company:esprit

  • Ukraine : Volodymyr Zelensky remporte la présidentielle, le pays fait un saut dans l’inconnu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/21/en-elisant-volodymyr-zelensky-president-l-ukraine-fait-un-saut-dans-l-inconn

    Elu à 73% des voix selon les premières estimations, l’ancien humoriste incarne un changement profond, mais son arrivée au pouvoir est assortie de multiples incertitudes.

    Cinq ans après avoir mené la révolution dans la rue, les Ukrainiens ont à nouveau renversé la table, dimanche 21 avril, sans violence ni fracas, en portant au pouvoir un néophyte complet, Volodymyr Zelensky. Cet humoriste et producteur à succès dénué de la moindre expérience politique, réalise le hold-up électoral parfait, en récoltant, selon les premiers sondages de sortie des urnes, un score raz-de-marée de 73 % des voix, loin devant le sortant Petro Porochenko. Jamais président ukrainien n’avait obtenu un soutien aussi massif, et ce n’est là que l’un des records engrangés par M. Zelensky, qui devient à 41 ans le plus jeune président qu’ait connu le pays.

    • Quand la réalité rattrape la fiction (ou lycée de Versailles…)

      Le comédien Volodimir Zelenski remporte haut la main la présidentielle en Ukraine
      https://www.latribune.fr/economie/international/le-comedien-volodimir-zelenski-remporte-haut-la-main-la-presidentielle-en-

      Moins de quatre mois après être entré en politique par une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre, cet acteur et humoriste a imposé une #cuisante_défaite au président sortant Petro Porochenko.
      […]
      Volodimir Zelenski doit une bonne part de sa popularité à la série télévisée à succès « Serviteur du peuple » [Слуга народу], dans laquelle il incarne un professeur d’histoire devenu chef de l’Etat, qui se joue des bassesses de politiciens corrompus et d’hommes d’affaires véreux.

    • vu intégralement… pas compris grand chose aux dialogues, mais assez facile à suivre avec les images.

      1. Vassili Petrovitch Goloborodko (Volodimir Zelensky) entre en prison alors que son successeur (genre Leonid Kravtchouk) entre en fonction. Corruption (scènes répétées avec gâteau), …, nouveau Maïdan à la suite de quoi

      2. Olga Youchenko Michenko (sosie de Ioulia Timochenko) prend le pouvoir, mais laisse V. P. Goloborodko en prison. Sa présidence s’achève par un coup d’état des extrémistes galiciens.

      3. L’Europe (avec la Chine ?) sort V. P. Goloborodko de sa prison et le replace à la présidence. Il découvre une Ukraine éclatée en une multitude d’états (d’une principauté galicienne à une URSS (si, si !) à l’est en passant par un émirat de Crimée, un Monaco chinois (si, si !) et une zone autonome juive. Où se sont recasés les anciens dirigeants de tous les régimes précédents.

      Sous son mandat (1919-1923) et sans qu’il y soit pour grand chose, l’Ukraine redevient une puissance économique, lance des satellites et après la poursuite de la désintégration des micro-états, et par la magie du Saint-Esprit, s’unifie progressivement. Il ne reste plus que les deux extrêmes (extrémistes galiciens et soviétiques de l’autre) qui s’unissent lorsque les mineurs du Donbass viennent au secours de leurs camarades galiciens lors d’une catastrophe dans une mine de charbon (Golobordko et son gouvernement sont totalement spectateurs des événements…)

      Pendant tout le film, Golobordko est en permanence sous la coupe de son (ancien (et futur)) premier ministre Iouri Ivanovitch Tchouïko.

      Le tout raconté par un professeur d’université à sa classe (les élèves disposent chacun d’un iPad et rien d’autre sur les tables…) 40 ans plus tard.

      Beaucoup, mais vraiment beaucoup, d’allusions explicites (y compris un général qui tape avec sa chaussure sur la table des négociations lors d’une empoignade entre dirigeants des micro-états. Beaucoup de scènes comiques : la visite de la représentante européenne à Goloborodko dans sa prison, la découverte de la carte du nouveau découpage du pays suivie du défilé des chefs des différents micro-états, l’explication d’une délégation de la famille de Goloborodko à la Commission européenne des liens entre l’ancienne équipe (Kravtchouk), la nouvelle (Timochenko) et les oligarques.

      Une énorme partie du rôle de Zelensky est muet, il subit en permanence et on ne saisit absolument pas quels sont les leviers de son action.

      À noter pour finir que, IRL, le nom du parti de Zelensky #Serviteur_du_Peuple, créé en mars 2018 est celui de la série dont il est acteur…

      En France, la totalité du coût de la série aurait été intégrée aux dépenses de campagne de l’élection présidentielle. Du moins, normalement… Attendons de voir le traitement du coût du #Grand_Débat_National et le décompte de son temps médiatique par la CNCCFP…

      pour les personnages, WP[uk]
      https://uk.wikipedia.org/wiki/Слуга_народу_(серіал,_2015)

  • De l’Antéchrist en macronie
    http://www.dedefensa.org/article/de-lantechrist-en-macronie

    De l’Antéchrist en macronie

    Maintenant que le monde est un village, un village aux couleurs, mœurs et modes largement occidentales, les casuistes de notre temps n’ont de cesse d’analyser le passé en tenue de magistrat, jugeant l’histoire, le colonialisme entre autres tout en ignorant ou feignant d’ignorer que l’Occident n’a jamais été aussi impérialiste.

    Le monde tend à s’occidentaliser et certainement pas sous l’action du Saint-Esprit. Il y a une grande naïveté de croire que le colonialisme et le totalitarisme appartiennent à l’histoire, plus particulièrement qu’ils ne peuvent exister que sous la forme qu’ils ont prise aux siècles passés. Une fois le mal percé à jour, il s’efface un temps pour changer de forme et réapparaître plus virulent. Les puissances Alliés contenaient déjà dans leurs sociétés les (...)

  • #Didier_Porte n’aime pas les melons
    https://la-bas.org/5466

    Cette semaine, ami abonné, je défonce quelques enfonceurs de portes ouvertes qui s’adonnent à cette pratique, non pas en raison de leur indigence intellectuelle (quoique), mais tout simplement pour cause de boulard caractérisé. Que ce soient les curés de l’église de la Madeleine, qui se croient capables de transformer, par l’opération du Saint-Esprit, des adorateurs de Johnny Hallyday en apôtres de ce vieux hippie de Jésus-Christ ; Gad Elmaleh, qui s’imagine faire oublier qu’il a été gaulé en flagrant délit de plagiat, en faisant montre de toujours plus de morgue, d’arrogance et de mépris, mais aussi Yann Moix, qui est convaincu d’avoir réinventé l’éducation populaire à lui tout seul, pour avoir cité Péguy deux fois et Levinas trois, lorsqu’il chroniquait chez Ruquier ; tous ont en commun d’avoir une (...)

    #Vidéo #Médias #Musique

  • #Amazon #YouTube #Netflix, dans quel monde entrons-nous ? | Cahiers du Cinéma (Décembre 2018 – n°750)
    https://www.cahiersducinema.com/produit/decembre-2018-n750

    Voir notamment l’article sur le eye tracking et ceux de Stéphane Delorme toujours très stimulants.

    Édito : « La guerre des mondes »
    https://www.cahiersducinema.com/produit/edito-n750

    Avec ce n° 750 qui ponctue l’année, nous avons voulu prendre de la hauteur. Dans quel monde entrons-nous ? Ce dossier part du constat qu’il devient impossible de penser le cinéma en dehors de l’accélération des avancées technologiques et du monde qu’elles dessinent (il faudrait dire : designent). Le cinéma entre dans un autre cycle qui pose des questions radicales. Mais on a le sentiment que les questions sont mal posées et très loin de ce qui est en train de se passer. Parler des nouvelles pratiques, de streaming, d’écrans, de séries, ne suffit pas. On fabrique moins des films et des séries que du contenu, et ce contenu est moins déversé par des canaux que commandé par des dispositifs. Il faut donc commencer par comprendre ces dispositifs. Partir du constat que Netflix a plus à voir avec Facebook qu’avec le cinéma. Comprendre que c’est Amazon, vendeur de chaussures en série, qui se lance dans la production de shows en série. Et qu’Apple se « fixe l’objectif de convertir un milliard de personnes à la VR ». Que la technologie produit le cinéma, les séries et la VR, que la Silicon Valley remplace Hollywood comme foyer imaginaire du cinéma. Le Dreamland de demain ne sera pas construit par des pionniers faisant rêver les foules, mais par des geeks manipulant les cerveaux. Il a toutes les chances de ressembler pour de vrai aux cauchemars de Ready Player One. Cette critique de la Tech n’est pas une critique d’Internet, on a dit ici ses merveilles en termes d’archives ou de création (nº 727, novembre 2016), mais le réseau disparaît sous la marchandisation, la concentration, et l’invasion vidéo. Adieu au langage : le rapport Sandvine du 2 octobre révèle que la vidéo occupe 58 % de la bande passante mondiale, dont 15 % rien que pour Netflix.

