• #Mafias et #banques

    Retour sur l’histoire d’une saga méconnue : l’alliance que vont tisser groupes criminels organisés et #institutions_financières, des années 1920 à nos jours à l’échelle de la planète. Cette série documentaire en trois épisodes, sous forme d’enquête, plonge dans les eaux troubles de la mafia. De #Michele_Sindona, le banquier du Vatican, au cartel de #Pablo_Escobar en passant par la City et les Bahamas.

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-024485/mafias-et-banques
    #mafia #crimalité_organisée #finance
    #documentaire #film_documentaire

  • Asie du Sud-Est : des centaines de milliers de personnes forcées à réaliser des fraudes en ligne
    https://www.nextinpact.com/article/72323/asie-sud-est-centaines-milliers-personnes-forcees-a-realiser-fraudes-en-

    Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) détaille dans un rapport le système criminel qui force des centaines de milliers de personnes à réaliser arnaques sentimentales et jeux illégaux en ligne, dans des conditions indignes des droits humains.

    Régulièrement, les études le démontrent : les faux investissements et les escroqueries sentimentales font perdre des milliards de dollars à des centaines de milliers d’internautes. Mais sait-on seulement qui réalise ces escroqueries, et pourquoi ? Depuis 2021, le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) relève des alertes sur le lien entre ces activités frauduleuses et des trafics d’êtres humains dans différents pays d’Asie du Sud-Est.

    Arnaques en ligne : plus de victimes chez les 30-49 ans, plus de pertes chez les seniors
    La criminalité organisée occupe 20 % du temps de nos services de renseignement

    Un Fraude Fight Club pour sensibiliser aux arnaques sur Instagram

    De fait, en Birmanie, au Laos, en Thaïlande, au Cambodge ou encore aux Philippines, des réseaux criminels réduisent des centaines de milliers de personnes en situation de quasi-esclavage, selon un rapport publié par l’instance. Le but : réaliser toutes sortes de fraudes numériques pour leur compte.
    Deux types de victimes pour un même crime

    La situation est complexe, car la fraude en ligne crée deux types de victimes, note d’entrée de jeu le HCDH : celles qui perdent les économies d’une vie ou se retrouvent endettées à cause des schémas dans lesquels elles ont été embarquées, mais aussi ceux et celles qui sont contraints à réaliser les escroqueries.

    Arnaques aux sentiments (dites « pig-butchering »), fraude aux crypto actifs, jeux illégaux… Si les victimes de ces gangs criminels ne coopèrent pas, elles se voient menacées de traitements cruels, de détentions arbitraires, de violences sexuelles et diverses autres attaques directes envers leurs droits humains. L’ampleur du phénomène est complexe à saisir, mais le rapport pointe diverses sources qui estiment à 120 000 le nombre de personnes concernées au Myanmar, à 100 000 celles qui le seraient au Cambodge.

    Les auteurs des arnaques en ligne « subissent des traitements inhumains tout en étant forcées de commettre des crimes. Ce sont des victimes. Ce ne sont pas des criminels », insiste le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Volker Türk.
    L’activité des « filières » de l’arnaque aggravée par la pandémie

    Selon le HCDH, les arnaques rapportent à ceux qui les orchestrent des milliards de dollars chaque année. En 2021, les seuls vols de cryptomonnaies ont pesé 7,8 milliards de dollars à travers le monde. Vu le secret qui entoure ces activités, cela dit, l’instance admet qu’il est difficile de chiffrer précisément les sommes amassées.

    Parmi les autres activités concernées, les jeux d’argent sont plus ou moins interdits en Chine, au Cambodge, en Thaïlande et au Laos, ce qui n’a pas empêché des filières criminelles de s’y installer. Dans d’autres cas, comme aux Philippines, des activités plus légales se créent, sous réserve qu’elles visent des joueurs situés hors du pays.

    Les réseaux d’arnaques en ligne existent depuis longtemps dans la région, mais le HCDH rapporte une augmentation de ce type d’opérations depuis 2016, en particulier au Cambodge. Quant à la Birmanie, où des filières criminelles œuvraient déjà en la matière, le coup d’État militaire de février 2021 semble avoir aggravé la situation.

