suggestives jusqu’à, parfois, simuler des actes sexuels. Une tendance synthétisée par l’expression de « précocité mondialisée » lancée par Sonia Devillers dans L’Édito M sur France Inter le 6 novembre 2018.

    Dans sa chronique, la journaliste raconte ce qu’elle a vu sur l’appli : « Glaçant. Plongée dans l’esthétique corporelle d’une jeunesse totalement clonée : toutes, les cheveux longs ; toutes, la poitrine très rehaussée ; toutes, le t-shirt coupé sous les seins ; toutes, le ventre ultra-plat, nombril dénudé ; toutes, les fesses rebondies ; toutes, quasi le même visage à la fois lisse et mutin. Elle concluait : c’est complètement flippant. »

    #Tik_Tok #Culture_numérique #Adolescents

  • Tik Tok, Askip, Yubo : quelles sont les applications préférées des ados ?
    https://www.ladn.eu/media-mutants/applications-preferees-ados

    Mais que font les jeunes toute la journée, les yeux rivés sur leur portable ? Ils vont sur leurs applications préférées évidemment. On vous dit lesquelles.

    #Culture_numérique #Apps #Adolescents

  • Pourquoi il faut (sérieusement) s’intéresser à Fortnite – Signaux Faibles
    https://signauxfaibles.co/2018/12/26/pourquoi-il-faut-serieusement-sinteresser-a-fortnite

    Pourquoi donc s’intéresser à un jeu vidéo lorsque l’on n’est pas soi-même joueur, ni proche de cet univers qui peut légitimement laisser de marbre ?

    Parce que Fortnite, phénomène de l’année avec plus de 200 millions de joueurs à fin novembre (en hausse de 400% par rapport à janvier), soit plus que le nombre d’habitants qu’un pays comme la Russie, constitue l’un de ces mouvements de fond qui préfigurent demain.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéos #Fortnite #Sony #Google #Amazon #Epic_Games #socialisation #enfants #ado

    • « Fortnite is not really a game about shooting people. It’s a game about escape. »

      lolz : et HBO is not TV.

      La puissance de Fortnite s’est notamment manifestée cette année avec le rapport de force exercé par son éditeur, Epic Games, face à Sony puis Google.

      Sony d’abord : le géant japonais, fabricant de la console PS4, a toujours eu pour habitude d’interdire la possibilité de jouer à un même jeu sur plusieurs plateformes (possibilité appelée cross-plateforme), dont celles de ses concurrents.

      « Depuis des décennies, des entreprises comme Sony, Nintendo et Microsoft fixent les standards de relations business avec les éditeurs de jeux. Puis Fortnite est arrivé ». (Matthew Gault)

      Suite à de nombreuses protestations de joueurs, mécontents de ne pas pouvoir utiliser leurs personnages sur d’autres plateformes, Epic Games a réussi le tour de force de faire plier Sony, qui a changé son fusil d’épaule fin septembre en autorisant le cross-plateforme pour Fortnite. Début septembre encore, le PDG de Sony lui-même affirmait qu’il n’en serait rien. Mais la pression des joueurs, symbolisée par le hashtag #BlameSony, aura eu raison de sa volonté.

      Pour Daniel Joseph, auteur de multiples études sur l’économie des plateformes de jeux, Fortnite établit une nouvelle tendance parmi les concepteurs de jeux vidéo : « c’est un nouveau business model qui émerge. Sony était jusqu’ici la plateforme. Maintenant, c’est la plateforme qui laisse une autre plateforme opérer par-dessus elle, avec sa propre économie interne. Je pense que ça les a surpris, et qu’ils sont maintenant obligés de suivre ces changements ».

      Le coup de maître le plus impressionnant d’Epic Games n’est pourtant pas celui-ci : il est surtout d’avoir réussi à outrepasser Google.

      D’ordinaire, tout éditeur passe par le magasin d’applications de Google (Google Play) pour permettre aux utilisateurs de smartphones sur Android d’accéder à ses applications : en contrepartie d’être listée et de pouvoir être téléchargée sur Google Play, l’application doit s’acquitter d’une commission de 30% sur chaque achat.