    (…) Mais que faire quand la technologie est l’arme massive de la politique néolibérale ? La planète se consume, et on fait croire que la dématérialisation marche par l’opération du Saint-Esprit alors que nos e-mails, textos, vidéos polluent autant que l’industrie aéronautique. Les corps s’effondrent : qui relaie les études sur le rayon bleu qui brûle la rétine de manière irréversible ? Mais pas la peine d’études scientifiques pour s’en douter : et ne sentons-nous pas que l’écran « pompe » notre force à chaque instant ? Que par un système de vases communicants nous nous vidons face aux machines ? Quand nous n’arrivons pas à suivre, par fatigue, on nous explique qu’on n’est pas assez rapide, ou, comme en Une du Monde (le 11 novembre), que « la technologie avance plus vite que le cerveau ». Nous avons titré « Dans quel monde entrons-nous ? », car nous pouvons ne pas y entrer : il faut littéralement reprendre ses esprits et affirmer que nous ne sommes ni des cerveaux ni des machines, et que nous valons infiniment plus que cette peau de chagrin à laquelle des dangers publics veulent nous réduire. 

    #écrans #svod #streaming #audivisuel #kulturindustrie

  • Homélie saisonnière : gratitude et joie !
    http://www.dedefensa.org/article/homelie-saisonniere-gratitude-et-joie-1

    Homélie saisonnière : gratitude et joie !

    Joyeux Noël ! Mais si vous n’aimez pas l’idée de célébrer le 2019ème anniversaire d’un enfant, né d’une chaste union entre une vierge et le Saint-Esprit, qui est ensuite mort pour vos péchés afin de vous sauver d’une éternité en enfer, alors bonne année ! Soyez reconnaissant que la Terre – notre seule et unique planète – ait réussi à faire le tour du soleil une fois de plus sans se faire frapper par une roche géante ou stériliser par une explosion de rayonnement interstellaire. Votre reconnaissance peut être plus efficace si votre gratitude est dirigée vers une divinité ou des divinités de votre choix qui, selon vous, vous ont fourni de si bonnes conditions. Cela peut vous aider à ressentir une certaine joie.

    Sinon, vous pouvez me remercier personnellement de vous avoir (...)

  • Tony Joe White, ‘Swamp Rock’ Singer and Songwriter, Dies at 75 - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/10/25/obituaries/tony-joe-white-dead.html?emc=edit_th_181027&nl=todaysheadlines&nlid=2593252

    Tony Joe White, the Louisiana singer and songwriter who wrote Brook Benton’s Top 10 hit “Rainy Night in Georgia” and had a Top 10 hit of his own with “Polk Salad Annie,” died on Wednesday in Nashville. He was 75.

    Mr. White’s style, a mix of blues, country and rock ’n’ roll sung in a deep, growling voice, came to be known as swamp rock and earned him the nickname Swamp Fox. His songs were covered by Elvis Presley, Tina Turner, Waylon Jennings and many others.

    J’avais eu l’occasion de la voir sur scène à Caen. Un style si particulier, immédiatement reconnaissable.
    Les rockers ne mourant pas toutes et tous à 27 ans, on va avoir une liste qui va s’allonger sérieusement dans les années qui viennent ; les sixties commencent à dater.

    J’adore les anecdotes :

    Mr. White worked with Tina Turner on her critically acclaimed album “Foreign Affair” (1989), contributing four songs and playing guitar and harmonica. He said in 2006 that Ms. Turner was taken aback when they first met.

    “She turned around and looked at me and started hysterically laughing and couldn’t get her breath,” he recalled. “She was doubling over, and I thought, ‘Are my pants unzipped or something?’ Finally she got her breath and came over to me and gave me a big hug and said: ‘I’m sorry, man. Ever since “Polk Salad Annie” I always thought you were a black man.’ ”

    #Musique

  • “Le scandale Cambridge Analytica n’est pas une faille technique mais un problème politique” - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/idees/le-scandale-cambridge-analytica-nest-pas-une-faille-technique-mais-un-probl

    Interview de Zeynep Tufekci

    Cet incident, écriviez-vous dans le New York Times, est « une conséquence naturelle du modèle économique de Facebook »…

    Facebook comme Google attirent l’essentiel de l’attention car ce sont des mastodontes, mais n’oublions pas que tout le modèle de la publicité en ligne – et celui d’une majorité de médias – repose sur les mêmes fondations. Partout, le principe est identique : où que vous cliquiez, vous êtes suivi, ciblé, monétisé et vendu au plus offrant. Les pages que vous consultez, les contenus que vous publiez, toutes vos traces numériques sont utilisées à des fins commerciales. Qu’il s’agisse de Cambridge Analytica, d’un dictateur en herbe ou d’une marque d’aspirateurs importe peu, puisque c’est un système totalement asymétrique dans lequel vous ne connaissez pas l’identité des passeurs d’ordre. C’est le problème majeur d’Internet aujourd’hui. Dans cette « économie de l’attention », Facebook peut compter sur une infrastructure sans équivalent. Grâce à elle, la plateforme peut toucher deux milliards d’utilisateurs, écran par écran, sans même qu’ils s’en rendent compte.

    Faut-il craindre la multiplication d’épisodes de ce genre ?

    De toute évidence. Il est mécaniquement impossible de prédire l’utilisation qui sera faite de nos données dans les années à venir. C’est un puits sans fond ! Même si vous n’êtes pas sur Facebook, une quantité gigantesque d’informations à votre sujet circulent et permettent de vous profiler. Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, des algorithmes sont capables d’analyser vos amitiés, votre activité, vos modes de consommation. Nous figurons probablement tous dans des bases de données commerciales dont nous ignorons l’existence, mises en relation et croisées avec d’autres bases de données que nous ne connaissons pas davantage. Dans le cas de Cambridge Analytica, l’immense majorité des personnes siphonnées ignoraient tout de ce qui était en train de se passer.

    Réagissons-nous si tardivement à cause de cette opacité ?

    Pour une personne ordinaire, il est extrêmement difficile de réagir, car cette collecte est invisible, inodore et incolore. En tant qu’internaute, vous ne voyez rien d’autre que les contenus qui s’affichent sur votre écran.

    A ce titre, que pensez-vous de la réaction de Mark Zuckerberg ?

    Il s’est mollement excusé parce qu’il n’avait pas le choix. Mais il s’est quand même posé en victime, comme s’il avait été dupé par un tiers renégat ne respectant pas les règles d’un jeu qu’il a lui-même créé. Je pense que nous ne devrions croire aucune entreprise sur parole. Nous avons besoin de contrôle et de mécanismes de protection. Prenons l’exemple des voitures. Elles peuvent avoir des accidents ou présenter des risques pour l’environnement. Pour lutter contre ces facteurs négatifs, les gouvernements ont imposé des limitations de vitesse, le port de la ceinture de sécurité ou des normes environnementales. Ces changements ne sont pas intervenus par l’opération du Saint-Esprit : il a fallu les imposer. Et quand une entreprise ne respecte pas ces règles, elle est sanctionnée. L’économie liée à l’exploitation des données est encore un Far West à civiliser.

    Ces dernières semaines, les appels à la déconnexion de Facebook se sont multipliés. Est-ce une option viable ?

    Ça ne peut être qu’une décision individuelle. C’est le droit le plus strict de chacun, mais c’est un luxe qui ne résoudra pas le problème : dans de nombreux pays, Facebook est le seul moyen pour communiquer avec sa famille ou ses amis, et c’est un vecteur important d’organisation sociale. Il vaudrait mieux réfléchir au démantèlement de Facebook tout en réfléchissant à ses conséquences possibles : si nous ne réformons pas en profondeur le modèle économique du Web, des légions de petits Facebook pourraient en effet se montrer encore plus nocifs qu’une plateforme centralisée…

    #Zeynep_Tufekci #Facebook #Cambridge_analytica #Vie_privée #Données_personnelles

  • hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : L’Eglise Catholique s’en va-t-au Salon de l’Agriculture
    http://hypathie.blogspot.fr/2018/03/leglise-catholique-sen-va-t-au-salon-de.html

    « Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur terre. » Genèse 1-28

    En totale cohérence avec ses enseignements, son iconographie et ses légendes, l’épiscopat français fait son retour aux sources : la révolution du Néolithique qui domestique quelques espèces d’animaux et les met au service des humains en les esclavagisant, prescrite par la Bible. Les autres, restés sauvages, seront désignés comme l’ennemi du berger et de ses brebis. Le loup notamment, en a fait les frais, nous l’avons littéralement tué avec des mots et son retour rencontre de fortes résistances des éleveurs. Et deuxième ordre, multipliez-vous ! Remplissez la terre. Par tous moyens comme on va le voir, même si certaines techniques de procréation n’ont pas la faveur des religieux, (ce qui renverrait les féministes contre la marchandisation et l’expropriation du corps des femmes à un conservatisme puritain, alors que ce n’est pas le cas ;( -on peut dire que leur fanatisme procréatif a été débordé sur sa gauche. Quoiqu’il en soit, ils sont toujours bloqués sur les droits au choix procréatif ou non (lois sur l’avortement) des femmes.

