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  • Dans la jungle des contrats courts, Anne Rodier, Bertrand Bissuel
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/03/24/dans-la-jungle-des-contrats-courts_5440588_3234.html

    Dans la jungle des contrats courts

    En 2017, 1,2 million de personnes occupaient, en France, un contrat de moins de trois mois, d’après l’Insee. Le phénomène préoccupe le gouvernement, qui doit dévoiler dans les prochains jours le contenu de sa réforme.

    Il sait ce que le mot précarité veut dire. Durant une dizaine d’années, jusqu’à la fin 2011, Bachir, qui témoigne sous un prénom d’emprunt, fut employé comme maître d’hôtel par Lenôtre, l’un des traiteurs français les plus renommés. On faisait appel à lui pour des « extras » – de courtes périodes d’activité, parfois de quelques heures seulement, sur une journée. Puis la relation s’est éteinte, dans un climat conflictuel. Aujourd’hui âgé de 68 ans, Bachir a fait valoir ses droits à la retraite, tout en continuant à travailler, en tant que serveur dans un grand hôtel de l’hypercentre de Paris. Là encore, il exerce son métier dans l’instabilité, en qualité d’intérimaire.

    « Je fais six à sept jours dans le mois », confie-t-il. Ça lui permet de compléter sa « petite pension » et de subvenir aux besoins du foyer : ses deux filles sont encore à la maison, il a un emprunt sur le dos… Etre intérimaire implique de se mettre « à la disposition » de l’entreprise, rapporte Bachir : « “Ils” n’aiment pas qu’on refuse les missions. Si c’est le cas, ils vous oublient pendant une ou deux semaines et vous restez sur le carreau. » Difficile, dans ce contexte, « de prévoir quelque chose », de « mener une vie normale ». Des plannings sont certes distribués, « à l’avance », mais « parfois, ils rajoutent des jours ou ils en retirent ».

    Chaque année, ils sont des centaines de milliers à signer des contrats courts – c’est-à-dire d’un mois ou moins, selon la définition la plus courante. Cette forme d’emploi a été multipliée par 2,5 entre 2000 et 2016. En 2017, 1,2 million de personnes – soit 5,1 % de la population salariée – occupaient un contrat court, d’après l’Insee, qui retient d’autres critères pour le caractériser (il dure moins de trois mois et prend en compte l’intérim).

    Les enjeux sont aussi d’ordre financier

    La montée du phénomène préoccupe le gouvernement. Pour des raisons sociales, tout d’abord : « Les salariés concernés bénéficient moins que d’autres de formations qualifiantes, alors qu’ils sont moins qualifiés et plus éloignés du marché du travail, explique Gilbert Cette, professeur associé à l’université d’Aix-Marseille. De surcroît, ils ont plus de difficultés à accéder aux prêts bancaires et aux logements locatifs. » Les enjeux sont aussi d’ordre financier. Les personnes abonnées aux contrats courts passent régulièrement par la case assurance-chômage, ce qui a un coût : un peu moins de 2,9 milliards d’euros par an, en tenant compte des intermittents du spectacle et des missions d’intérim de moins d’un mois, selon l’Unédic.

    Au début de l’automne 2018, le premier ministre, Edouard Philippe, a demandé aux partenaires sociaux de s’attaquer au sujet dans le cadre d’une négociation interprofessionnelle. Peine perdue ! Les discussions, étalées sur trois mois et demi, se sont soldées par un échec, à la mi-février, le patronat et les syndicats étant incapables de s’entendre sur des mesures susceptibles de traiter le mal. L’exécutif reprend donc la main sur le dossier et doit dévoiler, dans les prochains jours, le contenu de sa réforme, sur une problématique complexe, qui n’est pas circonscrite à la France.

    De nombreux pays développés sont touchés, mais la France l’est davantage – ainsi que la Belgique –, d’après M. Cette. Au hit-parade de la volatilité de la main-d’œuvre, trois secteurs émergent, dans l’Hexagone : l’hôtellerie-restauration, l’hébergement médico-social et une catégorie fourre-tout appelée « autres activités spécialisées scientifiques et techniques », dans laquelle figurent notamment les instituts de sondage.

    Un recours vital, selon les entreprises

    Comment en est-on arrivé là ? Parallèlement à la tertiarisation de l’économie, la consommation de services s’est fragmentée et les commandes de produits passées au dernier moment ne cessent de s’amplifier. De tels usages plongent les entreprises dans une imprévisibilité croissante et les forcent à moduler leurs effectifs en fonction de ces à-coups.

