• Live matchs sur TikTok : comment certains influenceurs soutirent de l’argent à leurs jeunes abonnés
    https://www.radiofrance.fr/mouv/podcasts/reporterter/live-matchs-sur-tiktok-comment-certains-influenceurs-soutirent-de-l-arge

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23936-25.01.2024-ITEMA_23626416-2024J50872S0025-21.mp3

    La tendance des live matchs sur TikTok a explosé l’an dernier et reste toujours très suivi. C’est aussi un moyen pour certains influenceurs de se faire de l’argent sur le dos de leurs abonnés.
    Avec

    Lou Momège Journaliste

    Des #influenceurs en face à face s’affrontent en live sur TikTok. Ils scandent les noms de leurs followers qui leur envoient des « cadeaux », sous forme d’image virtuelles. Plus ils ont reçoivent, plus grandes sont leurs chances de gagner la partie. Ce sont des live matchs. Pour les remporter, les tiktokeurs incitent leur communauté à leur faire des dons, qui coûtent plus ou moins cher. Une rose par exemple vaut un centime environ, contre plusieurs centaines d’euros pour un lion. À chaque cadeau l’influenceur remercie le donateur en criant son pseudo et lui donne de la visibilité.

    Eva, 15 ans, tombe parfois sur ce type de contenu quand elle scrolle sur TikTok, mais elle suit de loin. « Je ne mets pas d’argent dans les applications parce que ça ne sert à rien, indique la lycéenne. Les influenceurs gagnent déjà de l’argent en faisant des vues. » Si Eva est assez lucide sur les risques de ces matchs TikTok, certains ados, plus fragiles tombent dans le piège.
    Un danger pour les plus influençables

    C’est le cas du fils de Sabine. Il est au collège quand il vole plus de 3 000 euros d’économies à sa mère. D’abord furieuse, Sabine finit par comprendre que son fils a besoin de reconnaissance : « Son objectif c’était que les tiktokeurs qu’il suivait crient son nom, parce que mon fils a du mal à se faire des amis ». Rapidement, le collégien remarque que plus il donne, plus il est remercié. « Il a été prendre l’argent qu’on mettait de côté depuis plus d’un an pour partir en Thaïlande, raconte Sabine. D’abord dix euros, vingt euros, puis il a acheté des cartes jusqu’à 300 euros en une fois. »

    Cette histoire, Audrey la connait bien. Elle tient la page Instagram Vos stars en réalité, qui dénonce les pratiques frauduleuses des influenceurs. Pour comprendre cette pratique, Audrey analyse des matchs TikTok pendant plusieurs mois et constate un véritable problème de dépendance. « Pour certains jeunes, il y a cette illusion de devenir ami avec celui qui fait les matchs. D’autant plus quand ces personnes écrivent en privé aux donateurs », explique Audrey. Pour elle, cette pratique s’apparente dans certains cas à « de l’abus de confiance et de l’abus de faiblesse ».
    Un système économique douteux

    Le système économique de ces matchs TikTok pose aussi question. Car si la plateforme affirme que les mineurs n’ont pas le droit de dépenser de l’argent pour des cadeaux virtuels, dans les faits, rien ne les empêche de le faire. Par ailleurs, la plateforme prélève entre 50 et 70 % de cet argent, mais ces matchs rapportent aussi beaucoup à certains influenceurs, jusqu’à « 100 000 euros par mois », dans les cas les plus extrêmes selon Audrey.

    Ces sommes étant considérées comme des dons, les influenceurs ne les déclarent pas aux impôts. Pourtant « certains se reposent uniquement sur ces matchs pour gagner leur vie », estime Audrey. Le député socialiste Arthur Delaporte a d’ailleurs saisi le ministre des Comptes publics en septembre dernier, sans nouvelles depuis.

    #Live_matchs_TikTok

  • Faux abonnés, faux commentaires ou faux « j’aime » : comment tricher sur Instagram ? François Ruchti, Camille Lanci, Valentin Tombez - RTS - Mise au point
    Le business des influenceurs et influenceuses

    Acheter des abonnés ou des « j’aime » pour paraître plus populaire sur les réseaux sociaux : des sites internet proposent ce type de services pour une poignée de francs suisses. Parmi la clientèle, des personnes actives dans le monde de l’influence, de la politique ou du sport, comme le révèle une enquête de Mise au Point.

    En quelques clics, l’équipe de Mise au Point est virtuellement devenue, avec son profil « Emmalicieuse », l’un des comptes Instagram les plus prometteurs de Suisse romande. Pourtant, sur le profil de cette dernière, rien n’est vrai. Tout est acheté sur des sites internet qui proposent des centaines d’abonnés et des « j’aime » pour quelques euros.

    Pour paraître plus populaire et gonfler son audience, Emmalicieuse a ainsi pu compter sur l’achat de plus de 13’000 abonnés, de milliers de « j’aime » et de milliers de vues pour ses vidéos. Avec un budget total de 300 francs suisses , il a également été possible de lui payer des dizaines de commentaires comme « trop belle la photo » ou encore « j’adore ton look ». Son profil a depuis été effacé.

    Durant l’expérience qui a duré quelques semaines, le compte Emmalicieuse n’a jamais été bloqué par Instagram. Le réseau social prétend pourtant lutter activement contre les abonnés achetés et autres techniques pour gonfler sa notoriété.

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    Capture d’écran du profil d’Emmalicieuse [Instagram]

    Sous-traitants basés en Asie
    Parmi les fournisseurs d’abonnés achetés, Marc (Nom connu de la rédaction) , le patron d’une entreprise française spécialisée dans le domaine, a accepté de répondre aux questions de Mise au Point sous couvert d’anonymat.

    "Il y a différents types de qualité d’abonnés, avec plus ou moins de photos et d’éléments pour les rendre plus authentiques. Une fois qu’un client nous fait une commande, nous utilisons des stocks de profils pour générer des « j’aime » ou des commentaires. Généralement, ce ne sont pas de vraies personnes qui cliquent, tout est fabriqué par des réseaux d’ordinateurs et des sous-traitants basés en Asie. Il y a également la possibilité d’obtenir des vrais profils, des vrais abonnés. Ceci est possible grâce à des concours où il est obligatoire de s’abonner à nos clients. Ce service coûte plus cher", révèle-t-il.

    Ces gens veulent crédibiliser leur présence sur les réseaux. Avoir 100 ou 50’000 abonnés, cela fait la différence
    Marc*, le patron d’une entreprise française spécialisée dans le domaine

    Le jeune homme ne souhaite pas donner le nom de ses clients. « Parmi eux, il y a des gens qui souhaitent briller sur les réseaux, qui souhaitent impressionner leurs amis. Ce sont des ’Monsieur et Madame tout le monde’ », explique-t-il au micro de l’émission de la RTS. Avant d’ajouter qu’il y a aussi des politiciens, des influenceurs et de grosses entreprises qui font appel aux services de son entreprise. « Ces gens veulent crédibiliser leur présence sur les réseaux. Avoir 100 ou 50’000 abonnés, cela fait la différence », souligne-t-il.

    Son entreprise est également sollicitée pour se servir de l’algorithme de YouTube. Ces plateformes mettent en avant, comme il l’explique, les vidéos qui ont du succès. Et le succès amène le succès : « Notre service permet de créer de la visibilité. J’ai un client qui achète des dizaines de milliers de vues dès qu’il publie une vidéo. À chaque fois, cela lui permet de mettre en avant sa vidéo. Des vraies personnes finissent par aller voir sa vidéo. Et il fait ainsi facilement un million de vues », poursuit-il.

    Avec Emmalicieuse, la fausse influenceuse de Mise au Point, les abonnés ont été achetés via le site de Marc, mais également sur le site de ses concurrents. Ceci a permis d’identifier précisément un échantillon de 200 profils payants sur Instagram. L’équipe data de la RTS a analysé ces 200 comptes. Ces profils payants sont abonnés à Emmalicieuse, mais également à toute une série de gens bien réels.