    Début de la visite des évêques au Salon de l’Agriculture #EgliseEtAgriculture pic.twitter.com/4iF2xC8kaY
    — Eglise Catholique (@Eglisecatho) 26 février 2018

    Le Salon International de l’Agriculture, Salon des Illusions, selon ses opposants qui soulignent qu’il met en scène un élevage qui n’existe plus, faisant perdurer pour les seuls parisiens une fiction aimable, montrable, cette exposition donc, est en réalité plutôt un salon de l’élevage. Les deux activités étaient pourtant bien distinctes au départ : l’agriculteur -agricultrice, selon Françoise d’Eaubonne qui soutient que ce sont les femmes qui ont inventé l’agriculture- n’a pas grand chose à voir avec l’éleveur qui est surtout un nomade, ex chasseur, allant de transhumance en transhumance pour trouver des pâturages pour ses animaux. L’éleveur primitif est nomade, l’agriculteur est sédentaire. Il cultive son champ. Donc, mélanger les deux notions sous le même mot « Agriculture » est une inexactitude assez récente.

    La Bible, ce récit épique venant du Néolithique, transmis d’abord à l’oral, est bien une affaire d’éleveurs et de troupeaux. Pensez à l’évêque et à son bâton de berger, aux psaumes et aux écritures qui racontent des histoires de verts pâturages, de brebis égarées et de bergers/pasteurs bienveillants qui les protègent des dangers et des animaux sauvages. « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». La pratique professionnelle des prêtres en découlant est d’ailleurs appelée « pastorale ». Au passage, on vilipende le loup (dans la bergerie) et les animaux sauvages, tout bénéfice, on fait d’une pierre deux coups. Bien sûr, ces narrations ne sont pas fortuites, elles servent un propos, une idéologie.

    Françoise d’Eaubonne dans Les femmes avant le Patriarcat, rappelle la jalousie entre Caïn et Abel qui se termine par le meurtre de Caïn ; Caïn est l’agriculteur et Abel est l’éleveur, ce qui lui permet d’offrir des animaux sacrifiés à Dieu ; ce fayot d’Abel, écrit Françoise d’Eaubonne, se faisait ainsi bien voir et être dans les petits papiers de Dieu. Caïn en conçut une telle jalousie qu’il finit par tuer Abel, commettant ainsi le premier meurtre humain, selon la Bible. A partir de ce moment fondateur, les éleveurs avaient définitivement gagné sur les agriculteurs, commente Françoise d’Eaubonne. Voilà à quoi servent ces narrations, à promouvoir et finalement faire advenir ce qu’on juge souhaitable.Tout le monde va au Salon de l’Agriculture : les hommes politiques, les évêques donc, et même le ministre de l’écologie - en catimini, il n’est pas le bienvenu, avocat qu’il devrait être d’une pratique plus responsable et moins destructrice de l’environnement, tous y vont pour rendre tribut à une industrie mourante de ses excès, mais jusqu’au-boutiste. Le modèle est à bout de souffle, les paysans et les animaux crèvent. Souffrance animale, souffrance sociale. Qui révisera ces narrations bibliques qui ont fait leur temps et nous conduisent à notre perte ?

    Père, Fils et Saint-Esprit : auto-engendrement

    Ils vont le faire ! Depuis le temps que ça les démange : ils ont d’abord inventé des dieux mâles qui s’auto-engendraient sans passer par les femmes : Jupiter qui tire ses enfants de sa tête et de sa cuisse, puis la Trinité Chrétienne du Père, du Fils et du Saint-Esprit, où Marie, soumise au désir d’un Dieu mâle et pur esprit ayant tout de même besoin de s’incarner, était juste une mère porteuse à son service. « Je suis la servante du Seigneur ».
    Dans la location d’utérus mal nommée GPA, car supposant la fiction altruiste de la mère porteuse, généralement pauvre et sous influence, ils sont en passe d’effacer la mère. Lisez cet article : Grossesse pour autrui ou location d’utérus ?

    « ... au sein de la science la plus pointue régnait l’inconscient le plus archaïque, jubilant de l’auto-engendrement, tendant à effacer le corps et le désir (surtout la mère, c’est moi qui souligne)) pour magnifier la Volonté, qui, comme chacun sait, est de fer. »
    « La fécondation in vitro était d’abord le simple transfert de techniques qui avaient fait leurs preuves dans l’industrialisation de l’élevage. »

  • #Daniel_Lindenberg, l’hétérodoxe
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/190118/daniel-lindenberg-l-heterodoxe

    Disparu le 12 janvier, l’historien des idées avait analysé la nouvelle configuration de la pensée conservatrice en 2002 dans Le Rappel à l’ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires. Originale, intranquille et indocile, son œuvre ne se réduit pas à cet ouvrage, comme l’explique Olivier Mongin, ancien directeur de la revue #Esprit, qui lui rend ici hommage.

    #Culture-Idées #1968 #neo-reactionnaires

    • Il y a fort à parier que vous n’avez pas entendu parler de ces affaires dans les médias nationaux, hormis un entrefilet sur un site quand l’affaire permet un titre racoleur comme « il tue sa femme à coups de casseroles ». Une simple anecdote. Il faut sortir ces affaires de la case « faits divers ». Un meurtre antisémite, raciste ou homophobe n’est pas un fait divers. Ce qui nous induit en erreur en l’occurrence, c’est qu’il y a une relation particulière entre la victime et l’assassin. Ces hommes ne tuent pas toutes les femmes. Ils tuent les leurs. Mais ils les tuent parce que ce sont des femmes et qu’ils sont des hommes. Autrement dit parce qu’ils croient encore à la possession des unes par les autres. Donc ils refusent à ces femmes leurs droits d’êtres humains libres. En cela, ils rejoignent les crimes de discrimination. Tous disent la supériorité de quelques uns.

      Ce n’est pas de l’actualité régionale, c’est un problème national. Ces affaires devraient donc être relayées dans les médias nationaux. Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde. C’est dire que les violences faites aux femmes sont un sujet négligeable. Pour que cela devienne le problème de tous, les médias ont également une responsabilité. Ils doivent s’emparer du sujet. Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer.

    • En réalité, ce n’est pas une gifle ou un coup de pied qui aurait malencontreusement entraîné la mort. L’homicide involontaire est l’exception, il représente moins de 10% des cas. Bien sûr, avant la mise à mort, il y a souvent eu des violences mais ces femmes ne meurent pas de coups. Elles meurent parce qu’on a décidé de les tuer. Dans plus de 90% des cas, il y a volonté de tuer. Pénalement ce sont des meurtres - parfois même avec préméditation, ce qu’englobe l’assassinat. En France en 2017, on tue sa femme en général de deux façons : on la plante au couteau ou on lui tire dessus avec une arme à feu, souvent un fusil de chasse.

      Jean-Pierre, 58 ans, a choisi un autre mode : il a attendu que son ex compagne, Nicole, 47 ans, sorte d’une supérette et il lui a foncé dessus en voiture. Le mari de Doris, 60 ans, a choisi la batte de base-ball. Après 33 ans de mariage, il la soupçonnait d’infidélité. C’était en janvier dernier. En mars, Frédéric, 86 ans, atteint d’Alzheimer a tué Marcelle, 90 ans, à coups de casserole. Il a déclaré « elle a ce qu’elle mérite. Je l’ai fracassée ». Le 12 juin dernier, c’était l’anniversaire d’Émilie, 34 ans. Son mari dont elle venait de se séparer, Guillaume, 37 ans, mécanicien, lui a ligoté les chevilles et les poignets sur les rails d’un TGV Paris/Nantes. D’après l’autopsie, elle était vivante au moment du passage du train. En mai, avec le calvaire de Marion, 41 ans, j’ai découvert la qualification légale de « viol ayant entraîné la mort ».

    • @dudh48 c’est faux, il y a un très grand nombre de personnes impliquées dans l’éducation de chaque enfant. Sans compter que les femmes elles-mêmes sont éduquées depuis l’enfance à subir ce genre de choses et à trouver ça « normal ». Donc bah oui clairement, la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      On sait par l’anthropologie qu’il existe et a existé d’autres sociétés sans culture du viol et moins voire pas patriarcales. Sans dire qu’il n’y a pas d’autres soucis mais juste déjà ça montre que ça existe, et que donc ce n’est pas un truc inhérent, obligatoire.

      Si tu es un homme, tu peux commencer par ne pas être comme ça, et à éduquer les jeunes garçons de ton entourage à ne pas être comme ça, même si toi tu n’as pas d’enfants (les neveux, les enfants des amis, etc).

    • @philippe_de_jonckheere , je ne trouve rien de mieux à dire que de remettre ici la citation que tu as choisie : Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde.
      Et si le constat de @dudh48 :

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      est globalement vrai, il faut aider à une prise de conscience orientée vers l’éducation des garçons, venant des adultes éclairés, hommes ou femmes.

    • L’homme (avec un petit h et un pénis de taille variable) est une pourriture : c’est lui qui vole, viole, tape, tue, refuse de laver ses slips et préférerait crever plutôt que de vivre dans un monde où des bonniches ont le droit de devenir PDG. Voici la « version officielle » de notre histoire. L’histoire humaine est, dit-on, l’histoire d’une domination masculine, faite par et pour des hommes prêts à tout pour tenir les faibles femmes à leur botte.
      Sauf que cette histoire est fausse. Du moins en partie.

      Je me demande quelle partie de sa phrase d’intro est fausse du coup ...

