company:qatar airways

  • Accord Qatar-Union Européenne : ciel ouvert en perspective

    https://www.voyages-d-affaires.com/accord-qatar-ue-ciel-ouvert-20190207.html

    Il aura fallu huit ans pour que l’Union Européenne et l’Emirat du Qatar arrivent à conclure ce qui apparaît comme un accord historique pour le transport aérien. Historique, car qualifié de global par les négociateurs de cet accord qui permettra aux 27 membres de l’Union ainsi qu’au Qatar d’avoir un accès illimité et sans restriction à leur territoire respectif. Son entrée en vigueur est attendue d’ici la fin de l’année 2019, l’accord devant être ratifié par chaque pays membre avant de prendre effet probablement au dernier trimestre.

    Comment se traduit-il pour les voyageurs ? Probablement par plus de choix à terme. L’accord élimine de fait les barrières qui, jusqu’à présent , faussaient en partie la concurrence, par exemple la restriction de travailler pour les compagnies aériennes européennes avec un agent de vente général au Qatar. L’accord garantit une concurrence loyale, le respect de l’environnement, la protection des consommateurs. Autant d’aspects sociaux et durables qui régulent de plus en plus le transport aérien. En outre, l’accord se penche également sur les questions de sécurité et de gestion de l’espace aérien.

    Selon Akbar al-Baker, PDG de Qatar Airways, “l’accord offrira aux compagnies aériennes d’Europe et du Qatar une plate-forme commune leur permettant de mieux se comprendre et de créer de nouvelles opportunités de collaboration et de coopération. Le principe de concurrence loyale est à notre sens très simple : accès équitable aux marchés, concurrence pour des parts de marché basées sur les produits et services, sur ce que le client souhaite et est prêt à acheter.”

    Le Qatar et l’Union Européenne sont déjà intimement liés. La compagnie Qatar Airways dessert 33 aéroports de l’Union Européenne – 26 si le Royaume-Uni sortait de l’Union –, Malte devenant la prochaine destination européenne du transporteur qatari. A l’inverse, seul le transporteur British Airways dessert Doha.

  • Qatar Airways reste dans Oneworld mais le malaise demeure
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/qatar-airways-reste-dans-oneworld-mais-le-malaise-demeure-806113.html

    Après avoir menacé en novembre de quitter la troisième alliance mondiale pour créer sa propre alliance avec les compagnies dans lesquelles Qatar Airways est actionnaire, la compagnie du Golfe reste dans Oneworld. Mais le départ précipité de son PDG, vendredi lors de la cérémonie des 20 ans de l’alliance, montre que les querelles internes ne sont pas réglées.
    […]
    Ce différend semble tout sauf anodin au regard du poids des acteurs en jeu. Au total, la moitié des membres sont de près ou de loin concernés par ce bras de fer. D’un côté, Qatar Airways et les compagnies dans lesquelles la compagnie du Golfe est présente au capital. De l’autre, Qantas et American, la plus grosse compagnie de l’alliance, présente sur le plus gros marché mondial. Enfin, cette opposition a pour origine le point sensible des aides d’Etat, difficile à traiter au niveau mondial dans la mesure où le transport aérien ne fait pas partie de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    Pour autant, Qatar Airways ne peut pas faire grand-chose à part râler. Comme toute compagnie du Golfe, les avantages de sa présence dans une alliance restent limités, puisque la plupart des destinations qu’elle dessert le sont également par les autres membres de l’alliance. Si Qatar Airways quittait Oneworld, les autres membres le vivraient très bien. La compagnie qatarie pourrait-elle entraîner les transporteurs dans lesquels elle est actionnaire pour créer une autre alliance ? Cela semble compliqué, vu ce qu’apporte l’alliance à ces compagnies. Notamment British Airways et Iberia, dont l’un des éléments de puissance réside dans le partenariat transatlantique avec American.

  • Trump Is Ending One Gulf Conflict to Start Another – Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2018/05/03/trump-is-ending-one-gulf-conflict-to-start-another

    Now Trump is back to intervening — but only to make an apparent U-turn. Instead of hammering the Qataris as he did last June, the president just sent his newly confirmed secretary of state, Mike Pompeo, to the Middle East, where he read the Saudis the riot act. Pompeo told Foreign Minister Adel al-Jubeir to fix the problem with Qataris. Enough is apparently enough.

    What changed? The Trump administration realized its relationship with #Iran is coming to a head, and it wants a unified Gulf Cooperation Council on its side. Trump’s change of tone on Qatar almost certainly means he has made up his mind to bust the Iran nuclear deal in the coming weeks.

    Ironically, the Saudi-Emirati-Egyptian-Bahraini blockade had become, in the interim, the new regional reality, with #Qatar using its considerable financial wherewithal to tread water. It has set up its own dairy industry, adjusted Qatar Airways’ flight patterns, deepened its ties with Turkey, and accepted shipments of food from Iran, especially in the early days of the blockade. The emir has also used the fact that not everyone in the region was on board with the four countries’ program to his own diplomatic advantage.

    The blockading nations, for their part, once they understood the Qataris would not knuckle under and accede to 13 demands they had laid out as a condition for ending the blockade, shifted to working toward Doha’s long-term isolation in the region. The conflict has thus settled into a pattern of each side indulging in various degrees of trolling via fake news, strategic leaks, and hacks to embarrass the other. At times the level of pettiness has barely approached middle school levels. Etihad Airways has, for example, removed the word “Qatar” from its moving map program; meanwhile, the repeated public dumps of the Emirati ambassador’s emails have taken on a vendetta quality.

    #nuit_torride #mesquineries
    #bagarre_de_cour_de_récréation (c’est pas moi qui le dit…)

  • Port Strategy | Collision course
    http://www.portstrategy.com/news101/world/middle-east/collision-course

    la situation dans la péninsule arabique au prisme du transport maritime, avec une revue de tous les ports de la péninsule arabique et les effets de la #nuit_torride.