    En provoquant la fermeture de tous les établissements plus ou moins légaux, la pandémie de Covid-19 a poussé les filières criminelles à chercher de nouveaux espaces où exercer ainsi que de nouvelles filières où « recruter » les bras nécessaires au maintien de leurs opérations. La période a aussi poussé un nombre croissant de gens en ligne, ce qui a accru les possibilités d’arnaques.
    Abus de la vulnérabilité des personnes migrantes

    La pandémie s’est donc aussi traduite par une tendance accrue des trafiquants à se tourner vers des personnes migrantes. Avec les fermetures de frontières et de nombreuses entreprises, celles-ci se sont en effet retrouvées dans des situations particulièrement vulnérables.

    La plupart des personnes victimes de ces trafics sont des hommes, note le rapport, même si la présence de femmes et d’adolescents a été notée dans quelques cas. Ils sont souvent éduqués, avec des diplômes en informatique et des compétences multilingues, ce qui est inhabituel dans les autres affaires de trafic d’êtres humains documentées dans la région.

    Dans certains cas, note toutefois le HCDH, des citoyens des pays concernés sont, eux aussi, embarqués dans ces trafics inhumains.
    Le rôle des plateformes

    Le HCDH note le rôle particulier que jouent les réseaux sociaux et les autres plateformes numériques dans les opérations d’arnaques. Comme le reste du monde, l’Asie du Sud-Est a connu une intense transformation numérique. Résultat, « les habitants de l’Asie du Sud-Est accordent une grande confiance aux plateformes de médias sociaux, mais dans le même temps, la réglementation protégeant les droits des utilisateurs en ligne est limitée. »

    Or les trafiquants sont, eux aussi, passés à l’ère numérique : le rapport pointe leur usage croissant des plateformes pour recruter des victimes de leur trafic, notamment à l’aide de fausses offres d’emplois. Ils laissent entendre qu’ils embauchent pour des postes de développeurs, dans le marketing ou dans les ressources humaines. Dans certains cas, les publicités ciblent même les populations de pays étrangers, les trafiquants se chargeant alors du transport.

    Facebook, Grindr, Instagram, LinkedIn, OkCupid, Line, WeChat et d’autres : ce sont les mêmes espaces numériques qui sont ensuite utilisés pour arnaquer des internautes, en plus des faux sites web utilisés pour tromper des internautes.

    En juin, la police philippine a sauvé 2 700 personnes venues de Chine, des Philippines, du Vietnam, d’Indonésie et d’une dizaine d’autres pays forcées de réaliser des activités de délinquance numérique. L’Associated Press soulignait déjà l’ampleur croissante du problème, notant que les chefs d’États de l’Association des Nations Unies du Sud-Est (ASEAN) s’étaient mis d’accord quelques semaines plus tôt pour coopérer dans la lutte contre ce type de criminalité.

    #Cybercriminalité #Arnaques #Mafias

  • #Melilla, le lieu d’un #massacre#Lettre_ouverte aux députés européens

    « Nous avons passé un cap. Le massacre est sous nos yeux. Les #morts s’amoncèlent. Et il semble que ça ne compte pas. » Après les exactions de Melilla, le collectif « J’accueille l’étranger » interpelle les député·es européen·nes avec force : « Prononcez-vous fermement pour une toute autre politique d’immigration » !

    Le vendredi 24 juin 2022, à peu près deux mille personnes, depuis des jours et des jours harcelées dans les forêts autour de Gourougou par la police et la gendarmerie marocaines, ont décidé de s’organiser pour « frapper » la barrière.

    Ce n’est pas une chose nouvelle.

    Depuis qu’il y a des #barrières, il y a des gens pour les « frapper », c’est à dire pour les franchir.
    Avec ce qu’il faut pour s’accrocher et passer de l’autre côté.
    Sans l’aide de « mafias », comme on l’a suggéré ici et là, comme si cela dédouanait de toute culpabilité les Etats.
    Cherchant sa vie et ses droits, celui notamment de fuir un territoire non protecteur ou en guerre et de demander l’asile.
    Et surtout, sans menacer l’intégrité territoriale de l’Espagne, ou de l’Europe.
    L’#intégrité_territoriale de l’Espagne : le premier ministre espagnol l’évoquait déjà au moment où le Maroc laissait entrer dans les enclaves espagnoles les jeunes Marocains dont il se servait pour effrayer l’Espagne et avec elle, l’Europe. L’intégrité territoriale, c’est aussi une des questions posée lors du congrès de l’OTAN à Madrid, ce mercredi 29 juin.

    C’est une nouvelle manière de communiquer.