    Des sportifs, artistes et politiciens _
    nicocapone.comedy [Instagram]De petites célébrités locales, des entrepreneurs, mais aussi quelques sportifs et artistes ont les mêmes abonnés qu’Emmalicieuse. Sur les 200 profils payants analysés, une cinquantaine suit par exemple le joueur de football Olivier Boumal. On trouve également une politicienne turque, Elvan Işık Gezmiş, membre du Parlement.

    En Suisse, c’est chez des influenceurs vaudois, nicocapone.comedy, qu’on retrouve une partie de notre échantillon de profils payants. Le couple vaudois, connu sur internet, fait régulièrement des apparitions à la télévision. Il affiche officiellement plus de 10 millions d’abonnés sur Instagram.

    Contactées, aucune de ces personnes n’a répondu à nos questions. Attention toutefois : les profils payants analysés se sont peut-être abonnés exceptionnellement gratuitement à ces différentes personnes.

    Sortir du lot *
    Mais pourquoi cette course aux « j’aime », aux abonnés ou aux commentaires ? Certains influenceurs interrogés ont avoué sous couvert d’anonymat utiliser ces artifices afin de sortir du lot et devenir attractifs pour les marques. En Suisse, une personne influenceuse peut déjà gagner plusieurs milliers de francs par mois avec 20 à 30’000 abonnés.

    Avec l’avènement des réseaux sociaux, des agences d’influence ont vu le jour. Ces agences mettent en relation les marques avec des influenceurs. Ils utilisent des outils afin de vérifier l’authenticité des influenceurs, mais la supercherie est parfois très dure à détecter. Hors caméra, des agences d’influenceurs avouent à demi-mot connaître l’ampleur du faux. Cette supercherie ne semble toutefois pas leur poser des problèmes.

    « Si 50% des abonnés d’un instagrammer sont achetés, ce n’est pas si grave. Certains ont plus d’un million de followers... Alors 50% de faux, ça reste 500’000 personnes qui peuvent être touchées, impactées par cette personne. Ca reste très intéressant de faire de la publicité avec ces influenceurs », indique l’une d’entre elles.

    Dans ce monde du faux, entre la course à la notoriété, aux partenariats, aux « j’aime » et aux commentaires, il est difficile de savoir qui joue le jeu sans tricher. Les consommatrices et consommateurs lambda sont donc laissés à eux-mêmes dans la jungle d’Instagram.

    #influenceurs #influenceuses #publicité #sport #politique #notoriété #réseaux_sociaux #blogs #notoriété #profils #abonnements #partenariats #fraude #internet #algorithmes #supercherie

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/14241142-faux-abonnes-faux-commentaires-ou-faux-jaime-comment-tricher-sur-instag

  • La cigarette Puff, ou comment l’industrie du tabac s’attaque aux mineurs RTS - Garance Aymon

    Facile d’utilisation, pas chère, arômes fruités et sucrés. Avec la puff, l’industrie du tabac met le paquet pour attirer une nouvelle génération de fumeurs. Devant l’essor de cette cigarette électronique jetable, la France et la Suisse envisagent de durcir leur législation.

    Alors qu’elle n’existe que depuis 2019, la cigarette électronique jetable, aussi appelée « puff », est dans le viseur de plusieurs gouvernements. L’Australie a déjà décidé de l’interdire, et les processus législatifs allant dans ce sens sont aussi en cours en Allemagne, en Irlande et en Suède.


    En cause ? Son succès auprès des jeunes. Selon une étude suisse récente réalisée par Unisanté, 12% des Romandes et Romands âgés de 14 à 25 ans consomment « fréquemment » des puffs, soit plus de 10 jours par mois.

    Cette étude révèle aussi que 39% des jeunes ont eu leur premier contact avec la nicotine via d’autres produits que la cigarette classique. Un chiffre nettement plus élevé que les générations précédentes.

    Stratégie marketing 2.0
    Cette tendance inquiétante est amplifiée par des stratégies marketing agressives orchestrées par les géants du tabac. Malgré leur interdiction de vente aux mineurs, des influenceurs, souvent suivis par un jeune public, sont payés pour promouvoir ces produits.

    Une stratégie adoptée par British American Tobacco, comme l’a révélé une enquête du Bureau of Investigative Journalism. La compagnie a investi pas moins de 1,2 milliard de dollars principalement sur Instagram et Tiktok, une plateforme dont la moyenne d’âge est de moins de 24 ans.

    Addictives et polluantes
    Selon les études actuelles, les puffs ne sont pas plus dangereuses pour la santé que les cigarettes classiques. Cependant, le sel de nicotine, une forme de nicotine présente dans les liquides de cigarettes électroniques, est plus facilement absorbé par l’organisme et la rend plus addictive, surtout pour les cerveaux encore en développement.

    Mais la santé de celles et ceux qui en fument n’est pas la seule en jeu. L’impact environnemental de ces dispositifs est significatif. Leur nature jetable, combinée à l’utilisation de plastique difficile à recycler et de batteries au lithium, nécessitant d’énormes quantités d’eau pour leur extraction, pose un sérieux problème écologique. Selon les estimations du Financial Times, pas moins de 90 tonnes de lithium ont été utilisées pour ces produits en 2022.

    De nouvelles mesures législatives
    Le succès des produits dérivés du tabac bénéficie aussi d’un certain flou juridique, les gouvernements ayant de la difficulté à suivre le rythme des innovations en la matière.

    La Suisse, qui classait auparavant les cigarettes électroniques comme des denrées alimentaires, a récemment requalifié ces produits pour les mettre au même niveau que les cigarettes classiques et ainsi imposer des restrictions publicitaires plus dures et une limitation d’âge à partir de 2024.

    Par ailleurs, ces derniers mois, deux motions, portées par les Vert.e.s, demandent d’interdire la vente des cigarettes électroniques à usage unique.

    #puff #cigarette_électronique_jetable #tabac #santé #lobbying #cigarettes #lobby #cancer #en_vedette #industrie_du_tabac #influenceurs #influenceuses

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/14175703-la-cigarette-puff-ou-comment-lindustrie-du-tabac-sattaque-aux-mineurs.h

  • Entre escroquerie et humiliation, la face cachée des live TikTok RTS - Hélène Krähenbühl

    Lors de ces « lives control », des jeunes filles proposent aux internautes d’obéir à des ordres contre de l’argent. [Illustration : C_cou]

    L’application TikTok est connue pour ses vidéos de danse rigolotes, parfois sexy, ses sketchs absurdes ou encore ses challenges viraux. Mais la fonctionnalité « live » cache un côté bien plus sombre qui flirte parfois avec l’exploitation humaine.

    Une femme voilée, assise sur le sol, se verse des seaux d’eau sur la tête. « Thank you, thank you » répète-t-elle inlassablement face caméra. Elle semble frigorifiée.
    Dans le chat, les commentaires des internautes défilent. Certains lui envoient des « cadeaux virtuels » : il y a la rose, le donut ou encore le ballon de rugby. A chaque récompense, la jeune femme se jette un nouveau seau d’eau sur la tête.

    Cet exemple illustre l’une des dérives du système de monétisation de TikTok, basée sur les « cadeaux virtuels ». Concrètement ces dons prennent la forme de jetons virtuels allant des « roses », l’équivalent de quelques centimes de dollars, aux « lions » d’une valeur de 500 dollars. Il est ensuite possible d’échanger ces autocollants contre de l’argent « réel » qui ira directement dans la poche du tiktokeur ou de la tiktokeuse.

    L’interaction sociale comme monnaie d’échange
    La monnaie virtuelle s’achète par « pack ». Un pack de 36 pièces vaut 0,50 euro, un pack de 350 pièces vaut environ 5 francs, un pack de 3500 pièces dépasse les 50 francs. Il faut dépenser en moyenne plus de 100 francs pour obtenir 7000 pièces. Le cadeau le plus cher coûte près de 5000 pièces, soit environ 760 francs en monnaie réelle.

    Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père
    Hugo, 13 ans

    Des influenceurs du monde entier en ont fait un véritable business. Par exemple, des tiktokeurs n’hésitent pas à réclamer des « cadeaux virtuels » à leurs abonnés.