    Au sein de plusieurs branches professionnelles, le recours aux CDD de quelques jours est présenté comme la seule réponse à des contraintes spécifiques. « Dans notre profession, les contrats courts sont indispensables : beaucoup d’entreprises ont souvent besoin de quelqu’un un jour par-ci, un jour par-là, témoigne Pascal Pelissier, président de la branche café-bar-brasserie du GNI, l’une des organisations patronales du secteur. En “extra”, on essaie de prendre toujours la même personne, pour des questions de confiance et de gain de temps. » Près d’un contrat court sur deux est en emploi de façon quasi continue et 70 % d’entre eux sont réemployés par la même entreprise.

    Dans le secteur médico-social, le discours est similaire : « Le contrat court est structurellement vital pour les établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes [Ehpad]. C’est un secteur féminisé à 85 %, avec beaucoup de congés maternité et d’arrêts-maladie, et qui forme énormément. Or toutes ces absences imposent des remplacements immédiats, du fait de la continuité des soins », plaide Céline Fabre, directrice des ressources humaines du groupe DomusVi.

    « Le secteur nécessite une professionnalisation constante. Nous avons 475 000 heures de formation prévues en 2019 pour 8 500 équivalents temps plein », ajoute-t-elle. En volume, « on conclut 70 000 contrats courts par an, dont six contrats en moyenne par personne. En service de proximité, c’est fondamental d’avoir ses propres salariés, à l’égard des patients et de la clientèle. Un tiers de nos recrutements sont des transformations de CDD en CDI, mais de plus en plus de directeurs d’établissement se heurtent à des salariés qui refusent les CDI ; 60 % des contrats courts sont sur les filières soins, qui sont en grande pénurie. »

    Le besoin de main-d’œuvre dans ce champ-là s’accroît car il y a de plus en plus de personnes fragiles ou d’un grand âge susceptibles d’être accompagnées, complète Sébastien Darrigrand, délégué général de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES).

    « Plus fréquents dans les emplois routiniers »

    Les mutations technologiques en cours pèsent aussi sur le comportement des patrons. « Bon nombre de sociétés anticipent des transformations majeures en recourant aux contrats courts, car elles sont en train de numériser leurs process et savent que des emplois vont disparaître, estime Alain Roumilhac, président du spécialiste de l’intérim ManpowerGroup France. L’économie française ne pourrait pas fonctionner sans cette forme d’emploi. »

    Les exonérations de charges sur les bas salaires ont également contribué à l’envolée de la précarité, comme l’a souligné une récente étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Les exonérations de charges sur les bas salaires ont également contribué à l’envolée de la précarité, comme l’a souligné une récente étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) : ces allègements de charges ont favorisé la création de postes peu qualifiés, « ce qui a eu une incidence à la hausse sur les contrats courts, car ceux-ci sont plus fréquents dans les emplois routiniers », décrypte l’économiste Eric Heyer. Autre élément à mentionner : la diffusion des CDD d’usage (CDDU), un statut ultra-flexible dont les entreprises raffolent – y compris celles qui n’y sont pas éligibles, théoriquement.

    Enfin, les règles de l’assurance-chômage sont également pointées du doigt : « Environ 25 % des demandeurs d’emplois indemnisés gagnent davantage en alternant chômage et activité que s’ils travaillaient en continu dans la même activité », affirme Gilbert Cette – une donnée que le gouvernement a également mise en avant, fin février, en se fondant sur une recherche conduite par Pôle emploi. Autrement dit, dans certaines situations, l’entreprise et le salarié noueraient une sorte de pacte qui privilégierait le CDD fractionné, la première y gagnant en agilité et le second en retirant un avantage financier.

    Mais un point dans ce diagnostic ne convainc pas l’exécutif : c’est celui, répété à l’envi par le patronat, qui consiste à soutenir que certains employeurs ne peuvent pas faire autrement que de conclure beaucoup de CDD très temporaires. « Il serait absurde et aveugle de dire que l’utilisation des contrats courts n’est qu’une question de contraintes économiques », martèle un collaborateur de la ministre du travail, Muriel Pénicaud. « Dans tous les secteurs », poursuit-il, les pratiques peuvent être très différentes entre des sociétés dont la taille et le modèle économique sont identiques. C’est la preuve, pour le ministère du travail, que « la qualité de l’organisation du travail et la pratique managériale » jouent aussi un rôle déterminant dans le turn-over des effectifs.