    • @rastapopoulos

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      Il me semble que surtout les garçons passe à côté d’un truc que je combats dans l’éducation de mes trois filles (disons encore deux en activité) : la répartition genrée des tâches par exemple (je déteste le bricolage mais je manque rarement une occasion d’impliquer mes filles dans l’apprentissage du maniement de certains outils, notamment mécaniques, et il est consternant de voir comment elles sont résistantes à cela, de peur d’être différentes de leurs camarades. De même il me semble qu’un bon éveil à des mécanismes plus intellectuels cette fois-ci qui vise à instruire tout ce petite monde (filles et garçons, indifféremment) à propos des impensés sexistes n’est lui pas non plus réservé aux seuls garçons.

      Enfin j’ajoute que la lecture de Beauté Fatale de @mona est obligatoire pour les enfants des deux sexes.

      Mais je comprends ce que tu veux dire par surtout les garçons

    • On parle de mise à mort des femmes par les hommes qui sont leurs conjoint et pas de trucs pseudo métaphysiques sur le sens de la vie et les gros malheurs des looser au masculin ! Je t’en ficherait des accidents de la vie et de recyclage quant on parle de mecs qui butent les femmes. C’est quoi le rapport ?

      @dudh48 quant tu dit ceci

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      En fait tu dit que l’oppression des femmes c’est de la faute des femmes puisque ce sont elles qui éduquent et pas celle des hommes. Les pauvres choux si c’est des bitards criminels c’est la faute de leurs mamans... Ca saoul ce stéréotype c’est hyper macho et c’est franchement mal venu ici alors qu’on parle de FEMINICIDE. L’éducation des enfants est faite par toute la société et à ne s’arrête pas a l’enfance. Par exemple pour toi @dudh48 il est encor temps d’apprendre que tes considerations hyper généralistes et vagues sur la vie, la mort au masculin, sont tres sexistes et n’ont rien a faire ici.

      C’est irritant de voire que vous parlez pas de la violence masculine et des femmes assassinées, la discutions deviens un flatte-scrotum pour savoir qui est le bon pere qui éduque ces filles à ne pas se faire tuer par leurs amoureux ou de la branlette de phallosophe sur les looser ces pauvres couilles accidentées et les méchantes mères responsables du sexisme...

      L’éducation des hommes à la violence et au mepris des femmes elles vien aussi de vous, ici, qui au lieu de réfléchir a la responsabilité des hommes dans l’exécution des femmes, vous servez du sujet pour vous faire moussé l’ego.

    • Je rebondis sur les propos de @rastapopoulos qui disait que :

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      et je me rappelle qu’en 2014, il y eut des initiatives institutionnelles prise par certain-es enseignant-es avec l’ABC de l’égalité. Mais par manque de courage politique, ladite institution a préféré céder au chantage du lobby réactionnaire de la « Marche pour tous ».
      En matière d’éducation et de changement des mentalités, rien n’est jamais acquis et tout est à construire ou reconstruire. Ne pas baisser les bras ni baisser sa garde.

      Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer

      Et c’est bien sur cette démarche qu’on doit se mobiliser.

    • @mad_meg je suis tout à fait d’accord et je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ». Car pour l’égalité là oui il faut éduquer tous les enfants à tout faire, mais pour la violence, c’est surtout ceux (masculin car majoritaire, ya toujours des exceptions blabla on s’en fout) qui sont ou seront responsables des violences qu’il faut éduquer à ne pas l’être. Même si on peut apprendre aux petites filles à manger plus, être plus musclées et savoir se défendre, ce n’est qu’une mauvaise conséquence, ce n’est pas en priorité aux victimes ou futures victimes à apprendre à éviter la violence, c’est aux coupables ou futurs coupables d’apprendre à ne pas être violents comme ça.

      Il n’y a rien de naturel, c’est un processus social, que les garçons apprennent depuis tout petit (cf la remarque anthropologique). Non l’homme n’est pas un loup pour l’homme ni pour la femme « de tout temps et en tout lieu », cela dépend des sociétés, donc des éducations.

      À dire que c’est « naturel », bah forcément alors « c’est comme ça », on ne peut rien faire et on ne fait rien, comme un gros nul, et on suit les préceptes de Dame Nature. C’est marrant comme les gens suivent « la nature » quand ça les arrange et pour d’autres sujets là disent qu’on est des humains, qu’on est différent, etc.

    • @aude_v Peggy SASTRE écrit pour Slate, L’Obs et des livres. J’étoile rarement les billets issus de ces publications, voir jamais.
      Le paragraphe de présentation, à la suite de celui relevé par @nicolasm :

      Si les hommes ont le pouvoir, c’est parce que les femmes l’ont bien voulu, tout au long des 99,98 % de l’histoire de notre espèce. Et ces millions d’années qui nous ont vus devenir lentement ce que nous sommes, elles les ont passés à frétiller du derche au moindre indice de force, de puissance et de brutalité. Pourquoi ? Parce lorsque votre organisme renferme des ovaires et un utérus, que votre reproduction vous fait courir un danger vital aussi extrême qu’indispensable, et que vous vivez dans un environnement hostile, de tels attributs sont encore les meilleurs pour vous protéger, vous et le fruit de vos entrailles, et vous aider à transmettre vos gènes aux générations suivantes.

      Ce docteur en philosophie des sciences, nous éclaire d’une lumière radicalement nouvelle dans notre paysage intellectuel, si les 250 pages de son bouquin sont à l’avenant de cette présentation, il doit briller aussi fort que les périodiques qui la publie.
      Salutaire coup de gueule de @mad_meg

      Ce n’est pas parce qu’on vit en 2017 que Saint-Macron, le Jésus français va sauver le monde. Il n’est que Jésus et c’est un fils très obéissant envers Dieu le père (François Hollande) et le Saint-Esprit (la mafia de la finance et du grand patronat). La sainte trinité veut juste restaurer l’esclavage. Que les esclaves soit homme ou femme lui importe peu, tant qu’ils travaillent et ferment leur gueule.

      @dudh48 tu as oublié de placer « le fruit de nos entrailles » dans tes #élucubrations.

    • @rastapopoulos

      je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ».

      Oui, tu as raison, la présence dans mon esprit de deux conversations, celle-ci et une autre à la maison, m’a fait faire une sortie de route. Mille pardons pour ma contribution au désordre de cette discussion qui a effectivement le défaut du désordre et de partir dans des directions pas toutes fécondes.

    • @rastapopoulos c’etait pas à toi que je pensait en fait, mon coup de gueule etait pour @dudh48 et @philippe_de_jonckheere qui s’est reconnu.

      Je suis d’accord avec le fait d’éduquer spécifiquement les garçons et les hommes à la réduction de leur violence, de leur egoisme, de leur autosatisfaction, de leur egocentrisme. Je pense qu’il faut que les hommes et les garçons perdent de leur assurance, de leur confiance en eux en tant qu’hommes. Il faut que les hommes aient peur de dire des biteries aux femmes ou a propos des femmes et tout particulièrement avec les féministes vu que les hommes se sentent toujours pertinent pour nous faire la leçon comme ici sur la vie, la mort, la loose, la place des femmes dans la responsabilité du sexisme...
      Alors petit conseil en particulier @dudh48 qui est nouveau et qui connais pas encore les féministes d’ici et qui connais pas nom plus mon grand dévouement dans le pétage de bonbons. Le rôle des hommes vis à vis du sexisme c’est de s’adresser aux autres hommes (et pas pour s’envoyer des lauriers !) et de pointé les responsabilité des hommes (et aussi les votres comme ici ce mansplanning que tu nous inflige @dudh48 ), pas de faire la leçon aux femmes ou de chercher les responsabilité des femmes.
      Il y a plein de tags très bien achalandés que je te conseil de fouillé @dudh48 si le sujet des violences faites aux femmes t’intéresse. #domination_masculine #culture_du_viol #fraternité #mégèrisme #violences_masculine #condition_masculine #mâle-alphisme #male_gaze #male_entitlment #sexisme #misogynie et #féminisme #historicisation #effacement_des_femmes #féminicide #virilo-carnisme ... et ne rate pas non plus #alliés #pro_féministes et toutes les discutions sur la place des hommes dans le féminisme qui sont nombreuses sur @seenthis
      Bonne lecture

    • @dudh48 je ne te connais pas. T’as vécu ! t’as donné ta part et tu es épuisé ! pauvre chaton ! ici t’es pas sur twitter ou snapchat ou que sais-je encore ? je ne sentais pas ce fil dès le départ et là tu dérapes mon gars ! tu n’insultes pas @mad_meg de cette façon et personne d’autre d’ailleurs ; de quel droit ?
      Il y a 3 heures, « la grande prêtresse » , te donnais des pistes à suivre et bon nombre de tags . Ta réponse est impulsive et complètement déplacé. Je suis au regret de te dire que je ne te suit plus sur @seenthis et que je suis à 2 doigts de te bloquer, connard. Tu seras le second avec @francoiscarmignola1 une enclume celui-la !
      non seulement tu es parano mais tu m’as tout l’air d’un tocard de première ! m’étonnes pas que tu milites pour la france insoumise.

    • Voila un bel exemple de réaction d’un certains type d’homme quand des femmes, feministes de surcroît, osent leur dire qu’ils racontent n’importe quoi : insultes, victimisation, détournement du sujet, rabaissement de l’interlocutrice... Le tout en trente petites lignes.
      Joli combo @dudh48 !