    En échange, le donateur voit son nom apparaître sur le live, lui permettant de gagner en nombre d’abonnés et donc d’acquérir une certaine visibilité. Plus le cadeau est coûteux, plus la personne sera mise en avant dans le live. L’interaction avec la communauté devient ainsi une véritable monnaie d’échange.

    De l’argent envoyé par des mineurs
    En France, certains influenceurs s’adonnant à cette pratique ont été dénoncés par des lanceurs d’alerte. Il y a notamment l’exemple de l’une des personnalités francophones les plus influentes du réseau social avec 10,4 millions d’abonnés. En 2020, ce tiktokeur est accusé d’avoir manipulé de jeunes abonnés dans le but de leur soutirer de l’argent.

    « Pour obtenir des publicités et gagner des abonnés, je lui ai viré plusieurs centaines d’euros via PayPal, en utilisant la carte bleue de mon père », confie Hugo, 13 ans, dans le magazine 60 millions de consommateurs. https://www.60millions-mag.com/2020/09/09/sur-tiktok-des-influenceurs-font-raquer-les-ados-17653# « Quand mes parents ont constaté les sommes débitées, ils ont alerté PayPal, qui leur a rendu l’argent », poursuit Hugo. L’influenceur « m’a alors menacé via les réseaux sociaux de me bannir et de ruiner ma réputation ». Selon l’adolescent, il aurait été jusqu’à débarquer en voiture avec une bande d’amis pour réclamer son dû et le menacer.

    En réaction, Hugo et sa mère, présente lors de l’incident, ont déposé une main courante au commissariat de police. Quelques jours plus tard, le tiktokeur a finalement publié des vidéos d’excuses et appelé sa communauté à ne plus lui envoyer d’argent.

    Absence de contrôle
    Plus de deux ans après, la plateforme ne semble pas avoir durci sa politique de contrôle de l’âge de ses utilisateurs. Au contraire, en 2022, elle est même soupçonnée par le régulateur britannique en charge de la protection des données de s’être emparée de données personnelles sensibles concernant les mineurs.

    Lors des live, une grande partie des personnes envoyant ces « cadeaux » sont des enfants. Officiellement, la plateforme stipule pourtant que seules les personnes majeures peuvent acheter des « pièces de monnaie » et participer aux live. En réalité, aucun contrôle d’identité n’est effectué. Ainsi, tout un chacun peut, en se créant un compte, définir son année de naissance et donc envoyer de l’argent.

    Dans le cas où les coordonnées bancaires sont mémorisées par Google Play ou App Store, un enfant n’a même pas besoin d’emprunter la carte de ses parents pour effectuer un virement. En quelques secondes, des sommes importantes peuvent être dilapidées, via ces petit autocollants colorés. Le géant chinois définit lui-même le taux de conversion de cette monnaie, sans aucune transparence. Il empoche également 50% de commission sur les cadeaux virtuels une fois convertis.

    Une machine à sous humaine
    « On partage le live, on tapote sur le téléphone, allez, allez ». Certains directs se sont transformés en véritables machines à sous humaines. Et pour cause : ils sont consacrés uniquement à l’envoi de cadeaux numériques. Ces vidéos sont souvent animées par des femmes d’origine africaine qui demandent aux internautes de leur envoyer des cadeaux en masse en échange d’abonnements et de « likes ». Il n’est désormais plus question pour le tiktokeur de discuter avec ses abonnés ou avoir un semblant d’interaction sociale. A certaines heures de la journée, ce type de vidéos représentent la majorités des live.

    Autre phénomène, les « live control ». Lors de ces vidéos en direct, des jeunes filles, souvent d’origine asiatique, se mettent en scène, allongées sur un lit. Sur l’écran figure tout ce qu’elles proposent de faire en échange d’un cadeau virtuel. Par exemple, se réveiller en échange d’une « rose », danser en échange d’un « cygne » ou encore faire semblant d’être effrayée contre un « donut ». Les internautes peuvent ainsi « contrôler » la personne en direct contre de l’argent. Là encore, il n’y aucun moyen de savoir si la jeune fille est majeure, ni si elle est complètement consentante ou intégrée à un réseau.

    TikTok prend sa part
    Mais les dérives sur l’application ne s’arrêtent pas là. En octobre 2022, une enquête de la BBC https://www.bbc.com/news/world-63213567 révélait comment la plateforme et des intermédiaires, appelés « Tiktok middlemen », tiraient profit des demandes de dons de Syriens déplacés dans des camps. Durant ces live, des enfants suppliaient pendant des heures les internautes pour obtenir des cadeaux virtuels pour pouvoir ensuite les convertir en argent réel. Assis sur le sol, parfois entourés de leur famille, et répétant les quelques phrases en anglais apprises par coeur tels que : « Please like, please share, please gift ».

    Selon les informations de la BBC, le géant chinois prenait jusqu’à 70% des recettes, un chiffre démenti par la plateforme. Toujours selon le média britannique, les live auraient rapporté jusqu’à 1000 dollars de l’heure (soit près de 920 francs) alors que les habitants des camps n’en recevaient qu’une infime partie. Suite à la diffusion de l’enquête, TikTok a promis de renforcer sa politique en matière de mendicité et d’exploitation. Elle a également assuré avoir supprimé la totalité de ces comptes.

    6 milliards dépensés en 2022
    Le système de monétisation, également utilisé par la plateforme Twitch, a fait de TikTok l’application où les internautes dépensent le plus d’argent. Avant, la plupart des plateformes occidentales reposaient uniquement sur la publicité et les posts sponsorisés.

    En tout, 840 millions de dollars ont été dépensés dans TikTok au premier trimestre de l’année 2022 pour atteindre 6 milliards à la fin de l’année d’après le cabinet Data. En 2023, les utilisateurs devraient dépenser 10 milliards de dollars à l’intérieur de l’application. Parmi les plus gros porte-monnaies, les Etats-Unis et la Chine.

    Depuis 2020, les utilisateurs d’Instagram peuvent eux aussi soutenir les influenceurs préférés pendant leurs live avec des « badges  » allant de 1 à 5 dollars.

    #TikTok #chalenge #exploitation #monnaie_virtuelle #escroquerie à la #mendicité #exploitation #influenceurs #influenceuses #cadeaux_virtuels #monétisation #Google_Play #App_Store #Instagram

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13784782-entre-escroquerie-et-humiliation-la-face-cachee-des-live-tiktok.html

  • Plus de la moitié des parents publient des photos ou vidéos de leurs enfants sur les réseaux sociaux, révèle une étude
    https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/plus-de-la-moitie-des-parents-publient-des-photos-ou-videos-de-leur-enf

    Plus de la moitié des parents (53%) ont déjà partagé du contenu sur leurs enfants sur les réseaux sociaux, révèle lundi 6 février à franceinfo l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, à travers une étude de marketing réalisée par l’entreprise canadienne Potloc. Parmi les parents qui publient des photos ou vidéos sur leurs enfants, 91% l’ont fait avant que leur progéniture ait cinq ans, et parmi eux, 43% ont même commencé à publier ces contenus dès la naissance. Cette étude explique par ailleurs que 39% des parents qui publient des photos ou vidéos sur leurs enfants le font moins d’une fois par mois. Ils sont 3% à partager ce genre de contenu au moins une fois par semaine.