    Dans un premier temps, le gouvernement a joué la carte du dialogue en exhortant, en 2018, les branches professionnelles à prendre des mesures. Quelques-unes se sont prêtées à l’exercice. Dans la métallurgie, par exemple, un compromis a été trouvé qui prévoit, notamment, de réduire les périodes de carence entre deux CDD ou deux missions d’intérim (ce qui revient à diminuer le nombre de jours durant lesquels la réembauche d’une personne sur un poste donné est interdite).

    Mais le bilan de ces accords « est maigre », considère Marylise Léon, numéro deux de la CFDT : « Peu de chambres patronales ont joué le jeu et véritablement inscrit à l’ordre du jour la qualité de l’emploi. Seuls quelques secteurs – comme la propreté – s’y sont attelés, en articulant cette problématique avec l’organisation du travail. C’est indispensable ! » D’une manière générale, les confédérations de salariés trouvent que le Medef et ses alliés ne sont pas très allants pour résorber la précarité.

    Le gouvernement, qui semble partager cet avis, envisage, aujourd’hui, de manier la carotte et le bâton, par le biais du bonus-malus. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, ce dispositif module les cotisations d’assurance-chômage des entreprises en fonction du nombre de fins de contrat donnant lieu à une inscription à Pôle emploi : plus les séparations sont nombreuses, plus le patron est mis à contribution, et inversement, selon le principe du pollueur-payeur. Un mécanisme ardemment défendu par plusieurs économistes de premier plan : Jean Tirole, Pierre Cahuc…

    Un dossier bordé par des « lignes rouges »

    Seule petite ombre au tableau : les mouvements d’employeurs s’y opposent. « Nous sommes sceptiques sur cette option d’une taxation, déclare Isabelle Eynaud-Chevalier, déléguée générale de Prism’emploi, l’organisation qui représente les sociétés d’intérim. Elle risque d’avoir des effets inopportuns puisque les études montrent qu’une hausse de 1 % du coût du travail non qualifié se traduit par une diminution du volume d’emploi. »

    Président de la Fédération française du bâtiment (FFB), Jacques Chanut pense que le bonus-malus peut changer « le modèle économique et social » de la profession : à l’intérim se substitueraient le travail au noir et le recours aux autoentrepreneurs, afin d’affronter les pics d’activité. Thierry Grégoire, de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), rappelle que la majoration des cotisations, décidée en 2013 pour certains types de CDD, n’a nullement stoppé leur prolifération.

    L’autre piste à l’étude pour juguler l’inflation des CDD courts vise à revoir les règles de l’indemnisation chômage, afin que le demandeur d’emploi ait toujours intérêt à reprendre une activité durable. Un scénario, là aussi, très critiqué, mais par les syndicats, cette fois-ci, qui redoutent une réduction des droits pour les inscrits à Pôle emploi.

    Autrement dit, le dossier est bordé par des « lignes rouges », qu’il ne faut pas franchir aux yeux des partenaires sociaux. Les solutions consensuelles paraissent introuvables alors que tous les protagonistes s’accordent à reconnaître l’acuité du problème. Le défi est de taille pour le gouvernement.

    #travailleurs_précaires #chômeurs #revenu

  • L’Inde a vécu la plus grande grève de l’histoire humaine
    http://www.directmatin.fr/monde/2016-09-03/linde-vecu-la-plus-grande-greve-de-lhistoire-humaine-737701

    Selon les syndicats, ce seraient ainsi près de 180 millions de travailleurs, hommes et femmes, qui ont manifesté pour s’opposer à la politique économique du gouvernement. L’Inde comptant environ 1,250 milliards d’individus, ce serait donc un septième de la population qui a arrêté le travail pour une journée. Mais ces chiffres n’ont toutefois pas pu être vérifiés de façon indépendante.

    The Biggest Strike in World History ? No Thanks, We’re Focusing on the New iPhone
    http://fair.org/home/the-biggest-strike-in-world-history-no-thanks-were-focusing-on-the-new-iphone

    And yet there was virtually no coverage of the strike in commercial US media, according to searches of the Nexis news database. Not a word on ABC, CBS or NBC. No mention on the main cable news networks—CNN, Fox and MSNBC—either. (The Intercept‘s Zaid Jilani—9/6/16—noted that there was one mention on CNN International, when “the CEO of the human resources consulting firm ManpowerGroup cited the Indian strike as part of global concerns about technology suppressing wages.”) Neither the PBS NewsHour nor NPR touched the story.