    La convention de Genève, qu’en France la campagne électorale a attaquée aussi, semble bien loin.
    Personne n’est en guerre contre l’Europe à la frontière sud. Le Sahel souffre de crises diverses, provoquées par la sécheresse et les changements climatiques dévastateurs. Mais le Sahel n’est pas en guerre contre l’Espagne, ni contre l’Europe.
    L’Union Européenne, avec l’aide des pays tiers, protège ses frontières.
    Que ce désir de protection-là soit une fuite en avant sans imagination et sans avenir, cela a été parfaitement argumenté.

    Que l’Union Européenne soumette les pays européens à la volonté ou au caprice des pays tiers dont elle fait ses gendarmes, cela connaît des précédents.

    Que le prix de ce désir de protection, sans imagination, sans avenir, dangereux et contreproductif, soit l’acceptation de milliers de morts, oubliés chaque année dans les déserts, au fond des mers et de l’océan, cela a été largement documenté.

    Hélas, pas assez, et pour cause : il s’agit justement de #disparitions.
    Nous, citoyens européens, qui accueillons quand l’Etat et/ou les départements ne le font pas, nous qui connaissons les jeunes qui viennent ici chercher leur vie, poussés par un élan qui ne s’analyse pas mais qui est celui de la survie, nous qui avons vu l’Europe changer, criminaliser de plus en plus l’immigration et empêcher l’asile, contrôler ses frontières extérieures puis ses frontières intérieures, créer des hot-spot, externaliser le contrôle, agir en #complicité avec les garde côtes libyens, refuser des ports aux bateaux chargés de rescapés, durcir les conditions de régularisation sur les territoires européens, nous gardions un espoir.

    Nous pensions : si les gens voyaient ce qu’on ne voit jamais, ces milliers de personnes, chaque année, disparues dans la mer et l’océan, ils se soulèveraient.
    Comment accepter, les yeux ouverts, la mort brutale et organisée de jeunes gens qui sont des frères, des pères, des fils, de jeunes gens qui sont aimés et attendus par des pères et des mères, des frères et des soeurs, des fils et des filles ?
    Nous avons passé un cap.
    Le massacre est sous nos yeux.
    Les morts s’amoncèlent.
    Et il semble que ça ne compte pas.
    Le gouvernement espagnol se déshonore en félicitant le Maroc.
    Puis en accusant les #mafias.
    Les autres gouvernements restent muets.
    En France, l’événement majeur est un entrefilet dans la revue de presse internationale, cinq jours après.
    En France, qui est partie prenante du massacre, puisque plus haut, à sa frontière, les policiers et gendarmes empêchent tout accès à son territoire, ce qui a provoqué, en un an, la mort de neuf jeunes gens, tous pour toujours pleurés par leurs pères, mères, frères et soeurs.
    Les collectifs que nous sommes s’étranglent de colère et de chagrin impuissant.
    Selon les témoins communautaires sur place, les corps sont dans trois hôpitaux. L’hôpital Hassan II de Nador, l’hôpital de Berkane, et un autre encore.
    Des chiffres circulent.
    136 morts ici, 64 là.

    Ces chiffres sont à confirmer : les responsables communautaires n’ont pas pu entrer dans les hôpitaux.
    Les journalistes ne le peuvent pas non plus.

    Mais les images et les récits en rendent le nombre avancé probable. Même si l’Europe y répond par des chiffres inférieurs, tout aussi variables. 5, 27, 45, 70 selon les médias et des témoins. Ce peu de certitude, ce peu de diligence pour enquêter immédiatement sur le nombre de morts, sur leur identité, comme le demande fermement le GISTI, ce flou entretenu, prouve à quel point le mal est fait. À quel point 5 ou 27 ou 136 ou 200, c’est du pareil au même, et à quel point, comme le dit l’archevêque émérite de Tanger, Santiago Agrelo Martínez, ce ne sont que des pauvres qui meurent : ne cherche pas à savoir combien, ne cherche pas à savoir comment.
    On voit les corps, on voit même qu’on creuse des trous dans la terre pour vite y enfouir les corps, ce qui ne veut pas dire enterrer. Frères, pères, fils de personne. Personne ne saura où leur vie s’est arrêtée. C’est l’idée d’une civilisation qui s’échoue. Elle le fait dans les eaux de la Méditerranée et de l’Atlantique, qui sont aveugles, presque jour après jour. Elle s’échoue ici, bien en vue.
    On voit, donc.
    On voit.
    Et il semble que ça ne compte pas.