    Parmi ces parents qui publient des contenus sur leurs enfants, 3% sont des influenceurs, c’est-à-dire qu’ils ont déjà bénéficié d’avantages en lien avec leur publication. Il s’agit alors de cadeaux, de promotions ou de rémunération. Parmi les parents influenceurs qui sont rémunérés, 47% déclarent que cette activité est leur seule source de revenu et 70% déclarent gagner jusqu’à 5 000 euros par mois. Ils sont 66% à utiliser cette rémunération à proprement parler pour leurs enfants, c’est-à-dire pour payer des vêtements, des loisirs ou des activités extra-scolaires. La rémunération des contenus est aussi utilisée pour les besoins de la famille (60%), par exemple pour le matériel scolaire ou l’alimentation. Enfin, 36 % des parents expliquent s’en servir pour eux-mêmes.
    Jusqu’à 5 000 euros mensuel de revenus pour les parents influenceurs

    L’étude de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique montre que chaque photo ou vidéo publiée nécessite jusqu’à une heure de préparation pour 60% des parents influenceurs. Six sur 10 déclarent d’ailleurs avoir besoin de tourner de deux à 10 prises avant de publier le contenu sur les réseaux sociaux, et ce qu’il s’agisse d’une vidéo ou d’une photo. Quatre parents influenceurs sur 10 assurent que ce temps de publication n’empiète pas sur le temps de repos, des devoirs ou des loisirs de leurs enfants. 36% imposent des temps de pause durant la création des contenus et 30% affirment qu’ils fixent une fréquence maximum de diffusion de vidéo ou de photo de leur enfant. Cette fréquence est assez notable, puisque 85% des parents influenceurs publient au moins une fois par semaine des contenus sur leurs enfants sur les réseaux sociaux et, parmi eux, 38% le font au moins une fois par jour. Lorsqu’il s’agit de vidéos, 37% des parents influenceurs indiquent que leurs enfants apparaissent en leur compagnie. 74% des enfants tiennent, cela dit, le rôle principal dans les vidéos publiées par leurs parents influenceurs et dans lesquelles plusieurs personnes apparaissent.

    Cette exposition des enfants est par ailleurs très précoce : 75% des enfants d’influenceurs sont exposés sur les réseaux sociaux avant leurs 5 ans, dont 21% dès leurs premiers jours. Seulement 17% ont entre 10 et 16 ans lors de la première exposition. 44% des parents assurent avoir obtenu le consentement de leur enfant avant de publier du contenu sur lui. Mais reste que cette pratique est loin d’être appréciée par les utilisateurs ou amis et familles des influenceurs. 76% des répondants ont ainsi déjà reçu des critiques pour avoir posté des photos ou vidéo de leurs enfants sur les réseaux sociaux.

    #marchandisation #influenceurs #parentalité #exploitation_des_enfants

  • Une campagne d’ingérence étrangère proaméricaine démantelée sur Twitter et Facebook Jeff Yates - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1907927/ingerence-etrangere-americaine-moyen-orient-iran-asie-centale-faceb

    L’opération était gérée depuis les États-Unis, mais il n’est pas possible de savoir si le gouvernement se cache derrière.

    Des chercheurs ont détecté une campagne clandestine sur les réseaux sociaux visant à promouvoir les intérêts des États-Unis et à alimenter la méfiance envers leurs adversaires, selon un nouveau rapport publié mercredi https://fsi.stanford.edu/news/sio-aug-22-takedowns .

    Cette campagne clandestine, active depuis 2017, visait à influencer les utilisateurs de réseaux sociaux habitant en Asie centrale, en Iran, en Afghanistan et au Moyen-Orient. À l’aide de faux comptes se faisant passer pour des médias et des habitants locaux, la campagne cherchait à attiser le ressentiment envers la Russie, l’Iran et la Chine. Près de la moitié des comptes visaient la population iranienne.

    Les chercheurs, travaillant pour la firme d’analyse des réseaux sociaux Graphika, ainsi que pour l’Observatoire de l’Internet de l’Université Stanford, jugent qu’il s’agit de “la plus vaste opération d’influence pro-occidentale sur les réseaux sociaux jamais analysée par des chercheurs œuvrant dans le renseignement d’origine sources ouvertes (open source)”.

    En tout, l’équipe a analysé près de 300 000 tweets provenant de 146 faux comptes Twitter, ainsi que 39 faux comptes, 16 pages, 2 groupes sur Facebook et 26 comptes Instagram. Les chercheurs ont aussi trouvé des faux comptes associés sur d’autres réseaux sociaux de langue russe. Selon leur analyse, tous ces faux comptes agissaient de façon coordonnée.

    Meta, l’entreprise qui détient Facebook et Instagram, et Twitter ont supprimé l’entièreté du réseau et affirment que ces faux comptes auraient été gérés depuis les États-Unis. Ni ces entreprises ni les chercheurs ne peuvent dire avec certitude qui est derrière cette campagne.

    Les chercheurs notent toutefois qu’une version archivée d’un des faux comptes montre que celui-ci indiquait en 2021 appartenir à CENTCOM, le commandement central des États-Unis, responsable des opérations militaires au Moyen-Orient et en Asie centrale, entre autres.

    Le réseau a même utilisé des portraits générés par l’intelligence artificielle pour créer des faux profils plus réalistes. Ces comptes ont répandu des articles provenant de sites web de faux médias locaux, des caricatures, ainsi que des pétitions comportant un message pro-occidental.

    Quelques faux profils appartenant au réseau et visant le Moyen-Orient. Les photos de profil ont été créées à l’aide de l’intelligence artificielle. Photo : Graphika/Stanford University

    Peu après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, plusieurs de ceux-ci ont cherché à dépeindre la Russie comme étant un agresseur et à mettre l’accent sur les atrocités alléguées commises par les soldats russes.

    “Jusqu’à maintenant, presque toute la recherche sur les opérations d’influence se penchait sur des activités liées à des régimes autoritaires. Notre rapport offre un des premiers regards sur une opération clandestine proaméricaine sur les réseaux sociaux”, juge Shelby Grossman, qui fait partie des auteurs du rapport et chercheuse à l’Observatoire de l’Internet de Stanford.

    Elle et ses collègues soulignent que la campagne était relativement de piètre qualité. Certains textes étaient par exemple traduits de l’anglais au russe de façon approximative. Les publications de ces faux comptes ont généré peu d’engouement chez les populations visées. Le tweet moyen associé à cette campagne a reçu 0,49 j’aime et 0,02 retweet, fait remarquer Mme Grossman. . . . . . . .

    #USA #CIA #twitter #facebook #méta #manipulation #algorithmes #réseaux_sociaux #ia #intelligence_artificielle #pétitions #influenceurs #influenceuses #centcom #médias #ukraine

  • « En utilisant la technologie de modification du visage sur FaceApp et les outils de retouche de Photoshop, le Japonais de 50 ans s’est présenté comme une motarde "kawaii". [...] Convaincu que personne ne voudrait suivre un "vieux", il a continué la ruse jusqu’à atteindre 17’000 followers. »

    https://fr.motor1.com/news/495447/influenceuse-japon-femme-homme

    #moto #FaceApp #Instagram #Photoshop #Twitter #influenceur #mensonge #personal_branding #djandeur

  • Diffamation : Twitter contraint de communiquer des données d’identification
    https://www.legalis.net/actualite/diffamation-twitter-contraint-de-communiquer-des-donnees-didentification

    Par une ordonnance de référé du 25 février 2021, le tribunal judiciaire de Paris a estimé qu’une demande de communication de données d’identification par requête ou en référé n’est pas incompatible avec le dépôt, en parallèle d’une plainte pénale en diffamation. Il a donc ordonné à la société de droit irlandais Twitter International de communiquer à la créatrice d’une chaîne Youtube l’ensemble des données qu’elle détient de nature à permettre l’identification du titulaire du compte Twitter, sur lequel sont tenus (...)

    #Twitter #influenceur #données #surveillance

  • How Parade Underwear Took Over Instagram - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/12/28/style/parade-underwear-instagram.html

    For Mariah Williams, 21, it was a direct message from Parade’s Instagram account, offering her free samples. When the products arrived, she took the day off from her job as a barbershop receptionist to curate a photo shoot to show off her new burnt-orange underwear; in the photo she posted, a bamboo planter sits next to her bottom half, and her face is just out of the frame.

    “Taking these pictures really made me feel good about myself and my body. Especially with seasonal depression, I was in a mood,” she said.

    Ms. Williams, who has only 2,000 followers on Instagram, is one of more than 6,000 women and nonbinary Instagrammers who received messages from Parade offering free gifts, ideally in exchange for social posts.

    In addition to mailing samples, the company also sent along digital mood boards and a Google Drive of creative direction, in the hopes that the recipients would use it as inspiration for their own posts. The gift boxes yielded hundreds of posts across social media and drove interest in Parade’s products.