    Not a single US newspaper found in the Nexis database—which includes most of the major papers, like the New York Times, Washington Post and USA Today—reported an original story on the strike. (Associated Press had a brief, 289-word report, which ran on the New York Times‘ website and was doubtless picked up by other papers.) The Wall Street Journal, whose full text isn’t on Nexis, also skipped the Indian strike story.

    That’s an example of the kind of story US corporate media don’t care about. What do they care about? Well, Apple is planning to release a new version of the iPhone next week. That’s already making news: CBS did a segment on its Money Watch program (9/7/16) previewing the phone, as did NPR‘s Morning Edition and All Things Considered (9/7/16); the product was front-page news in USA Today (9/8/16) and the Wall Street Journal (9/8/16), while you had to turn to page A12 in the Washington Post (9/7/16) or the first page of the business section in the New York Times (9/8/16) to get your future cellphone news.

    A hundred million or more workers striking for their rights hold no interest for the news managers in US corporate media. But a new gadget from a prominent advertiser? Now, that’s the news that’s fit to print.

    La « #réalité » telle que façonnée par les #MSM

    • citons la source des autres articles:

      India Is Making Labor History With the World’s Largest General Strike | Alternet
      http://www.alternet.org/world/india-worlds-largest-strike

      Trade unions leaders are reticent to say how many people struck work on September 2, 2016. They simply cannot offer a firm number. But they do say that the strike – the seventeenth general strike since India adopted its new economic policy in 1991 – has been the largest ever. The corporate news media – no fan of strikes – reported that the number of strikers exceeded the estimated 150 million workers. A number of newspapers suggested that 180 million Indian workers walked off the job. If that is the case, then this is the largest reported general strike in history.
      ...
      A leading international business consultancy firm reported – a few years ago – that 680 million Indians live in deprivation. These people – half the Indian population – are deprived of the basics of life such as food, energy, housing, drinking water, sanitation, health care, education and social security.
      ...
      Prime Minister Narendra Modi, ..., did not pay heed to these workers. His goal is to increase India’s growth rate, which – as judged by the example of when he was Chief Minister of the State of Gujarat – can be accomplished by a cannibal like attitude towards workers’ rights and the livelihood of the poor. Selling off state assets, giving hugely lucrative deals to private business and opening the doors of India’s economy to Foreign Direct Investment are the mechanisms to increase the growth rate. None of these strategies, as even the International Monetary Fund acknowledges, will lead to social equality. This growth trajectory leads to greater inequality, to less power for workers and more deprivation.

      La conclusion de l’auteur d’Alternet

      Class Struggle.

      Only four per cent of the Indian workforce is in unions. If these unions merely fought to defend their tenuous rights, their power would erode even further. Union power has suffered greatly since the Indian economy liberalised in 1991, with Supreme Court judgments against union democracy and with the global commodity chain pitting Indian workers against workers elsewhere. It is to the great credit of the Indian trade unions that they have embraced – in different tempos – the labour conditions and living conditions of workers and peasants in the informal sector. What power remains with unions can only grow if they do what they have been doing – namely, to turn towards the immense mass of the informal workers and peasants and draw them into the culture of unions and class struggle.

      L’auteur

      Vijay Prashad is professor of international studies at Trinity College in Hartford, Connecticut. He is the author of 18 books, including Arab Spring, Libyan Winter (AK Press, 2012), The Poorer Nations: A Possible History of the Global South (Verso, 2013) and The Death of a Nation and the Future of the Arab Revolution (University of California Press, 2016). His columns appear at AlterNet every Wednesday.

      #lutte_des_classes #syndicalisme #privatisation

  • Publicis Just Inked a Huge Data Deal With Mobile Powerhouse Tencent, Owner of WeChat | Adweek
    http://www.adweek.com/news/technology/publicis-just-inked-huge-data-deal-mobile-powerhouse-tencent-owner-wechat-17
    C’est la convergence des informations sur des millions d’hommes et de femmes entre les mains d’une entreprise de filtrage de communication individuelle avec le savoir de manipulation d’un publicitaire, le tout sous supervison par les états d’Eurasia et d’Estasia. Le cauchemar d’Orwell devient réalité.

    Conclusion :

    By comparison, big-data-based marketing appears to be more central to the Publicis deal.

    Per a press release from Tencent, “Through its connected strategy, Tencent will offer Publicis Groupe access to its vast and rich online behavioral data, benefiting clients through improved programmatic offerings, cross-screen planning capabilities and conversion performance.”

    L’alliance straégique

    Adweek reported earlier this week that Tencent was about ready to open up the data spigot with ad agencies. Today, the Chinese mobile-marketing powerhouse made a big move on that front, inking a global deal with Publicis Groupe.