    • merde ! ton cas est plus grave que je ne pensais @dudh48
      tu as raté l’occasion d’avoir une discussion constructive avec @mad_meg je ne suis pas son disciple mais j’ai échangé précédemment avec elle, entre autre, sur le féminisme et j’en suis toujours ressorti enrichi.
      Adieu @dud48

    • Grande prêtresse virago en chasse c’est sympas. Je brûlerait quelques frivolitées sur l’autel d’Artemis en pensent à toi @dudh48

      Pour revenir à la discutions d’origine, réduire l’éducation aux seuls enfants je trouve cela un peu réducteur et assez pratique pour que les adultes ne s’éduquent pas. Changer de mentalité ca se fait tout au long de la vie et je désespère pas de voire les pépés et mémés apprendre des choses. Par exemple avec rezo.net puis seenthis je me suis beaucoup éduqué et j’imagine que je ne suis pas là seule et j’espère que ca va continuer et que même @dudh48 y arrivera.
      Le truc aussi pour les enfants et la réduction de la question de l’éducation aux enfants, c’est que perso je suis bientôt morte, c’est à dire dans 20-30ans si je suis optimiste. Et j’ai pas d’enfants et je porte pas spécialement d’espoir en l’humanité au prétexte qu’elle soit jeune. Du coup si je doit subir sans rien pouvoir y changer le sexisme des adultes, sous le prétexte fumeux qu’illes seraient immunisé·e·s à l’éducation ca me déprime trop.

      Par rapport à la violence masculine, la question de l’education me fait pensé aussi au travail d’éducation des hommes violents, on fait ca aux usa et en espagne. Je reviens si je trouve de la documentation là dessus. Ca me semble bien plus utile que l’incarceration avec d’autre machos dans un univers hypermacho du concour de bite permanant qu’est la prison. Et ces programmes ne sont envisageables que si on pense que l’éducation c’est pas que pour les mouflets et leurs mômans.
      Sinon par rapport à la violence, ca semble beaucoup être des exécution pour cause de rupture. Ces hommes refusent toute autonomie à la femme qu’ils disaient aimer. Au passage j’ai ce texte qui peu donner des pistes intéressantes
      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm

      ps- Merci à mes fidèl·l·es sectatrices et sectateurs pour votre soutiens ! ;P

    • Bon sang, ça fait même sortir Mona de sa réserve... si longue ! :-D

      Soutien à tou•te•s, l’éducation du troll sera longue ;-) A la première réponse un peu ferme, il n’hésite pas à montrer sa virilité et à insulter la femme qui lui tient tête... quelle sera la suite ? En fait, ce n’est même pas un troll, c’est peut être juste génétique ; un homme reste un homme, tout ça... ? :-D

    • Je prône la destruction de l’humanité puisqu’elle s’avère être une espèce nuisible.

      quelle confusion @dudh48 après une telle déclaration je doute que tu aies beaucoup d’interlocuteurs.ices ici ! ceci n’est pas de l’insoumission mais du nihilisme même si certains adeptes de cette doctrine me semble plus avertis que toi, triste sire !

    • Merci @mad_meg et merci à tout·es les participant·es de #seenthis qui ensemble élaborent régulièrement depuis plusieurs années un discours politique vivant qui a fait avancer ma pensée sur le féminisme et mon rapport au monde en temps que femme. La pertinence de nos confrontations face à la difficile capacité de chacun·e a accepter les critiques ou à faire tomber nos propres barrières éducatives sont toujours d’une grande richesse.
      Déconstruire sans cesse les discours essentialistes, racistes et dominateurs reste une gageure face à l’arrogance du conservatisme.
      Cela permet de se sentir moins seul·e et de s’appuyer sur cette belle pensée commune lorsqu’il faut rapidement reconnaitre et agir contre cette oppression.

    • Si vous saviez comme j’aime les femmes, comme je tremble quand l’une d’elles souffre, comme j’ai envie de l’étreindre entre mes bras, comme je voudrais avoir des seins pour qu’elle puisse y reposer sa tête et me confier son chagrin.

      Les tueurs de femmes peuvent tenir le même discours que toi. Les pères incestueux aussi ainsi que les violeurs. Ils disent tuer par amour. L’amour des hommes c’est ce qui tue et viol les filles et les femmes en masse, c’est ce dont parle l’article. Venir laver tes propos misogynes et ton comportement sexiste dans ton prétendu l’amourrr de nos nibards et la jouissance que nos chagrins te procure ca ne fonctionne pas.

      Sur le sujet j’ai trouvé ceci : Au nom de l’amour : les violences dans le couple
      https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2007-8-page-34.htm

      Il y avait un texte super sur le blog « Comment ne pas être féministe ? » mais le blog a disparu #tristesse

      @aude_v @touti et tou·te·s merci pour vos messages de soutiens. Afin de pouvoir poursuivre sur le sujet des violences masculines dans le couple j’ai ouvert une nouvelle discussion ; https://seenthis.net/messages/609847

    • Non @dudh48, ce n’est pas comme ça qu’on fait des excuses.
      Tu n’as pas non plus droit à aller te cacher derrière le nihilisme, ton arrogance prouve bien l’impasse de tes propos. Apprends à élaborer ta pensée et reviens nous voir quand tu auras grandi.

    • Un autre point commun à nombre de ces affaires c’est le suicide du meurtrier.

      L’auteure n’insiste pas trop là-dessus, pourtant c’est révélateur de la perversité des ressorts de la violence masculine et du déni des hommes autoproclamés féministes qui reproduisent de bonne foi la domination masculine, souvent en évoquant d’une manière ou d’une autre la « tendresse », la « passion » ou l’« amour ». Hors-sujet.

      FAITES-VOUS SOIGNER !

      (à cette échelle de nuisance il ne s’agit plus seulement de pathologie individuelle)

      À ce propos, je crois, sur la violence masculine cf. ce strip :

      « Un sentiment sauvage apparaît, comment allez-vous le gérer ? »

      (compléter le 2, « je monte un fight club », avec « je la menace / je la frappe / je la tue »)

      La réponse 3 « j’en parle à mes proches, je crois que j’ai peur de l’abandon », présentée de façon légère, parait facile, encore faut-il avoir le courage de l’assumer dans une société patriarcale hétéronormée viriliste. Courage infiniment moins coûteux que celui d’une femme qui décide de s’émanciper.

      https://lemecxpliqueur.wordpress.com/2017/04/14/parlons-de-nos-sentiments

    • Au sujet des hommes qui prétendent être dominé par leur femme et disent vivre en régime matriarcale j’ai trouvé ce texte ;

      Non, la Germaine n’est pas une preuve qu’on vit dans un matriarcat
      La femme qui gère et mène son foyer subit une charge mentale, et c’est pas l’fun

      http://urbania.ca/249506/non-la-germaine-nest-pas-une-preuve-quon-vit-dans-un-matriarcat

      Il y a aussi le myth de la bretagne matriarcale, très présent chez les machos bretons. Il y a des variantes. J’ai croisé de nombreux hommes qui se prétendent féministes parceque leur grand-mère n’était pas totalement une serpillière H24 7/7j. Dès qu’une femme n’est pas un paillasson paf c’est le matriarcat ! Et ces pauvre hommes vivent dans le matriarcat depuis que mémé les a forcé à finir leur soupe.

    • Je la reposte ici :

      @dudh48 Je trouve embarrassants les gens qui n’arrivent pas à admettre qu’ils se sont peut-être viandés dans les grandes largeurs dans une discussion, qu’ils ont manqué de respect envers les autres intervenants et qu’il n’y a rien de déshonorant à tenter d’appréhender le point de vue d’autrui, d’évoluer avec l’autre et éventuellement s’excuser d’avoir eu un comportement ou des propos inappropriés, plutôt que d’imposer ses idées à tout prix, dans une posture arrogante et donc hermétique à la simple idée de débat contradictoire.

      Voilà, voilà !

    • Par rapport au nouveaux paternage, à l’education et cette dérésponsabilisation des hommes dans leur domination et culpabilisation des pères. Je remet le lien :

      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm#no6

      En même temps, des théories féministes sur l’identité de genre se développaient sur la base de la théorie psychanalytique de la relation objectale ; elles soutenaient que les mères étaient seules responsables de la domination masculine à cause de leur manière d’éduquer les enfants (Dinnerstein, 1976 ; Chodorow, 1978) [6][6] La base de cette théorie est la suivante : « Les femmes.... Certaines critiques de ces théories féministes des relations objectales considéraient les hommes plus comme des victimes que comme des agents de la domination patriarcale et blâmaient en premier lieu les femmes puisqu’elles élèvent seules les enfants et détiennent le pouvoir émotionnel (Segal, 1987 ; Brittan, 1989 ; Connell, 1987 ; Cornwall et Lindisfarne, 1994). Par ailleurs, il faut relever que l’idée selon laquelle l’augmentation de l’investissement affectif des hommes auprès des enfants correspond à une diminution de l’autorité patriarcale dans les familles est contestée par les récentes études historiques, basées sur du matériel autobiographique, des pratiques de « paternage » au XIXe siècle (Tosch, 1996, 1999 ; Davidoff et al., 1999). Par exemple, Tosch a montré, dans son étude sur les pères de classe moyenne et sur la construction de l’identité masculine dans la première moitié du XIXe siècle, que ces pères étaient souvent très impliqués dans la « relation affective » avec leur enfant, mais que cette éducation « virile » était uniquement liée aux valeurs d’autorité morale paternelle et cherchait surtout à transmettre aux fils les caractéristiques « masculines ». Tosch soutient que, en dépit des variations historiques des rôles paternels, la règle du père perdure, car l’autorité paternelle demeure liée aux idées d’estime de soi, de statut et d’identité masculine.