    The pandemic has been devastating for the fashion industry. But not for underwear. Those sales have had a steady uptick since the beginning of the pandemic; according to Allied Market Research, the lingerie industry is estimated to be worth $325 billion by 2025.

    Parade was founded in 2019, just months before the U.S. economy shut down in March, by Cami Téllez and Jack Defuria, two friends in their early 20s. As most fashion companies struggled to keep afloat, Parade sold over 700,000 pairs of underwear and brought in $10 million in revenue, according to a company representative.

    Parade is one of many brands that have eschewed paid influencer campaigns in favor of sending products to people who have smaller and more dedicated followings, and often aren’t influencers at all.

    “They’re just reaching out to normal people who have followers they actually know in real life,” Ms. Williams said.

    “Working with micro-influencers is part of our DNA,” Ms. Téllez said. “Unlike brands of underwear past, we don’t think you need to have hundreds of thousands of followers or be a supermodel to share your underwear story.”

    Gifting programs, which offer free product in exchange for posts, have also become more common. But the tactic has sparked discussions about unpaid labor. “As a small influencer, especially as a Black and brown influencer, we often get used and not paid,” Ms. Williams said. She has since reached out to Parade about receiving commission in exchange for promoting a discount code.

    Rhea Woods, the head of influencer strategy at Praytell Agency, encourages brands to offer compensation to influencers, no matter how small their following. “It is very standard to pay those folks several hundred dollars,” she said. “That shocks brands. But at the same time, we’re asking for rights to their name, image and likeness,” Ms. Woods said.

    Mx. Landrum, who takes nongendered pronouns, noted that in the most recent revival of the Black Lives Matter movement, many brands advantageously adopted progressive slogans but rarely invest in meaningful representation.

    “You can scroll back to Parade’s Instagram page in March and see the shift in skin tone. And a few months goes by, and they go back to being very thin, mostly white, with very sparse representation of Black and heavy people,” they said.

    Mx. Landrum said that because younger consumers are increasingly politically aware, brands have learned to lean into causes. Parade recently told customers it would donate $1 to Feeding America for every post that featured their underwear with the hashtag #ParadeTogether and five friends tagged.

    #Instagram #Influenceurs #Marketing #Opportunisme #Sous-vêtements

  • Are ‘Kidfluencers’ Making Our Kids Fat ? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/10/26/well/family/Youtube-children-junk-food-child-obesity.html

    Parents beware: Many YouTube channels that are wildly popular with young children are targeting them with thinly veiled ads for sugary beverages and junk food.

    That is the conclusion of a new study published on Monday in the journal Pediatrics. The authors of the study analyzed over 400 YouTube videos featuring so-called kid influencers — children with large social media followings who star in videos that show them excitedly reviewing toys, unwrapping presents and playing games. The study found that videos in this genre, which attract millions of young followers and rack up billions of views, were awash in endorsements and product placements for brands like McDonald’s, Carl’s Jr., Hershey’s, Chuck E. Cheese and Taco Bell.

    About 90 percent of the foods featured in the YouTube videos were unhealthy items like milkshakes, French fries, soft drinks and cheeseburgers emblazoned with fast food logos. The researchers said their findings were concerning because YouTube is a popular destination for toddlers and adolescents. Roughly 80 percent of parents with children 11 years old or younger say they let their children watch YouTube, and 35 percent say their children watch it regularly.

    A spokeswoman for YouTube, citing the age requirement on its terms of service, said the company has “invested significantly in the creation of the YouTube Kids app, a destination made specifically for kids to explore their imagination and curiosity on a range of topics, such as healthy habits.” She added, “We don’t allow paid promotional content on YouTube Kids and have clear guidelines which restrict categories like food and beverage from advertising on the app.”

    Young children are particularly susceptible to marketing. Studies show that children are unable to distinguish between commercials and cartoons until they are 8 or 9 years old, and they are more likely to prefer unhealthy foods and beverages after seeing advertisements for them.

    Dr. Bragg was prompted to study the phenomenon after one of her co-authors, Amaal Alruwaily, noticed her young nieces and nephews obsessively watching YouTube videos of “kidfluencers” like Ryan Kaji, the 9-year-old star of Ryan’s World, a YouTube channel with 27 million subscribers, formerly named Ryan ToysReview. The channel, run by Ryan’s parents, features thousands of videos of him excitedly reviewing new toys and games, doing science experiments and going on fun trips to stores and arcades.

    Children’s channels like Ryan’s World — which are frequently paid to promote a wide range of products, including toys, video games and food — are among the highest grossing channels on YouTube, raking in millions of dollars from ads, sponsored content, endorsements and more. According to Forbes, Ryan earned $26 million last year, making him the top YouTube earner of 2019. Among the brands he has been paid to promote are Chuck E. Cheese, Walmart, Hasbro, Lunchables and Hardee’s and Carl’s Jr., the fast food chains. One of his most popular videos shows him pretending to be a cashier at McDonald’s. In it, he wears a hat with the McDonald’s logo, serves plastic Chicken McNuggets, cheeseburgers and French fries to one of his toys, and then eats a McDonald’s Happy Meal. The video has been viewed about 95 million times.

    Other popular children’s channels on YouTube show child influencers doing taste tests with Oreo cookies, Pop Tarts and Ben & Jerry’s ice cream or sitting in toy cars and ordering fast food at drive-throughs for Taco Bell, McDonald’s, Burger King, KFC and other chains. “This is basically a dream for advertisers,” said Dr. Bragg. “These kids are celebrities, and we know from other rigorous studies that younger kids prefer products that are endorsed by celebrities.”

    To document the extent of the phenomenon, Dr. Bragg and her colleagues identified five of the top kid influencers on YouTube, including Ryan, and analyzed 418 of their most popular videos. They found that food or beverages were featured in those videos 271 times, and 90 percent of them were “unhealthy branded items.” Some of the brands featured most frequently were McDonald’s, Hershey’s, Skittles, Oreo, Coca-Cola, Kinder and Dairy Queen. The videos featuring junk food have collectively been viewed more than a billion times.

    The researchers could not always tell which products the influencers were paid to promote, in part because sponsorships are not always clearly disclosed. The Federal Trade Commission has said that influencers should “clearly and conspicuously” disclose their financial relationships with brands whose products they endorse on social media. But critics say the policy is rarely enforced, and that influencers often ignore it.

    In March, Senators Edward J. Markey of Massachusetts and Richard Blumenthal of Connecticut introduced legislation to protect children from potentially harmful content online. Among other things, the bill would limit what they called “manipulative” advertising, such as influencer marketing aimed at children, and prohibit websites from recommending content that involves nicotine, tobacco or alcohol to children and teenagers.

    The F.T.C. has long forbidden certain advertising tactics on children’s television, such as “host selling,” in which characters or hosts sell products in commercials that air during their programs. Critics say the agency could apply the same rules to children’s programs on the internet but so far has chosen not to.

    “It’s beyond absurd that you couldn’t do this on Nickelodeon or ABC but you can do this on YouTube just because the laws were written before we had an internet,” said Josh Golin, the executive director of the Campaign for a Commercial-Free Childhood, an advocacy group.

    #Influenceurs #Kidfluencer #Publicité #Enfants #YouTube #Obésité #Santé_publique

  • Egypt’s TikTok crackdown targets young female influencers
    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/egypt-cybercrime-bill

    A vaguely defined cybercrime bill has seen the government convict Egyptian social media stars with millions of followers When Mawada Eladhm began posting videos on TikTok, she had no idea that being an online influencer in Egypt was so perilous. Despite having three million followers, she became the target of frequent derogatory comments on the popular video-sharing platform. In April, she appeared to acknowledge the situation, posting a clip showing her with dyed blue hair and (...)

    #ByteDance #TikTok #Instagram #YouTube #smartphone #influenceur #femmes #harcèlement #surveillance (...)