    D’ailleurs, qui montre ?
    L’association pour les droits humains au Maroc, section Nador a filmé les violences, malgré les risques : on apprend, le 27 juin qu’un journaliste de El Pais est en garde à vue pour avoir voulu se rendre au cimetière.

    Quoi qu’il en soit, les policiers ont filmé, eux aussi.
    Dans leur montage, il y a un sens du suspens, on la voit de haut, de loin, cette petite foule, courant, bâtons en main, vers la barrière.

    Pour quelle raison les militaires et les policiers marocains ont-ils filmé les violences déshumanisantes, jusqu’au meurtre, dont ils se sont rendus coupables ?
    Cette question sans réponse jusque là, à peine posée, mériterait une enquête, elle aussi.
    Une image est destinée.

    À qui ? Et à quoi ?

    Une sorte d’avertissement ? Voici de quoi nous sommes capables ? Le sentiment du travail accompli ? Après tout, Pedro Sanchez l’a eu, ce sentiment, quand il a pris la parole tout de suite après le massacre. Et les policiers espagnols ont collaboré, se racontant, sans doute, dura lex sed lex, qu’il faut bien se salir les mains, que ce sont les ordres, qu’après tout les Européens votent, et qu’ici, on ne fait pas de politique. Dans une ignorance totale des traités internationaux, des droits fondamentaux, devenant violents sans le voir venir. La #banalité_du_mal hélas n’est pas réservée à un temps et un lieu.
    Mais de fait, sur la route migratoire, qu’on meure invisibles ou très visibles, on meurt toujours en silence - on disparaît.
    Et on meurt instrumentalisés.

    Nous savons très bien que les gens qui ont tenté de franchir la barrière de Melilla, cherchant à sauver leur vie comme nos enfants le feront dans quelques années, quand ils ne pourront pas supporter les 45 degrés de leur été qui durera six mois et fuiront la destruction de leur environnement, ne menacent l’intégrité de personne et au contraire, trouveront du travail dans les chantier et les champs d’une Europe en manque de main d’oeuvre. Nous savons très bien que les responsables de ces assassinats ne sont pas les réseaux de passeurs. #Nous_savons très bien que l’Europe a fait jusqu’à présent aux ressortissants des pays dont elle exploite les ressources, une #guerre_invisible. Le 24 juin, la guerre s’est exposée. Nous devons réagir à la hauteur de l’événement.

    Que l’#image serve au moins à prendre acte que la #violence_radicale est inévitable quand il s’agit de fermer radicalement une frontière, et que cela risque, à force, de ne plus secouer personne d’#indignation.

    C’est une course contre la montre que vous devez gagner. Pensant à l’Histoire telle qu’elle s’écrira au futur. Vous savez que devant elle, l’Histoire, et devant ce futur, nous avons raison. Vous aussi vous auriez préféré qu’en octobre 1961, la police française n’obéisse pas aux ordres et qu’elle ne jette pas en Seine des manifestants algériens pacifiques, ou qu’elle ne reçoive pas ses ordres-là. Qu’au mois de juillet 1942, elle n’obéisse pas aux #ordres, ou ne reçoive pas ses ordres-là qui ont permis l’envoi à la mort des juifs vivant en France.

    Il en est peut-être encore temps : lisez les nombreuses analyses que les spécialistes des circulations ont proposées, prononcez-vous fermement pour une toute autre politique d’immigration, grâce à laquelle des continents pourront à l’avenir se respecter, engagez-vous à faire preuve d’inventivité et d’imagination, loin de toutes les idéologies de la peur qui ont, hélas, en Europe, le vent en poupe.

    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/050722/melilla-le-lieu-d-un-massacre-lettre-ouverte-aux-deputes-europeens

    #tribune #responsabilité #migrations #asile #réfugiés #frontières #barrières_frontalières #murs #décès #Espagne #Maroc #responsabilité

    via @isskein

  • Réfugiés (1/4) : À bord de l’Aquarius au large des côtes libyennes
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/refugies-14-bord-de-laquarius-au-large-des-cotes-libyennes


    Comme les témoignages recueillis pour ce documentaire en attestent, les migrants naufragés ne fuient plus seulement leur pays mais aussi la Libye devenue un enfer : enlèvements avec #rançons, #torture, #viol, #travail_forcé voire #esclavage sont le lot de tous les #migrants qui y passent ou qui avaient pour projet de s’y installer. Face à cette hécatombe qui a emporté près de 10 000 personnes en deux ans et demi, l’#Europe ferme les yeux. Après avoir accusé de collusion les ONGs de sauvetage en mer avec les passeurs libyens, elle finance désormais et au mépris du #droit_international les gardes-côtes libyens pour empêcher les #réfugiés de quitter ce pays de non droit où se mêlent #mafias et univers concentrationnaires.

