city:leon

  • #Nicaragua : grève nationale de 24 heures contre le président Daniel Ortega.

    Nicaragua amaneció en paro nacional en protesta contra Ortega
    http://www.el-nacional.com/noticias/latinoamerica/nicaragua-amanecio-paro-nacional-protesta-contra-ortega_283216


    Foto: AFP

    Nicaragua amaneció este jueves en paro nacional, en protesta contra el presidente Daniel Ortega, a quien la oposición le exige que libere a los presos políticos y respete los derechos humanos.

    A pesar de que el gobierno amenazó con tomar medidas contra los negocios que se sumaran al paro nacional de actividades, el cierre de establecimientos fue notorio, aunque no total, en las primeras horas del día.

    El paro nacional fue evidente en ciudades como Camoapa, Chichigalpa, Chinandega, Ciudad Sandino, El Viejo, Granada, Jinotepe, León, Nueva Guinea, Managua, Matagalpa y Tipitapa.

    La mayoría de negocios cerrados en la mañana eran las grandes y medianas empresas; por el contrario, la mayor parte de los comercios que abrieron sus puertas fueron los pequeños comerciantes.

  • المفاتيح السبعة لفهم الإفراج عن الوليد : من تدهور صورة السعودية عالميا إلى دور عائلة رياض الصلح ـ (صور وفيديو) | القدس العربي Alquds Newspaper
    http://www.alquds.co.uk/?p=868961

    Selon Al-Quds al-’arabi (pro-Qatar), les 7 clés de la libération de Walid Bin Talal :
    1) le refus des princes concernés de reconnaître l’accusation de corruption et leur insistance pour être jugés devant un tribunal ce qui aurait éclaboussé tout le Royaume
    2) le fait que nombre de princes de la famille royale ait commencé à se désolidariser de la conduite de MBS
    3) les soupçons de plus en plus grands que la lutte contre la corruption était surtout une manière pour MBS d’écarter de potentiels rivaux
    4) les soupçons de corruption à l’encontre de MBS lui-même après l’achat du tableau attribué à Léonard de Vinci (et celui de son yacht)
    5) les interventions de dirigeants européens (Sarkozy et Hollande sont cités) et arabes, parmi ceux-ci ceux de la famille Solh [belle-famille de Walid bin Talal], avec le risque pour les Saoudiens de perdre un appui sunnite de première importance
    6) les conséquences négatives des incarcérations sur les investissements dans le Royaume
    7) la dégradation de l’image de l’Arabie saoudite dans les médias internationaux.

    #prison_dorée #arabie_saoudite

  • Enguirlandez votre Raspberry Pi
    https://linuxfr.org/news/enguirlandez-votre-raspberry-pi

    Les vacances de Noel terminées, le sapin perd ses épines. Pas de panique le nouveau Raspberry pHat contrôleur de LED strip est là pour prolonger l’expérience tout au long de 2018.

    « ANAVI Light pHAT » est une carte fille pour Raspberry Pi 0,1,2,3 qui permet de contrôler un ruban de LEDs, en agissant sur les GPIO en PWM, pour changer la couleur ou intensité à sa guise ou en fonction de différentes entrées de capteurs.lien n°1 : Commander sur crowdsupplylien n°2 : Description produitlien n°3 : Video sur Pi0Jamais deux sans trois, après le Couteau suisse I/O, la télécommande infrarouge, c’est le moment de jouer avec le contrôleur de ruban de DEL (LED strip) : ANAVI Light pHAT.

    Leon l’auteur a eu la gentillesse de me faire beta tester le produit. J’enfourche le Hat sur une rasberry pi zero avec Raspbian 9, (...)

    • Le milliardaire Rybolovlev maintient sa plainte contre Yves Bouvier RTS - kkub avec ats - 17 Novembre 2017
      http://www.rts.ch/info/culture/9095530-le-milliardaire-rybolovlev-maintient-sa-plainte-contre-yves-bouvier.html

      Le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, qui vient de vendre un tableau de Léonard de Vinci pour un montant record, maintient sa plainte contre le marchand d’art genevois Yves Bouvier, qu’il accuse d’escroquerie.

      Le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci a été vendu mercredi à New York pour 450,3 millions de dollars (445,4 millions de francs), devenant ainsi la toile la plus chère du monde.


      L’oligarque russe Dmitri Rybolovlev, président du club de football de l’AS Monaco, avait acquis la toile en 2013 pour 127,5 millions de dollars auprès du marchand d’art suisse Yves Bouvier, qui l’avait lui-même acheté peu de temps avant pour 80 millions de dollars.

      « Tromperies et stratagèmes »
      Le milliardaire estime avoir été floué par le Genevois, qui lui avait procuré toute sa collection. Il l’accuse d’avoir empoché une plus-value cachée exorbitante de 47,5 millions de dollars sur cette peinture, au lieu d’une commission. Au total, il chiffre son préjudice à un milliard de dollars.

      Après la vente de mercredi, les avocats d’Yves Bouvier avaient immédiatement jugé que la plainte déposée en 2015 par Dmitri Rybolovlev était désormais sans fondement.

      La défense de l’oligarque, au contraire, continue de reprocher au marchand d’art ses « manoeuvres frauduleuses, tromperies et stratagèmes répétés » autour de l’achat de 38 oeuvres en dix ans.

      #Suisse #Monaco #marchand_d_Art trés #gros_sous

    • Inculpé à Monaco, le marchand d’art genevois assume « ses plus-values » RTS - agences/sbad - 06 mars 2015
      http://www.rts.ch/info/regions/geneve/6596639-inculpe-a-monaco-le-marchand-d-art-genevois-assume-ses-plus-values-.html

      Le Genevois arrêté est l’actionnaire majoritaire des Ports francs de Genève.

      Le plus grand locataire des Ports Francs à Genève, mis en examen par la justice monégasque pour « escroqueries » et « complicité de blanchiment », donne sa vision de l’affaire dans le journal Le Temps.

