• Pékin dit avoir chassé un navire américain en mer de #Chine méridionale, Washington dément
    https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20230323-p%C3%A9kin-dit-avoir-chass%C3%A9-un-destroyer-am%C3%A9ricain-en-m

    Alors que la lutte d’influence entre Pékin et Washington est de plus en plus intense, la Chine a affirmé, jeudi, avoir chassé un destroyer américain qui avait « pénétré illégalement » dans les eaux des Paracels, un archipel qu’elle contrôle en mer de Chine méridionale. Les #États-Unis accusent la Chine de déclaration « mensongère ».

  • Un sous-marin américain a heurté un objet non identifié en mer de Chine
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/07/un-sous-marin-americain-a-heurte-un-objet-non-identifie-en-mer-de-chine_6097

    L’incident s’est produit samedi 2 octobre, dans une zone revendiquée par la Chine. Le « Connecticut », à propulsion nucléaire, participait à un exercice naval international.

    Un sous-marin nucléaire américain a heurté un objet non identifié alors qu’il patrouillait le week-end des 2 et 3 octobre en mer de Chine méridionale, selon des informations de l’US Navy et de source indépendante, révélées jeudi 7 octobre. La région est largement revendiquée par la Chine.

    « Le Connecticut_ a heurté un objet dans l’après-midi du 2 octobre alors qu’il naviguait en immersion dans les eaux internationales de la région indo-pacifique_ », a annoncé l’US Navy dans un communiqué. « Il n’y a pas de blessure mortelle », précise le communiqué, laissant entendre que des marins ont pu être blessés légèrement.

    Le Connecticut, qui est un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Seawolf, a été endommagé mais reste en état de fonctionnement, a ajouté l’US Navy.

    Selon le Naval Institute, un centre de réflexion proche de l’US Navy, le Connecticut participait à un exercice naval international en mer de Chine méridionale lors de l’incident.

    La liberté de navigation en jeu
    La Chine revendique presque la totalité de la mer de Chine méridionale et a construit des avant-postes militaires sur des petites îles et des atolls dans la région.

    Les Etats-Unis et leurs alliés patrouillent régulièrement dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leurs droits à la liberté de navigation, au grand déplaisir de la Chine.

    #FoN #Freedom_of_Navigation

    • Accident rare d’un sous-marin américain en mer de Chine du Sud
      https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/09/accident-rare-d-un-sous-marin-americain-en-mer-de-chine-du-sud_6097750_3210.


      Le sous-marin d’attaque rapide de classe Seawolf USS Connecticut quitte le chantier naval de Puget Sound pour des essais en mer, en décembre 2016.
      THIEP VAN NGUYEN II / AP

      La Chine a fait part de sa préoccupation après que la marine américaine a révélé une collision en plongée.

      Un objet inconnu, heurté en immersion, a endommagé le sous-marin nucléaire d’attaque USS Connecticut et blessé onze membres de son équipage, a révélé l’US Navy, jeudi 7 octobre. L’accident s’est produit le 2 octobre « dans les eaux internationales de la région Indo-Pacifique », selon elle, en mer de Chine du Sud, a précisé la presse. L’événement tombe mal pour la flotte américaine, en pleine période de fortes tensions militaires avec la Chine autour de Taïwan et dans le contexte du pacte Aukus – la livraison prévue de submersibles à propulsion nucléaire à l’Australie.

      L’USS Connecticut, navire de la classe Seawolf, en service depuis vingt-quatre ans, est un des plus performants et furtifs au monde. Il venait de participer à des exercices alliés avec le Japon et le Royaume-Uni. « Le sous-marin reste sûr et stable. La centrale nucléaire de propulsion et les espaces du sous-marin n’ont pas été affectés et demeurent pleinement opérationnels », a communiqué le commandement américain de la flotte du Pacifique. Le navire a rejoint l’île de Guam pour réparations.

      Aucune blessure vitale n’est déplorée, mais le nombre des blessés témoigne d’un choc important, estiment les spécialistes. Dans l’attente d’informations supplémentaires, tout reste possible pour l’expliquer : conteneur ou déchet, autre sous-marin ou drone sous-marin, forage clandestin, rocher. Dans le Pacifique, le dernier accident grave en plongée vécu par la sous-marinade américaine date de 2005, quand l’USS San-Francisco a cogné par l’avant un mont immergé, faisant un mort et une vingtaine de blessés.

      « Loup combattant »
      L’accident a de l’importance, car naviguer dans cette région riche en ressources naturelles est devenu une affaire stratégique, à mesure que Pékin sanctuarise ses approches et assoit sa puissance militaire sur des îlots disputés par de nombreux Etats riverains. « La Chine est gravement préoccupée » par cette collision, a d’ailleurs déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Zhao Lijian, jeudi, en demandant des explications sur les circonstances de l’accident.

      La mer de Chine s’encombre dangereusement, attirant toujours plus de navires de guerre de l’Indo-Pacifique, d’Occident et de Russie. Il s’agit là de défendre la liberté de navigation que conteste la Chine, mais aussi de mener des exercices avec des partenaires locaux, ou de conduire des missions de renseignement. Des sous-marins, nombreux, se croisent désormais dans la zone. « Si la Chine, la Russie ou tout autre pays sont en train d’adopter des tactiques sous-marines conflictuelles de type “loup combattant”, à l’image de l’attitude non professionnelle de la Chine dans les airs et sur la mer, ce devrait être un rappel à l’ordre pour tout le monde », écrit Craig Hooper, dans le magazine américain Forbes.