      Epic Games a décidé de ne pas faire lister Fortnite sur Google Play et d’inviter les utilisateurs désirant télécharger le jeu à se rendre directement sur son site, contournant ainsi Google et sa commission de 30%, jugée disproportionnée. Ce choix a constitué un pari commercial considérable mais a été permis par la puissance acquise par Fortnite en seulement quelques mois. Ce pari s’est avéré payant.

      Anyway c’est très intéressant parce que ça accrédite la thèse selon laquelle l’avenir du secteur se jouera hors des supports physiques type console. Là aussi les #plate-formes et le #streaming vont accélérer la dématérialisation des #jeux_vidéo.

      Cf. https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/16/jeux-video-la-revolution-du-streaming_5398439_3234.html

      Fortnite : une plate-forme qui fait la nique à Sony et aux GAFA, ça me rappelle Netflix faisant la nique à… Sony et autres majors du #divertissement. Même si les GAFA n’ont pas dit leur dernier mot en matière de #SVOD : Amazon Prime Video est bien engagé, Facebook Watch, Youtube Originals, Apple TV vont grandir. (Mais je suis ptet obsédé, quand on travaille sur un sujet on a tendance à le voir partout.)

      En l’occurrence, en tout cas : Fortnite se la joue cross-plate-formes, mais à la fin ça profite à Epic Games, soit un éditeur de jeux vidéo qui veut lancer son propre magasin d’applications, c’est-à-dire… une plate-forme, pour faire la nique à une autre — Steam —, avec pour seule ambition de proposer une meilleure rémunération des auteurs, ce qui est déjà ça me direz-vous.

      Enfin :

      Le visionnage de jeux vidéo en tant que contenus concurrents de programmes TV, vidéos et films connaît une croissance qui ne devrait que s’accélérer. Par le passé, le spectateur regardait la #télévision ; aujourd’hui, les nouvelles générations regardent #Netflix et YouTube ; les générations suivantes se tourneront vers les plateformes comme #Twitch, leader actuel du streaming de compétitions d’#esport.

      Il n’est pas anodin que dans sa dernière lettre aux actionnaires, Netflix ait écrit : « We compete with (and lose to) Fortnite more than HBO. »

      NB. Sur quoi repose la fluidité cross-plate-formes de Fortnite ? #AWS d’Amazon (comme Netflix). Et qui a racheté Twitch en 2014 ? #Amazon.

      Bref, à la fin c’est toujours Jeff Bezos qui gagne.

  • #la FNSEA appel à contrer notre rassemblement du lundi 14 devant la SAFER et la #chambre #d'agriculture #44 ! Protégeons notre futur commun !
    https://nantes.indymedia.org/articles/44173

    Suite à notre appel au rassemblement lundi 14 Janvier à partir de 11h30 devant la chambre d’agri 44 et la SAFER 44), suite à l’éviction des petit-e-s paysan-ne-s des terres agricoles au profit d’agriculteurs industriels et à notre dénonciation de leur image proche de l’iconographie fasciste qui invite à briser Greenpeace, la FNSEA dans le dernier bulletin de la chambre d’agriculture se lâche complètement ! Voir plus bas l’interview de son président à notre propos. La FNSEA montre ainsi son vrai visage : elle ne veut en aucun cas préserver notre santé, l’environnement, le climat, notre avenir commun en somme ! La FNSEA 44 appel ainsi à contrer notre rassemblement et toute autre initiative de ce genre porté par des collectifs comme Terres Communes qualifié de groupuscule (sic) ,ainsi que par les (...)

    #Ecologie #Santé #Resistances #bouffe #/ #mal #lutte #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #- #adolphe #bobierre #géraudière #pierre #rue #Ecologie,Santé,Resistances,bouffe,/,mal,lutte,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement

  • Ami·es seenthisien·es... petit appel...

    @albertocampiphoto et moi sommes à la recherche de références pour des cours sur le #journalisme et le #photojournalisme à donner à des adolescents (autour des 11-12 ans).

    Connaissez-vous des #BD, #livres ou #jeux qui pourraient être soit directement utilisés en classe ou alors comme ressources pour les enseignant·es ?

    Ci-dessous, les ressources déjà trouvées... si vous avez des idées, n’hésitez pas à les partager !