    Overcapacity, politics and the price of oil are set to collide in the Middle East, writes Stevie Knight.

    Cattle aren’t often a metaphor for independence. However, this July’s airlift of 165 pregnant dairy cows to Doha by Qatar Airways sent a clear message to Egypt, United Arab Emirates, Bahrain, and most of all, Saudi Arabia, that Qatar is not about to buckle under this or any boycott.

    Whether the diplomatic rift is fully resolved or not, what makes this bovine signal interesting for the region’s ports lies what it could mean for longer term shipping patterns.
    Shailesh Garg of Drewry explains that the Saudi-led bloc’s isolation of the country “really wasn’t expected to last... it’s happened before and so this time we thought it would blow over in a few weeks, and things would return to [normal ?]3

    Instead, Qatar is digging in. Until June, Jebel Ali and, to a lesser extent, Khor Fakkan, acted as the country’s container transhipment hub with edible produce coming in by road via Saudi. “_It’s almost certainly dampened, if not led to a drop in overall Jebel Ali’s figures,” says Martin Mannion of [?.]

    Nearby Sohar in Oman is an obvious beneficiary, though the country’s playing it close to its chest. Oman has earned a name as ‘the Switzerland of the Middle East’, so it’s carefully preserving its neutrality and is coy about how much it’s gained. However, Mr Garg guesses “around half Qatar’s flow is being diverted via Oman – if things continue as they are, it could make an extra 100,000 teu in a year”. Not huge, but still interesting.

    Still, food security remains Qatar’s biggest issue. The relationship with India, already a grain provider, was hastily firmed up during the summer and the country’s national line, Milaha Maritime, started running a weekly feeder that takes in Kandla, Mundra and Nhava Sheva.

    That rotation is also stopping at the new Hamad facility. While some die-hard conspiracy theorists point to overly auspicious timing, most put it down to coincidence as the port has been functional for some time... although the official inauguration of its 17-metre deepwater port has certainly buoyed Qatar’s assurance in its ability to deal with Saudi et al.

  • L’Arabie saoudite rouvre sa frontière avec le Qatar [mais uniquement aux pélerins qataris…]
    Grosse, énorme omission dans le titre…
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/08/17/l-arabie-saoudite-rouvre-sa-frontiere-avec-le-qatar_5173128_3218.html

    Le roi Salmane d’Arabie saoudite a ordonné l’ouverture de la frontière pour permettre aux Qataris d’effectuer le #Hadj, le pèlerinage de La Mecque, a annoncé mercredi 16 août l’agence officielle de presse saoudienne SPA.

    Cette décision, premier signe d’assouplissement de la tension diplomatique entre le royaume et l’Emirat, a été annoncée après que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu un émissaire de Doha.

    Il s’agissait de la première rencontre de ce type depuis le 5 juin et la rupture des relations diplomatiques de Ryad avec Doha, une démarche qui avait été imitée par les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte.

    Ces pays accusent le Qatar de soutenir des groupes extrémistes et de s’être trop rapproché de l’Iran chiite, le grand rival du royaume sunnite.

    Le roi Salmane a ordonné que les pèlerins qataris soient autorisés « à entrer en Arabie saoudite par le passage frontalier, pour faire le pèlerinage », indique le communiqué publié par SPA.

    Cette ouverture est une première depuis la fermeture totale par l’Arabie saoudite et ses alliés de toutes leurs liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec le Qatar. Ces mesures s’étaient accompagnées d’autres mesures de rétorsion économiques.

    Le souverain a aussi ordonné que des avions privés appartenant aux lignes aériennes saoudiennes soient envoyés à l’aéroport de Doha « pour transporter tous les pèlerins qataris à ses frais », a ajouté l’agence.

    #hajj

  • Les Saoudiens nient que la compagnie Qatar Airways puisse emprunter des couloirs dans son espace aérien. Les cartes internationales qui l’indiquent seraient trompeuses !

    السعودية تنفي استخدام « القطرية » أجواء المملكة - العربية.نت | الصفحة الرئيسية
    https://www.alarabiya.net/ar/arab-and-world/gulf/2017/08/09/السعودية-تنفي-استخدام-القطرية-أجواء-الدول-المقاطعة.html

    #nuit_torride

    • وكانت منظمة الطيران المدني الدولي طالبت في 31 تموز/ يوليو الماضي، في أعقاب اجتماع طارئ لها في كندا بناء على طلب قطر، كل الدول الأعضاء فيها إلى الالتزام باتفاقية شيكاغو والامتثال لها لجهة مواصلة التعاون في ما يتعلق بسلامة الطيران وأمنه وكفاءة الطيران المدني الدولي واستدامته.

    • Le tweet d’Alex Macheras, expert sur le sujet
      https://twitter.com/AlexInAir/status/894471686065713156

      et l’image du #NOTAM (Notice To AirMen) concernant la FIR OBBB (de Bahrein, donc)
      (yapuka décrypter, l’onglet Plain Language n’étant pas actif, l’info - standardisée - est compréhensible par tous les intéressés)


      (on y voit une modif temporaire du 17 à 0h au 30/08 à 23h59, impliquant un point géographique à 25°20’ N, 51°39’ E et un FL (flight level) 66, soit 6600 pieds, à quelques kilomètres au NE de l’aéroport de Doha.
      #FIR_OBBB

    • Traduction en carte : un couloir spécifique ouvert aux avions de Qatar Airways.

      Bahrain, UAE partly reopen airspace to Qatar - Doha News
      https://dohanews.co/bahrain-uae-partly-reopen-airspace-to-qatar
      @alexinair / Twitter

      Qatar Airways aircraft can now access limited Bahraini and the UAE airspace after the nations approved a new route for the airline.