    • Le sous-marin américain endommagé en mer de Chine avait heurté un relief - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-sous-marin-americain-endommage-en-mer-de-chine-avait-heurte-un-relief-

      Endommagé par un objet non identifié début octobre en mer de Chine, le sous-marin nucléaire américain avait en fait heurté un relief sous-marin, selon les premiers résultats de l’enquête. L’USS Connecticut a « percuté un mont sous-marin qui n’était pas signalé sur les cartes alors qu’il opérait dans les eaux internationales dans la région indo-pacifique », a indiqué une porte-parole de l’US Navy, la capitaine de frégate Hayley Sims, dans un communiqué.

      Les résultats de l’enquête sur l’incident ont été remis au commandant de la 7e Flotte, le vice-amiral Karl Thomas, qui doit maintenant décider si des sanctions doivent être prises, a précisé la porte-parole.

      Ce submersible à propulsion nucléaire de la classe Seawolf avait heurté un objet d’abord non identifié dans l’après-midi du 2 octobre, alors qu’il naviguait en immersion en mer de Chine méridionale. Onze marins avaient été blessés. L’incident l’avait forcé à faire surface mais, encore en état de naviguer, il avait pu rejoindre l’île de Guam, territoire des États-Unis dans le Pacifique.

      Menaces et tensions
      Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, s’était à l’époque montré passablement agacé par la localisation de ce sous-marin nucléaire américain. Interrogé sur les premiers résultats de l’enquête américaine, le gouvernement chinois a exhorté mardi les États-Unis à « donner des détails » sur l’accident. Washington « n’a jamais donné d’explication claire sur les intentions du sous-marin nucléaire, ni le lieu précis de l’accident », a affirmé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.

      M. Wang a exhorté les États-Unis à « cesser » d’envoyer des sous-marins nucléaires en mer de Chine, faute de quoi ce type d’incident deviendra « plus fréquent ». Cette zone Indo-Pacifique est depuis quelque temps une zone de tensions. La Chine y construit des îles et atolls pour la contrôler, tandis que les États-Unis et leurs alliés patrouillent régulièrement dans les eaux internationales de la région pour faire valoir leur droit à la liberté de navigation.

    • Sous-marin endommagé en mer de Chine : l’US Navy relève le commandement de ses fonctions - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/international/sous-marin-endommage-en-mer-de-chine-lus-navy-releve-le-commandement-de-s

      Les trois officiers aux commandes de l’USS Connecticut, un sous-marin à propulsion nucléaire, ont « perdu la confiance de l’US Navy ». Ils ont heurté un mont sous-marin jusqu’ici inconnu en mer de Chine, un secteur jalousement convoité par Pékin.

      « Bon sens, prudence et respect de procédures » : voilà ce qui a manqué aux trois officiers qui commandaient le sous-marin nucléaire de l’US Navy endommagé le mois dernier en mer de Chine après avoir heurté un mont sous-marin.

      Le vice-amiral Karl Thomas, commandant de la 7e Flotte, a relevé de leurs fonctions le capitaine de frégate Cameron Aljilani, commandant de l’USS Connecticut, un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Seawolf, le capitaine de corvette Patrick Cashin, commandant en second du submersible, et le maître principal Cory Rodgers, sous-officier le plus haut gradé à bord, a indiqué l’US Navy dans un communiqué. Tous trois ont désormais « perdu la confiance de l’US Navy ».

    • USS Connecticut (SSN 22) Command Leadership Relief > United States Navy > display-pressreleases
      https://www.navy.mil/Press-Office/Press-Releases/display-pressreleases/Article/2833857/uss-connecticut-ssn-22-command-leadership-relief

      Vice Adm. Karl Thomas, Commander, U.S. 7th Fleet, relieved Cmdr. Cameron Aljilani as commanding officer, Lt. Cmdr. Patrick Cashin as Executive Officer, and Master Chief Sonar Technician Cory Rodgers as Chief of the Boat, of Seawolf-class fast-attack submarine USS Connecticut (SSN 22), on Nov. 04, 2021, due to loss of confidence. Thomas determined sound judgement, prudent decision-making and adherence to required procedures in navigation planning, watch team execution and risk management could have prevented the incident.

      Mouais, ce n’est pas tellement en tant que sous-officier le plus gradé (motif débilissime…) qu’il est viré mais bien parce qu’il était le responsable de l’utilisation du sonar…

  • EE UU desplegó el USS Detroit en el Caribe para operación antidrogas
    https://www.elnacional.com/mundo/video-ee-uu-desplego-buque-uss-detroit-en-el-caribe-para-operacion-antid


    Foto Twitter/@USNavy

    El operativo para frenar el narcotráfico en la región, especialmente desde y hacia Venezuela, es liderado por el Comando Sur y tiene como fin reducir los ingresos que utiliza el régimen para mantenerse en el poder

    El barco de guerra de la Armada estadounidense USS Detroit está en el mar Caribe, cerca de las costas venezolanas, para frenar el tráfico de drogas en la región.