      et

      Des groupes tels que les Families need fathers prétendent que les femmes sont responsables de ces inégalités évidentes dans la division sexuelle du travail, car elles exercent le « pouvoir domestique » à la maison et refusent de le partager avec les hommes. Certaines féministes libérales ont repris ce concept de « pouvoir » domestique : elles soutiennent que, puisque les femmes sont supposées devoir élever les enfants, cela leur donne un pouvoir « caché ». C’est leur responsabilité d’encourager les compétences masculines (Backett, 1987). Les féministes du New Labour ont aussi adopté ce discours culpabilisant les femmes, qui influence les politiques sociales récentes et considère les mères comme un obstacle majeur à l’augmentation de la participation des hommes à l’éducation des enfants (Williams, 1998).
      21

      Ces discours accompagnent une focalisation accrue sur la valeur genrée différente de l’investissement des pères, qui consolide les arguments soutenant que les enfants ont besoin de leurs pères. Le fait que les pères s’occupent moins de leurs enfants n’a ainsi plus d’importance, puisque leur contribution au développement de l’enfant repose sur les valeurs morales et masculines (supérieures) qu’ils apportent à la relation père-enfant (Williams, 1998). Par exemple, Burges et al. (1997) démontrent que « le manque de preuves de l’investissement paternel dépend de la nature des soins paternels plutôt que de leur absence ». D’autres chercheurs, aux États-Unis, Hawkins et Dollahite (1995), affirment que les « pères ne sont pas des mères et ne doivent pas essayer de l’être ». Ils considèrent que l’activité paternelle la plus importante est la « responsabilité éthique des hommes pour les générations futures », « leur travail de relation » et la « stimulation intellectuelle qu’ils procurent aux enfants à travers le jeu ».

      sur la violence masculine et le contexte des séparation

      La violence domestique, les enfants et le droit de visite
      32

      La violence masculine contre les femmes a été reconnue par le Home Office  [7][7] Le département du gouvernement anglais responsable... comme un problème vaste et considérable, et à partir du témoignage d’enquêtes locales (voir par exemple Mooney, 1993 ; Radford et Dominy, 1996), il semble qu’une femme sur quatre soit susceptible d’en faire l’expérience au cours de sa vie (Home Office, 1999). Ces enquêtes ont également révélé qu’un tiers au moins des femmes subissent des violences accrues après la séparation (voir aussi Mirlees-Black, 1995). On ne sait pas actuellement combien d’enfants vivent la violence domestique au quotidien ou sont affectés par ses conséquences dans le contexte postérieur à la séparation, mais l’enquête British Crime de 1996 a montré que la moitié des femmes qui subissaient des violences domestiques étaient des mères (Mirlees Black et Byron, 1999).

      Des études féministes concernant l’impact de la violence domestique sur les enfants sont venues s’inscrire en faux contre les idées reçues présentant les mères comme les plus susceptibles de maltraiter physiquement ces derniers dans ce contexte. Ces études ont révélé une corrélation élevée entre violence domestique et mauvais traitements physiques par le même auteur. Par exemple, en examinant 116 rapports hospitaliers sur des cas de mauvais traitements envers les enfants où la violence domestique était également présente, les chercheurs américains Stark et Flitcraft ont découvert que les pères violents étaient trois fois plus susceptibles d’être les principaux auteurs de maltraitance des enfants que les mères (Stark et Flitcraft, 1988). Une autre étude américaine (Bower et al., 1988) a révélé une corrélation élevée entre la gravité de la violence domestique et la gravité des mauvais traitements physiques infligés aux enfants par des pères, dans un échantillon spontané de 775 mères qui avaient subi des violences domestiques. Ces auteurs ont affirmé que les deux formes de violence visaient le « maintien de la dominance familiale » (Bower et al., 1988 : 166). Dans une moindre mesure, des études ont également examiné les connexions entre la violence domestique et les agressions sexuelles envers les enfants perpétrées par les pères. Hooper (1992), par exemple, dans une enquête à petite échelle sur les mères, a trouvé que cette violence était souvent utilisée pour les empêcher de percevoir l’agression sexuelle contre l’enfant, tandis que Hester et Pearson (1988), en examinant 44 dossiers d’enfants placés sous protection ont estimé que la violence domestique et l’agression sexuelle envers l’enfant par le même auteur étaient co-présentes dans la moitié des cas.

      je vais finir par le cité en integralité !

      Au vu des textes mentionnés ci-dessus, on comprend que beaucoup de recherches entreprises sur les pères se soient concentrées sur les plus ou moins prétendues contraintes imposées à leurs relations avec leur enfant, et en particulier sur le « paternage » en contexte de post-séparation et de post-divorce. Toutefois, dans ce domaine, les recherches ont mis en évidence des découvertes étonnamment cohérentes, même si ces recherches ont été menées à partir d’une pluralité de perspectives différentes, dont toutes n’étaient pas féministes. Par exemple, elles constatent que la préoccupation de la majorité des pères lors de la séparation n’est pas de satisfaire les besoins et les intérêts des enfants, mais la perception de leur propre perte en pouvoir direct et contrôle des femmes et des enfants, et ce, qu’il y ait ou non usage de violence domestique (Simpson et al., 1995 ; Arendell, 1995 ; Smart et Neale, 1999).
      39

      Smart et Neale ont interrogé aussi bien des mères que des pères dans leurs investigations sur le « parentage » après divorce et ils ont constaté que, en dépit de quelques exceptions individuelles, la majorité des hommes interrogés considèrent la décision des femmes de mettre fin à leur relation comme un coup porté à leur identité masculine, et que souvent ils cherchent, par réaction, à créer « le plus de grabuge possible », utilisant pour cela leurs relations avec les enfants. Or, loin de s’opposer à ces relations, les préoccupations des mères concernent généralement la non-fiabilité des engagements des pères quant à l’exercice du droit de visite et leurs capacités à prendre soin des enfants. Smart et Neale racontent également comment la plupart des pères considèrent tout effort pour normaliser les relations avec les enfants ou pour répondre au souci des mères concernant la qualité de ces relations, comme une limitation de leurs droits à la possession de l’enfant. Toutefois, la plupart des pères ne souhaitent pas avoir la responsabilité de s’occuper à plein temps des enfants mais veulent « voir les enfants lorsqu’ils en ont envie – ils ne veulent pas que les mères se plaignent s’ils les ramènent en retard, ou s’ils leur ont fait manger n’importe quoi, ils veulent davantage voir les enfants, mais seulement lorsque cela les arrange, et non lorsque cela arrange les mères » (Smart et Neale, 1999 : 146).
      40

      Les mères, de leur côté, voient les enfants et les pères comme détenteurs de droits, mais pas elles, et elles se perçoivent comme n’ayant à l’égard des enfants que des responsabilités. Cette étude a mis en lumière des différences genrées significatives quant à la manière dont les mères et les pères se perçoivent comme parents, les mères sentant qu’on attend d’elles qu’elles donnent la priorité aux besoins des enfants, se préoccupent de la qualité des soins et de l’attention apportés aux enfants lors des visites, tandis que les pères se soucient davantage de leurs propres droits de propriété sur les enfants et de l’effet de ces derniers sur leur propre statut masculin.
      41

      L’étude de Simpson et al. (1995) a débouché sur des constatations analogues, mais centrées sur le sentiment de perte éprouvé par les pères lors de la séparation et du divorce. Selon eux, ce qui préoccupe le plus les pères, c’est la perte non seulement d’un sentiment de pouvoir et de contrôle sur la famille, mais aussi de leur statut paternel et de leur influence sur les enfants. Pour prendre un exemple de préoccupation particulière, ils mentionnent le désir d’inculquer leurs propres valeurs aux enfants, et la crainte que ceux-ci n’adoptent les valeurs maternelles.

    • Une chose est remarquable : tandis qu’il était clair que les pères faisaient usage de violence à la fois contre les mères et les enfants, et que cela concernait le contrôle et l’autorité qu’ils exerçaient alors qu’ils vivaient encore en famille, nombre de ces pères s’affirmaient comme nouveaux pères qui s’impliquent régulièrement et s’occupent des enfants pendant que les mères travaillent, et un petit nombre d’entre eux affirmaient être ceux qui gagnent l’argent du ménage.

    • Condoléances pour ton père @vanderling

      @touti Je peu pas écouté l’interview mais je met ici la fin de la retranscription

      Et c’est là que je trouve les hommes lents : c’est-à-dire, à un moment donné, prenez la parole sur ce qui est votre problème. Les victimes souvent sont des femmes, d’accord, mais les agresseurs c’est vous, donc c’est à vous de prendre ça en charge. […] Ça devrait faire 15 ou 20 ans que je devrais voir les mecs réfléchir comme des fous pour changer. Mais je ne les vois pas.