      Libéré après avoir été obligé de verser une caution de 10 millions d’euros, le plus grand locataire des Ports Francs à Genève se déclare dans Le Temps de vendredi « totalement confiant » quant à la suite de la procédure.

      L’homme est accusé par l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev d’avoir surfacturé des toiles de maîtres qu’il lui achetait.


      Rybolovlev au courant
      « J’assume parfaitement avoir fait des plus-values, c’est légal et je vous assure que Dmitri Rybolovlev le savait très bien », ajoute l’entrepreneur suisse. Il explique avoir agi comme « marchand d’art » et non pas comme « courtier en art » quand il a vendu de nombreux tableaux de maître au milliardaire, qui réside à Monaco.

      En tant que « marchand d’art », il peut fixer librement selon lui sa marge, alors que s’il avait agi en tant que « courtier » entre un acheteur et un vendeur, sa rémunération est fixée par un pourcentage sur le prix.

      Selon l’homme d’affaires, il avait d’abord acheté les tableaux, avant de les revendre à l’oligarque.

      Une quarantaine d’oeuvres vendues pour 2 milliards
      Selon le journal Le Temps, « en dix ans, le marchand d’art a vendu à Dmitri Rybolovlev une quarantaine d’oeuvres majeures pour une valeur totale d’environ 2 milliards de francs suisses ».

      La collection constituée est digne d’un musée, avec des tableaux de Picasso, Modigliani, Rothko, Klimt, Magritte, Toulouse-Lautrec.

      La plainte concerne la vente de deux tableaux, le Salvador Mundi attribué à Léonard de Vinci et le Nu au coussin bleu de Modigliani, selon Le Temps qui a pu la consulter.

      #Ports_francs #Genève #courtier #tableaux

    • Tentative d’évasion (fiscale) Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup -
      Emission REGARDS - Ajoutée le 27 oct. 2016 _

      https://www.youtube.com/watch?v=GQEGkqWR01Q

      Plus forts que les #Panama_Papers et les #Bahamas_Leaks ! Dans cette nouvelle émission « Regards », Monique #Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup démontent les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques. Depuis les plages paradisiaques des #îles_Caïman jusqu’au cœur de nos Etats où s’organise la fraude à grande échelle, ils mettent en lumière le cynisme et la cupidité des plus riches, mobilisés pour accumuler toujours plus d’argent... sur le dos des peuples. Rencontre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, autour de leur nouveau livre, « Tentative d’évasion (fiscale) », paru aux Editions Zones-La Découverte, et David Leloup, journaliste indépendant et réalisateur du film « L’homme qui voulait détruire le secret bancaire » (A Leak in Paradise).

      #évasion_fiscale

    • Wouaw ! Merci pour la découverte ! C’est drôle parce que très rapidement ça m’a fait penser à l’album / documentaire « Hecho en Mexico » et à ce moment là je vois apparaitre Residente, ex Caille 13 que j’avais aussi beaucoup entendu au Mexique et à qui on doit le magnifique morceau « Latinoamérica » (featuring Totó la Momposina, Susana Baca and Maria Rita)...

    • #Calle_13 (con Totó la Momposina, Susana Baca, Maria Rita y Gustavo Santaolalla): Latinoamérica (Entren los que quieran, 2010)
      https://www.youtube.com/watch?v=DkFJE8ZdeG8

      Hecho en México Soundtrack (2012)
      https://www.youtube.com/watch?v=OCCuZ7YXaWY

      00:00:00 Tiempo e híbridos / Un rezo universal (Rubén Albarrán, Jose Bautista, Antonio Carrillo)
      00:04:51 ¿Qué es ahora? (Mono Blanco, Carla Morrison, Mü, Sergio Arau, Luis Rey Moreno Gil)
      00:09:31 México 2000 (Rojo Córdova, Cuarteto Latinoamericano)
      00:12:00 Yo libre porque pienso (Residente Calle 13, Randy «El Gringo Loco» Ebright, Tito Fuentes, Paco Ayala)
      00:15:37 El caminante del Mayab (Los Tres Yucatecos)
      00:18:15 En mi vida secreta (Adanowsky)
      00:22:13 El mexicano del sur (Ariel Guzik, Humberto Alvarez, Fernando Guadarrama, Eduardo Farrés)
      00:25:01 Fronteras / We got the fucking love / Los Ilegales / Tan Lejos de Dios (Ali Gua Gua, Pato Machete, Los Tucanes De Tijuana, El Haragán, Emmanuel del Real)
      00:32:36 El muy muy (Amandititita, Don Cheto, Los Macuanos)
      00:37:17 Sembrar flores (Los Cojolites)
      00:41:28 ¿Quién lleva los pantalones? (El Venado Azul, Banda Agua Caliente, Gloria Trevi, Instituto Mexicano Del Sonido)
      00:48:09 Medley / Obsesión / La última noche (Las Maya Internacional)
      00:50:39 Me gusta mi medicina (Original Banda El Limon De Salvador Lizarraga, Amandititita, Kinky, Mü, Juan Cirerol)
      00:56:30 El mensajero (Carla Morrison, León Larregui)
      01:01:08 Mis propios ojos (Alberto Paz, Multi Culti, Los Macuanos, Noicaruk)
      01:03:40 Antes y después de la vida (Julieta Venegas)
      01:08:06 Canción de las simples cosas (Chavela Vargas)
      01:09:40 Cuándo llegaré / Mustak (Natalia Lafourcade, Emmanuel del Real, Yajvalel Vinajel, Slajem K’op)
      01:14:14 Bajo una ceiba (Alejandro Fernández)
      01:19:06 ¿Quién soy? (Sonidero Meztizo, María Moctezuma, Marlene Cruz Ramírez «Mare»)
      01:24:39 Nana Guadalupe (Lila Downs, Lupe Esparza, Natalia Lafourcade)
      01:30:44 Bolom Chon (Yajvalel Vinajel)
      01:34:09 ¿A qué le tiras cuando sueñas, mexicano? (Lupe Esparza, Original Banda El Limon De Salvador Lizarraga, El Venado Azul)

  • Le mésentère, ce nouvel organe du corps humain

    http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/corps-humain-mesentere-ce-nouvel-organe-corps-humain-65775

    C’est officiel : le mésentère, qui relie l’intestin aux parois abdominales, est désormais considéré comme un organe à part entière. Si la structure de cet organe est assez bien connue, sa fonction reste encore à explorer. Il pourrait jouer un rôle dans des maladies digestives et abdominales.