    La Armada de Estados Unidos confirmó que el USS Detroit está operativo y que marineros y guardacostas se encuentran activos en la operación antidrogas liderada por el Comando Sur.

    • Avant cette opération antidrogue, l’USS Detroit a réalisé au début de l’année dans les mêmes eaux une mission #FoN #Freedom_of_Navigation mais aussi d’espionnage…

      USS Detroit (LCS-7) - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/USS_Detroit_(LCS-7)


      Lockheed Martin/U.S. Navy Photographer/Michael Rote

      In January 2020, Detroit conducted freedom of navigation and intelligence-gathering operations off the coast of Caracas, Venezuela.

    • La mission du Detroit susciterait quelques troubles dans les hautes sphères de la marine états-unienne
      (via @dedefensa : https://seenthis.net/messages/820749 )

      Aujourd’hui, à l’occasion de cette affaire, on peut mieux apprécier combien les bruits de désaccord entre militaires et civils à propos du Venezuela sont fondés. Les militaires, et particulièrement les marins, sont très mécontents des projets de pression militaire de Trump contre le Venezuela, notamment avec un rassemblement d’unités navales au large de ce pays. Les militaires savent que cette affaire n’a pour Trump qu’un seul but : tenter d’écarter l’attention de l’opinion publique de la seule crise-Covid19 en fomentant un petit simulacre de crise plus ou moins armée avec le Venezuela ; l’essentiel pour Trump, d’une façon grotesque par l’absence de la moindre dissimulation à cet égard, est purement et simplement sa réélection.

      Les marins, mais aussi les autres forces, sont aujourd’hui particulièrement préoccupés par les effets de la pandémie Codiv-19 sur leurs capacités, et l’on comprend alors combien Crozier est d’autant plus populaire et symbolique, et combien une possibilité de conflit avec le Venezuela n’est absolument pas favorisée par les chefs militaires. Ainsi se met en place un antagonisme, dans lequel les militaires reprochent au pouvoir civil et au président particulièrement une absence de capacité sinon d’intérêt dans la lutte contre Covid-19, – que ce soit pour eux-mêmes et pour leurs forces, que ce soit si l’on fait un effort de spéculation pour le peuple américain.

  • Trump’s bid to buy Greenland shows that the ‘scramble for the Arctic’ is truly upon us | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/aug/24/trump-greenland-gambit-sad-sign-arctic-up-for-grabs

    Donald Trump’s cack-handed attempt to buy Greenland, and the shirty response of Denmark’s prime minister, provoked amusement last week. But it was mostly nervous laughter. The US intervention shone a cold light on a rapidly developing yet neglected crisis at the top of the world – the pillage of the Arctic.

    Like the late 19th-century “scramble for Africa”, when European empires expanded colonial control of the continent’s land mass from 10% to 90% in 40 years, the Arctic region is up for grabs. As was the case then, the race for advantage is nationalistic, dangerously unregulated, and harmful to indigenous peoples and the environment.

    `
    #arctique #climat #ressources_naturelles #géopolitique

    • The US navy is reportedly planning Arctic “#freedom_of_navigation” operations similar to those in the South China Sea, using assets from the US 2nd Fleet that was relaunched last year to raise America’s profile in the North Atlantic and Arctic. Nato, to which five Arctic nations belong, is also taking an increased interest in the “security implications” of China’s activities, its secretary-general, Jens Stoltenberg, said this month. All this increases the risk of conflict.

      China’s main focus at present is not military but on energy and resources, via investment in Arctic countries. In addition to Russian natural gas, it is prospecting for minerals in Greenland and has agreed a free-trade deal with Iceland to increase fish imports. It refers to the NSR as the “#polar_silk_road” and there is talk of linking it to Beijing’s pan-Asian belt and road initiative.

      Yet like any other country, where China’s business interests lead, enhanced military, security and geopolitical engagement will surely follow. Strategic competition by the Great Powers, greed for resources, a lack of legal constraints – and the aggravating impact all this new activity will have on the climate crisis – suggest the 21st century “scramble for the Arctic” can only end badly.

      #FoN
      #OBOR #route_de_la_soie_polaire

  • U.S. Navy ship sails in disputed South China Sea amid trade talks with Beijing | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-trade-china-southchinasea-idUSKCN1P10DS

    The USS McCampbell carried out a “#freedom_of_navigation” operation, sailing within 12 nautical miles of the Paracel Island chain, “to challenge excessive maritime claims”, Pacific Fleet spokeswoman Rachel McMarr said in an emailed statement.

    The operation was not about any one country or to make a political statement, McMarr said.

    Une petite démonstration #FoN, pour bien démarrer l’année. Mais, attention, hein, on ne vise personne…

  • Photos Show Confrontation Between USS Decatur and a Chinese Navy Warship in South China Sea – gCaptain
    https://gcaptain.com/photos-show-confrontation-between-uss-decatur-and-chinese-navy-warship-in-


    U.S. Navy photo showing a confrontation between the USS Decatur (left) and PRC Warship 170 (right) in the South China Sea on Sunday, September 30, 2018.
    U.S. Navy Photo

    gCaptain has just obtained photos showing a confrontation involving the U.S. Navy destroyer USS Decatur and a Chinese Navy warship in the disputed South China Sea over the weekend. 

