person:ali awad asiri

  • D’accord, mais qu’en pense Dieu ?

    Saudi backs deal that would make Assad ally Lebanon’s president
    http://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-lebanon-presidency-idUSKBN0TM1AG20151203

    Saudi Arabia lent its backing on Thursday to a power-sharing plan that would make a family friend of Syria’s Bashar al-Assad president of Lebanon, saying it hoped it would happen within weeks.

    The proposal tabled by Sunni politician Saad al-Hariri would see him return to Lebanon as prime minister, and make Maronite Christian politician Suleiman Franjieh president. Hariri is backed by Saudi Arabia.

    Dieu parlant par la bouche de l’ambassadeur séoudien :

    “God willing we will see ... this vacuum filled thanks to good efforts in Lebanon” around the end of this year, said Ali Awad Asiri, the Saudi ambassador to Lebanon.

    Dieu parlant par la bouche du Patriarche maronite :

    “Thank God there is an initiative, and one which has value. The initiative is serious, and so I say that the door is open to all sides that are able to talk responsibly and reach the most fitting solution,” he said, shortly before meeting Franjieh.

    Dieu parlant par la bouche de Saad Hariri :

    Asked whether the Franjieh proposal was still valid, Hariri said: “There are discussions under way and the climate is positive, God willing, and the coming days will show Lebanon to be in very good shape.”

    Je pense que là c’est bon, Frangié a le « God Seal of Approval »…

  • Les « Saudi Cables » révèlent comment Riyad achète l’élite libanaise
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/06/23/les-saudi-cables-revelent-comment-riyad-achete-l-elite-libanaise_4659822_321
    Enfin l’article du Monde sur les #saudileaks. Délai sans doute du à la nécessité de se voir opposé une série de démenti et de non-confirmation de l’information par les principaux intéressés, ainsi que d’un politologue libanais qui confirme ce que tout le monde sait. On notera aussi la dernière phrase...

    On apprend par exemple que Samir Geagea, un ténor de la droite chrétienne, a sollicité les faveurs sonnantes et trébuchantes du royaume en 2012. Dans une lettre envoyée à sa hiérarchie, l’ambassadeur saoudien à Beyrouth, Ali Awad Asiri, décrit la mauvaise passe financière du chef des Forces libanaises, en mentionnant notamment qu’il est « sur le point de ne plus pouvoir payer le salaire de ses gardes du corps ».

    La réponse donnée par l’Arabie saoudite à cette requête n’apparaît pas dans les documents de WikiLeaks. Un conseiller de M. Geagea, contacté par Le Monde, s’est refusé à faire tout commentaire sur le sujet. A en juger par la fréquence de ses voyages à Riyad et par son ardeur à critiquer le Hezbollah, la milice chiite libanaise, qui est l’une des bêtes noires du royaume saoudien, défenseur autoproclamé du monde sunnite, il est probable que l’ex-chef de milice de la guerre civile ait obtenu gain de cause.
    Ingérence patente

    Selon les « Saudi Cables », trois autres responsables politiques libanais, tous chrétiens, de droite, et membres de la coalition dite du 14-Mars, opposée à Damas et Téhéran, se sont livrés à des démarches similaires, en vue des législatives de 2013, entre-temps reportées à 2017 : Elias Murr, un ex-ministre de l’intérieur, propriétaire du quotidien Al-Joumhouria ; l’avocat Boutros Harb, candidat malheureux à la présidence de la République ; et Dory Chamoun, le président du Parti national libéral, héritier de l’ancien chef de l’Etat Camille Chamoun.

    L’ingérence de l’Arabie saoudite dans les salles de rédaction libanaises est patente dans une lettre de trois pages consacrée en juin 2012 au quotidien de centre gauche As-Safir. L’ambassadeur Asiri y éreinte Talal Salman, le directeur de la rédaction, jugé coupable d’avoir publié un article critiquant la politique saoudienne dans la région, en affirmant que « son identité chiite éclipse son objectivité journalistique ».