    ##sexisme

  • Is #AIPAC losing its grip on Democrats? – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2020/07/is-aipac-losing-its-grip-on-democrats

    I came to Washington, more than four decades ago, to run the Palestine Human Rights Campaign. We founded the PHRC after hearing from lawyers and human rights activists in Israel and the Occupied Palestinian lands horrible stories of rights being abused on a daily basis. Because these stories weren’t known in the U.S., or they were ignored, we launched the PHRC to shine a light on these violations and mobilize support for the Palestinian victims.

    Early on, we were successful in gaining the endorsement of prominent civil rights leaders, major anti-Vietnam war activists, and church leaders from a number of major Christian denominations. ​There were, however, only a few members of Congress who embraced our efforts​, and those who did often put themselves at risk of incurring the wrath of the pro-Israel lobby – the American Israel Public Affairs Committee. AIPAC made no secret of their displeasure with elected officials who were supportive of Palestinian rights and often threatened members of Congress that if they didn’t back off, they would be defeated.

    #états-unis #influenceurs

  • Influenceurs littéraires : vers une professionnalisation ?
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/influenceurs-litteraires-vers-une-professionnalisation/101333?origin=newsletter

    Souvent présentée comme une révolution, l’arrivée massive des influenceurs dans les processus de promotion du livre a désormais presque une décennie. Avec le temps, les usages des blogueurs bookstagrammeur et booktubeur se sont codifiés, des réseaux se sont créés et des partenariats durables ont été mis en place avec les maisons. Mais alors qu’en 2019 la rémunération des influenceurs sur Instagram atteint de nouveaux sommets, le travail des chroniqueurs numériques, dans leur immense majorité, reste bénévole. Les influenceurs littéraires pourront-ils un jour prétendre à une professionnalisation ?

    Aujourd’hui la majorité des influenceurs littéraire se retrouvent sur Instagram, leur compte servant pour beaucoup de vitrine à leur ancien blog. Les chroniqueurs 2.0 ont su trouver leur place, proposant leurs contenus à un public différent de celui auquel s’adressent les journalistes professionnels. Ces prescripteurs numériques savent animer une rencontre auteur, monter et partager des vidéos, gérer une communauté parfois importante et faire découvrir des ouvrages à travers des formats propres aux réseaux. Pour la plupart, le temps passé à lire et à travailler leur contenu s’ajoute à des études ou à une profession plus traditionnelle. Enfin, un certain nombre d’entre eux sont en relation avec plusieurs éditeurs et affirment recevoir des pressions pour rendre des chroniques en temps et en heure.

    Entre ces compétences acquises et les exigences de certaines maisons, il ne semble pas complètement aberrant de parler travail pour qualifier l’activité de ces créateurs de contenus. Et tout travail mérite salaire.

    #Influenceurs #Edition

  • Sur Instagram, la prime secrète à la nudité : se déshabiller pour gagner de l’audience | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150620/sur-instagram-la-prime-secrete-la-nudite-se-deshabiller-pour-gagner-de-l-a

    Si elle pose souvent à la plage, ce n’est pas que Sarah cherche à vendre des maillots de bain à ses dizaines de milliers de followers. « C’est que, pour avoir de l’audience, il faut poster des photos de soi, et encore plus en maillot », résume l’entrepreneure.

    Il n’est pas facile d’avoir accès à la parole de ceux qu’on appelle les influenceurs, ces nouvelles formes de travailleurs indépendants, à 75 % des travailleuses. Toutes et tous craignent de faire un faux pas et d’être radiés de la plateforme.

    Mais l’ensemble de celles et ceux que nous avons rencontré·e·s sont unanimes : sur Instagram, être déshabillé·e paie. Yasmine K., autrice de Body Positive Attitude, qui tient la page @ely_killeuse : « Presque toutes mes photos les plus likées sont soit moi en sous-vêtement, soit moi en maillot de bain. » « Le taux de couverture explose dès qu’on se dénude un peu », confirme Juliette A., professeure de yoga, micro-influenceuse (sont dites micro-influençeuses les personnes suivies par 10 000 abonnés ou moins) qui tient la page @ju_de_peche.

    Même retour d’expérience du côté des hommes. Ainsi de Basile*, professeur de sport suivi par 120 000 personnes : « Mes photos les plus likées sont celles où je suis presque nu. » « C’est très difficile d’obtenir beaucoup de likes sur Instagram. Alors, je fais comme tout le monde ! Mes photos les plus populaires sont les plus provocantes », ajoute Francisco*, suivi par le même nombre d’abonnés.

    95 millions de photos sont postées chaque jour sur le réseau social. Toutes ne bénéficient pas de la même exposition et certaines images postées par les personnes que vous suivez n’arriveront jamais dans votre newsfeed. Avant 2016, les images étaient présentées dans un ordre chronologique : dernière photo postée, dernière photo affichée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

    Quand Sarah poste une photo d’elle, un algorithme de vision par ordinateur détermine en quelques microsecondes le destin de cette image. Quelques microsecondes durant lesquelles opère une machinerie complexe, sophistiquée et extrêmement opaque, un concentré de toutes les logiques de pouvoir à l’œuvre dans la société.

    Le fonctionnement de l’algorithme d’Instagram est maintenu secret par l’entreprise. À moins d’avoir accès à des documents internes, ce secret restera bien gardé. Il est toutefois possible de s’en approcher. La consultation du brevet intitulé « Feature extraction based image scoring » (que l’on peut traduire par « Notation d’image basée sur l’extraction de caractéristiques »), déposé en 2015 par deux ingénieurs de Facebook, l’entreprise détenant Instagram, permet de se représenter à quoi ressemble le voyage d’une image une fois qu’elle est envoyée dans les serveurs d’Instagram.

    Selon ce document, quand Sarah poste une photo ou une vidéo, celle-ci se voit automatiquement analysée et notée : il lui est délivré un « score d’engagement » qui correspond à la « probabilité que tous les utilisateurs ont d’interagir avec un objet multimédia donné ».
    Ce score d’engagement varie en fonction de plusieurs facteurs et selon les utilisateurs. Si Sarah pose sur une moto, sa photo aura une meilleure note, donc davantage de chance d’apparaître dans le newsfeed d’amateurs de motos. Mais certains critères transcendent les goûts personnels, comme « le genre », « l’ethnicité » et enfin, selon l’expression choisie par les ingénieurs de la firme, le « state of undress », ou « niveau de nudité », selon notre traduction.

    « L’interface de programmation peut évaluer le niveau de nudité des personnes sur une image, en détectant des bandes de couleurs spécifiques, identifiées comme des nuances couleurs de peau », indique le document.

    Instagram utilise-t-il aujourd’hui cette technologie qu’il a inventée pour calculer le « niveau de nudité » de chaque photo postée ? Ce « niveau de nudité » sert-il à mettre en avant les images montrant le plus de peau ? Comment fonctionne ce « nuancier de couleurs de peau » ? Quel rôle joue l’ethnicité dans le calcul du score d’engagement ?

    Le réseau social a refusé de répondre à ces questions. Un porte-parole de l’entreprise a toutefois indiqué que l’application « organise les posts dans les newsfeeds en fonction des comptes suivis et appréciés, pas en fonction de critères arbitraires comme la présence d’un maillot de bain », rebondissant sur le critère « maillot de bain », mais ne répondant sur celui de la nudité ou de l’ethnicité.

    Une autre façon de comprendre comment est construit un algorithme est de pratiquer la rétro-ingénierie : étudier le fonctionnement extérieur d’un objet pour en déterminer le fonctionnement. Nous avons donc, avec le soutien financier de l’European Data Journalism Network et Algorithm Watch, la statisticienne Kira Schacht et le développeur Édouard Richard, analysé 1 737 publications contenant 2 400 images postées sur Instagram entre février et mai 2020, et calculé leur taux d’exposition.

    Nous avons demandé à 26 volontaires d’installer une extension sur leur navigateur et de suivre une sélection de 37 personnes (dont 14 hommes), issues de 12 pays différents. Sur les 2 400 photos analysées entre février et mai, 362, soit 21 %, représentaient des corps dénudés. Pourtant, ces photos représentaient 30 % de la masse totale des photos montrées.