    Le mésentère, ici représenté en rouge, est situé au niveau de l’abdomen, et fixe l’intestin grêle à la partie postérieure de la cavité abdominale.

    Du point de vue anatomique, le mésentère fait partie du système digestif. C’est un repli du péritoine, le revêtement de la cavité abdominale, qui rattache l’intestin à la paroi abdominale. En cuisine, le mésentère est un abat blanc, la fraise de veau, bien connue des amateurs de tripes.

    Une des premières descriptions du mésentère remonte à Léonard de Vinci. Pendant longtemps, cet organe a été ignoré et on a pensé qu’il s’agissait de différentes structures fragmentées et séparées. Mais en 2012, J. Calvin Coffey, un professeur de chirurgie irlandais, et ses collègues ont décrit des observations microscopiques précises de l’organe. Ils ont continué à rassembler des preuves ces dernières années pour montrer que le mésentère devait être classé comme un organe distinct, ce qui est désormais officialisé dans un article paru dans Lancet Gastroenterology & Hepatology.

  • Entretien
    « La tentation du Bien est beaucoup plus dangereuse que celle du Mal »

    Par Nicolas Truong

    Boris Cyrulnik et Tzvetan Todorov, deux intellectuels, deux observateurs engagés de nos sociétés, dialoguent sur la capacité des individus à basculer dans la « barbarie » ou bien à y résister.

    Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Tzvetan Todorov est historien et directeur de recherche honoraire au CNRS. Tous deux ont traversé l’époque de manière singulière. Tous deux sont devenus des penseurs plébiscités et des observateurs engagés de nos sociétés.

    Le premier, né en 1937 dans une famille d’immigrés juifs d’Europe centrale et orientale, fut l’un des rares rescapés de la rafle du 10 janvier 1944 à Bordeaux et popularisa, bien des années plus tard, le concept de « résilience », cette capacité psychique à se reconstruire après un traumatisme. Le second, né en 1939 à Sofia (Bulgarie) et théoricien de la littérature, rejoint Paris en 1963 et s’attache depuis les années 1980 aux questions mémorielles et au rapport à l’autre.

    Boris Cyrulnik a publié Ivres paradis, bonheurs héroïques (Odile Jacob, 2016), ouvrage sur le besoin et la nécessité de héros pour vivre et survivre. Tzvetan Todorov a écrit Insoumis (Robert Laffont/Versilio, 2015), portrait de ces contemporains qui, tels Etty Hillesum ou Germaine Tillion, Malcolm X ou Edward Snowden, ont su dire « non » et fait preuve de résistance à l’oppression.

    Tous deux dialoguent sur la capacité des individus à basculer dans la « barbarie » ou bien d’y résister au moment où une Europe meurtrie et apeurée par les attentats s’interroge sur son devenir.

    Quels héros vous ont aidé à vous structurer ?
    Tzvetan Todorov (T. T.) : J’ai grandi dans un régime totalitaire communiste où les modèles pour les enfants étaient des personnages tels que Pavlik Morozov, un garçon qui avait dénoncé son père comme koulak et que sa famille avait tué pour cette raison. Ou alors des personnages qui avaient lutté contre le « joug turc » au XIXe siècle. Tout cela ne suscitait pas beaucoup d’échos en moi. Mais j’aimais et admirais beaucoup mes parents et mes amis.

    Arrivé en France à l’âge de 24 ans, j’avais contracté une méfiance généralisée envers tout ce que l’Etat défend et tout ce qui relevait de la sphère publique. Mais, progressivement, j’intériorisais ma nouvelle situation de citoyen d’une démocratie – en particulier une sorte de petit mur est tombé dans mon esprit en même temps que le mur de Berlin, ce qui m’a permis d’accéder aussi à cette sphère publique. Je ne me sentais plus conditionné par cette enfance et cette adolescence vécues dans un monde totalitaire. Néanmoins, je restais indifférent aux grands personnages héroïques, glorifiés dans le cadre communiste, et attaché à des individus tout à fait ordinaires qui ne cherchaient pas à sacrifier leur vie, mais témoignaient plutôt d’un souci quotidien pour les autres.

    Deux personnages m’ont marqué particulièrement par leur parcours de vie et par leurs écrits. Dans Vie et Destin, ce roman épique sur la seconde guerre de l’écrivain russe Vassili Grossman [1905-1964], il y a une idée forte qui ne cesse de m’accompagner : la tentation du Bien est dangereuse. Comme le dit un personnage de ce livre, « là où se lève l’aube du Bien, les enfants et les vieillards périssent, le sang coule », c’est pourquoi on doit préférer au Bien la simple bonté, qui va d’une personne à une autre.

    La deuxième figure qui m’a beaucoup marqué, Germaine Tillion [1907-2008], ethnologue et historienne, résistante et déportée, je l’ai rencontrée quand elle avait 90 ans mais se portait comme un charme. Elle m’a ébloui non seulement par sa vitalité, mais par son cheminement : pendant la guerre d’Algérie, elle avait consacré toutes ses forces à sauver des vies humaines, de toutes origines, refusant d’admettre qu’une cause juste rende légitime l’acte de tuer. Vous voyez, mes héros ne sont pas des personnages héroïques. Mais plutôt des résistants.

    Boris Cyrulnik (B. C.) : Tzvetan Todorov a été élevé dans un régime certes totalitaire, mais aussi dans une famille et au sein d’institutions sociales, bien sûr très écrasantes, mais structurantes. Alors que ma famille a éclaté pendant le second conflit mondial. J’ai retrouvé après la guerre une tante qui m’a recueilli et un oncle qui s’était engagé dans la résistance à l’âge de 17 ans. Mais, pendant la guerre, je pensais que toute ma famille était morte.