    Tencent owns the hugely popular messaging app WeChat (760 million monthly users) and digital platform QQ (860 million users). Roughly 75 to 80 percent of Tencent platforms’ usage is via mobile devices.

    Désormais « la France » va avoir droit à sa part du gateau chinois.

    Publicis appears to become the first holding company to gain seemingly considerable access to that treasure trove of potential marketing intelligence, and its Publicis Media, Publicis Communications and Publicis. Sapient divisions will all be involved.

    At the same time, Friday was the second consecutive day that Tencent revealed an agreement with a holding company. The internet giant and WPP yesterday said they would create a China Social Marketing Lab, which “will leverage Tencent’s strengths in the local online space and WPP’s global marketing expertise.”

    Il est connu que la Chine a du mal à produire des cerveaux assez flexibles pour tirer le maximum de profit de ses ressources. Les cerveaux européens constituent alors une monnaie d’échange contre le droit d’accès au marché chinois pour Publicis.

    The Shenzhen, China-based company and Publicis will also collaborate on a startup incubation facility called Drugstore, which will focus on data, ad tech, virtual reality and augmented reality. Additionally, the two companies will co-create digital content designed to serve key clients. The two-party agreement was unveiled at Viva Technology Paris.

    C’est la fin de l’année scolaire et on espère récolter un maximum de matière grise jeune à la sortie des écoles.

    Viva Technology Paris
    http://www.vivatechnologyparis.com
    Les lemmings accourent.

    Vivez le meilleur de la tech mondiale / Plus de 250 innovations
    à découvrir en avant-première / Une journée d’animations / Ateliers d’Art Numérique / Ateliers Coding / Atelier Immersion dans une oeuvre de maître / Merci Alfred : « Les Rois du Storytelling » / Pitchs Startups avec Webhelp / Job-Dating / Rencontrez 5000 startups & grandes entreprises

    Envie de rejoindre une startup ou un grand groupe ? Découvrez les métiers de demain et boostez votre carrière avec les sessions de job-dating et mentoring de Talent Connect, le job board développé exclusivement par ManpowerGroup pour VivaTechnology Paris

    #économie #technologie #politique #startups

  • A IBM, les licenciements continuent : les assistantes interrompent le CCE
    https://paris-luttes.info/a-ibm-les-licenciements-continuent-6313

    Avec pas moins de 4 articles en 2016 consacrés aux licenciements à IBM vous êtes un peu au courant de la situation sociale chez le géant de l’informatique. Voici les dernières nouvelles de la lutte des 102 assistantes contre leur transfert (projet Gallium) vers Manpower Group Solutions (filiale de (...) — Salariat - précariat, grèves, région parisienne

  • La #Sécu et des millions d’intérimaires spoliés par Manpower | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/la-secu-et-des-millions-dinterimaires-spolies-par-manpower-598307

    Salarié de Manpower, Maxence a repéré des fraudes via sa fiche de paye. Les intérimaires et du même coup les organismes sociaux sont spoliés. L’Urssaf a déjà récupéré 41 millions d’euros pour les années 2007-2008. Le manque à gagner pour les employés du géant de l’intérim dépasserait les 200 millions en quinze ans.

  • Intérimaires chez PSA
    http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2015/11/03/interimaires-chez-psa

    La mise en place d’une nouvelle équipe, le week-end à partir du 5 décembre, a obligé PSA Peugeot-Citroën à recruter 650 #intérimaires depuis la mi-septembre. Après avoir découvert comment les agences d’intérimaires travaillaient (notre édition du 7 octobre), nous suivons aujourd’hui Medhi et Aurélie, intégrés à l’usine de montage.

    Les deux intérimaires que nous rencontrons ont peu ou prou le même profil. 30 ans pour Aurélie Faria d’Altkirch, 28 pour Medhi Merchi, le Mulhousien. Ils font partie des premières vagues de recrutement et sont tous les deux en contrat avec l’agence Manpower, via une Action de formation préalable au recrutement (#AFPR) de #Pôle_emploi.