    En guise de réaction, l’ambassadeur recommande de « continuer à soutenir » Al-Joumhouria, An-Nahar, un quotidien de centre droit, et Al-Moustakbal, l’organe du parti de Saad Hariri, à charge pour eux « d’attaquer quiconque salit l’image » du royaume. Il propose également d’inviter M. Salman à Riyad, présumant, sans expliquer pourquoi, qu’une telle visite serait susceptible de remettre son titre sur le droit chemin.
    « Pas étonné par ces révélations »

    Pareille offre est aussi suggérée dans le cas de Pierre Daher, le patron de LBC, la première chaîne de télévision libanaise, à qui il est reproché, dans un autre câble, d’avoir laissé passer à l’antenne un reportage défavorable à la monarchie. Asiri, le très entreprenant émissaire des Saoud, va jusqu’à émettre l’idée de pénaliser LBC, en lui retirant des budgets publicitaires.

    Un autre document, daté de mai 2012 et classé top secret, fait état d’une demande de financement de MTV, une télévision privée propriété de la famille Murr. « Le montant demandé est 20 millions de dollars. C’est un peu exagéré. On devrait proposer 5 millions », précise le courrier. Le Monde n’a pas été en mesure de recueillir la réaction de la chaîne.

    « Je ne suis pas étonné par ces révélations, confie le politologue libanais Hilal Khashan. Notre système est structurellement corrompu. Nos médias ne cherchent pas à informer le public. Ce sont des laquais, ils dépendent tous de fonds étrangers. » Al-Akhbar, le complice de WikiLeaks, proche des positions du Hezbollah et de son parrain iranien, échapperait-t-il à cette règle ?

    • Pour l’instant, les Jordaniens se réjouissent de ne pas être accusés de recevoir de l’argent saoudien. (revue de presse de l’Ambassade de France en Jordanie)

      Fahd Khitane (GD 28) : Les télégrammes du Ministère saoudien des Affaires Etrangères, révélés par Wikileaks, n’ont pas apporté de surprises retentissantes comme celles du Département d’Etat américain, publiés il y a quelques années. Peut-être que les prochaines informations seront plus surprenantes. Toute personne qui connait le Liban, son élite politique et médiatique, ainsi que sa place dans le conflit entre les forces régionales concurrentes ; à savoir l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Syrie, sait qu’une grande partie des hommes politiques et des journalistes libanais reçoivent de l’argent de l’Arabie Saoudite. Certains touchaient des sommes de Riyad le matin et de Damas le soir. L’Egypte, après la révolution de janvier 2011, a semblé suivre la même voie que le Liban, à la seule différence que l’Iran n’est pas directement entré en ligne en Egypte où la concurrence se limite à des pays du Golfe divisés entre un soutien à l’armée ou aux Frères Musulmans. La Tunisie et la Libye ont eu leur part de concurrence ; la Libye en particulier est l’arène de conflit d’argents du Golfe. Quant à la Syrie, c’est l’arène la plus sanglante où sont entrés en jeu les fonds turc, iranien, occidental et du Golfe. C’est cet argent qui dessinera les traits de la nouvelle Syrie, avec son régime et sa révolution. Mais dans le cas saoudien, le problème de la politique est plus flagrant. Les télégrammes montrent que l’entente « confessionnelle » entre Riyad et ses alliés ne peut se maintenir, à la différence du cas iranien, sans argent. La part de la Jordanie dans la première vague de télégrammes est très maigre et leur contenu ne diffère pas de celui des télégrammes des différentes ambassades. Mais Wikileaks dispose de plus de 400 000 télégrammes qui pourraient apporter du nouveau, non en ce qui touche aux relations entre les deux pays sur le plan officiel, mais en ce qui concerne les aspects confidentiels des relations entre les élites, les cheikhs, les hommes politiques et les journalistes.

  • Ce matin dans le Daily Star : l’ambassadeur saoudien au Liban explique que la situation des touristes séoudiens au Liban est excellente. Si l’information selon laquelle le kamikaze qui s’est fait sauter ce soir à l’hôtel Duroy est un ressortissant séoudien, la déclaration de l’ambassadeur restera dans les annales.
    http://www.dailystar.com.lb/News/Lebanon-News/2014/Jun-25/261511-asiri-assures-saudi-tourists-lebanon-is-ok.ashx

    Saudi Ambassador to Lebanon Ali Awad Asiri sought to reassure Saudi tourists that they should be fine in Lebanon despite a security flare-up tied to the violence in Iraq.

    “The condition of Saudi tourists in Lebanon is fine and reassuring,” Asisi said in remarks published Wednesday by the Saudi daily Okaz.