      The move follows a directive from a UN aviation body to Gulf states, telling them to honor their airspace agreements with Qatar.

      The route opening is being seen as a significant step, some two months after the introduction of punitive airspace restrictions were put into place.

      The countries made the announcement through NOTAMs (information notices for pilots). The route is effective from Aug. 7 until Nov. 6 this year.

      Only aircraft heading into Doha can use the airway, but it should make flight planning a little easier for Qatar Airways.

      The carrier must currently route all of its aircraft through very limited air corridors in and out of Doha.

      Access to Bahrain’s airspace is critical for the airline, as it actually encircles Qatar.

      Bahrain has also signaled further changes to airspace access in another NOTAM it published effective Aug. 17, but has not yet given any more details about it.

      The decision to open up the new airway comes a week after the International Civil Aviation Organization met at Qatar’s request to discuss the legality of closed air links.

      In a statement today, Qatar Civil Aviation Authority (QCAA) Chairman Abdullah bin Nasser Turki Al-Subaie said that new route was a direct result of the ICAO meeting.

      The airway is over international waters, an area which is supposed to be available to everyone, the statement added.

      However, it’s important to note that Qatar Airways aircraft are still not allowed to fly over UAE and Bahrain directly.

      Since the blockade began, Qatar Airways aircraft have been unable to fly over or into Saudi Arabia, Bahrain, Egypt and the UAE.


      flightservicebureau.org

  • ‘Declaration of war :’ Hajj controversy widens row between Saudi Arabia & Qatar — RT News
    https://www.rt.com/news/398027-qatar-hajj-saudi-restrictions-war

    #nuit_torride. Le développement du moment, c’est « l’internationalilsation des lieux-saints » musulmans, demandée par Qatar, et qui reprend un dossier très chaud déjà évoqué par les Iraniens, ce qui n’est pas innocent bien entendu.

    The feud between the Saudi-led block and Qatar escalated over the weekend, with Doha protesting to the UN over restrictions on its citizens flying to Mecca, and Riyadh threatening “war” over what it considers calls to “internationalize the holy sites” in Mecca and Medina.

    Sinon, on note également la mise en place de couloirs de secours pour les vols de l’aviation civile. Curieusement, Qatar dément... https://arabic.rt.com/middle_east/891350-%D8%A7%D9%84%D8%B3%D8%B9%D9%88%D8%AF%D9%8A%D8%A9-%D8%AA%D8%B9%D9%8

  • Saudi Arabia says calls for internationalization of holy sites ’a declaration of war’ | Article [AMP] | Reuters
    http://www.reuters.com/article/us-gulf-qatar-haj-idUSKBN1AF0L

    However, it was unclear whether Qatar made the demand. It did accuse the Saudis of politicizing Hajj and addressed the United Nations Special Rapporteur on freedom of religion on Saturday, expressing concern about obstacles facing Qataris who want to attend hajj this year.

  • Flying Cows to Qatar Is One Man’s Way to Beat the Saudis - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-06-12/flying-cows-to-qatar-is-one-man-s-way-to-beat-the-saudis

    The showdown between Qatar and its neighbors has disrupted trade, split families and threatened to alter long-standing geopolitical alliances. It’s also prompted one Qatari businessman to fly 4,000 cows to the Gulf desert in an act of resistance and opportunity to fill the void left by a collapse in the supply of fresh milk.

    It will take as many as 60 flights for Qatar Airways to deliver the 590-kilogram beasts that Moutaz Al Khayyat, chairman of Power International Holding, bought in Australia and the U.S. “This is the time to work for Qatar,” he said.

    #Qatar #importation #vaches #lait #produits_laitiers #transport

  • Farsnews
    http://en.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13960316001529

    According to Mujtahid, the Saudi intelligence ministry had estimated a huge loss for Qatar following a severance by Riyadh and its allies of ties with Doha but the developments showed that Qatar had prepared itself for these days.

    “Bin Salman and Bin Zayed had thought that (Qatari Emir) Tamim (bin Hamad Al Thani) will make concessions within 24 hours but the response that they received was challenge and continued release of the emails of the (UAE’s) ambassador (to the United States, Yousef al-Otaiba) and other cases,” he added.

    According to reports, Riyadh and its regional allies had overestimated the negative impacts of closing their airspaces to Qatari planes, underestimating Doha’s remaining option to use Iran’s airspace by rerouting its flights.

    Qatar Airways canceled flights to Bahrain, Egypt and the United Arab Emirates from Tuesday a day after it had suspended flights to Saudi Arabia.

    #nuit_torride bien entendu

    Ca ne colle pas avec la carte mentionnée par @nicolas (https://seenthis.net/messages/604696) puisque les avions devraient passer par l’espace aérien du Bahreïn, en principe interdit, mais je n’arrive pas à en trouver d’autre (en pus, ça rame dans mon bled ce soir)... En même temps, au niveau maritime, les frontières de l’Iran et du Qatar se touchent, il n’en irait pas de même pour l’espace aérien ? @simplicissimus, tu as une idée ?

  • Je me demandais dans quelle mesure des États membres de l’OACI peuvent interdire à un autre État membre le survol de leur territoire. Apparemment : la souveraineté des États prime ici sur les accords, et notamment sur la Première liberté de l’air (survol d’un territoire) : De la liberté de la navigation aérienne face a la souveraineté étatique
    https://www.legavox.fr/blog/gradi-mongay/liberte-navigation-aerienne-face-souverainete-18518.htm

    La liberté de l’air sont cinq énumérées à la base de la proposition américaines peuvent se classer selon le caractère élémentaire et commercial reconnus par l’organisation de l’Aviation civile internationale. Ces libertés sont : le droit de survol sans escale ; droit d’escale technique non commerciale ; droit de débarquement des passagers, frets et courriers sur le territoire d’un Etat dont l’aéronef possède la nationalité ; droit d’embarquer des passagers, frets et courriers à destination du territoire de l’Etat dont l’aéronef à la nationalité ; droit d’embarquer et de débarquer des passagers, fret ou le courrier à destination du territoire de tout autre Etat contractant.