    #ado #ados #ressources_pédagogiques #éducation #éducation_aux_médias #presse #médias

  • Faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ? Maxime VIVAS - 9 Janvier 2019 - Le Grand Soir
    https://www.legrandsoir.info/faut-il-que-les-gilets-jaunes-la-police-ou-l-armee-tirent-sur-luc-ferr

    Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État en sciences politiques, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. Rien que ça ! Il est l’auteur de nombreux ouvrages philosophiques et chroniqueur au Figaro et à Radio Classique.

    Ce n’est donc pas un sous-développé du bulbe comme Aurore Bergé, Eric Brunet, ou Pierre Haski (j’en ai d’autres, mais…). 
- Sur Radio Classique, il a déclaré https://www.lci.fr/politique/luc-ferry-se-defend-sur-lci-apres-ses-propos-polemiques-tout-cela-est-ridicule-r , le 7 janvier que les policiers devaient se servir « de leurs armes, une bonne fois » contre les « salopards d’extrême gauche et d’extrême droite ou des quartiers ». Et comme il a eu peur que cela ne suffise pas, il a appuyé : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies. »

    Sans même avoir fait une année de philo et un mois à Sciences po, chacun comprend qu’il demande que les policiers, épaulés par l’armée, tirent sur la foule des gilets jaunes. Car, il est évidemment impossible, avant de tirer, de trier entre les idées des manifestants et leur lieu de vie. Impossible de distinguer les gilets jaunes venus pour casser (une infime minorité) et ceux qui s’enragent soudain (comme le boxeur Cristophe Dettinger https://www.facebook.com/La.Tribune.des.Pirates/videos/un-manifestant-boxe-les-gendarmes/2261561470746027 ) au spectacle d’une violence aveugle, déclenchée délibérément par les forces du désordre.

    Pour avoir manifesté les samedis à Toulouse, je puis témoigner d’une chose nouvelle et que je ne pouvais imaginer, moi qui arpente le bitume sous banderoles depuis si longtemps : il est désormais impossible d’aller manifester sans être, à un moment, obligé de courir devant les keufs et de respirer des gaz lacrymogènes.

    Un excité leur balance une bouteille de bière ? Ils canardent en retour la manifestation d’une pluie de grenades. La riposte est toujours volontairement disproportionnée. Ils sont sûrs de l’#impunité. Ils sont couverts et encouragés. 

    - « On peut cogner, chef ? ».
- « Mais bien sûr, imbécile, qu’est-ce que tu attends, un ordre écrit de Castagnette ? ».

    Personne ne leur balance quoi que ce soit ? Immense frustration ! L’ordre est alors donné de scinder le cortège, de le faire s’égailler dans plusieurs rue et quartiers pour de meilleurs images de foules clairsemées. Les grenades explosent, les vauriens en civil de la BAC cognent au petit bonheur la chance, jettent à terre, ligotent dans le dos avec des Serflex, un genou sur la tête de la victime. Ils l’embarquent en la traînant comme un sac de patates, accélérant le mouvement par des coups de pieds pour lesquels ils n’auront jamais des comptes à rendre (croient-ils. Attendez, mes bonhommes…) et ils déposent plainte au commissariat pour outrage parce que l’innocent a répondu « Ta gueule ! » à « Bougnoul, crouille, Kirikou, enculé de ta vieille pute de mère, je me fais sucer par ta salope de sœur ».

    Bref, la manif se disloque façon puzzle. BFMTV en filme un morceau. « Le mouvement s’essouffle », vous le saviez déjà, ou alors n’êtes pas abonnés au #Monde et à #Libé, vous n’avez pas la télé, ni un autoradio, ni une radio, ou vous fermez les yeux en passant devant les kiosques à journaux, ou vous ne fréquentez jamais une salle d’attente, ou vous ne parlez jamais avec vos contemporains, ou vous êtes fâchés avec votre beauf, ou vous avez enfin pu acheter la lointaine petite île perdue où la main de l’homme n’a jamais mis les pieds.