    The U.S. Navy confirmed the incident on Tuesday, accusing China’s navy of conducting an “unsafe and unprofessional maneuver” that nearly led to a collision as the U.S. destroyer was underway “in the vicinity” of Gaven Reef in the #Spratly Islands on Sunday, September 30.

    According to a Navy spokesman, during the incident, the Chinese warship “approached within 45 yards of Decatur’s bow, after which Decatur maneuvered to prevent a collision.

    As was reported over the weekend, the USS Decatur on Sunday conducted the U.S. Navy’s latest #freedom_of_navigation operation in the South China Sea, coming within 12 nautical miles of the Gaven and Johnson Reefs claimed by China.

    China issued a statement Tuesday accusing the U.S. of violating its “indisputable sovereignty” over the #South_China_Sea islands. “We strongly urge the U.S. side to immediately correct its mistake and stop such provocative actions to avoid undermining China-U.S. relations and regional peace and stability,” a Foreign Ministry spokeswoman said Tuesday in a statement.

    #Spratleys #mer_de_Chine_Méridionale

  • Exclusive: U.S. warships sail near South China Sea islands claimed by Beijing | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-china-military-exclusive/exclusive-u-s-warships-sail-near-south-china-sea-islands-claimed-by-beijing

    Two U.S. Navy warships sailed near South China Sea islands claimed by China on Sunday, two U.S. officials told Reuters, in a move that drew condemnation from Beijing as President Donald Trump seeks its continued cooperation on North Korea.
    […]
    The U.S. officials, speaking on condition of anonymity, said the Higgins guided-missile destroyer and the Antietam, a guided-missile cruiser, came within 12 nautical miles of the #Paracel_Islands, among a string of islets, reefs and shoals over which China has territorial disputes with its neighbors.

    The U.S. military vessels carried out maneuvering operations near Tree, Lincoln, Triton and Woody islands in the Paracels, one of the officials said.

    #mer_de_Chine_méridionale #Îles_Paracels
    #FoN #Freedom_of_Navigation

    USS Antietam, CG-54 (croiseur lance-missiles)
    USS Higgins, DDG-76 (destroyer lance-missiles)

  • Exclusive: U.S. Warship Sails Near Disputed South China Sea Island, Officials Say - The New York Times
    https://www.nytimes.com/reuters/2018/03/23/world/asia/23reuters-usa-china-southchinasea.html


    Guided-missile destroyer USS Mustin (DDG-89) transits the Philippine Sea on March 14, 2018.
    US Navy photo.

    A U.S. Navy destroyer carried out a “#freedom_of_navigation ” operation on Friday, coming within 12 nautical miles of an artificial island built by China in the South China Sea, U.S. officials told Reuters.

    The operation, which infuriated Beijing, was the latest attempt to counter what Washington sees as China’s efforts to limit freedom of navigation in the strategic waters.

    The officials, speaking on condition of anonymity, said the destroyer _Mustin traveled close to #Mischief_Reef in the #Spratly Islands and carried out maneuvering operations. China has territorial disputes with its neighbors over the area.

    #Mer_de_Chine_Méridionale
    #Spratleys
    #FoN

  • China says U.S. warship violated its South China Sea sovereignty
    https://www.reuters.com/article/us-china-us-sovereignty/china-accuses-u-s-warship-of-violating-its-sovereignty-idUSKBN1F9088

    A U.S. Navy destroyer this week sailed near the #Scarborough_Shoal, a disputed lagoon claimed by China in the South China Sea, U.S. officials said on Saturday, and Beijing vowed to take “necessary measures” to protect what it said was its sovereignty.

    China’s foreign ministry said USS Hopper missile destroyer came within 12 nautical miles off #Huangyan_island, better known as the Scarborough Shoal and subject to a rival claim by the Philippines, a historic ally of the United States.

    Et donc, les marronniers :
    #Mer_de_Chine_méridionale
    #freedom_of_navigation #FoN
    #innocent_passage #passage_inoffensif
    et tout le toutim…

  • Britain sends frigate to escort Russian ships through English Channel
    https://www.reuters.com/article/us-britain-russia-ship/britain-sends-frigate-to-escort-russian-ships-through-english-channel-idUSK
    https://s3.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20180108&t=2&i=1220316577&w=1200&r=LYNXMPEE0715P

    A British frigate escorted Russian ships through the English Channel on Monday, Britain’s defense ministry said, adding that it was the latest sign of an upsurge in Russian naval activity near UK waters over the festive period.

    Royal Navy frigate HMS Westminster was sent to monitor four Russian vessels over the weekend as they passed close to British waters, the Ministry of Defence (MoD) said, and will stay with the warships as they head north.

    The MoD added that two Russian frigates, Soobrazitelny and Boiky, and support vessels, Paradoks and Kola, were believed to be returning from operations in the Middle East.

    The English Channel is an absolute lifeline for the UK, and it is very important HMS Westminster and the Royal Navy maintains a watchful eye on this key strategic link,” Simon Kelly, Commanding Officer of HMS Westminster, said in a statement.