    La souveraineté étant le quatrième élément constitutif de l’Etat c’est à dire l’élément attributif de puissance publique, la question de restriction de la souveraineté reste jusqu’à nos jours la pierre d’achoppement dans les relations internationales. La compréhension de la souveraineté comme synonyme de l’arbitraire et le refus de toutes restrictions jusqu’à présent a eu lieu dans la pratique des Etats.

    La notion de la souveraineté en droit aérien hérite du droit maritime. En 1919, la convention internationale de paris réunit les vainqueurs de la première guerre mondiale dans le but d’établir une charte internationale concernant le contrôle et le développement de transport aérien à l’échelle mondiale. Dès l’article premier de la convention, il est indiqué que les Etats exercent une souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de leur territoire.

    La convention de Chicago rappelle ainsi encore la notion de la souveraineté en disant que : « les Etats contractants reconnaissent que chaque Etat a la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire »(6)

    […]

    Le droit aérien donne un titre aux Etat pour interdire leur espace aérien et les Etats sont libres de réglementer et d’interdire le survol de leur territoire.

    • Qatar Airways Middle East landing & airspace restrictions; wider ramifications for global aviation | CAPA
      https://centreforaviation.com/insights/analysis/qatar-airways-landing-and-airspace-restrictions-in-middle-east-da

      Crucially, Saudi Arabia in 1962 ratified the Chicago Convention but has not ratified the Transit Agreement. With no obligation to allow Qatar access to its airspace, Saudi Arabia has withdrawn the privilege.

      Bahrain, Egypt and the UAE have committed under the agreement to permit scheduled flights from the State of Qatar to overfly their airspace. If the theory is clear, the practice is grey: the sensitivity of the dispute and urgency to force action does not necessarily mean the Transit Agreement will be complied with or will be seen as valid. There is no police force to enforce commercial international compacts and, while ICAO nominally has dispute resolution powers, they have scarcely been resorted to in 70 years and are largely ineffective. So it often falls to recourse to retaliation to bring antagonists to the table; but here Qatar appears to have little to fight back with - in aviation terms at least.

      This outcome is most delicate for the UAE, which has upheld itself as a champion of liberalisation and open skies (the latter even the name of Emirates’ in-flight magazine). In responding to US airline allegations about subsidies, Emirates Airline has warned of the grave danger of violating open skies agreements. Violating the Transit Agreement in this modern era also adds an unwelcome precedent.

    • UN agency to review airspace blockade against Qatar
      http://www.aljazeera.com/news/2017/06/agency-review-airspace-blockade-qatar-170615140522138.html

      The United Nations aviation agency has said it will review requests from Qatar to intervene after its Gulf neighbours closed their airspace to Qatar flights.

      The International Civil Aviation Organization (ICAO), a UN agency that regulates international air travel under the Chicago Convention, said it would host talks of envoys from Qatar, the UAE, Saudi Arabia, Bahrain and Egypt at its Montreal headquarters on Thursday to seek a “consensus-based solution” that addressed “current regional concerns”.

      “ICAO is presently reviewing requests from the government of Qatar to assess the flight restrictions imposed upon it by neighbouring states,” according to an ICAO statement.

  • Golfe : une crise synonyme de milliards de dollars de pertes
    http://www.latribune.fr/economie/international/golfe-une-crise-synonyme-de-milliards-de-dollars-de-pertes-731789.html

    Qui payera le plus cher la crise diplomatique entre le Qatar et certains de ses voisins du Golfe ? Cela dépend déjà du temps que durera cette crise, la plus grave depuis la création en 1981 du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar.
    […]
    « Toute le monde espère que la voix de la raison s’imposera et que les choses s’apaiseront ; mais pour l’heure c’est l’escalade », a dit Mohammed Ali Yassine, directeur général de NBAD Securities, un courtier d’Abou Dhabi.

    • Crise dans le Golfe : quelles sont les mesures prises pour isoler le Qatar ?
      http://www.latribune.fr/economie/international/crise-dans-le-golfe-quelles-sont-les-mesures-prises-pour-isoler-le-qatar-7

      Les trois pays [Arabie Saoudite, Bahreïn et les EAU] ont fermé leur espace aérien aux vols de la compagnie aérienne du Qatar, ont suspendu les liaisons aériennes et maritimes avec ce pays dans les 24 heures. Ainsi, les compagnies aériennes émiraties Etihad, Emirates, flydubai et Air Arabia, ainsi que la Saudia et Gulf Air (Bahreïn), ont annoncé lundi la suspension de tous leurs vols vers ou depuis le Qatar après la rupture des relations d’Abu Dhabi, Ryad et Manama avec Doha. Qatar Airways a pour sa part suspendu ses liaisons avec l’Arabie saoudite.

      En outre, la frontière terrestre entre l’Arabie saoudite et le Qatar est fermée. Ce qui bloque les importations de biens par voie terrestre du Qatar à travers l’Arabie saoudite. Il est par ailleurs interdit aux ressortissants des trois pays de se rendre au Qatar. Dans le même temps, il a été demandé aux ressortissants du Qatar, visiteurs ou résidents permanents dans les trois pays, de partir dans un délai de 14 jours. Cette mesure contredit un accord sur la libre circulation au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG : Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Seuls les pèlerins du Qatar peuvent se rendre sur les lieux saints musulmans en Arabie saoudite.

  • Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe - Ça n’empêche pas Nicolas
    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/10/ces-politiques-qui-font-la-manche-aupres-des-emirs-d

    Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe
    26 Octobre 2016

    Nos très chers émirs est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. AFP
    Challenge’s

    « Nos très chers émirs », le livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, est un véritable brûlot. Qui va, là encore, mettre l’ensemble de la classe politique française - du parti socialiste au Front National - en ébullition.