    • Je m’en souviens de ton histoire de bretelles de sous-tifs @phalene . Tu ferais mieux de pas venir rajouté du déni à ton machisme. Dans cette histoire tu t’es ridiculisé tout seul en étant incapable de parler de la liberté des femmes sans venir nous infliger tes émotions érotiques d’hétéro. Le voile c’est pas à toi un mec blanc profitant des privilèges historiques de la colonisation et du patriarcat combiné de venir dire aux femmes ex-colonisées comment elles doivent s’habillées.
      C’est assez incroyable la force du déni masculin.

      Pour mémoire voici la discution en question :
      https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      Pour la peine je vais ajouter #humaniste_nibardophile sur le lexique de mégèrisme
      @phalene et @dudh48 merci pour l’inspiration et le divertissement.

      edit : en fait humanisme priapique ca fonctionne pas mal aussi

    • ces mots de Virginie Despentes qui pointe la lenteur des hommes (en tant que groupe) à régler leur problème de violence

      Quand une femme est violente et qu’elle ne le reconnait pas, elle a raison d’exercer une violence symétrique ?
      C’est pour ça que la meute ne lui dit rien, voir l’encourage dans sa violence ?

    • Despentes ne parle pas de cas individuels. On peut toujours trouver des exceptions, dans TOUT il y a des exceptions, c’est pas pour ça que ça dit des choses sur la société dans sa globalité.

      La violence des femmes est clairement anecdotique, sur la société entière, et quand elle existe en plus c’est la majorité du temps en réaction/défense (les stats de meurtres de conjoints par des femmes montrent que la majorité était violentée, ce qui n’est jamais le cas dans l’autre sens).

      À l’intérieur de cette déjà minorité, on peut obligatoirement en trouver une minorité de la minorité où ce n’est pas le cas et où telle femme est totalement en tord, forcément : tout existe. Mais ça ne va pas dire beaucoup de choses sur l’état de notre société.

    • Et sinon à part ça, oui les femmes ont le droit mille fois d’exercer une violence symétrique pour se défendre et même en prévention, vu qu’elles savent clairement (et mieux que toi ou moi) ce qui les attend dans la majorité des cas, et ce qu’elles ont déjà enduré avant, de la part de personnes de la classe sociale des hommes. Elles vont pas tendre l’autre joue, c’est bien gentil de demander la non-violence toujours aux mêmes.

    • Ok, une façon comme un autre de botter en touche.
      Ce que tu rappelles est acquis pour moi, je me suis visiblement mal exprimé mais je n’ai pas « appris à élaborer ma pensée » comme dit plus haut.
      J’aurais dû bien préciser que je parlais de comportement de violence sur seenthis. Je parlais de la meute juste au dessus, ça me paraissait implicite, ça ne l’était pas.

    • c’est vrai qu’il y a un effet de meute comme tu dit mais c’est une violence VERBAL en réponse à des propos misogynes (Violence verbale aussi). Je comprend que pour toi la misogynie d’un @dudh48 ca ne te dérange aucunement et tu ne vie pas cela comme une agression, mais c’est de la violence verbale pour les femmes. Et personnellement je répond à la violence, je ne tend pas l’autre joue.

    • @nicod_ C’est pas une meute, c’est #seenthis pour moi, ou un cluster dans seenthis si certains ne s’y retrouvent pas (#seens8 :p)

      Franchement le gars qui s’épanche en disant bouhou l’humanité c’est pourri autant tous crever dans un fil sur le fait que les femmes meurent de manière systémique... ça mérite un retour de flammes ...

      Et @mad_meg n’est pas la dernière à reconnaître qu’elle s’est emportée sur un malentendu ou dans le genre, donc d’après les nombreux échanges que j’ai pu voir, sa méthode permet assez vite de gratter le vernis pour voir ce qu’il y a en dessous. Ça passe ou ça casse, ça demande juste un peu d’efforts et d’intelligence au gars qui se prend un coup de gueule dessus.

    • @nicod_ : le gars là, il cherche. Il impute des trucs qui n’existent pas, il continue d’insulter en s’adressant aux femmes qui lui ont répondu... à lui qui « défend les femmes par ses multiples engagements dans la vie réelle » (sur Internet)... mais peut tout à fait s’en violenter une ou deux sur les rézosocios, sans que ça ne le choque une seconde. Ni toi d’ailleurs. T’es dans l’métro, une personne agresse une autre personne, tout le métro réagit, c’est juste de l’effet de meute ? La « meute », là, tu trouves qu’elle a écharpée le pauvre ego blessé par l’horrible agression de mad_meg ? Y-a pas un petit peu d’échange et de discussion, et de pincettes même, pour ne pas le faire fuir trop vite ? :-)

    • @dudh48 Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective. Ta provocation (pour appeler les choses comme ça, ce qui leur donne beaucoup de crédit) est pour le moins médiocre, en fait elle est même nulle. Retourne dans ta chambre d’adolescent (qui sent le tabac froid, la sueur et le sperme sec), ici c’est une conversation de grandes personnes. Tu en seras peut-être un plus tard. Encore qu’il soit permis d’en douter.

      cc @seenthis : cette personne sent très mauvais (et pas que le sperme sec)

    • Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective .../...

      Et même si on n’est pas forcément d’accord, et que même on s’engueule, on argumente pour faire valoir son point de vue. Et lorsqu’on s’aperçoit qu’on a dit des conneries, on s’excuse et on réfléchit avant de continuer à s’enfoncer.

      Mais le bonhomme semble rétif à toute tentative qui lui permettrait d’améliorer sa personnalité : il préfère casser le nouveau jouet qu’il vient d’acquérir plutôt que d’en lire le mode d’emploi qui lui permettrait d’en profiter de la meilleure façon. Tant pis pour lui.

    • donc ta contribution au sujet c’est de nous dire que y a des choses plus grave, et que la violence machiste c’est à cause des comportement masochistes des femmes et de leur connerie de pas trouvé les moyens de s’en sortir.
      Bravo mec

  • Lettre au futur étudiant de Sciences-Po Grenoble

    Pipeau-litiquement correct

    Ils sont partout. Dans les mairies, les conseils départementaux, les banques, les associations, les structures de l’économie sociale et solidaire : dans la cuvette on peut tomber dessus à n’importe quel coin de rue. « Ils », ce sont les anciens élèves de Sciences Po Grenoble. Ils sont souvent cadres ou dirigeants, ou les deux, et savent généralement bien parler. Quand on les côtoie un peu, on se rend vite compte qu’ils peuvent même parler de tout, alors que leurs connaissances sur bien des sujets sont proches du rien : le sobriquet facile de Sciences-Pipeau est amplement mérité. Deux anciens élèves sont venus toquer à la porte du Postillon pour mettre en garde leurs potentiels successeurs.

    voir la suite sur https://www.lepostillon.org/Pipeau-litiquement-correct.html

    #SciencesPo

    • Il y a aussi la Science Popo, d’Alexis Leclef Prononcer Leclé.
      De l’utilité sociale du divin canular démocratique (Science POPO)
      Cours de Science Popo Sur Radio Campus Lille ! Leçon (8)

      Bizarre chose que la religion, qui glorifie ce qui n’existe pas... Ou plutôt qui, au travers de la glorification de ce qui n’existe pas, justifie, approuve et bénit une forme d’organisation sociale qui, pour couvrir ce qu’elle a d’inacceptable, a besoin de créer des illusions à glorifier !
      (Article d’Alexis Leclef paru dans Le Bateau ivre / El Batia moûrt soû, n° 66, nov. 2011)

      Le christianisme en est l’illustration par excellence. Pendant un millénaire et demi, il a fait vénérer aux pauvres leur seigneur féodal comme des ouailles moutonnièrement bêlantes vénèrent sans broncher le Seigneur théologal. Voltaire ne s’y est pas trompé, pour qui « il est infiniment plus utile d’avoir une religion, même mauvaise, que de n’en avoir point du tout ».

      Ni Napoléon, pour qui, selon le mot célèbre qu’on lui attribue, « un curé vaut dix gendarmes », éloquent résumé des raisons pour lesquelles le capitalisme n’a jamais depuis lors renoncé complaisamment à se servir de ce genre de bienfaits qu’offre une Église issue d’un autre temps.Vénérer ce qui n’est pas pour justifier ce qui est, telle est bien en effet la fonction sociale de la religion : masquer des injustices terrestres crevant pourtant les yeux en priant un Dieu céleste illusoire et invisible, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

      De même que le Dieu chrétien, à l’instar de tous les dieux, est pure chimère, la démocratie élevée au rang de nouveau Dieu créateur de l’organisation sociale est vaste blague. Les mots existent, mais les saintes choses qu’ils expriment ne sont, auraient si bien dit Jean Meslier, qu’« illusions et impostures ». Le canular est cependant bien utile et il n’est rien d’étonnant que la science popo la vénère comme l’alpha et l’oméga, le principe et la fin de toute organisation sociale.

      C’est en son nom par exemple que ce sont opérées, à grand renfort de canonnières, ces croisades modernes qu’ont été les expéditions coloniales du XIXe siècle. Elles étaient justifiées par le « fardeau de l’homme blanc », souci philanthropique s’il en est d’y exporter la « civilisation », cet autre nom aux saveurs maintenant désuètes par lequel on la désignait alors.