    Le capitaine de frégate Simon P. Kelly a peut-être (?) également rappelé que la Manche comprenait aussi un détroit international pour lequel le droit maritime prévoit un droit de passage. Comment dit-on déjà en états-unien ? ah oui, #FoN #Freedom_of_Navigation.
    #droit_de_passage_inoffensif

    Le titre de la vidéo est plus explicite : Russia sends warships close to Britain, again.

  • « Si la liberté de navigation est bafouée en mer de Chine, elle le sera partout »
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/10/31/si-la-liberte-de-navigation-est-bafouee-en-mer-de-chine-elle-le-sera-partout

    Le droit de la mer est remis en question par les politiques du fait accompli, selon l’amiral Denis Bertrand, commandant de la zone maritime Pacifique et des forces armées en Polynésie française.

    La frégate Auvergne vient d’effectuer une mission de huit jours en mer de Chine du Sud, passant par les îles Spratleys, mais également, ce qui est plus nouveau pour la marine française, à proximité des îles Paracel, qui sont aussi revendiquées par la Chine. Pourquoi cette navigation ?
    L’importance de cette navigation dans la région est illustrée dans la revue stratégique de la défense nationale qui vient d’être adoptée par le président de la République : elle souligne l’affirmation de la puissance chinoise, son influence régionale, et le développement considérable de ses capacités militaires. Nous avons un point de préoccupation, qu’a rappelé la ministre des armées en juin au Shangri-La Dialogue [le grand rendez-vous des ministres de la défense de la zone Asie-Pacifique] : la défense d’un ordre international fondé sur le droit. Cela vaut pour la piraterie, la prolifération avec la Corée du Nord, les pêches illégales, ou les entraves à la liberté de navigation. L’application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer est remise en question par les politiques du fait accompli.

    Pour conserver son autonomie stratégique, la France doit préserver sa capacité d’appréciation de la situation. Il nous faut entretenir nos connaissances sur l’évolution des équilibres internationaux et régionaux, les comportements des uns et des autres. Depuis fin 2014, plus d’une dizaine de bateaux français ont ainsi transité dans la région, là où le droit de la mer nous y autorise, y compris dans ces zones contestées. Avec trois mots-clés : lisibilité, constance, équilibre.

    Quel est le bilan de ces transits ?
    Quand on navigue dans de telles zones, on apprend énormément des réactions, comme de l’absence de réactions observée. Nos transits nous montrent que la Chine a des réactions de plus en plus professionnelles, qu’elle est attentive à ce qu’il se…

    #paywall

    La France se met aussi aux mission #FoN #Freedom_of_Navigation

    • L’article de la journaliste embarquée (également sous #paywall, on ne connait pas le détail du passage près des Paracels ou Spratleys (dans les eaux territoriales revendiquées ou pas)

      A bord de l’« Auvergne », en mer de Chine du Sud
      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/10/31/a-bord-de-l-auvergne-en-mer-de-chine-du-sud_5208107_3216.html

      La frégate française a effectué une mission inédite dans les îles Spratleys et Paracel, revendiquées par Pékin.

      #mer_de_Chine_méridionale

    • A bord de l’« Auvergne », en mer de Chine du Sud

      La frégate française a effectué une mission inédite dans les îles Spratleys et Paracel, revendiquées par Pékin.

      Un typhon sévit au nord, le vent dépasse les 75 km/h. Derrière les trombes d’eau qui s’abattent sur le port militaire malaisien de Kota Kinabalu, on devine avec peine les îles ceinturant les eaux chaudes et boueuses de la baie. Le navire de guerre s’arrache du quai entre deux bourrasques, sous un brouillard laiteux. Vendredi 20 octobre, l’Auvergne, la dernière née des frégates de la marine française, file sur la mer de Chine méridionale vers les îles Spratleys.

      Ces récifs proches des Philippines sont convoités par tous les pays de la région, au premier rang desquels la Chine, qui y bâtit des installations en dur. Dans les prochains jours, le bateau poussera jusqu’aux Paracel, au large du Vietnam. Là aussi, Pékin militarise cet archipel disputé qui forme la ligne de défense primordiale de son flanc sud.

      La lutte anti-sous-marine pour priorité

      Les cartes – britanniques – sont sorties sur la table de navigation de l’Auvergne. Les marins français ont tout à apprendre de la mer de Chine méridionale, de ses hauts-fonds plongeant jusqu’à 4 000 mètres. Ici transite la moitié du trafic commercial mondial. Les tensions régionales et internationales montent sous l’effet de la politique d’extension territoriale menée par Pékin, que les Occidentaux qualifient de « fait accompli ». La marine française mène là sa première mission opérationnelle complète jusqu’au nord de la zone. La frégate a pour priorité la lutte anti-sous-marine.

      Les nations qui comptent dans le Pacifique (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Australie) assurent toutes ici une présence militaire visible en mer. Ce vendredi, trois frégates russes anti-sous-marines viennent d’arriver à Manille, à la veille d’une réunion des ministres de la défense de l’Asie du Sud-Est.

      « Il y a du monde sous l’eau », convient le commandant Xavier Breitel. Dont, bien sûr, des bâtiments chinois, y compris les sous-marins nucléaires les plus récents de l’Armée populaire de libération. Pékin a justement annoncé le 28 octobre qu’en prévision de déploiements plus nombreux, il allait créer au sein de sa flotte du Sud une unité de sauvetage sous-marine. Si l’Auvergne et son hélicoptère Caïman, avec leurs sonars, détectent un de ces navires, ce serait une autre première. « Un américain, c’est surfait ! », ironise un premier-maître du bord.