    C’est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. Tous sont mentionnés dans Nos très chers émirs, le dernier essai des deux journalistes spécialistes du monde arabe, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Un ouvrage fouillé, précis, qui raconte les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe. Le tout sur fond d’attentats terroristes et de gros contrats difficiles à décrocher…

    Parmi les déclencheurs de cette enquête explosive : le changement d’ambassadeur du Qatar en France. Le nouveau représentant de Doha, Meshaal al-Thani refuse d’être aussi généreux que son prédécesseur. Les auteurs racontent « trois ans après son arrivée à Paris, il semble las de toutes ces pratiques ».

    Un de ses amis témoigne : "Meshaal, qui a été en poste en Belgique et aux Etats-Unis, me dit souvent : « Je n’ai jamais vu cela, auparavant ! J’ai fréquenté des politiques partout ; mais aucun ne s’est comporté comme certains Français, aucun ne m’a demandé de l’argent aussi abruptement, comme si c’était naturel, comme si on leur devait quelque chose ! On n’est pas une banque ». Le livre fourmille de détails et d’anecdotes récentes souvent ravageuses. Challenges en publie quelques extraits.

    Jean Marie Le Guen, sans vergogne

    Comme l’explique un officiel à Doha, Jean-Marie Le Guen annonçait clairement la couleur. "Il disait à nos diplomates à Paris : « En tant que ministre en charge des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar, ou au contraire les alimenter. Mais je n’ai pas à le faire gratuitement ». Bref, « il nous faisait littéralement du chantage ».

    La duplicité de Rachida Dati

    Ah, le luxueux 7ème arrondissement ! Là où résident tant d’ambassadeurs en poste à Paris. Comme l’émir père, Rachida a le sens de l’opportunité, ne craignant pas d’user et d’abuser de son carnet d’adresses. Elle a donc eu l’idée de lancer un Club des ambassadeurs, qui se réunirait périodiquement dans son arrondissement. Belle idée ! Mais il fallait un peu d’argent pour faire tourner la danseuse de Mme Dati. Qu’à cela ne tienne ! Rachida est allée frapper à la porte de... l’ambassadeur du Qatar.

    « Elle ne demandait pas moins de 400.000 euros pour son association », s’étonne encore un membre de l’ambassade. Une somme extravagante ! Rachida Dati présente sa requête lors d’un dîner avec Meshaal al-Thani, un dimanche soir, le 22 novembre 2015 exactement. Mais le diplomate lui fait comprendre qu’il sera difficile d’y répondre positivement. Elle semble choquée par ce refus, qui lui sera notifié par une lettre officielle signée du représentant du Qatar en France.

    Le lendemain matin, Rachida Dati est l’invitée du talk show de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Nous sommes dix jours après les attentats du Bataclan et du Stade de France. L’ancienne ministre change de pied et charge le Qatar : « L’Arabie Saoudite ou même le Qatar ont une volonté de développer leur idéologie, notamment pour contrer l’islam chiite, affirme-t-elle. On a des pays du Golfe qui financent des mosquées, des associations, des imams [...], des structures qu’on ne contrôle pas », regrette-t-elle. Quand il entend cela, l’ambassadeur n’en revient pas. « Elle dîne avec moi en me demandant de l’aider, et le lendemain elle nous traîne dans la boue ».

    Jack Lang, profiteur

    À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang est cité non seulement par l’ambassade du Qatar, mais aussi par celles d’Arabie et des Emirats arabes unis comme un interlocuteur sans scrupules. « Il vient réclamer trois places en Business pour sa femme et son ami, lorsqu’on l’invite à Abou Dhabi, fulmine un membre de l’ambassade des Emirats. Et si jamais on refuse, on court le risque qu’il critique publiquement les Emirats ».

    Dominique de Villepin « la first », sinon rien

    Villepin, lui, exige d’être en First class, sinon il boude les invitations à Doha, renchérit un autre diplomate de l’ambassade du Qatar. Une fois, Villepin a annulé sa participation à un colloque parce qu’il était en Business et pas en First class. L’ambassadeur en est resté abasourdi. Autre certitude : l’ancien Premier ministre, devenu avocat d’affaires, ne dit pas du bien du Qatar pour rien, comme tous ceux dont nous avons rapporté le comportement. « La France n’a aucune preuve de l’implication du Qatar dans le financement du terrorisme », affirmait Villepin le 4 novembre 2015 sur Europe 1".

    La sénatrice Nathalie Goulet réclame son cadeau de Noël

    La sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, essuya elle aussi chaque fois un refus clair et net du représentant du Qatar à Paris. Elle a pourtant multiplié les demandes. Fin 2015, elle appela d’abord le bureau de l’ambassadeur pour se plaindre de n’avoir pas reçu son cadeau de Noël. « Comment se fait-il que je n’aie pas reçu mon cadeau de fin d’année, d’autres sénateurs en ont eu un et pas moi ? », protesta-t-elle. « Qu’elle aille au diable ! », maugréa Meshaal lorsque son collaborateur lui rendit compte de l’appel de Mme Goulet.

    Quand le Qatar fut attaqué par des politiques ou dans la presse après les attentats, la sénatrice n’hésita pas à proposer à l’ambassade d’organiser un colloque, contre rétribution bien sûr. La représentation diplomatique dit niet. Depuis, Mme Goulet l’avoue sans ambages : « Je n’aime pas beaucoup le Qatar ».