  • Es-ce un signe de l’approfondissement du désaccord entre Aoun et le Hezbollah - prorogation de la chambre, de Kahwagi, contentieux Aoun-Berry, ... - ou bien un simple message d’avertissement envoyé par le général au cheikh Nasrallah ? En tout cas Aoun a rencontré l’ambassadeur saoudien au Liban Ali Awad Asiri :
    http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2013/Jul-03/222371-aoun-talks-with-saudi-envoy-suggest-thaw-in-fpm-riyadh-relation

    Saudi Arabia’s ambassador to Lebanon paid a rare visit Tuesday to Hezbollah’s main Christian ally Free Patriotic Movement leader Michel Aoun, but sources from his party said the talks were not a sign that the veteran leader was shifting alliances.
    Hours before the visit, Ambassador Ali Awad Asiri said that Hezbollah’s involvement in Syria endangered Lebanon’s stability and that the group should revise its policy toward Sunnis and other sects.
    Sources said that the visit that Asiri paid to Aoun was the result of a series of contacts between the Saudi Embassy and the FPM in Beirut over the past few months.
    They said that Asiri had expressed interest in meeting Aoun, so the latter invited him to lunch.
    Ties between Aoun, an ally of Hezbollah, and Riyadh have been strained since the lawmaker shifted cut his allegiance to the March 14 coalition and backed the rival Hezbollah-led March 8 camp instead.
    Aoun has repeatedly accused Saudi officials of siding with March 14.
    However, in an apparent thawing of relations, caretaker Energy Minister Gebran Bassil, Aoun’s son-in-law, visited Asiri in April.
    The sources denied that Aoun had reached a deal with Asiri which would pave the way for him to break with March 8, backed by Iran and Syria.
    “The issue is not that simple. A meeting during a lunch will not result in a deal between Aoun and a group with whom he is in disagreement over several issues,” one source said.

    Et un représentant du CPL de « rassurer » :
    http://mediaramalb.files.wordpress.com/2013/07/mediarama-371.pdf

    Tony Nasrallah, responsable au Courant patriotique libre
    “Il ne faut accorder à la rencontre entre le général Aoun et l’ambassadeur d’Arabie saoudite plus d’importance qu’elle ne mérite. Il n’y a aucun retournement dans la position du Courant patriotique libre. L’alliance entre le CPL et le Hezbollah est stratégique, elle est basée sur une amitié plus solide que ce que certains s’imaginent. Les deux partis sont à bord d’un même navire.

  • Et maintenant, la punition économique: Saudi Arabia asked its nationals to leave Lebanon immediately
    http://www.lbcgroup.tv/news/45674/saudi-arabia-asked-its-nationals-to-leave-lebanon

    Saudi Ambassador to Lebanon Ali Awad Asiri asked all Saudi nationals to leave Lebanon immediately, “amid rising threats”. 

    Asiri also asked all Saudis not to visit Lebanon for good under the current circumstances. 

    Asiri denied any knowledge of the abduction of any Saudi citizen in Lebanon so far.

    • Les Emiratis et les Qatariotes appelés à quitter « immédiatement » le Liban
      http://fr-ca.actualites.yahoo.com/les-emiratis-et-les-qatariotes-appel%C3%A9s-%C3%A0-quitter-1

      Les Emirats arabes unis et le Qatar ont appelé mercredi leurs ressortissants à quitter « immédiatement » le Liban en raison du contexte de tension lié au conflit syrien.

      Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères à Abou Dhabi a indiqué que l’ambassade des Emirats à Beyrouth avait reçu des informations sur des « menaces visant les ressortissants des Emirats arabes unis en lien avec le contexte politique difficile au Liban ».

      L’ambassade du Qatar à Beyrouth a lancé un appel au « départ immédiat » des ressortissants qataris du Liban en raison des tensions, a rapporté l’agence officielle QNA.

    • On ne va pas s’arrêter en si bon chemin : Cinq pays du Golfe appellent leurs ressortissants à quitter le Liban
      http://fr.news.yahoo.com/emiratis-qatariotes-appel%C3%A9s-%C3%A0-quitter-imm%C3%A9diatement-li

      Cinq monarchies arabes du Golfe ont appelé mercredi leurs ressortissants à quitter le Liban en raison de menaces potentielles liées aux retombées du conflit syrien.

      Les Emirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn et le Koweït, après l’Arabie saoudite, ont tour à tour lancé ces appels, assortis de conseils de prudence pour ceux parmi leurs ressortissants qui ne peuvent pas quitter le Liban.