    Une série de Raphaël Krafft, réalisée par Guillaume Baldy

    #Libye #Italie

  • Entre Grèce et #Macédoine, les réfugiés s’organisent pour échapper aux #mafias

    À la frontière entre la Grèce et la Macédoine, les réfugiés syriens s’organisent pour tenter d’échapper aux mafias locales. En l’absence de soutien des autorités européennes, ils encourent d’innombrables dangers. Un reportage publié par le quotidien grec Efsyn, partenaire de notre projet Ouvrez l’Europe #OpenEurope.

    http://www.mediapart.fr/journal/international/200715/entre-grece-et-macedoine-les-refugies-sorganisent-pour-echapper-aux-mafias
    #migration #asile #réfugiés #Balkans

  • #Londres est le centre mondial du #blanchiment de l’#argent de la #drogue
    http://www.slate.fr/story/104215/londres-centre-blanchiment-argent-drogue

    La City de Londres est devenue le centre mondial de blanchiment de l’argent de la drogue. C’est ce qu’affirme Roberto Saviano, expert en criminalité et auteur du bestseller Gomorrah qui révélait les pratiques et le pouvoir de la Camorra napolitaine.

    Les banques et les services du Royaume-Uni ignorent totalement la règle de base « connaît ton client » qui permet de limiter la capacité des organisations criminelles à recycler l’argent de leurs activités. « Les britanniques considèrent que ce n’est pas leur problème parce qu’il n’y a pas de corps étendus dans les rues », explique Roberto Saviano.

    Cette mise en garde intervient peu de temps après celle de la National Crime Agency (NCA) qui estime « que des centaines de milliards de dollars d’argent criminel sont très certainement blanchis chaque année par les banques britanniques y compris leurs filiales ». La NCA ajoute qu’en dépit du rôle du Royaume-Uni pour établir des règles internationales afin de lutter contre le blanchiment d’argent sale, l’augmentation continue de ces sommes « est une menace stratégique pour l’économie et la réputation du #Royaume-Uni ». D’autant plus que les mêmes réseaux sont utilisés par les #mafias et les #terroristes.

    #London #UK

  • Le marché de la drogue en osmose avec la financiarisation de l’économie mondiale - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Le-marche-de-la-drogue-en-osmose-avec-la-financiarisation-de-l-economie

    Je suggère d’arrêter de parler de narco (narcotrafic ou trafic de drogues) comme s’il s’agissait d’une activité commerciale différente de celles exercées par les classes dirigeantes. Imputer les crimes aux narcotrafiquants contribue à dépolitiser le débat et à éluder le cœur du problème que révèlent des faits inquiétants : l’alliance entre l’élite économique et le pouvoir militaro-étatique pour écraser les résistances populaires. Ce que nous appelons narco fait partie de l’élite et, de ce fait, ne peut pas ne pas entretenir de liens étroits avec les états.

    #drogue #mafias #blanchiment #CIA #fascisme

  • Il ruolo delle mafie nella tratta di migranti
    –-> le rôle des #mafias dans la traite des migrants

    Il sito lavoce.org spiega il ruolo della criminalità organizzata nella gestione della tratta di esseri umani verso l’Unione europea e dei viaggi dei migranti verso l’Italia.

    http://www.internazionale.it/news/italia/2013/12/11/il-ruolo-delle-mafie-nella-tratta-di-migranti

    L’article de Internazionale fait référence à cet article :

    Il ruolo delle mafie negli sbarchi di immigrati

    Il flusso di migranti e profughi sulle coste italiane alimenta senz’altro organizzazioni mafiose di varia nazionalità, consentendo profitti non lontani da quelli del narcotraffico. Ma se la ‘ndrangheta sembra avere un ruolo chiaro nella logistica degli arrivi, Cosa Nostra appare più defilata.

    –-> le flux de #migrants et #réfugiés sur les côtes italiennes alimente sans aucun doute des #organisations_mafieuses de différentes nationalités, en leur permettant des gains proches de ceux liés du #narcotrafic. La #'ndrangheta semble avoir un rôle-clé dans la #logistique des arrivées.

    http://www.lavoce.info/il-ruolo-delle-mafie-negli-sbarchi-di-immigrati

    #mafia #migration #Méditerranée