    Le culot du député Nicolas Bays

    S’il y a un député dont l’ambassadeur du Qatar se montre particulièrement lassé, c’est Nicolas Bays, élu socialiste du Nord – Pas-de-Calais. Membre du groupe d’amitié France- Qatar, il était proche de l’ancien ambassadeur Mohammed al-Kuwari. Avec son successeur, Bays ne fait pas dans la dentelle. Il a personnellement envoyé un SMS à Meshaal al-Thani, dont un témoin nous a rapporté le contenu : « J’ai des problèmes financiers actuellement. La mère de notre jeune enfant est fatiguée. Je voudrais l’emmener à l’étranger. Mais mon budget est un peu serré. Peux-tu me faire inviter dans un hôtel de Doha et nous payer un billet d’avion sur Qatar Airways ? Cela m’aiderait, s’il te plaît ».

    Loin d’être découragé par un premier refus, le député Bays a sollicité à deux reprises encore, par SMS, l’ambassadeur du Qatar. Une première fois, pour lui demander de l’argent afin de payer des travaux dans sa maison. Le diplomate n’a pas répondu. Enfin, il n’a pas hésité à lui réclamer des chaussures de marque.

    Le dépit de Jean Vincent Placé

    Autre victime de la nouvelle donne, le ministre vert Jean-Vincent Placé, qui se plaint dans le carré VIP du PSG que l’ambassadeur actuel ne l’invite plus à des week-ends. « Placé ne recevait pas que des cadeaux de son prédécesseur », souligne un proche de l’ambassade qui refuse d’en dire plus.

    Marine Le Pen 1ere étape, la rencontre avec le président al-Sissi en Egypte en mai 2015

    Ce sont les Emirats arabes unis – alliés et bailleurs de fonds du régime égyptien – qui ont financé le déplacement de Mme Le Pen au Caire. « Ni l’hôtel ni les billets d’avions n’ont été payés par le Front national ou l’Egypte », assure un proche.

    Marine Le Pen 2ème étape : la proposition

    Nous sommes en mesure de révéler que lors de la rencontre de Montretout, le représentant émirien a proposé à Marine Le Pen un financement d’un million de dollars, voire de deux, pour sa campagne électorale. « Il m’a fait l’impression de quelqu’un qui avait l’habitude de parler argent avec les hommes politiques, relève le proche. D’ailleurs Marine a paru décontenancée, elle n’a pas su trop quoi répondre. On verra, a-t-elle dit, en évacuant la question ».

    Les ambigüités de la mairie de Cannes

    La mosquée Al-Medina Al-Mounawara de Cannes est financée à 100% par Saleh Kamel, le PDG de la chaîne de télévision coranique Iqraa, qui habite la ville. Il voulait créer un lieu de culte près de sa villa pour aller prier. L’homme d’affaires saoudien a joué la transparence en associant Bernard Brochand, le maire de la ville de 2001 à 2014, à son projet, sans que celui-ci ne s’y oppose le moins du monde. À tel point, raconte Bernard Godart, qu’à l’époque « le cabinet du maire m’a appelé au ministère de l’Intérieur pour me demander si je connaissais un imam susceptible d’officier dans la mosquée ! J’ai répondu que non, car évidemment ce n’était pas de mon ressort ».

    Un magnat saoudien de la presse, Hicham Hafez, s’est lui aussi fait construire une petite mosquée près de la Croisette, à Cannes où il passe ses vacances. Là encore, avec l’aval de la municipalité ! Il l’a financée sur ses deniers personnels – 250.000 euros. La mairie de Cannes a donc accordé à deux riches Saoudiens le droit de bâtir chacun sa mosquée dans la ville, alors qu’aujourd’hui les autorités locales interdisent aux Françaises de porter le burkini à la plage. Certains ne manqueront pas de relever une certaine incohérence entre ces deux décisions..."

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  • Un livre dénonce les relations entre Qatar et certains politiques
    http://www.tendanceouest.com/region/actualite-198091-un-livre-denonce-les-relations-entre-qatar-et-certai

    Les journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot dénoncent dans un livre-enquête les « dérives » de la relation entre le Qatar et des personnalités politiques de tous bords, dont Jean-Marie Le Guen et Rachida Dati, qui portent plainte.

    Dans ce livre « Nos très chers émirs » (Michel Lafon), dont l’hebdomadaire Le Point publie jeudi les bonnes feuilles, ils racontent comment l’argent a « pourri » cette relation avec les monarchies du Golfe et en particulier comment l’ambassade du Qatar à Paris est sollicitée par des politiques.

    « A Noël, Mohammed al-Kuwari (ex-ambassadeur du Qatar à Paris, ndlr) offrait aux membres du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale des montres Rolex ou des bons d’achat dans des grands magasins », selon ces extraits.

    « Pour certains hommes politiques, pour certains élus, pas tous, l’ambassade du Qatar, c’était tout à la fois un distributeur de billets de 500 euros, une agence de voyages, et la boutique du Père Noël », a affirmé Christian Chesnot sur France Inter. « C’est à dire que, pendant plusieurs années, jusqu’à aujourd’hui, le Qatar reçoit des sollicitations (...) des demandes de subventions pour financer une mosquée, une école, une association. Et puis il y a des hommes politiques qui sont vraiment à l’offensive, qui vraiment demandent de l’argent ».

    Les deux journalistes, selon les extraits du Point, citent nommément le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, le député PS Nicolas Bays, l’ex-garde des Sceaux LR Rachida Dati, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin ou encore la sénatrice centriste Nathalie Goulet.

    Selon Christian Chesnot, Jean-Marie Le Guen « voulait imposer une agence de communication pour gérer des déclarations d’hommes politiques, pour contrôler un peu les déclarations au Parlement qui seraient critiques vis-à-vis du Qatar ».

    Rachida Dati aurait, elle, demandé à l’ambassade du Qatar « pas moins de 400.000 euros pour son association », un « club des ambassadeurs », somme qui lui a été refusée, affirment-ils.