    Seul, sans structure, sans famille, j’avais bien compris que j’étais condamné à mort. Arrêté à l’âge de 6 ans et demi par les nazis, j’avais clairement compris que c’était pour me tuer. Il n’y avait pas de doute. J’avais besoin de héros puisque j’étais seul. Je n’avais pas d’image identificatoire ni repoussoir. S’opposer, c’est se poser. Moi, je n’avais personne, juste le vide, je ne savais même pas que j’étais juif, je l’ai appris le jour de mon arrestation, et j’ai appris que ce nom condamnait à mort. Donc j’ai eu une ontogenèse très différente de celle de Tzvetan Todorov.

    Mon bourreau ne nous considérait pas comme des êtres humains. Et, dans mon esprit d’enfant, je me disais : il faut que je devienne physiquement fort comme Tarzan et, quand je serai fort comme Tarzan, j’irai le tuer. Tarzan me servait d’image identificatoire. J’étais petit, j’étais rachitique – j’ai retrouvé des photos de moi après guerre, j’étais d’une maigreur incroyable –, donc je me disais : il faut que je devienne grand, il faut que je devienne fort et musclé pour que je puisse le tuer. Donc Tarzan m’a sauvé.

    Qu’est-ce qui fait qu’un individu s’attache plutôt à des héros bénéfiques ou bien à des héros maléfiques ? La tentation du Mal est-elle aussi puissante que la tentation du Bien ?
    T. T. : Pour moi, la tentation du Mal n’existe presque pas, elle est très marginale à mes yeux. Il existe sans doute quelques marginaux ici et là qui veulent conclure un pacte avec le diable et faire régner le Mal sur la Terre, mais de ce point de vue je reste plutôt disciple de Grossman, pour qui le Mal vient essentiellement de ceux qui veulent imposer le Bien aux autres. La tentation du Bien me semble donc beaucoup plus dangereuse que la tentation du Mal.

    Je dirais, au risque d’être mal compris, que tous les grands criminels de l’histoire ont été animés par le désir de répandre le Bien. Même Hitler, notre mal exemplaire, qui souhaitait effectivement le Mal pour toutes sortes de populations, en même temps espérait le Bien pour la race élue germanique aryenne à laquelle il prétendait appartenir.

    C’est encore plus évident pour le communisme, qui est une utopie universaliste, même si, pour réaliser cette universalité, il aurait fallu éliminer plusieurs segments sociaux de cette même humanité, qui ne méritaient pas d’exister : la bourgeoisie, les koulaks, etc. Les djihadistes d’aujourd’hui ne me paraissent pas animés par le désir de faire le Mal, mais de faire le Bien, par des moyens que nous jugeons absolument abominables.

    Pour cette raison, je préfère ne pas parler de « nouveaux barbares ». Parce que la barbarie, qu’est-ce que c’est ? La barbarie n’est pas l’état primitif de l’humanité : depuis les premières traces de vie humaine, on trouve aussi des preuves de générosité, d’entraide. De nos jours, les anthropologues et les paléontologues affirment que l’espèce humaine a su survivre et s’imposer, alors qu’elle n’était pas la plus forte physiquement, grâce à l’intensité de la coopération entre ses membres, lui permettant de se défendre contre les menaces qui la guettaient.

    La barbarie, c’est plutôt le refus de la pleine humanité de l’autre. Or bombarder de façon systématique une ville au Moyen-Orient n’est pas moins barbare que d’égorger un individu dans une église française. Cela détruit même beaucoup plus de personnes. Lors des attentats dont Paris a été victime dernièrement, on a sous-estimé l’élément de ressentiment, de vengeance, de représailles, qui était immédiatement mis en avant quand on a pu interroger ces individus ou dans leurs déclarations au moment de leurs actes. Ils n’agissaient pas de façon irrationnelle, puisqu’ils pensaient atteindre les objectifs qui étaient les leurs en tuant indifféremment des personnes qui se trouvaient sur leur chemin : ils voulaient répondre à la guerre par la guerre, ce qui est une logique hélas répandue dans l’histoire de l’humanité.

    Qu’est-ce qui fait qu’on bascule du côté de la tuerie au nom d’une idéologie ?
    B. C. : La bascule se fait lorsqu’on se soumet à la théorie du Un, comme le dit le linguiste allemand Victor Klemperer. Si l’on en vient à penser qu’il n’y a qu’un seul vrai dieu, alors les autres sont des faux dieux, ceux qui y croient sont des mécréants, des « mal-croyants » dont la mise à mort devient quasiment morale. Si on se soumet à la théorie du Un, on peut basculer.

    Le mot « barbare », en effet, ne convient pas. C’est dans la belle culture germanique de Goethe et de Kant que s’est déroulée l’une des tragédies les plus honteuses du XXe siècle. Le psychiatre américain Leon M. Goldensohn [1911-1961], qui, lors du procès de Nuremberg, expertisa la santé mentale des vingt et un accusés nazis, interrogea Rudolf Höss, le directeur du camp d’Auschwitz, qui lui répondit en substance : « J’ai passé à Auschwitz les plus belles années de ma vie. » Comment est-ce pensable ? Rudolf Höss poursuit : « Je m’entendais bien avec ma femme, j’avais quatre enfants que j’aimais beaucoup. »

    Dans Les entretiens de Nuremberg, où figurent ces discussions, il y a même la photo de la maisonnette et du « bonheur » domestique du directeur du camp d’Auschwitz. « En même temps, poursuit-il, j’avais un métier bien difficile, vous savez, il fallait que je fasse disparaître, que je brûle 10 000 corps par jour, et ça, c’était difficile, vous savez. »

    Donc l’expression que je propose pour comprendre ce phénomène paradoxal est celle de « morale perverse ». Un individu peut être parfaitement éthique avec ses proches, qu’il cherche à défendre et à comprendre – ma femme, mes enfants, etc. – mais les juifs, ce n’est pas les autres, les Tziganes ce n’est pas les autres, les Nègres sont des humains, mais ils sont inférieurs, donc on en fera de l’élevage. Il est moral d’éliminer les juifs comme il est moral de combattre la souillure d’une société pour que notre belle race blonde et aux yeux bleus aryens puisse se développer sainement.