    Avant d’arriver sur le site de la Hardt début septembre, Aurélie était au #chômage et Medhi travaillait seulement à mi-temps, dans le bâtiment. « Je crois qu’avant de venir ici, j’ai tout fait. J’ai été en caisse, j’ai travaillé dans la vente, en périscolaire, dans la plasturgie… » , précise la jeune mère de famille du Sundgau. Mehdi était dans le bâtiment. « Mais j’avais déjà travaillé pour PSA il y a une dizaine d’années, également au #montage » , souligne-t-il. La première question tombe tout naturellement : quelles sont les différences entre aujourd’hui et il y a dix ans ? « La #cadence, le speed. C’est clairement plus rapide aujourd’hui… » Aurélie confirme : « C’est vrai qu’au niveau cadence, c’est rapide. On n’a pas le temps de faire quoi que ce soit. » Mehdi travaille à installer le levier de vitesse, la climatisation ou la radio, quand Aurélie est spécialisée sur les éléments de planche de bord, de sécurité…, aussi bien pour la Peugeot 2008 que pour la Citroën C4 ou la DS4. « Ça, c’est bien : il n’y a pas une voiture pareille, ça évite la monotonie » , précise Aurélie.

    Les cadences, c’est speed
    Le montage, c’est évidemment le cœur du site industriel, la plus grosse usine, l’endroit qui va absorber la très grande majorité des 650 intérimaires recrutés. C’est aussi là que le #travail des #opérateurs est jugé le plus difficile. Ici, la chaîne avance, il ne faut pas traîner pour des opérations précises et techniques à réaliser. « Moi, c’est simple, j’ai une minute et huit secondes par voiture » , calcule Mehdi. « Moi, je n’ai pas calculé, mais c’est super rapide… » , explique Aurélie.

    Medhi et Aurélie ont donc suivi le même cursus de formation, un #recrutement par #Manpower via un AFPR. Et aujourd’hui, Medhi souhaite revenir sur cette période. « On a eu une mauvaise information volontaire sur l’AFPR. Il fallait faire vite, recruter beaucoup et on ne nous a pas précisé que, durant les trois semaines de formation, sur le site, on allait continuer à percevoir notre indemnité de Pôle emploi. Pour ceux qui touchaient 2000 € par mois, pas de souci. Mais moi, j’avais 400 €. Comment on fait pour venir travailler tous les jours avec 400 € ? J’ai été obligé de demander une avance… » Aujourd’hui, le #salaire net des intérimaires, « c’est 1200 €, alors qu’on nous avait parlé de 1400 par mois… » Mélange entre le net et le brut, avec ou sans les congés payés ? Là encore, il reste une incompréhension entre des agences obligées de recruter rapidement et certains intérimaires déçus par un manque de clarté de leur employeur.

    L’équipe de week-end
    On connaît l’objectif de la création de cette équipe de week-end qui commencera à fonctionner le samedi 5 décembre, composée par les 650 intérimaires, 25 salariés venus d’autres sites du groupe PSA et 50 personnes du site de Mulhouse. Il faut produire plus, la demande commerciale en particulier pour la Peugeot 2008 étant toujours forte, quand les C4 et DS4 devraient bénéficier d’un regain d’intérêt après leur récent restylage. Actuellement, Medhi et Aurélie travaillent une semaine, de 5 h à 13 h, et la semaine suivante, de 13 h à 20 h 30, cinq jours par semaine.

    À partir du 5 décembre, l’organisation de leur vie va profondément changer, puisque la fameuse équipe du week-end prévue jusqu’aux vacances d’été - son avenir à long terme dépendra du marché - tournera le samedi de 13 h à 1 h du matin et du dimanche 17 h jusqu’au lundi 5 h du matin, soit 22 heures de travail en deux fois 11 heures (payées 35). « Pour mes enfants, c’est vraiment bien. Je serai là la semaine » , explique Aurélie, même si elle sait déjà qu’il faudra faire des efforts, y compris physiquement pour pouvoir tenir le choc. « Quand on débute, on souffre vraiment les premiers jours, mais même aujourd’hui, après deux mois, on a toujours des courbatures, des douleurs, en particulier dans les mains et les bras. »

    Mehdi apprécie également de travailler le week-end, d’avoir sa semaine pour faire autre chose. « J’avais vraiment aimé ma première expérience chez PSA. J’aime l’industrie, même si c’est dur. » Les deux n’osent pas trop se projeter dans l’avenir : ce premier contrat d’intérimaire prendra fin pour eux le 3 avril prochain. L’#intérim, c’est ça aussi : un tremplin et une bouffée d’air quand on est sans emploi, mais l’impossibilité de pouvoir se projeter sur le long terme.