    « J’ai appris avec stupéfaction et consternation les allégations délirantes contenues dans (ce) livre », a réagi M. Le Guen sur Facebook. « Evidemment, je porte plainte pour diffamation », a-t-il ajouté.

    – Ils « font honte à la France » -

    Les avocats de Mme Dati ont dénoncé dans un communiqué à l’AFP « mensonges » et « calomnies » et annoncent que « toutes les actions seront entreprises pour faire cesser les atteintes répétées à la probité » de la maire du VIIe arrondissement de Paris. Rachida Dati a précisé à l’AFP qu’elle portait plainte.

    Nicolas Bays aurait demandé à se « faire inviter dans un hôtel de Doha » et se faire « payer un billet d’avion sur Qatar Airways », essuyant un refus.

    Nathalie Goulet « essuya, elle aussi, chaque fois, un refus clair et net (...) Elle a pourtant multiplié les demandes », écrivent les auteurs cités par Le Point. Elle a indiqué à l’AFP qu’elle portait également plainte.

    Dominique de Villepin est également évoqué, décrit comme un « vieil ami de la famille régnante, qui fait beaucoup d’affaires au Qatar ». Il « exige d’être en première classe, sinon il boude les invitations à Doha », écrivent les journalistes, citant un diplomate de l’ambassade du Qatar.

    « Pendant qu’une grande partie de la classe politique RPS se faisait corrompre par le , ce pays m’attaquait en justice. Tout est dit », a réagi sur Twitter le vice-président du FN, Florian Philippot.

    Ces élus « font honte à la France », a renchéri la députée FN Marion Maréchal-Le Pen.

    « Ces faits, s’ils étaient avérés, seraient gravissimes et relèveraient des tribunaux. Face à la gravité des accusations, nous demandons que la justice soit saisie au plus vite », a demandé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

    Fin novembre 2015, un parlementaire LR s’alarmait du poids pris par le Qatar en France : « Ils sont ici chez eux, on leur passe tout et il y a de la corruption pour acheter des mecs, ils sont prêts à tout pour vous acheter ».

  • US Allows Qatar to Buy F-15s — and Seals a $19B Sale of Jetliners - Defense One
    http://www.defenseone.com/business/2016/10/us-allows-qatar-buy-f-15s-and-seals-19b-sale-jetliners/132249

    Ça vaut bien qu’on sacrifie quelques milliers de civils yemenites,

    Officials deny linking the military and commercial deals, but insiders say otherwise.

    The White House’s recent decision to allow the sale of F-15 fighter jets to Qatar helped to seal the $18.6 billion purchase of 100 Boeing jetliners announced Friday by Qatar Airways, according to people with knowledge of the deal.

    • Sur le conflit à Air France et la déchirure de liquette par des salariés voyous
      http://seenthis.net/messages/415065

      Sinon, l’info sort et circule un peu
      Qatar Airways : de nouveaux vols en France en échange du contrat Rafale
      http://www.rtl.fr/actu/economie/qatar-airways-de-nouveaux-vols-en-france-en-echange-du-contrat-rafale-7778203774

      Donnant-donnant : il y a bien eu des contreparties à l’achat d’avions Rafale par le Qatar, la compagnie aérienne de l’émirat va pouvoir développer son activité en France. C’était une information du quotidien Les Echos (daté du 4 mai), qui avait été démentie de façon alambiquée par le chef de l’État.

      Elle est confirmée aujourd’hui par plusieurs sources de presse : Qatar Airways ouvrirait des lignes régulières entre Doha, la capitale, et les villes de Nice et de Lyon. À la grande fureur d’Air France, puisque ces nouvelles lignes se développeront au détriment de l’activité de la compagnie française.

      C’est la raison pour laquelle le gouvernement avait bloqué jusqu’ici l’expansion qatarie, en refusant les droits de trafic supplémentaires. Il voulait protéger la compagnie nationale. Mais ces nobles préventions sont tombées devant la perspective d’un contrat libellés en milliards. La France a donc accepté de satisfaire à la condition mise par le Qatar.

  • #Rafale, les coulisses de l’exploit (sic)
    http://lemonde.fr/idees/article/2015/05/29/rafale-les-coulisses-de-l-exploit_4643804_3232.html

    En mai 2012, Hollande a commencé par fermer la « war room » installée à l’Elysée par son prédécesseur pour les grands contrats à l’export. Il confie le dossier à Le Drian, son ami de trente ans. « Le Drian fait la partie politique, rien que la partie politique, il est là pour gagner la confiance des acheteurs, place ensuite aux industriels », explique son cabinet. L’exécutif affiche un principe : « chacun son rôle, chacun sa place ». Mais au Quai d’Orsay, ces mots font grincer des dents, car la diplomatie économique chère à Laurent Fabius a été court-circuitée. Au Caire, le 16 février, « Fabius n’était pas sur la photo de la signature avec Al-Sissi. Il en a voulu à Dassault et l’a fait savoir. Il n’y en avait que pour Le Drian », glisse une source proche du dossier. A l’Elysée, on résume plus franchement : « Fabius n’a joué aucun rôle dans la vente du Rafale. »

    (…) L’histoire se répète, car en 1982, après l’Egypte, l’Inde fut déjà le deuxième client du Mirage 2000, le prédécesseur français du Rafale.

    (…) Un autre acteur digère mal le Rafale : Air France. François Hollande a assuré, après la signature, que la vente n’avait donné lieu à aucune contrepartie, mais Qatar Airways, simultanément, s’est vu promettre des droits de trafic supplémentaires pour desservir Nice et Lyon, concurrençant un peu plus sur son terrain la compagnie française. Jusqu’alors, cette demande avait été refusée tant par l’ancien président Sarkozy, en dépit de ses liens avec le Qatar, que par l’ex-premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault.