    Les effets délétères des réseaux sociaux sur notre santé mentale et notre estime personnelle sont régulièrement documentés par les spécialistes. Quiconque a déjà ouvert Instagram a déjà ressenti ce vague à l’âme face à ces kilomètres d’images de vies idéalisées, de poses sur tapis de yoga et de corps jeunes et beaux. « Facebook prouve que tout le monde est ennuyeux, Twitter que tout le monde est horrible, mais Instagram vous fait croire que tout le monde est parfait, sauf vous », écrit Alex Hern, journaliste réseaux sociaux, dans The Guardian.

    Une étude anglaise menée en 2017 par la RSPH (Royal Society for Public Health, association pour la défense de la santé publique) établit qu’Instagram est le réseau social poussant le plus au suicide les jeunes adolescentes, en leur renvoyant une image de perfection inatteignable et insoutenable.

    La terreur d’une « radiation de l’ombre »

    Cette prime à la nudité vient aussi questionner l’organisation du travail dans notre société. Les influenceurs avec qui nous avons échangé ont souhaité pour leur grande majorité témoigner de façon anonyme. Yasmine de @Ely_killeuse a accepté de parler en son nom car elle exerce un autre métier à côté : « C’est pour moi la condition numéro un. Pour conserver ma liberté – et ma santé mentale ! » Pour les autres, une menace rôde s’ils s’expriment dans la presse et osent questionner la plateforme : celle du « shadow ban ».

    Le « shadow ban », ou « radiation de l’ombre » selon notre traduction, est une pratique mise en place par Instagram où les posts et stories d’un utilisateur ne sont plus montrés, sans que ce dernier soit mis au courant et puisse donc le contester. Soit une mise à mort économique pour qui compte sur Instagram pour que son activité existe.

    Si Instagram encourage implicitement une certaine forme de nudité « douce », les images jugées « obscènes » ou la nudité totale sont, elles, proscrites. La différence entre les deux est parfois ténue et les faux positifs de l’algorithme fréquents. Ces faux positifs semblent frapper les corps hors des canons de beauté avant les autres, à en croire les résultats d’une étude menée en 2019 par l’association de défense des droits des personnes transgenres Salty.

    Les personnes handicapées, obèses, racisées ou LGBT+ sont vastement représentées parmi les « victimes » du « shadow ban » ou se voient régulièrement refuser de réaliser des campagnes de publicité. Ainsi, en décembre, une artiste brésilienne s’est vu refuser la possibilité de promouvoir un de ses posts, au motif qu’il contenait des images violentes. Il représentait un jeune garçon sur un skate et un pilote de course, David Hamilton. Les deux étaient noirs. En avril, une professeure de yoga racisée s’est aussi vu refuser une publicité jugée obscène : elle faisait pourtant seulement la position du corbeau.

    Le « shadow ban » peut représenter pour ces comptes une forme de mise à mort économique. Est-ce une nouvelle forme de discrimination professionnelle ? « Les professionnels des réseaux sociaux ne sont pas protégés, déplore Miriam Kullmann, professeur à l’université de Vienne. Les lois européennes anti-discrimination sont pensées pour les travailleurs salariés ou employés. »

    #Instagram #Nudité #Digital_labour #Travail #Influenceurs

  • Delayed Moves, Poolside Videos and Postmates Spon: The State of TikTok Collab Houses - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/05/21/style/tiktok-collab-houses-quarantine-coronavirus.html

    The way most young creators see it, to make it big on the internet you need to be in Los Angeles, even if you’re stuck indoors in the midst of a pandemic. “You’re just surrounded by influence,” Mr. Conte said. “In L.A., if you talk to four people, one is probably going to have over 100,000 followers on Instagram. Even people that don’t prioritize social media have 20,000 followers from just being here in L.A.”

    That feeling has driven the rise of dozens of TikTok influencer collab houses: palatial dorms where the platform’s young stars live, work and hustle to expand their social media empires. Influencer collab houses are nothing new — several generations of YouTubers, Vine stars and streamers have lived and worked together since 2009 — but Gen Z TikTok stars have embraced them to an extent that their predecessors did not.

    Collab houses make it easy for new arrivals to Los Angeles: They have a nice place to live, a built-in friend group and constant access to collaborators. And, if a management company or brand is sponsoring the house, the tenants may only have to produce a few TikToks and a YouTube video every week as a form of in-kind rent.

    Many creators have pushed back their plans in light of the pandemic. The Girls in the Valley, a female-only TikTok house, was on track for a late-March move and even held an opening party on March 12 at the Sugar Factory in Los Angeles featuring the pop star Doja Cat. Now, with their move-in date to be determined, the house’s members have turned to weekly Zoom calls to stay in touch.

    Meanwhile, several new houses, including the Young Finesse Kids, the Alpha House and the Kids Next Door, have announced their formation over the last two months.

    Influences, a talent management firm, has invested in TikTok houses including the Girls in the Valley, the Drip Crib and the Kids Next Door. The company has taken a hit on expenses since the virus began, but Ariadna Jacob, its founder and C.E.O., sees the situation as temporary.

    “We already had the concepts out to brands, and when coronavirus first happened there was a lull. But now more campaigns are launching,” she said. “When the houses are presented as a media company, brands wrap their heads around it. The Drip Crib, for instance, is like GQ and Sports Illustrated. Girls in the Valley is like Seventeen magazine.”

    Lucas Castellani, 22, is currently recruiting TikTokers to live in the $5 million Beverly Hills mansion that his parents own, which he has renamed the Vibe House. He worked with a legal team to set up talent contracts and has found someone to act as a house manager. “We’re going to follow C.D.C. guidelines about gatherings,” Mr. Castellani said. “I’m planning to launch the house at the end of this month if everything goes well.”

    Ms. Jacob said that influencers looking to move into a collab house managed by her company must first quarantine for a number of weeks and get tested for the coronavirus. (No collab house has yet had a confirmed case of coronavirus.)

    #Tik-Tok #Influenceurs #Collab_house

  • Companies Are Stealing Influencers’ Faces | WIRED
    https://www.wired.com/story/youtube-instagram-influencers-stolen-faces

    Fast fashion sellers are using social media stars’ images without permission—and there’s not much they can do about it. The first time Lucy Kyselica’s face was stolen, it turned up in the window of a beauty salon in small-town America. Kyselica is a Dutch beauty YouTuber who mostly makes videos about historical hairdos, but she had also made a video showing her subscribers how to thread their own eyebrows. The salon took a screengrab from that video, enlarged it to poster size, and used it to (...)

    #Facebook #Instagram #influenceur #copyright #lobbying

  • Sur YouTube et Instagram, ces entreprises qui volent des visages | korii.
    https://korii.slate.fr/et-caetera/instagram-youtube-influenceuses-voleurs-visages-utilisation-marketing-ac

    Toutes sortes de firmes utilisent commercialement l’image d’influencers, sans leur accord. Sur internet, n’importe quelle image ou presque peut être capturée en HD grâce à un simple clic droit ou à une capture d’écran. Cela complique infiniment la protection de son image et de sa propriété intellectuelle. Les créateurs et créatrices présentes sur Instagram et YouTube, particulièrement lorsque leurs contenus sont liés à la mode ou à la beauté, en savent quelque chose. Dans une enquête, Wired explique que (...)

    #Amazon #Instagram #YouTube #influenceur #copyright

  • Elections américaines : le « tapis de bombes » de Michael Bloomberg sur les réseaux sociaux
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/02/25/elections-americaines-le-tapis-de-bombes-de-michael-bloomberg-sur-les-reseau

    Le candidat multimilliardaire a battu tous les records de dépenses en publicité pour une campagne politique. Avec un succès mitigé. C’est du jamais vu, même pour les Etats-Unis : en quelques semaines à peine, Michael Bloomberg, l’ex-maire de New York et candidat à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine, a dépensé plus de 233 millions de dollars en publicités politiques, dans les médias et sur les réseaux sociaux, pour soutenir sa campagne. Une goutte d’eau dans la confortable (...)