      A bord de l’Auvergne, l’on s’interroge : comment les Chinois vont-ils réagir ? Depuis 2015, une dizaine de bateaux français ont navigué près des Spratleys. La marine française a des moyens limités, mais ses passages en mer de Chine se systématisent, avec des missions de renseignement. Bien qu’ils croisent toujours dans les eaux internationales, soit au-delà de 12 milles nautiques (22,2 km) des îles disputées, la moitié des navires français ont été « marqués » par la marine de Pékin : simplement interrogés à la radio ou, plus brutalement, suivis de près par des frégates.

      « Un transit sans agressivité »

      La Chine n’est « pas une menace », rappelle toutefois le commandant à l’équipage. « Il s’agit simplement de passer, comme n’importe quel navire, dans les eaux internationales. Un transit sans agressivité pour faire valoir le droit de navigation », annonce-t-il. La France veut se distinguer des Etats-Unis, qui pratiquent des « opérations de liberté de navigation » en bonne et due forme.

      Les bateaux de guerre américains, en effet, effectuent des tours complets des îlots contestés, sillonnent en profondeur les atolls, dessinent de vastes huits sur les eaux… En août, le USS McCain s’est approché à 6 milles de Mischief (Meiji en chinois), dans les Paracel, pour la troisième « opération » en mer de Chine méridionale menée depuis l’élection de Donald Trump, qui a régulièrement reproché à Pékin ses annexions de fait. Un « acte portant gravement atteinte à la souveraineté de la Chine », a aussitôt réagi Pékin en affirmant avoir « expulsé » le navire.


      La frégate multimissions Auvergne au cours de sa mission en octobre 2017

      L’Auvergne a prévu de naviguer à une distance de 30 et 13 milles des îlots contestés. La frégate commence par progresser discrètement jusqu’au 10e parallèle. Radars et système d’identification coupés, sonars éteints, hélicoptère au hangar, elle n’apparaîtra pas plus grosse qu’un modeste chalutier dans les capteurs adverses. Mais dans un second temps, son attitude sera bien celle, ostensible, d’un bateau de guerre vaquant à ses activités.

      Ce vendredi, les marins sont appelés au poste de combat dès 20 heures. A l’issue de la nuit, fanions, projecteurs et appareils photo sont en place pour d’éventuels échanges avec les militaires chinois. Les mitrailleuses 12,7 mm ont été armées sur les flancs de la passerelle. L’Auvergne se tient prête à une approche. « Je m’attends à être marqué », souligne le commandant. Il faudra alors tout enregistrer. « Derrière, il y a aussi une guerre de l’information. » La subtilité consistera à réagir au nom de la sécurité maritime plutôt que selon les lois de la guerre, sans jamais donner l’impression de se plier à un ordre militaire chinois. « Je resterai sur la même route, à la même vitesse. »

      Marins las

      Samedi 21, le récif de Commodore s’inscrit à gauche de la route sur les écrans de navigation. Dehors, dans la chaleur pesante, seuls des pêcheurs dispersés occupent les eaux. Mais plus haut, à l’approche du récif de Mischief, deux radars chinois sont repérés. Actifs. Puis, à la mi-journée, un troisième. Des échanges de données sont captés. A l’est, un ravitailleur militaire chinois fait également route vers Mischief.

      Le 10e parallèle franchi, comme prévu, la frégate se dévoile. « French warship ! French warship ! », crie le chef du quart sur la radio. Les radars sont de nouveau branchés – les instruments de guerre électroniques chinois ne pourront manquer de les repérer. L’hélicoptère se prépare à décoller, lui aussi avec son sonar, une bouée largable redoutée des sous-marins.

      Mais en retour, nul appel. Nul bateau en route vers l’Auvergne. L’esquive. Depuis la passerelle, on scrute la dizaine de bateaux de bois multicolores qui sillonnent le coin. Ils ressemblent à de vrais pêcheurs, non à des « sonnettes », ces milices armées déguisées en civils qui font office de force avancée chinoise dans les Paracel. Dans l’attente, la frégate s’oblige à garder une route régulière, s’offrant à la houle forte. Changer d’allure, se retourner, virer, sont des manœuvres militaires agressives en mer. « Le problème, à vouloir éviter les pêcheurs, c’est qu’on finit par être radial [perpendiculaire] vers les eaux territoriales ! », remarque un officier de quart.

      Partis depuis deux mois, les marins de l’Auvergne sont las. Cette nouvelle frégate « multimissions », conçue pour un équipage réduit de moitié, use les hommes, et voilà que la veille interminable achève d’éprouver leurs nerfs. L’action se dérobe. Toute la nuit, le sonar actif de l’Auvergne va fouiller la mer, réveillant l’équipage de son sifflement strident.