    C’est au nom de la morale, c’est au nom de l’humanité qu’ont été commis les pires crimes contre l’humanité. C’est au nom de la morale qu’ont été commis les pires crimes immoraux. Morale perverse, donc : on est moraux avec ceux qui partagent notre monde de représentation et on est pervers avec les autres parce que la définition de la perversion, c’est pour moi celle de Deleuze et de Lacan : est pervers celui qui vit dans un monde sans autre.

    T. T. : Le jugement moral se constitue à plusieurs niveaux successifs. Au départ, la distinction même du Bien et du Mal peut être absente, faute d’avoir entouré le petit être humain par des soins et de l’avoir protégé par des attachements. Le résultat de ce manque est le nihilisme radical. Le deuxième pas dans l’acquisition du sens moral consiste à dissocier l’opposition du Bien et du Mal de celle entre Je et Autrui ou entre Nous et les Autres ; l’adversaire ici est l’égoïsme ou, sur le plan collectif, l’ethnocentrisme. Enfin le troisième degré consiste à renoncer à toute répartition systématique du Bien et du Mal, à ne pas situer ces termes dans une quelconque partie de l’humanité, mais à admettre que ces jugements peuvent s’appliquer aussi bien à nous qu’aux autres. Donc, à combattre le manichéisme du jugement.

    A chacun de ces stades peut s’installer la perversité dont on parle. Il n’existe pas deux espèces d’êtres humains, les uns qui risquent de fauter et les autres, dont nous ferions partie, à qui ça n’arrivera jamais. D’un autre côté, si on s’ouvrait à une compassion universelle, on ne pourrait plus vivre, on devrait aider tous les sans-abri, tous les mendiants qu’on rencontre dans la rue et partager avec eux ce qu’on a, or on ne le fait pas et on ne peut le faire – sauf si on est un saint. Il y a une sorte d’équilibre qui doit s’établir entre la protection de soi et le mouvement vers autrui. Mais ignorer l’existence des autres, c’est cesser d’être pleinement humain.

    B. C. : J’étais emprisonné dans la synagogue de Bordeaux, ville où 1 700 juifs ont été raflés le 10 janvier 1944 par Maurice Papon. Il n’y eut que deux survivants, dont votre serviteur. Et j’ai retrouvé le fils et les petits-enfants de Mme Blanché, la dame mourante sous laquelle je me suis caché afin d’échapper à la rafle, avec lesquels j’entretiens aujourd’hui des relations amicales. Oui, la vie est folle, c’est un roman.

    Quand j’étais emprisonné, il y avait un soldat allemand en uniforme noir qui est venu s’asseoir à côté de moi un soir. Il me parlait en allemand et me montrait des photos d’un petit garçon. Et j’ai compris – sans comprendre sa langue – que je ressemblais à son fils. Cet homme avait besoin de parler de sa famille et de son enfant qu’il ne voyait pas, ça lui faisait du bien. On peut dire que j’ai commencé ma carrière de psychothérapeute ce soir-là !

    Pourquoi est-il venu me parler ? Je l’ai compris en lisant Germaine Tillion, qui raconte que, lorsque les nouvelles recrues de femmes SS arrivaient à Ravensbrück, elles étaient atterrées par l’atrocité du lieu. Mais, dès le quatrième jour, elles devenaient aussi cruelles que les autres. Et, quand Germaine Tillion donnait des « conférences » le soir à Geneviève de Gaulle et à Anise Postel-Vinay, elle les faisait souvent sur l’humanisation des gardiens du camp.

    Elle disait : ce qui nous faisait du bien, quand on voyait un gardien courtiser une femme SS, c’est que c’était donc un être humain. Elle ne voulait pas diaboliser ceux qui la condamnaient à mort, elle voulait chercher à découvrir leur univers mental. Et c’est en lisant Germaine Tillion que je me suis dit : voilà, j’avais à faire à des hommes, et non pas à des monstres. Parce que comprendre, c’est non pas excuser, mais maîtriser la situation. Arrêté à l’âge de 6 ans et demi, j’étais considéré comme « ein Stück », une chose qu’on pouvait brûler sans remords, qu’on pouvait tuer sans culpabilité puisque je n’étais pas un être humain, mais « ein Stück ».

    Donc, contrairement à ce que l’on dit souvent, notamment à propos du djihadisme, il faut chercher à le comprendre, et non pas refuser, par principe, l’explication ?
    B. C. : Evidemment. La compréhension permet de lutter et d’agir. Par exemple, sur le plan psychosocial, le mot « humiliation » est presque toujours utilisé par ceux qui passent à l’acte. L’humiliation du traité de Versailles a été momentanément réelle, parce que pendant quelques années les Allemands ne pouvaient pas reconstruire une société, tout ce qu’ils gagnaient partant en dommages de guerre pour la France.

    Mais les Allemands oubliaient de dire que dans les années 1920 – lorsque les politiques ont compris que ça empêchait l’Allemagne de se reconstruire – il y eut un véritable plan Marshall pour aider leur pays à se reconstruire. Donc le mot humiliation servit d’arme idéologique pour légitimer la violence des nazis – comme celle des djihadistes, d’ailleurs. Tous les totalitarismes se déclarent en état de légitime défense. Il leur paraît normal et même moral de tuer sans honte ni culpabilité.