  • Quand Manpower dissimule la mort de l’un de ses intérimaires pendant deux mois
    http://multinationales.org/Quand-Manpower-dissimule-la-mort-de-l-un-de-ses-interimaires-pendan

    Il était terrassier. Ouvrier recruté par le groupe Manpower, spécialisé dans l’intérim, il est décédé fin juillet, suite à un malaise sur un chantier de Clichy (Hauts-de-Seine), aux portes de Paris. L’accident de travail mortel dont il a été victime a été dissimulé pendant… deux mois ! Les instances représentatives du personnel de Manpower n’en ont pas été informées avant début octobre. « En #France, des gens meurent et… disparaissent, c’est totalement inadmissible ! », s’insurge Alain Wagmann de la CGT Intérim. (...)

    Actualités

    / #BTP, France, #Veolia_environnement, #ArcelorMittal, #Métallurgie, Confédération générale du travail (CGT), #conditions_de_travail, #droits_des_travailleurs, #migrants, précarité, pénibilité, Santé et sécurité au (...)

    #Confédération_générale_du_travail_CGT_ #précarité #pénibilité #Santé_et_sécurité_au_travail
    « http://www.usi.cgt.fr »

  • Quand Manpower dissimule la mort de l’un de ses intérimaires pendant deux mois
    http://www.bastamag.net/Quand-Manpower-dissimule-la-mort-de-l-un-de-ses-interimaires-pendant-deux-

    Il était terrassier. Ouvrier recruté par le groupe Manpower, spécialisé dans l’intérim, il est décédé fin juillet, suite à un malaise sur un chantier de Clichy (Hauts-de-Seine), aux portes de Paris. L’accident de travail mortel dont il a été victime a été dissimulé pendant… deux mois ! Les instances représentatives du personnel de Manpower n’en ont pas été informées avant début octobre. « En France, des gens meurent et… disparaissent, c’est totalement inadmissible ! », s’insurge Alain Wagmann de la CGT Intérim. (...)

    En bref

    / #Syndicalisme, #Île-de-France, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail, #Discriminations

  • Nanterre : un intérimaire sans-papier mort sur un chantier, Manpower camoufle l affaire
    http://endehors.net/news/nanterre-un-interimaire-sans-papier-mort-sur-un-chantier-manpower-camoufle

    Lu sur Paris-luttes.info : "Cet été, un travailleur intérimaire sans-papier est mort sur un chantier de l entreprise Sade. Ce n est qu il y a une semaine que l information a été connue. Manpower et Sade ont visiblement fait tout pour que la mort de cette personnes sur son lieu de travail ne soit (...) — Actualité

  • #Allemagne : pourquoi Angela ##Merkel est-elle si généreuse envers les #réfugiés ?
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/allemagne-pourquoi-angela-merkel-est-elle-si-genereuse-envers-les-refugies

    Angela Merkel, comme à son habitude, a suivi ce mouvement spontané de sa population. C’est, chez elle, une stratégie courante. En 2011, elle avait ainsi réagi à l’explosion de Fukushima en engageant une sortie rapide de son pays du nucléaire, faisant ainsi oublier qu’en octobre 2010, elle avait fait adopter une loi pour prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires. Dans le cas des réfugiés, l’attitude d’Angela Merkel a donc été la même. Et l’on a pu alors voir soudain la presse allemande la plus conservatrice, celle qui se laissait aller volontiers à la xénophobie, appeler au soutien aux réfugiés. Le mouvement d’opinion s’est amplifié et Angela Merkel s’est montrée parfaitement en phase avec lui.

    [...]

    A ces considérations politiques s’est ajouté, évidemment un élément économique. La situation démographique allemande est alarmante et le pays a besoin d’habitants. On voit que la reprise de la consommation allemande, si elle est réelle, demeure faible au regard de la situation de l’emploi et des augmentations de salaires consenties. L’Allemagne a clairement besoin d’un apport massif de population jeune et prompte à consommer. Ces 800.000 migrants sont donc une bénédiction pour l’économie allemande. D’autant que 46 % des employeurs allemands ont des difficultés à recruter.

    Dans le plan décidé dimanche soir, le gouvernement fédéral a donc décidé de faciliter l’accès des #migrants au marché du travail. Le délai au-delà duquel ils pourront faire de l’intérim a été avancé de quatre à trois mois. Les équipes des agences pour l’emploi seront renforcés pour proposer des emplois ou des formations aux migrants. Mais il n’est pas certain que cette question soit centrale dans la décision d’Angela Merkel d’ouvrir les frontières allemandes. En effet, la majorité des migrants ne pourront pas immédiatement combler les manques de main d’œuvre qui existent aujourd’hui et qui concernent majoritairement de la main d’œuvre qualifiée (plus de la moitié des raisons de la difficulté d’embauche selon une étude de Manpower). En revanche, Angela Merkel est, depuis longtemps, favorable à une politique d’immigration plus active pour préparer l’avenir, car la crise démographique commencera réellement en 2025. Cette crise pourrait permettre de favoriser une plus grande ouverture qui deviendra nécessaire.