      « Tremblez dans vos boîtes de conserve ! »

      Dimanche 22 au petit jour, sortie des Spratleys. L’hélicoptère s’envole, sous un ciel plombé, s’assurer que la frégate n’est pas suivie. Quand il a pris son quart en ce début de journée, le « midship » (le cadet des officiers) a promis une belle journée aux sous-marins qui pisteraient l’Auvergne : « Tremblez dans vos boîtes de conserve ! »

      A l’approche de Scarborough, récif que la Chine dispute aux Philippines, un garde-côte chinois est identifié, qui ignore la frégate. Tandis que l’on guette un rendez-vous plus ou moins courtois en surface, les sonars continuent de balayer sans complexe de larges espaces sous l’eau, avec l’espoir d’attirer des adversaires et d’en dévoiler la signature sonore. « Nous faisons le pari qu’en allant à tel endroit, le sous-marin qui se trouve possiblement dans la zone ira à tel autre », explique un officier au poste central des opérations. « Une marine présente ici ne peut pas nous ignorer », précise le commandant. A 19 heures, on pense tenir un sous-marin. Un contact sérieux, classé possible submarine, est enregistré. Furtif, lui aussi.


      La frégate multimissions « Auvergne », en octobre.

      Sur la mer continuellement agitée, la frégate roule, cap vers les Paracel. Lundi, l’hélicoptère est revenu de sa dernière patrouille avec un nouveau contact possible sous la surface. Il en attrape un autre au matin du quatrième jour, mardi. « En matière de lutte anti-sous-marine, ne rien ramener n’est pas forcément un échec. On fait naître le doute chez l’adversaire. Et s’il y avait quelqu’un dans la zone, on l’aura bien embêté », souligne le pilote, A. « Pas de contact direct avec les Chinois, c’est aussi une info ! », lâche l’officier opérations R.

      Pékin compte vingt avant-postes dans les Paracel et renforce ses installations militaires sur huit de ces îles. Le jour suivant, au large de l’île Lincoln, sur l’eau devenue bleu-gris, la frégate dessine une boucle en vue de redescendre vers Singapour, escortée d’une nuée de mouettes chasseuses d’exocets. Au passage du récif de Bombay, dans l’après-midi blanc du mercredi, des radars chinois sont de nouveau repérés.

      Retarder l’échéance

      La réaction chinoise survient soudain quand le bateau, laissant sur son arrière droite la principale base de l’Armée populaire sur l’île de Woody, longe les hauts-fonds Macclesfield. Un avion de patrouille maritime chinois surgit dans les radars, venu du nord-est. La preuve, s’il en était encore besoin, que Pékin envoie ses moyens militaires de surveillance loin de ses eaux territoriales reconnues.

      L’avion vient reconnaître la frégate. « Très professionnel. Le bateau ne s’est jamais senti menacé », juge le commandant Breitel. Dans les airs, le patrouilleur est resté à 12 milles, dessinant un cercle pour contourner l’Auvergne. Puis il a filé vers le sud, avant de remonter plein nord. Et quand, par deux fois, la frégate a modifié son mouvement, par deux fois l’avion a amendé sa trajectoire.

      Bien que restée muette, il se pourrait que la marine chinoise ait suivi l’Auvergne depuis le début de son périple. Et qu’elle ait appliqué un principe du stratège Sun Tzu : « Quand vous agissez, feignez l’inactivité. Quand vous êtes proche, feignez l’éloignement. Quand vous êtes loin, feignez la proximité. » La Chine adapte son attitude aux différentes nations qui sillonnent la zone, souligne l’état-major français.

      Mais entre l’esquive et l’action de force, Pékin exprime sa volonté inébranlable de consolider ses positions sur les Paracel et les Spratleys. « Si la liberté de navigation est bafouée ici, elle le sera partout à court terme », souligne Denis Bertrand, l’amiral commandant la zone maritime française Pacifique. Le risque est de voir un jour la mer de Chine du Sud se fermer comme un lac, prenant en otage les intérêts des autres puissances. En naviguant dans ces eaux chaudes et lointaines, les marins espèrent retarder l’échéance.

    • « Si la liberté de navigation est bafouée en mer de Chine, elle le sera partout »

      Le droit de la mer est remis en question par les politiques du fait accompli, selon l’amiral Denis Bertrand, commandant de la zone maritime Pacifique et des forces armées en Polynésie française.

      La frégate Auvergne vient d’effectuer une mission de huit jours en mer de Chine du Sud, passant par les îles Spratleys, mais également, ce qui est plus nouveau pour la marine française, à proximité des îles Paracel, qui sont aussi revendiquées par la Chine. Pourquoi cette navigation ?

      L’importance de cette navigation dans la région est illustrée dans la revue stratégique de la défense nationale qui vient d’être adoptée par le président de la République : elle souligne l’affirmation de la puissance chinoise, son influence régionale, et le développement considérable de ses capacités militaires. Nous avons un point de préoccupation, qu’a rappelé la ministre des armées en juin au Shangri-La Dialogue [le grand rendez-vous des ministres de la défense de la zone Asie-Pacifique] : la défense d’un ordre international fondé sur le droit. Cela vaut pour la piraterie, la prolifération avec la Corée du Nord, les pêches illégales, ou les entraves à la liberté de navigation. L’application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer est remise en question par les politiques du fait accompli.