    J’ai toujours dans ma poche ce petit masque blanc que distribuaient les
    infirmières toulousaines dans les cortèges. Et il m’a souvent servi. Et je ne pars pas en manif sans lui. C’est nouveau, ça vient de sortir. C’est une pratique labellisée « Macron 1er ».

    Le président de la République, son premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le préfet de police de Paris, la plupart de nos journaleux, Luc Ferry, haïssent et conchient le peuple de France et ils feraient embarquer Maurice Grimaux, préfet de Police de Paris en 1968 https://www.legrandsoir.info/le-prefet-de-police-qui-ne-voulait-pas-que-soient-frappes-les-manifest qui adjurait ses policiers d’être respectueux des lois de la République et de ne pas matraquer un manifestant à terre.

    Tous ces lascars sont aussi insensibles que la #Marie-Antoinette, aussi inconscients que #Louis_XVI.

    Et il y a du #Adolphe_Tiers en eux.

    D’une main nonchalante, ils piochent, dans le saladier en cristal, des friandises achetées chez Fauchon par un domestique, de l’autre ils fouillent dans l’arsenal des lois pour trouver celle qui, en l’interprétant comme il faut, permettrait d’absoudre leurs nervis violents, leurs mercenaires assermentés et sans foi. Ils y puisent la loi qui justifierait qu’on colle au gnouf quiconque risque de nous entraîner sur les chemins où la première capricieuse dépensière de France, Brigitte Macron, casserait ses talons de 10 centimètres : ceux qui conduisent au rétablissement de l’ISF, au RIC, à l’augmentation des salaires de misère. Et la suite.

    Ils portent en eux la mort par crime « légal ». 
Balancez toutes les grenades que vous pouvez, même celles que les lois internationales interdisent d’utiliser, mitraillez avec vos flash balls équipés de viseurs holographiques qui permettent de ne pas rater l’œil ou la bouche, acharnez-vous en meute sur le malheureux (ne pas tenir compte du sexe, de l’âge ou de la totale innocence) qui passe à votre portée. « Ah les braves sicaires ! » , s’extasie Castaner en regrettant de ne pouvoir les décorer tous de la #Légion_d_honneur, ce hochet galvaudé, indistinctement attribué à des citoyens méritants et à des crapules qui devraient être en prison (trois bols de fayots par jour et c’est tout. A la japonaise !).

    14/18. Les malheureux #poilus jaillissaient de la tranchée et les projectiles de l’ennemi en hachaient menu une partie. D’autres perdaient un membre ou un morceau du visage. Ha ! Ha ! se régalent d’avance mes détracteurs en notant avec quelle maladresse je viens de tomber dans une comparaison hasardeuse et scandaleuse. Pourtant, aller manifester aujourd’hui, c’est risquer d’y laisser une main, un œil, la bouche. Et croyez-en Luc Ferry, c’est loin d’être suffisant. Les poilus qui sont retournés intacts dans la tranchée avaient gagné le gros lot à la loterie de la guerre. Nos braves gilets, jaunes qui ont laissé un œil, une joue, un bout des lèvres, leurs gencives, leurs dents, une main, dans une manif, ont tiré le mauvais numéro et c’est tout. La faute à « pas de chance » , ça s’appelle être au mauvais d’endroit au mauvais moment, inutile d’aller embêter Macron avec ces brouilles, il est élu, légitime. Les urnes ont parlé (murmuré, en fait).Vous êtes démocrate, oui ou m… ?

    J’ai un jeune fils qui vit bien mieux qu’un gilet jaune, mais qui ne rate pas une manif. Il a l’âge des enthousiasmes et des indignations. Il s’approche trop des #Robocops. Je tremble pour lui. Je lui conseille (lâchement ? En toute logique ?) de laisser jaillir en premier de la tranchée ceux qui ont élu #Macron et qui viennent dire qu’ils le regrettent. Tel qui a mis le feu à la maison par inconscience doit être le premier à lutter contre l’incendie et à s’exposer à une chute de brandon incandescent.

    Revenons à Luc Ferry . Les crapules des journaux qui font l’opinion (c’est-à-dire les journaux des milliardaires, subventionnés et gavés de pub), les radios et télés des milliardaires (bénéficiaires du CICE et souvent non contribuables), font exactement le contraire de ce qu’ils auraient fait si #Jean-Luc Mélenchon avait dit le centième du commencement du début d’amorce de ce que préconise #Luc_Ferry.