    Aujourd’hui, sur environ 8 400 fichés « S », rappelle une enquête du CNRS, on dénombre près de 100 psychopathes. La psychopathie, ce n’est pas une maladie mentale, mais une carence éducative et culturelle grave. Ce sont des enfants qui n’ont pas été structurés par leur famille, ni par la culture ni par leur milieu. Quand il n’y a pas de structure autour d’un enfant, il devient anomique, et l’on voit réapparaître très rapidement des processus archaïques de socialisation, c’est-à-dire la loi du plus fort.

    Michelet le disait : quand l’Etat est défaillant, les sorcières apparaissent. Cent psychopathes sur 8 400 cas, c’est la preuve d’une défaillance culturelle. C’est une minorité dans les chiffres, mais c’est une majorité dans les récits et l’imaginaire parce que le Bataclan, le Stade de France, Nice ou le 13-Novembre font des récits atroces et spectaculaires qui fédèrent une partie de ces meurtriers.

    T. T. : Très souvent, ces jeunes qui s’égarent dans le djihad cherchent un sens à donner à leur vie, car ils ont l’impression que la vie autour d’eux n’a pas de finalité. S’ajoute à leurs échecs scolaires et professionnels le manque de cadre institutionnel et spirituel. Quand je suis venu en France en 1963, il existait un encadrement idéologique très puissant des jeunesses communistes et des jeunesses catholiques. Tout cela a disparu de notre horizon et le seul épanouissement, le seul aboutissement des efforts individuels, c’est de devenir riche, de pouvoir s’offrir tel ou tel signe extérieur de réussite sociale.

    De façon morbide, le djihad est le signe de cette quête globale de sens. Il est la marque de cette volonté de s’engager dans un projet collectif qui frappe souvent des personnes qui jusque-là étaient en prison pour des petits vols et des menus crimes, mais qui cessent de trafiquer, de boire ou de fumer du haschisch pour être au service d’une doctrine vraie, de ce « Un » dont vous parliez tout à l’heure. Ils sont d’abord prêts à sacrifier la vie d’autrui, mais ensuite la leur aussi.

    Y a-t-il des héros ou des contre-récits qui pourraient permettre de structurer davantage leur univers mental ?
    T. T. : Oui, je crois beaucoup à cette force du récit, qui est bien plus grande que celle des doctrines abstraites et qui peut nous marquer en profondeur sans que nous en soyons conscients. Ces récits peuvent prendre la forme d’images idéelles, comme Tarzan et Zorro pour Boris Cyrulnik. Mais il y en a beaucoup d’autres encore. Dans mes livres, j’essaie de raconter moi-même des histoires, que ce soit la conquête de l’Amérique ou la seconde guerre mondiale. Mais c’est un travail qui doit se répercuter dans notre culture politique et dans notre éducation.

    Dans une classe d’une école parisienne aujourd’hui, on trouve des enfants de quinze origines différentes. Comment, sans rire, leur parler de nos ancêtres les Gaulois ? Je ne pense pas pour autant qu’il faudrait leur enseigner l’histoire ou la mémoire des quinze nationalités qui se retrouvent dans cette classe. On doit leur apprendre une histoire de la culture dominante, celle du pays où l’on se trouve, mais de manière critique, c’est-à-dire où l’on n’identifie aucune nation avec le Bien ou le Mal. L’histoire peut permettre de comprendre comment une nation ou une culture peut glisser et basculer dans le Mal, mais aussi s’élever au-dessus de ses intérêts mesquins du moment et contribuer ainsi à une meilleure vie commune. Bref, sortir du manichéisme qui revient en force aujourd’hui.

    Comment expliquez-vous ce qui apparaît comme une déprime collective française ?
    B. C. : Les conditions réelles d’existence d’un individu ont rarement à voir avec le sentiment de dépression. On peut avoir tous les signes du bien être – emploi et famille stables – et déprimer. Et, à l’inverse, on peut vivre dans des conditions matérielles très difficiles et ne pas déprimer. Il n’y a pas de causalité directe de l’un à l’autre. On peut avoir un sentiment de tristesse et de dépression provoqué par une représentation coupée du réel. Dans ces moments-là, ce qui provoque la dépression ou l’exaltation, ce sont les fabricants de mots. Je voyage beaucoup à l’étranger et je vous assure que les gens sont étonnés par notre déprime, ils n’en reviennent pas. Ils disent : « Mais nous, on prend tout de suite la condition de vie des Français, on la prend tout de suite ! »

    T. T. : Pour quelqu’un qui a sillonné plusieurs pays, il y a en France un pessimisme, une déprime, une complaisance excessive à observer le déclin, que je m’explique par le fait qu’au XXe siècle la France est passée d’un statut de puissance mondiale à un statut de puissance de deuxième ordre. Cela conditionne en partie cette mauvaise humeur, constitutive aujourd’hui de l’esprit français.

    Pourtant, les attentats et le retour du tragique de l’Histoire sur notre sol ont bel et bien miné le quotidien de chacun… La France serait-elle une nation résiliente ?
    T. T. : Je vois paradoxalement quelque chose de positif dans cette situation. Bien sûr, on ne peut se réjouir de l’existence de ces victimes en France. Mais il est salutaire de prendre conscience de la dimension tragique de l’Histoire, de ce que la violence n’est pas éliminée de la condition humaine juste parce qu’en Europe les Etats ne sont plus en guerre les uns contre les autres.

    B. C. : La réaction aux attentats a été magnifique à Paris et honteuse à Nice. Les Parisiens et les Français se sont solidarisés pour signifier : « Nous ne nous soumettrons pas, mais nous ne nous vengerons pas. Ne nous laissons pas entraîner dans la spirale de la violence. » J’étais à Munich, le soir du Bataclan. Le lendemain, dans les rues, j’ai vu des manifestants de Pegida qui n’attendaient qu’un incident pour déclencher une ratonnade.

    A Nice, quand les familles musulmanes ont voulu se rendre sur les lieux du massacre pour se recueillir, on leur a craché dessus en criant : « Rentrez chez vous, sales Arabes. » Or ils sont chez eux puisqu’ils sont Français.

