#nous_travaillons_actuellement_pour_l'europe

  • VersoBooks.com
    http://www.versobooks.com/blogs/2059-the-war-on-the-neoliberal-trinity-s-europe-paolo-ercolani-reviews-a

    Indeed, in a book that is of fundamental importance for understanding our time, Globalization and Its Discontents, Stiglitz provided a precisely-detailed, incontrovertible analysis of the collapse of the countries (for instance Argentina) that were subject to the global troika (IMF, World Bank, WTO) in the 1990s. Whereas in those same years China, for example – one of the countries that disdainfully rejected these impositions (also because it was able to do so, in virtue of its military power) – laid the bases for it to explode onto the world stage as an economic power.

    Around a decade later, after the unforeseeable developments of finance capitalism had witnessed the growth of precisely those countries who had opposed neoliberal dogmas (China, but also India and Brazil), it was now Europe’s turn not only to deal with a very serious and prolonged phase of stagnation and crisis, but also with the very same diktats with which economic theology claims to offer the route to salvation.

    By means of a new and particular troika (the European Commission, the ECB and the IMF), the vague and incomplete entity that answers to the name “Europe” found itself faced with the most dramatic déjà vu of its recent history. It could ignore the past and submit to the diktats that had led to disaster and widespread poverty everywhere that they were applied, or else stand strong against them and construct an alternative solution.

    #dette #austérité #Lapavitsas #Syriza #UE #FMI #grexit #Europe #nous_travaillons_actuellement_pour_l'Europe #BCE #Grèce

  • Alexis Tsipras à l’Assemblée nationale grecque - vendredi 5 juin 2015
    http://blogs.mediapart.fr/blog/dimitris-alexakis/080615/discours-d-alexis-tsipras-premier-ministre-grec-devant-l-assemblee-n

    Il ne s’agit plus seulement d’une question de droit ni même uniquement d’une question politique. L’étranglement financier d’un pays constitue désormais un problème éthique entrant en collision avec des principes élémentaires, avec les principes fondateurs de l’Europe ― ce qui soulève un certain nombre d’interrogations légitimes quant à l’avenir même de l’Europe.

    Ceux qui en Europe s’honorent de cette tactique se comptent, j’en suis sûr, sur les doigts d’une main.

    Le moment est donc venu pour tous de faire la preuve, en Grèce mais surtout en Europe, qu’ils travaillent à rechercher une solution et non pas à soumettre et à humilier un peuple entier.

    Et s’ils travaillent à humilier ou à soumettre, qu’ils sachent qu’ils obtiendront dès lors le résultat inverse.

    #Grèce #tsipras #UE #Commission #Juncker #nous_travaillons_actuellement_pour_l'Europe #Syriza

    • @unagi hors contexte, peut-être - mais dans le contexte (du rapport de forces avec les créanciers, de la "négociation", de la crise et de la banqueroute imminente), entre les lignes et hors du texte, un petit peu voire beaucoup plus que ça. Pour reprendre les termes de Stathis Kouvelakis : "il y a (...) une différence qualitative (...) entre la situation grecque dans son ensemble et une séquence social-démocrate typique. Toute cette atmosphère de mobilisation, de tension, de polarisation, et même de violence, n’a absolument rien à voir avec ce que nous avons vu lorsque le Pasok, par exemple, est arrivé au pouvoir, rien à voir avec ce que nous avons vu en France quand Mitterrand, en 1981, ou Jospin, en 1997, sont arrivés au pouvoir. (...)
      Le programme sur lequel (la proposition de Syriza) a été construite était une version de ce qui, dans notre tradition est appelé « programme de transition », c’est-à-dire est un ensemble de revendications transitoires. En apparence, c’est un programme « modéré ». Mais ce programme apparemment modéré est en fait, dans la conjoncture spécifique, un programme qui trace la ligne pertinente de démarcation avec la stratégie des classes dominantes, autour des idées principales de rupture avec les mémorandums, sortir la Troïka, rupture avec la politique d’austérité et libération du pays du fardeau de la dette en rétablissant la souveraineté démocratique et populaire.
      Je crois que les grands changements dans l’histoire, les grandes ruptures, ne se produisent au nom d’objectifs à long terme, de grandes idées. Ils se produisent lorsque des revendications en apparence modestes, mais correspondant à des besoins absolument vitaux de la société à ce moment particulier, ne peuvent être satisfaites sans changer toute la structure sociale." (http://quefaire.lautre.net/Syriza-et-la-question-strategique)