    Et d’abord, pourquoi n’est-il pas en garde à vue, Ferry ?

    Pourquoi cent policiers n’ont-ils pas perquisitionné à l’aube dans un des ses domiciles ?

    Pourquoi la « classe » politique droitière (je mets « classe » entre guillemets à cause du double sens du mot qui pourrait faire croire que ces enflures sont classieuses) ne rappelle-t-elle pas que la loi républicaine interdit de tirer sur le peuple désarmé et qu’inciter à le faire est un délit (ou un crime ?).

    Pourquoi n’est-il pas claironné que la loi n’autorise en aucun cas des tirs de l’armée et de la police sur des foules, au prétexte que la manifestation n’a pas été déclarée à un Préfet qui hait le peuple et lâche ses sbires équipés d’armes qui blessent, estropient et défigurent. Et tuent.

    Pourquoi ne connaît-on même pas le nom du flic qui a tué d’un tir bien ajusté le 1er décembre 2018, une octogénaire qui fermait ses volets au 4ème étage d’un immeuble marseillais ? Il a fallu moins de 24 heures pour que tout le pays sache que Cristophe #Dettinger est le boxeur (à mains nus) d’un policier harnaché et, guère plus de temps pour qu’il ne soit plus libre.

    Où est-il le #tueur de la mémé ? Toujours dans les manifs, toujours armé ? Il perçoit l’augmentation de salaire offerte par les chient-en-lit du gouvernement (oui, je m’énerve : moi, dès qu’on tue des vieux, je me Cristophe-Dettingerise mentalement).

    Pourquoi est-il en liberté Luc Ferry ? Dans tous les cas, ses propos sont mortifères. Soit ils seront suivis d’effet et, adieu la démocratie, bonjour la #guerre_civile, soit ils vont faire monter chez les manifestants des velléités de ne pas se laisser tirer comme à la fête foraine, ce qui induira qu’ils s’équipent.

    Luc Ferry leur a lancé un défi : « Venez à poil, petits lapins, nous sortons nos fusils de chasse et nos fusils de guerre ».

    Macron prononce des vœux en engueulant et menaçant son peuple, #Edouard_Philipe annonce que les sanctions et la répression seront plus sévères, les #médiacrates s’esbaudissent et applaudissent comme il convient chez les larbins, Ferry en appelle à l’armée.

    Ces (comment dit-il l’agrégé, déjà ? Ah oui !) salopards annoncent des crimes et absolvent par avance les tueurs. Ils ont fait le choix de défendre jusqu’au bout leurs privilèges et les intérêts du CAC 40. A combien de millions se monte la fortune de Luc Ferry ? Ira-t-il le dire à un gilet jaune qui se les gèle sur un rond-point et qui se les gèlera en famille en rentrant chez lui ?

    « Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime » (Karl Marx).

    Luc Ferry, comme toutes ces « belles gens » , souffre du même complexe de supériorité que Macron et (au hasard) #Gilles_Le_Gendre, ancien élève du collège Sainte-Croix de #Neuilly-sur-Seine, chef d’entreprise, successivement journaliste dans des journaux dont le titre fait rêver le poète que je suis : (Challenge, l’Usine Nouvelle, le Nouvel Economiste, l’Expansion) et patron des députés LREM :  « Notre erreur est d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils... ».

    Cependant, faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ?
    Certes pas. D’abord, devant le tollé provoqué par son appel au crime, il a dû se fendre d’une déclaration d’une hypocrisie et d’une bêtise telle que j’ai cru à une analyse de #Jean-Michel_Aphatie. Lisez Luc Ferry, agrégé de rétropédalage : « Je n’ai évidemment jamais appelé à tirer sur les gilets jaune dont je défends le mouvement depuis l’origine. Je demande simplement que les policiers puissent se servir comme ils le demandent de leurs armes NON LÉTALES quand CERTAINS cherchent carrément à les tuer. Clair ? »

    Ce qui est clair c’est que «  l’armée  » a soudain disparu pour faire place à «  non létales  » dont l’absence nous avait contrariés dans sa controversée diatribe belliciste de bon bourgeois assuré de n’avoir jamais à appuyer lui-même sur la détente et à ramasser des morceaux de cervelle sur le pavé devant sa porte.