    Par ailleurs, je ne comprends pas le mouvement de lutte contre l’islamophobie, qui fait des procès à ceux qui ont peur de l’islam et n’en fait pas aux assassins qui provoquent la peur de l’islam. Pour éviter les réactions racistes et s’opposer aux terroristes, il faut se rencontrer et parler. Plus on se rencontre, moins il y a de préjugés.

  • Min vs Max pour Resident Evil 7, jouez à la démo enfin sur PC
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/jeux-video/33118-min-vs-max-pour-resident-evil-7.html

    L’existence même de Resident Evil 7 ne faisait aucun doute. Par contre on peut dire que Capcom a surpris complètement son monde en intronisant de nouveaux personnages, abandonnant tous les noms mythiques de la saga comme Claire, Leon, Chris, Jill, et tant d’autres... [Tout lire]

    #Jeux_vidéo

  • Ephéméride des luttes : 6 septembre-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/ephemeride-des-luttes-6-septembre-1532

    @Ad Nauseam - Un bon point dans l’éphéméride des luttes du 6 septembre : même les personnages les plus haut placés ne sont pas intouchables. C’est le camarade Leon qui nous l’enseigne. Ce qui ne nous empêche pas de chercher d’autres formes d’organisation plus larges en (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • Premiers secours en manifestation + Procès pour 13 lycéens
    https://actualitedesluttes.info/?p=898

    Comment intervenir en premiers secours dans une manifestation ? Comment s’organise une médic team ? Lles intervenant-e-s expliquent leur démarche d’auto-organisation lors des manifestations. En seconde partie, nous revenons sur le mouvement lycéen et plus particulièrement à Levallois au lycée Léonard de Vinci, où 47 lycéens ont été convoqués au tribunal de Nanterre 13 passant en procès. Un des membres du comité de soutien nous fait un historique de la situation depuis le mois de mars. Ensuite un des lycéens arrêté nous parle de sa situation suite au blocus de son lycée et comment l’administration de l’établissement tente de briser les mobilisations lycéennes à Léonard de Vinci. Durée : 1h09. Source : Fréquence Paris (...)

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2016/05/160504.mp3

  • Lille et Tourcoing : Les Inouïs du Printemps de Bourges, huit groupes, deux soirées - Lille et ses environs - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/lille-et-tourcoing-les-inouis-du-printemps-de-bourges-jna49b0n977266?xtor

    Comme partout en France, des auditions seront menées dans le Nord-Pas-de-Calais pour dénicher les artistes qui représenteront la région au prochain Printemps de Bourges.

    Du 8 janvier au 5 février, vingt-sept salles dans toute la France accueilleront les auditions régionales des Inouïs du Printemps de Bourges. Tous les styles musicaux seront représentés : rock, chanson, hip-hop, electro... Des professionnels se mêleront au public pour découvrir et écouter en live ces 150 jeunes artistes dont 32 seront choisis pour représenter leur région lors de la 40e édition du festival, mi-avril 2016.
    Pour le Nord-Pas-de-Calais, les auditions auront lieu le 4 février à l’Aéronef à Lille avec June Bug, Awir Leon, Ben l’Oncle Rap, Chamberlain et le lendemain au Grand Mix à Tourcoing avec Oddism, EVRST, NUMéROBé, Vertigo.
    Jeudi 4 février, à 20h, à l’Aéronef, avenue Willy-Brandt à Lille ; vendredi 5 février, à 20h, au Grand Mix, place Notre-Dame à Tourcoing. Entrée libre sur invitation.

  • Nouvel impasse en Libye : nouveau missionnaire de l’ONU
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2680

    En Libye commence à se dégager la carte des forces politiques en place : les islamistes et les républicaines. D’un côté, les premiers assemblent les politiciens locaux ayant pour programme l’islam et les hordes terroristes. Et de l’autre côté, l’armée du pays qui se réfère aux dernières législatives, en reconnaissant le gouvernement exilé de la capitale par les armes. Ces dernières ont de nouvelles milices citoyennes avec elles... Bernardino Leon a jeté l’éponge dans sa mission de délégué de l’ONU pour (...)

    gouvernement, action, projet, exécutif gouvernemental, politique régionale, gouvernance, gestion, social,

    / Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, Afrique, Monde Arabe, islam, (...)

    #gouvernement,action,_projet,_exécutif_gouvernemental,_politique_régionale,_gouvernance,_gestion,_social, #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique, #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Nouvel impasse en Libye : nouveau missionnaire de l’ONU
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2680

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  • Libye : Les retombées politiques de l’affaire #Bernardino_Leon - http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/libye-les-retomb-es-politiques-de-l-affaire-bernardino-leon-566059773

    [Les] courriels de l’« affaire Leon » mett[ent] en évidence un défi pour la #diplomatie moderne, à savoir le fait pour les fonctionnaires de pouvoir utiliser leurs positions au sein d’un gouvernement ou d’une organisation internationale afin d’obtenir des postes beaucoup mieux rémunérés dans le secteur privé ou auprès d’autres gouvernements.

    #Tony_Blair a ouvert la voie dans ce domaine, étant à la fois Représentant du Quartet pour le Moyen-Orient et consultant pour plusieurs pays du Golfe. Le monde occidental est riche d’exemples d’anciens fonctionnaires qui ont utilisé le réseau et l’influence qu’ils avaient obtenus dans leurs fonctions pour s’assurer des postes très bien payés dans le secteur privé, tout en continuant à utiliser leurs anciennes fonctions pour écrire et promouvoir dans des médias sérieux leurs intérêts professionnels ou ceux de gouvernements étrangers.

    #corrompus #corruption

  • L’émissaire de l’#ONU pour la Lybie travaillait secrètement avec les #EAU
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/l-missaire-de-lonu-pour-la-lybie-travaillait-secr-tement-avec-les-eau

    J’aurais écrit « pour » au lieu de « avec », l’amitié ne me paraissant pas avoir sa place ici.