      C’est au nom de cette même démocratie qu’aujourd’hui encore l’on jauge, en toute conformité avec les préceptes popoliniens, les États qui ne font pas partie de la terre d’élection singulièrement bénie de Popo qu’est le monde occidental : ces États issus tout droit du paganisme, et qui en portent encore tant de stigmates, font-ils enfin allégeance aux formes imposées de la démocratie par définition parlementaire, ou restent-ils au contraire embourbés dans leur mécréance originelle ?

      Et gare à ceux qui n’ont pas appris par cœur le catéchisme qui est de servir sans broncher les intérêts du monde riche et justement dévot ! Car à la moindre divergence avec ces États pieusement démocratiques, à la moindre velléité d’indépendance suspecte, un ouragan de bombes s’abattra sur eux ! En toute impunité. L’impunité qui sied à ceux qui sont dans le « bon droit », parce que leurs valeurs sont autoproclamées bonnes, fussent-elles assénées à coup de pilonnages massifs et par l’occupation militaire.
      Ainsi se permet-on de nos jours de bombarder allègrement la Libye au nom de l’humanisme, pour sauver des vies » dit-on, même si on en supprime bien plus sous les décombres des bombes de l’OTAN infiniment plus puissantes et meurtrières... mais larguées pour la bonne cause.

      Imaginerait-on à l’inverse que ce pays dirigé par un tyran sans foi ni loi pousse sa barbarie à bombarder les capitales occidentales ? C’est un ouragan de feu et de plutonium qui en réplique le dévasterait, au regard duquel l’Apocalypse semblerait une comptine pour enfants. Mais que l’on bombarde les villes libyennes, quoi de plus normal, puisque cela se fait au nom de la démocratie et avec la bénédiction de l’humanisme !

      Tant il est vrai que croire à Dieu permet de s’octroyer des licences en ce bas monde, celles de faire impunément ce qui est réprouvé et réprimé dans le chef des mécréants. Les crimes, les massacres et les génocides sont permis s’ils sont faits au nom de Dieu, et l’on peut même pousser la magnanimité à les perpétrer pour « le bien » des peuples qui en sont les victimes – et le salut de l’âme de ceux des leurs qui ne sont plus.

      Les adorateurs de cette autre mystification révérée sous le nom de démocratie justifient de même ce droit régalien. Popo en fait quant à lui, c’est son rôle, immodérément et inconditionnellement l’éloge ! Contre toute évidence.Depuis quand d’ailleurs l’impérialisme se préoccuperait-il d’autre chose que de ses intérêts économiques et stratégiques ?

      Dans la féodalité, le Dieu imaginaire vénéré par le christianisme permettait de justifier l’oppression et de la faire accepter par ceux qui en sont les victimes. Aujourd’hui, c’est la tout aussi imaginaire démocratie vantée par la science popo qui en a repris la fonction, celle de couvrir de son emballage idéologique jusqu’aux plus barbares horreurs, aux plus criminels forfaits et aux plus inhumaines turpitudes.
      Ainsi s’explique en fin de compte pourquoi ce qui n’a pas d’existence a cependant son utilité. Et pourquoi, pour le bénéfice des puissants et l’assujettissement des autres, il est voué un culte à une démocratie qui n’a de réelle que le nom.

      http://www.campuslille.com/index.php/entry/de-l-utilite-sociale-du-divin-canular-democratique-science-popo

      #SciencesPopo

  • Provocations et contestations : l’autre « esprit français »
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/040517/provocations-et-contestations-l-autre-esprit-francais

    Et si c’était dans les manifestations des #Contre-Cultures, davantage que dans le roman national, que l’on pouvait le mieux sonder ce qui fabrique « l’esprit français » ? C’est en tout cas l’hypothèse des auteurs d’une exposition et d’un livre consacrés à ce sujet. Décryptage en images.

    #Culture-Idées #Esprit_français #François_Piron #Guillaume_Désanges #Maison_rouge

  • De Gaulle et Chateaubriand contre l’Empire et la russophobie
    http://www.dedefensa.org/article/de-gaulle-et-chateaubriand-contre-lempire-et-la-russophobie

    De Gaulle et Chateaubriand contre l’Empire et la russophobie

    « J’attends les cosaques et le Saint-Esprit » (Léon Bloy)

    Nous voyons que la République (ce n’est plus vraiment la France) obéit au doigt et à l’oeil à Washington, et qu’elle contribue à la préparation d’une guerre contre la Russie – qui a fait pourtant ce qu’elle a pu pour l’aider sur les champs de bataille syriens, peu après les attentats de l’hiver dernier... On est loin de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » dont a rêvé de Gaulle, et l’on ne peut que constater tristement et la trahison de la classe politique nationale (Juppé succédant l’année prochaine au socialiste – le bas landais après le hollandais) et « l’état anesthésié » du peuple français (pour parler comme (...)

  • Prostitution et droits des femmes

    La législation française contemporaine stigmatise particulièrement la #prostitution depuis 1946 et la fermeture des bordels, fermeture à laquelle s’est ajoutée entre autres le délit de racolage passif en 2003 et la pénalisation des clients, le 6 avril dernier. Cette politique prohibitionniste repose sur l’idée de dignité humaine et sur la lutte contre la traite, en particulier des mineurs.

    Elle impose en réalité une certaine définition de la dignité sans demander leur avis aux principaux concernés. Elle écrase la prostitution adulte et consensuelle, syndiquée, alors que les prostitués exploités sont repoussés hors de l’espace public sans pour autant disparaître. Ce qui disparaît, c’est la possibilité pour eux de sortir de l’économie souterraine, non régulée, mafieuse, violente. Ce qui disparaît c’est la possibilité pour eux de s’intégrer à la société, à travers une activité librement choisie et correctement encadrée.

    http://information.tv5monde.com/terriennes/prostitution-en-france-penaliser-ou-pas-24829

    – Amélie Maugère, Les Politiques de la prostitution : du Moyen Âge au XXIème siècle, Dalloz, 2009.

    – Sarah-Marie Maffesoli, « Dignité de la femme et liberté des femmes : les débats autour de la prostitution », in : Esprit, n°398, octobre 2013.

  • La #CIA (série audio en 5 épisodes)

    De Berlin à Téhéran en passant par la Provence : L’agence, sa vie ses œuvres

    « #Histoire_Vivante » se penche sur lʹhistoire de la CIA. Une série qui raconte la Central Intelligence Agency, de sa naissance en passant par quelques épisodes marquants, de la plus célèbre #agence_de_renseignements des #Etats-Unis.

    Dimanche 15 novembre 2015, vous pouvez découvrir sur RTS Deux : « Un village empoisonné par la CIA ? #Pont-Saint-Esprit 1951 », un 3documentaire dʹOlivier Pighetti (France / 2015) :

    En 1951, les habitants d’une ville française plongent subitement dans la démence. La faute à la CIA ? Des documents déclassifiés prouvent que la CIA a utilisé des cobayes humains à leur insu. Exemple : le village français de Pont-Saint-Esprit, où les habitants furent pris d’une crise de folie conduisant sept personnes à la mort…

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7238451-la-cia-1-5.html
    #renseignement

  • Soirée-rencontre d’information sur l’accueil des #réfugiés
    https://m.facebook.com/events/995228773860485?_rdr

    VENDREDI 11 septembre 2015 à 20h15 dans les locaux de l’église du St-Esprit, place Martin Luther King / Av. Docteur Lemoine 13 - 1070 #Anderlecht .

    3 thèmes seront abordés :

    1. #Comprendre : qui sont les migrants ? Pourquoi migrent-ils ? Pourquoi maintenant ? Que faire au niveau international ?
    2. #Réfléchir : Idées reçues : vrai ou faux ? Quel impact de ces migration sur notre quotidien, sur notre économie
    3. #Agir : ce qu’on peut faire concrètement.

    Pour nous accompagner dans notre réflexion, nous pourrons compter sur la participation de :

    Philippe Lamberts, député européen
    Nicolas Van Nuffel, CNCD-11.11.11
    Brigitte Willame, CIRE

  • A voir ce documentaire très intéressant sur France 3, visionnable en replay encore 3 jours, sur la tragédie de Pont St Esprit en 1951 quand une épidémie d’hallucinations et de folie frappa un petit village du Gard (7 morts). Le documentaire rappelle cette affaire et évoque la piste d’Albarelli selon laquelle il s’agirait d’une opération liée aux programmes américains Bluebird et MK Ultra. L’occasion de revenir en détails sur les expérimentations de la CIA dans le cadre de ces programmes secrets, à la fois sur des soldats US et in vivo sur des populations :
    Un village empoisonné par la CIA ? Pont-Saint-Esprit 1951
    http://www.france3.fr/emission/un-village-empoisonne-par-la-cia

    Le 17 août 1951 à Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, le village entier semble pris de folie, après ce qui ressemble à une banale intoxication collective. Pendant une semaine, les scènes surréalistes s’enchaînent, avec des habitants en proie au délire et à des hallucinations. A l’issue de cette semaine, on déplore cinq morts et 300 malades, dont une soixantaine internée dans des hôpitaux psychiatriques. En 2009, le journaliste américain Hank Albarelli assure dans un livre que le village aurait été victime d’une expérience sur les effets du LSD, menée conjointement par l’armée américaine et la CIA. Une théorie qui prend place aux côtés de l’empoisonnement par l’ergot de seigle ou les mycotoxines dans le catalogue des hypothèses.