    Pour finir, jouons au jeu du «  Luc Ferry inversé », pour voir si ça passe : « Les gilets jaunes devraient se servir de pavés et de cocktails Molotov, une bonne fois, contre les salopards de keufs fachos (policiers, gendarmes mobiles, #baqueux ) et contre les sièges des #mérdias. Depuis 1968, on a les meilleurs lanceurs du monde, ils sont capables de mettre fin à ces saloperies #flicaillères et #journaleuses. »

    Bien entendu, je désapprouve cette conclusion (1) et je préfère de loin (car je suis prudent et douillet) ce qui est dit ici.

    Maxime VIVAS *

    Note (1). Me croit qui veut.

  • #magento 2.3 — Everything You Need To Know
    https://hackernoon.com/magento-2-3-everything-you-need-to-know-19cd4cb8e6d6?source=rss----3a814

    Magento 2.3 — Everything You Need To KnowDuring the Imagine 2018 conference back in April, Magento announced the release of Magento 2.3 by the end of 2018.After much of a wait, Magento has released the Magento 2.3 on November 28, 2018.It has been almost a year since the last major release of Magento 2.2 but Magento 2.3 has brought a ton of new core features with a lot of smaller optimizations.11 New Features Magento 2.3 IntroducedMagento 2.3 introduces tons of new core features such as –Progressive Web App (PWA) StudioGraphQL SupportDeclarative DB SchemaAsynchronous and Bulk Web APIElasticsearchPHP 7.2 SupportMulti-Source Inventory (MSI)WYSIWYG UpgradePage BuilderCache-ManagementGoogle reCAPTCHA and Two Factor AuthenticationLet’s have a closer look at them.Progressive Web Applications (PWA) (...)

    #adobe #web-development #progressive-web-app #ecommerce

  • En #Bosnie, Ajnas se bat pour les #enfants de la #honte

    En #Bosnie-Herzégovine, on les appelle les « #enfants_invisibles ». Ce sont les bébés nés de viols commis pendant la guerre de Yougoslavie – par des soldats ennemis, mais aussi par des Casques bleus. Ajna Jusic est l’un de ces enfants de la honte, qui seraient entre 2 000 et 4 000 dans le pays...

    La jeune femme, à qui la mère a longtemps caché sa véritable histoire, lutte aujourd’hui pour faire reconnaître ces personnes, discriminées par la société, comme victimes de guerre officielles.

    https://www.arte.tv/fr/videos/079474-003-A/arte-regards
    #guerre #histoire #ex-Yougoslavie #viols #viols_de_guerre #femmes #invisibilité #discriminations #égalité_de_traitement #victimes_de_guerre #préjugés #rejet #insultes #adoption #exclusion #traumatisme #culpabilisation #stigmatisation #santé_mentale #reportage #documentaire #film

    Les mots très forts de Ajna Jusic :

    « Les dégâts causés par la guerre n’ont pas de nationalité, ni d’ethnie. Le viol n’a rien à voir avec la nationalité, c’est une expérience traumatisante et c’est comme tel qu’il faut le traiter »

    #nationalisme

  • Why Adopting #nosql is Difficult for Beginners
    https://hackernoon.com/why-adopting-nosql-is-difficult-for-beginners-511659fb79d9?source=rss---

    With the increasing technological breakthroughs, traditional ways of storing data are being challenged. With the adoption of NoSQL by industry giants and the ever-increasing NoSQL database options, it is becoming a trend in considering NoSQL as alternatives to Relational Databases for mainstream software development.However, when it comes to Relational Databases, it has been there for several decades. It is not difficult in finding developers who have the knowledge and experience in writing SQL queries, designing entity relationships, normalizing schemas and ensuring ACID properties. This is not the case with NoSQL where knowledge, expertise, and experience are scarce.This could lead to wrong design decisions in using NoSQL where it doesn’t fit in. Another common mistake in adopting (...)

    #beginners-guide #programming #adopting-nosql #best-practices