    Un e-mail, intercepté par Middle East Eye, montre que #Bernardino_Leon consultait les #Émirats_arabes_unis sur ses projets lorsqu’il était émissaire des #Nations_unies pour la #Libye

  • Libye : les kadhafistes tentent un retour en grâce - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/international/280115/libye-les-kadhafistes-tentent-un-retour-en-grace

    (lire aussi le livre de Robert Dulas, http://mondafrique.com/lire/editos/2014/11/03/les-fonds-libyens-desesperement-introuvables-de-nicolas-sarkozy, pourquoi ts les barbouzes s’apellent robert ?)

    La Libye est en proie au chaos. D’un côté le gouvernement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale mais invalidé par le conseil constitutionnel, de l’autre celui de la coalition Farj Libya (Aube de la Libye) installée à Tripoli. Alors que les premiers s’égosillent en traitant les seconds de terroristes pour recevoir le soutien des Occidentaux, il est difficile d’affirmer qu’une partie est plus légitime que l’autre. Cette semaine, une réunion de la dernière chance s’est tenue à Genève sous l’égide de l’Onu et de son envoyé spécial en Libye, Bernardino Leon. Au moment où un fragile cessez-le-feu vient d’être décrété, l’issue de la réunion risque, une fois de plus, de décevoir. « Aujourd’hui personne ne veut discuter, il faut que les pays impliqués arrêtent de soutenir un camp ou un autre et envisagent des sanctions », propose, las, un diplomate et ancien haut responsable libyen de l’ère post-Kadhafi.

    Face au désordre, les diplomaties occidentales cachent mal leur fébrilité. « En France, dès que nous sommes dans une situation non conventionnelle, nous perdons nos repères », regrette Patrick Haimzadeh, spécialiste de la Libye et ancien diplomate. De fait, en Libye, depuis la chute de Mouammar Kadhafi, la situation est tout sauf conventionnelle. Tous les interlocuteurs que les chancelleries occidentales avaient dans ce pays ont été écartés par la fameuse loi d’exclusion de juin 2013. Cette loi, adoptée sous la menace des armes par des groupes islamistes, interdit à toutes les personnalités en poste sous le colonel Kadhafi d’avoir un poste de responsabilité. Alors les diplomates occidentaux, y compris les Français, multiplient les contacts avec des personnalités ou mouvements pour tenter de mettre un pied dans le pays.

    Au moment de l’insurrection en 2011, la France suit le mouvement enclenché par le Qatar et la Turquie et estime que certaines personnalités islamistes sont incontournables. C’est ainsi que le général Benoît Puga, chef d’état-major particulier de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande, rencontre dès 2011 Abdelhakim Belhadj. Il est imité en mai 2014 par des hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay. Cet ancien proche d’Oussama Ben Laden en Afghanistan et au Soudan est courtisé par tous. Lui qui avait été livré par la CIA et le MI6 aux terribles moukhabarat (services secrets) libyens en 2004 recevra même personnellement les excuses du sénateur républicain américain John Mc Cain pour les mauvais traitements infligés à son épouse lors de leur détention dans une prison secrète de Bangkok… Ainsi va l’histoire, les ennemis d’hier sont devenus des interlocuteurs et Belhadj a réussi à se positionner.

  • Les sales magouilles israéliennes en Égypte

    Pendant les massacres (15 août), l’envoyé diplomatique de l’Union européenne Bernardino Leon révèle que lui et l’envoyé américain William Burns avaient obtenu l’accord des Frères pour lever les sit-ins, et que les militaires égyptiens l’avaient rejeté à peine quelques heures avant de déclencher la répression :
    http://seenthis.net/messages/165300

    The EU’s special envoy to the Middle East, Bernardino Leon, has said the Egyptian army rejected a peace deal with the Muslim Brotherhood a few hours before the killing in Cairo began.

    He told Reuters that he and US diplomat William Burns in recent days brokered an agreement between the military and the brothers on how to end their month-long sit-ins in two city squares.

    Avant-hier, le New York Times publie un très long article intitulé « Comment les espoirs américains d’un accord en Égypte ont été minés » (18 août) :
    http://seenthis.net/messages/165803

    La fin de l’article est explicite : les diplomates européens et étatsuniens considèrent que ce sont les Israéliens qui agissaient auprès du général Sisi pour faire échouer leurs efforts de parvenir à une solution négociée.

    Western diplomats say that General Sisi and his circle appeared to be in heavy communication with Israeli colleagues, and the diplomats believed the Israelis were also undercutting the Western message by reassuring the Egyptians not to worry about American threats to cut off aid.

    Et ce second article du New York Times (19 août)) affirme que les Israéliens sont en pleine campagne diplomatique, maintenant que la situation est totalement instable (la faute à qui ?), pour protéger le régime égyptien contre des sanctions européennes et américaines :
    http://seenthis.net/messages/166001

    Israel plans this week to intensify its diplomatic campaign urging Europe and the United States to support the military-backed government in Egypt despite its deadly crackdown on Islamist protesters, according to a senior Israeli official involved in the effort.

  • Égypte : un accord était tout proche

    http://www.lepoint.fr/monde/egypte-un-accord-etait-tout-proche-17-08-2013-1714896_24.php

    Les États-Unis et leurs alliés européens et du Golfe étaient proches d’obtenir un accord entre les supporters du président islamiste déchu Mohamed Morsi et l’armée il y a deux semaines, avant que les violences n’éclatent, selon le Washington Post samedi. Cet accord visait à appeler les défenseurs du chef de l’État destitué par l’armée le 3 juillet à abandonner leurs campements dans les rues du pays, en échange de la promesse des militaires de ne pas user de la force, précise le quotidien, citant Bernardino Leon, l’émissaire de l’Union européenne en Égypte.

    L’accord était censé conduire à des pourparlers entre les autorités intérimaires et les Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi. Mais le vice-président par intérim et Prix Nobel de la paix Mohamed El Baradei, qui soutenait le compromis, n’a pas réussi à convaincre le chef de l’armée , Abdel Fattah al-Sisi, selon M. Leon. M. El Baradei a finalement démissionné mercredi.