    En mars, le patron de Qatar Airways, Akbar Al-Baker, avait menacé de bloquer le contrat Rafale. A Doha, il n’a pas hésité à exprimer sa colère face à un patron français venu le voir, après la demande des ministres français et allemand des transports à Bruxelles d’agir contre « la concurrence déloyale des compagnies aériennes du Golfe ». Le 10 avril, lors du dîner d’Etat offert au premier ministre indien à l’Elysée, Jean-Yves Le Drian affiche une mine euphorique. Le ministre échange même des sourires avec l’hermétique Benoît Puga, assis en face de lui. Autour de la table, la contrepartie du contrat Rafale au Qatar ne fait pas débat. A un interlocuteur qui pose la question des exigences de Qatar Airways, le chef d’état-major particulier répond, après avoir croisé le regard du ministre : « Ça, on s’en occupe ! ».

    Par Nathalie Guibert, Dominique Gallois, Marie-Béatrice Baudet, Le Monde, 29/05/2015

    #armes #armements #socialistes #France #Egypte #Inde #Qatar

  • Qatar Airways: Let us land or forget $200bn of building deals
    http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/transport/11632547/Qatar-Airways-Let-us-land-or-forget-200bn-of-building-deals.html

    The chief executive of Qatar Airways has issued a barbed warning to international airports by demanding a greater number of landing slots in return for access to lucrative government contracts in the gas-rich Persian Gulf sheikhdom.

    Speaking in the Netherlands after the Dutch government temporarily declined to provide Qatar Airways with more landing slots Akbar al-Baker warned that companies could face exclusion from billions of dollars worth of infrastructure developments.

  • Air France-KLM, ce que propose l’ancien PDG pour contrer Emirates, Etihad, Qatar Airways (Spinetta)
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20140717trib000840363/air-france-klm-ce-que-propose-l-ancien-pdg-pour-contrer-emirates-etihad-qa

    Air France-KLM, ce que propose l’ancien PDG pour contrer Emirates, Etihad, Qatar Airways (Spinetta)

    PARIS AIR FORUM
    Fabrice Gliszczynski | 17/07/2014, 8:57 - 1640 mots
    Lors du Paris Air Forum, le président d’honneur d’Air France-KLM Jean-Cyril Spinetta a tiré à boulets rouges sur les compagnies du Golfe. Il demande notamment à celles-ci de démontrer qu’elles ne sont pas subventionnées. Pour Patrick Gandil, directeur de la DGAC, « ce que font les compagnies du Golfe n’est pas forcément critiquable ».

    Lors du Paris Air Forum, organisé vendredi 11 juillet par La Tribune, Jean-Cyril Spinetta s’est lâché comme peut être il ne l’avait jamais fait en public. A l’occasion du débat sur "la libéralisation est-elle le remède du transport aérien ou le poison", dans lequel il débattait avec le directeur de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), Patrick Gandil, l’ancien PDG d’Air France-KLM, aujourd’hui président d’honneur du groupe aérien français, a sorti l’artillerie lourde pour non seulement dénoncer les conséquences sur le transport aérien européen de la concurrence des compagnies du Golfe qu’il juge déloyale mais aussi pour proposer à Bruxelles une méthode visant à mettre en place des « règles de concurrence équitables ».

    « Les compagnies du Golfe ont déjà gagné la partie »
    Entre l’Europe et les pays du Golfe, « les conditions de cette concurrence n’ont pas encore été définies (....). Il y a eu une véritable hémorragie au détriment des compagnies européennes dans des conditions d’opacité que je déplore »", a-t-il déclaré.

    Pour lui, dans la mesure où la libéralisation des marchés devrait se développer à l’avenir et entrainer le déploiement des transporteurs sur tous les continents, la question fondamentale est de savoir si les compagnies européennes auront « la force financière pour devenir des acteurs économiques présents sur tous les marchés mondiaux ».

    « C’est un enjeu majeur et aujourd’hui je répondrai de manière dubitative à cette question (...). car les compagnies du Golfe ont déjà gagné la partie. 23 ou 24 des pays de l’Union européenne ont déjà signé des accords de ciel ouvert (permettant des services illimités entre ces pays et leur pays d’origine, ndlr) et un certain nombre d’entre eux ont concédé des droits de 5ème liberté (possibilité pour les compagnies non-européennes d’effectuer des vols entre l’Europe et des pays tiers autres que le pays d’origine de ces transporteurs, ndlr) ». Aujourd’hui, seules la France et l’Allemagne continuent de résister.

  • Qatar Airways se dit « très déçu » par Airbus au sujet de l’A380 - La Tribune

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140715trib000840001/qatar-airways-se-dit-tres-decu-par-airbus-au-sujet-de-l-a380.html

    Au salon aéronautique de Farnborough, le directeur général de Qatar Airways Akbar Al Baker, s’est déclaré « très déçu qu’Airbus n’ait pas apporté sesA380 à ce Salon très important ». En raison de problèmes de finition en cabine, la livraison des trois premiers exemplaires a été décalée à l’automne.

    A lire sur @Orientxxi Les émirats à la conquête du ciel européen http://orientxxi.info/magazine/les-emirats-du-golfe-a-la-conquete,0619

  • Global union hits Qatar Airways with UN complaint | GulfNews.com
    http://gulfnews.com/news/gulf/qatar/global-union-hits-qatar-airways-with-un-complaint-1.1344108

    A global union said on Thursday that it had filed a formal complaint at a UN body against Qatar Airways, accusing it of breaching the rights of its almost entirely foreign staff.
    Gabriel Mocho Rodriguez of the International Transport Federation said the complaint was lodged on Thursday with the International Labour Organisation (ILO).
    The union body wants the UN labour agency to condemn the wholly state-owned airline for violating global rules on workers’ rights, as well as domestic regulations.
    “We’re urging the ILO to make the recommendations necessary to bring the Qatar government into compliance with its international commitments as soon as possible and end the disgraceful measures,” Rodriguez said.