      Pour conserver son autonomie stratégique, la France doit préserver sa capacité d’appréciation de la situation. Il nous faut entretenir nos connaissances sur l’évolution des équilibres internationaux et régionaux, les comportements des uns et des autres. Depuis fin 2014, plus d’une dizaine de bateaux français ont ainsi transité dans la région, là où le droit de la mer nous y autorise, y compris dans ces zones contestées. Avec trois mots-clés : lisibilité, constance, équilibre.

      Quel est le bilan de ces transits ?

      Quand on navigue dans de telles zones, on apprend énormément des réactions, comme de l’absence de réactions observée. Nos transits nous montrent que la Chine a des réactions de plus en plus professionnelles, qu’elle est attentive à ce qu’il se passe, qu’elle surveille.

      Par ailleurs, la plupart de nos déploiements comportent des escales en Chine. Notre attitude s’inscrit dans une relation de grand pays à grand pays. Nous sommes capables de nous dire les choses franchement, tout en ayant une bonne relation de dialogue. Je me déplace dans tout le Pacifique plusieurs fois par an. J’ai des entretiens bilatéraux réguliers avec des responsables chinois de l’Armée populaire de libération (armée de terre, marine, armée de l’air), des garde-côtes, et de la coopération internationale. Le message de la France est compris.

      Faut-il déployer plus de navires en mer de Chine, sachant que les moyens français sont limités ?

      Nous faisons déjà beaucoup. La France est le seul pays européen du Pacifique. Le seul à y maintenir en permanence des forces, et à y déployer chaque année des bateaux militaires de premier rang. Envoyer l’Auvergne, l’un des meilleurs bâtiments de lutte anti-sous-marine du monde, est un investissement pour affirmer notre présence et entretenir notre autonomie stratégique. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian avait incité les Européens à faire de même. Si la liberté de navigation est bafouée ici, elle le sera partout à court terme.

      Nous ne sommes pas du tout dans une logique d’escalade. Mais nous sommes attachés à suivre les équilibres d’une région où quatre nations membres du Conseil de sécurité de l’ONU voisinent : la France, les Etats-Unis, la Chine et la Russie.

      Dans le même temps, deux frégates chinoises ont fait escale à Toulon ces derniers jours. Pourquoi ?

      La Chine a fait la démonstration de ses capacités océaniques acquises ces dernières années. Ses groupes navals déployés en Europe, dans l’océan Indien ou dans le Pacifique témoignent de cette accélération. La présence de navires chinois en France traduit une relation mature entre deux grands pays liés par un partenariat stratégique fondé sur un principe de réciprocité.

  • U.S. destroyer challenges China’s claims in South China Sea
    http://www.reuters.com/article/us-usa-china-southchinasea-exclusive-idUSKBN1AQ0YK

    A U.S. Navy destroyer carried out a “freedom of navigation operation” on Thursday, coming within 12 nautical miles of an artificial island built up by China in the #South_China_Sea, U.S. officials told Reuters.

    The operation came as President Donald Trump’s administration seeks Chinese cooperation in dealing with North Korea’s missile and nuclear programs and could complicate efforts to secure a common stance.

    The officials, speaking on condition of anonymity, said the USS John S. McCain traveled close to #Mischief_Reef in the #Spratly_Islands, among a string of islets, reefs and shoals. China has territorial disputes with its neighbors over the area.

    It was the third “#freedom_of_navigation operation” during Trump’s presidency.

    #FON #Mer_de_Chine_méridionale #Spratleys

    Histoire d’obtenir la coopération de la Chine contre la Corée du Nord, j’imagine…

  • Britain’s new aircraft carriers to test Beijing in South China Sea | UK news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/uk-news/2017/jul/27/britains-new-aircraft-carriers-to-test-beijing-in-south-china-sea

    Boris Johnson has committed the UK’s two brand new aircraft carriers to freedom of navigation exercises in the fiercely-contested waters of the #South_China_Sea.

    In a pointed remarks aimed squarely at China - whose island-building and militarisation in the sea has unnerved western powers - the Foreign Secretary said that when the ships are in service they would be sent to the Asia-Pacific region as one of their first assignments.

    One of the first things we will do with the two new colossal aircraft carriers that we have just built is send them on a #freedom_of_navigation operation to this area,” Johnson said in Sydney on Thursday, “to vindicate our belief in the rules-based international system and in the freedom of navigation through those waterways which are absolutely vital for world trade.

    Le Royaume-Uni se met aussi aux #FONOPS

    #Mer_de_Chine_méridionale

  • The U.S. just sent a carrier strike group to confront China
    http://www.navytimes.com/story/military/2016/03/03/stennis-strike-group-deployed-to-south-china-sea/81270736

    The U.S. Navy has dispatched a small armada to the South China Sea.

    The carrier John C. Stennis, two destroyers, two cruisers and the 7th Fleet flagship have sailed into the disputed waters in recent days, according to military officials. The carrier strike group is the latest show of force in the tense region, with the U.S. asserting that China is militarizing the region to guard its excessive territorial claims.

    Stennis is joined in the region by the cruisers Antietam and Mobile Bay, and the destroyers Chung-Hoon and Stockdale. The command ship Blue Ridge, the floating headquarters of the Japan-based 7th Fleet, is also in the area, en route to a port visit in the Philippines. Stennis deployed from Washington state on Jan. 15.

    #freedom_of_navigation mission ?