  • Une quatrième agence d’intérim, à Paris cette fois, occupée par des #sans-papiers - France 3 Paris Ile-de-France
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2015/06/22/une-quatrieme-agence-d-interim-paris-cette-fois-occupee

    ... le collectif demande l’ouverture de négociations avec Adecco, (premier opérateur français et mondial de l’intérim) et plus généralement tous les employeurs de l’#intérim, pour qu’ils délivrent les #documents nécessaires à la #régularisation de ces #travailleurs, notamment les certificats de concordance attestant qu’une personne a travaillé sous différentes identités pour un employeur.

    Jusqu’à présent, les employeurs de l’intérim refusent d’entamer des discussions et demandent l’évacuation des agences. "S’ils ne veulent pas négocier, on occupera d’autres agences. On ira jusqu’au bout", promet le porte-parole du collectif. « Adecco, Manpower, Randstad... toutes les agences sont concernées », a-t-il ajouté en précisant que son collectif recensait, rien que chez Adecco, environ 65 sans-papiers en Ile-de-France.

    L’#occupation lancée lundi est la quatrième engagée par le collectif en douze jours. Depuis le 10 juin, environ 120 travailleurs -le double la nuit- campent aux abords et dans les locaux des agences Randstad à Poissy et Adecco à Montigny-le-Bretonneux. L’agence Manpower aux Mureaux est elle occupée depuis le 19 juin.

    #campement

  • COORDONNATEUR SÉCURITÉ PROTECTION DE LA SANTÉ H/F
    http://www.wanajob.com/emploi-coordonnateur-s-curit-protection-sant-,4ImY5gDMhhDZjljNyUGNzITMzETY3

    Manpower CLERMONT INDUSTRIE recherche pour son client, un Coordonnateur Sécurité Protection de la Santé H/F Dans le cadre d’un renfort d’équipe vous interviendrez pour les missions suivantes : - S’assure de la qualité de l’emploi et de l’amélioration des conditions de travail Vous êtes en appui dans (...)

  • Dysfonctionnement du marché du travail :

    Oman’s Manpower Minister, Shaikh Abdullah Bin Nasir Al Bakri, has put the ball in the court of citizens to curb the practice of ‘ proxy trade ’ when he was grilled by the elected members of the 84-seat Majlis Asshura on Sunday.
    A representative from Salalah charged that the Ministry of Manpower itself was the cause of proxy trade and the increased numbers of absconding expatriate workers. The minister, in his reply, categorically denied the accusations.
    “Who is responsible for proxy trade? How many citizens get their trade licenses registered for selling it to expatriates along with an option of recruiting expatriate staff?” he asked the member

    Gulfnews
    http://gulfnews.com/news/gulf/oman/citizens-responsible-for-proxy-trade-minister-says-1.1142346

  • Du déficit persistant de travailleurs qualifiés
    http://www.actuchomage.org/2012052921002/Social-economie-et-politique/du-deficit-persistant-de-travailleurs-qualifies.html

    L’« inemployabilité » est leur leitmotiv, toujours martelé à la charge des postulants. Pourtant, en droit du #travail français, « l’employeur a l’obligation d’assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail. Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations. Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences ». On se souvient d’une époque où les entreprises ne faisaient pas la fine bouche, formant sur le tas des millions de travailleurs qui donnaient, au final, pleinement satisfaction et étaient même autorisés à emprunter "l’ascenseur social".

    Tout cela est bien fini. Grâce au #chômage de masse, ils n’ont que l’embarras du choix et se permettent de pousser leurs exigences au maximum (avec des contreparties minimum…), quitte à friser le délire. Tout est bon pour pleurer misère : le « déficit de compétences des candidats », en particulier « la maîtrise d’une langue étrangère » ; et « le manque d’expérience », selon les motifs relevés par l’enquête Manpower Group.

    Comble de la mauvaise foi, en tête des raisons invoquées pour ne pas pourvoir un poste figure « le manque de postulants » (!!!) ; et quelques employeurs pointent « un problème de qualités personnelles », comme « le manque d’enthousiasme » ! C’en est trop, sachant que les rémunérations proposées et les conditions de travail sont de plus en plus indignes. D’ailleurs, Manpower Group note que, pour attirer des moutons à cinq pattes, la hausse du #salaire n’est utilisée que par 8% des employeurs.