    #manipulation #domination #SocialNetwork #publicité #élections #influenceur #Twitter #Instagram (...)

    ##publicité ##Facebook

  • Twitter suspends 70 pro-Michael Bloomberg accounts for ‘platform manipulation’ - The Verge
    https://www.theverge.com/2020/2/22/21148516/twitter-suspends-mike-bloomberg-facebook-google-platform-manipulation

    Bloomberg’s campaign is focusing heavily on social media Twitter announced Friday that it would suspend 70 accounts that posted content in support of Michael Bloomberg’s presidential campaign, first reported by the Los Angeles Times. “We have taken enforcement action on a group of accounts for violating our rules against platform manipulation and spam,” a Twitter spokesperson told The Verge. The dozens of accounts suspensions handed down by Twitter Friday focus on pro-Bloomberg posts pushing (...)

    #lobbying #influenceur #Instagram #Twitter #Facebook #Google #SocialNetwork #publicité #élections (...)

    ##publicité ##manipulation

  • Splendeur et chute d’une influenceuse suédoise
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/02/06/splendeur-et-chute-d-une-influenceuse-suedoise_6028701_4500055.html

    Depuis sa plus tendre enfance, Isabella Löwengrip, alias « Blondinbella », voulait devenir « la femme la plus puissante au monde ». Mais son personnage de femme d’affaires à succès s’est fracassé sur ses ambitions américaines. Voilà, c’est fini. Il n’y aura pas d’empire mondial de la beauté. Pas de contrat avec Sephora ou le géant du luxe LVMH. Pas de photo non plus en « une » du magazine américain Forbes. Le 20 janvier, Isabella Löwengrip, alias « Blondinbella », a licencié son dernier employé. Quelques (...)

    #manipulation #consommation #marketing #publicité #influenceur

    ##publicité

  • Comment les youtubeurs sont devenu les rois de la publicité native
    https://www.ladn.eu/media-mutants/tv-et-nouvelles-images/comment-youtubeurs-sont-devenus-rois-publicite-native

    Du feat, du fun et de la confusion

    Autodérision, transparence des rapports avec la marque, créativité, adhésion des audiences... la publicité native n’a-t-elle que des qualités ? Heu... pas si simple. Elle pose aussi de vraies questions, celle de brouiller la frontière entre contenu original et message commercial.

    Je réalise que je devrais être plus précis : dans les deux cas ils faut qu’on puisse se demander jusqu’où on acceptera de tolérer l’effacement de la frontière entre divertissement et publicité. En quelques années tout a changé et je pense qu’on devrait plus en parler 😬

    — Vincent MNLV 🦆 (@VincentMnV) December 22, 2019

    Ce sentiment de confusion se trouve notamment dans la vidéo « La réunion » du youtubeur Leopold. Cette dernière met en scène le vidéaste en réunion avec McFly et Carlito en train de réfléchir à des idées de mise en scène pour réaliser un sketch sponsorisé pour RhinoShield. Le format applique à la lettre le précepte du « feat and fun » selon lequel une vidéo YouTube fonctionne bien quand elle mélange des invités prestigieux (le feat) et du divertissement comme des challenges ou des sketchs (le fun, donc). Résultat : la vidéo cumule 1,4 millions de vues et on ne peut s’empêcher de se demander à la fin : « Attends, c’est un sketch ou une publicité que je viens de regarder ? ».

    #Publicité #YouTube #Influenceurs #Youtubeurs

  • Instagram lance sa propre plateforme pour mettre en relation les marques et les influenceurs
    https://www.blogdumoderateur.com/instagram-plateforme-relation-marques-influenceurs

    Facebook va ouvrir sa plateforme de "Collaborations de marques" à Instagram pour mettre en relation les influenceurs et les annonceurs. Une nouvelle de taille qui risque de sérieusement impacter le business de l’influence. Jamais à court d’idées quand il s’agit de monétisation, Facebook vient d’annoncer la mise en place d’une immense base de données d’influenceurs Instagram. Facebook disposait déjà d’un « Brand Collabs Manager » qui permettait de trouver des créateurs Facebook afin de travailler avec eux (...)

    #Facebook #Instagram #lobbying #marketing #influenceur

  • Les influenceurs changent la face du marketing
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/10/06/les-influenceurs-changent-la-face-du-marketing_6014435_3234.html

    Pour accéder à des audiences internationales, les marques consacrent une part croissante de leur budget publicitaire à des opérations de séduction sur les réseaux sociaux, menées par de jeunes « icônes » qui contribuent à forger une nouvelle culture de la vente.

    Renan Pacheco, 24 ans, a commencé à poster ses photos de voyage sur Instagram, il y a cinq ans, alors qu’il étudiait l’économie et la gestion à l’université Paris-Dauphine. « Cela a démarré comme une passion, le métier d’influenceur n’existait pas. » Aujourd’hui, c’est devenu son gagne-pain. Au retour de son dernier voyage dans sa famille, au Brésil, ce jeune homme au profil de mannequin n’oublie pas de poser tout sourire, une valise à la main, et de remercier son client Samsonite.

    Influenceurs, motivateurs, créateurs de talents, ou « KOL » (acronyme de key opinion leader, en vogue en Asie), ils sont désormais des millions dans le monde et 150 000 en France à connecter, comme lui, des marques à leurs communautés sur les réseaux sociaux. Décoiffant au passage la façon de parler des produits, de les concevoir et, dans un avenir proche, de les vendre. « Les influenceurs ont un énorme pouvoir entre les mains, ils sont les nouveaux médias », affirme Lolita Abraham, qui réunissait à Monaco, début octobre, 150 influenceurs du monde entier pour les Influencers Awards, « Oscars » d’une profession en quête de reconnaissance.

    #Commerce_électronique #Influenceurs #Publicité

  • James Charles, Tati Westbrook, and the Future of Beauty YouTube | WIRED
    https://www.wired.com/story/james-charles-tati-westbrook-youtube-loyalty

    Over the past week, beauty YouTuber James Charles has been accused of betrayal, Coachella-based snobbery, and promotion of the wrong hair vitamin. He has been pronounced “canceled” by a jury of YouTube gossip channels, the shady Snapchat comments of his beauty guru peers, and, bluntly, by the hashtag #jamescharlesiscanceled. As punishment, culture-conscious former fans are setting their James Charles-branded makeup on fire. In the court of internet culture, destruction of property is a sentence—not a crime.

    On TikTok, the preferred social media platform of many Youths, setting James Charles’ merchandize ablaze has become its own meme, in much the same way destroying Gillette razors and Nike sneakers became online phenomenons when customers became disgruntled with those companies’ actions. From a strictly monetary point of view, it’s a rather poor form of protest—the only wallet they’re hurting is their own, and often the meme just becomes a form of free advertising for the person or organization they’re attempting to smear. But while these scandals and the memes they’ve spawned are deeply embroiled in internet capitalism, they’re not actually about money.

    Loyalty politics have consumed influencer culture. The spark of this scandal—the end of Charles’ friendship with Westbrook—is ultimately a matter of betrayal, and many fans are reacting as though Charles’ alleged misconduct is a betrayal of them personally. Part of that is the result of internet capitalism: young, savvy fans like Charles’ know that their loyal viewership is ultimately what gives Charles his influence and therefore pays his bills. Just like Westbrook, fans have given Charles both money and (money-making) time, and he hasn’t upheld his side of the contract.

    What’s curious, though, is how little that contract has to do with what Charles is actually selling: makeup and beauty advice. These days, subscribing to James Charles doesn’t just mean you like his makeup looks, it means you endorse him as a person and condone his behavior online and off. People take the influencers you follow as a kind of character reference, and an indicator of your politics. For other influencers, failure to sever ties after a cancellation is an internet culture faux pas that can create a scandal of its own, which is why influencers from Jeffree Star to the Kardashians have unfollowed Charles on social media, and why internet sleuths bothered to check whether they had in the first place. That anxiousness has bled over to fans. It’s not enough to quietly unsubscribe. You have to publicly set any evidence of your former allegiances aflame.

    #Influenceurs #Beauté #Culture_numérique #Meme_culture