person:serge july

  • Les « gilets jaunes », des révolutionnaires sans révolution ?
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/02/les-gilets-jaunes-des-revolutionnaires-sans-revolution_5391608_3224.html

    L’autre fait marquant de ces « journées jaunes » est l’érection de barricades. Un phénomène profondément ancré dans l’inconscient révolutionnaire français, qui rappelle les Trois glorieuses de la Révolution de juillet de 1830, la Commune de Paris (1871) et Mai 68.

    Dans un livre écrit au lendemain de ces événements, pompeusement intitulé Vers la guerre civile, Alain Geismar, Serge July et Erlyn Morane (pseudonyme fusionnant Herta Alvarez et Evelyne July) racontent :

    « La première barricade, le 3 mai, c’est elle en définitive qui a joué un rôle déterminant. Il est 17 heures, une barricade symbolique, d’une vingtaine de centimètres de haut barre le boulevard Saint-Michel. Elle n’a aucune utilité militaire. Néanmoins elle remplit une fonction qui peut être sa fonction décisive : elle définit deux terrains, celui des manifestants et celui du pouvoir. (…) Ce terrain-là nous appartient et nous appartient à telle enseigne que nous pouvons démolir tout ce qu’il y a dedans ; démolir les panneaux de circulation, les vitrines, les bagnoles : ça n’a pas d’importance car c’est un terrain que nous possédons. »

    Difficile de ne pas penser à certaines barricades du 1er décembre, comme celle de l’avenue Foch, qui n’avaient aucune utilité stratégique mais qui marquaient, symboliquement, une prise de pouvoir par les « gilets jaunes » sur un espace déterminé.

    #Gilets_jaunes #police

  • Petit rappel salutaire de Pierre Tevanian à propos de Chevènement

    "Rappel non exhaustif sur l’homme qui est peut-être le principal entrepreneur de morale raciste républicaine du demi-siècle passé. Celui qui débuta dans un groupuscule d’énarques élitistes et pro-Algérie française (Patrie et Progrès) avant d’incarner, entre 1997 et 2002, la fameuse "réconciliation de la gauche avec la sécurité". Celui qui organisa la mise en spectacle apocalyptique et ininterrompue de ce thème sur la scène politique pendant presque cinq ans de ministère de l’Intérieur (et de ce fait prépara le triomphe de Jean-Marie Le Pen le 21 avril 2002). Celui qui à l’époque fédéra lors de sa campagne des gens comme : Paul Marie Couteaux et Florian Philipot (passés depuis chez Marine Le Pen), Max Gallo (passé chez Sarkozy) sans oublier Natacha Polony, un certain Michel Houellebecq et un certain Eric Zemmour. Oui tous ces gens ont soutenu publiquement sa candidature. Tout comme un certain Alain Soral, qui a eu ces mots : "Chevènement pour mon parcours personnel est une sorte de sas. Je n’aurais jamais pu me rapprocher du FN directement".
    Février 1997. Jean-Pierre Chevènement dans Le Monde : "L’immigration est absorbable à petites doses".
    Octobre 1997. Congrès de Villepinte. Lionel Jospin et Jean-Pierre Chevènement font de "la sécurité" une priorité. Le député RPR Patrick Devedjian se félicite d’une " grande victoire idéologique de la droite ".
    Décembre 1997. A propos de la mort d’Abdelkader Bouziane, abattu par la police alors qu’il est en fuite, le ministre d l’Intérieur Chevènement cautionne la thèse infondée de la "légitime défense".
    4 mai 1998. Publication d’une lettre de Jean-Pierre Chevènement à Lionel Jospin, demandant de mettre fin à la "double compétence" du juge pour enfants. Le ministre de l’Intérieur écrit : " La double compétence contribue à brouiller l’image de ce magistrat, tantôt juge de la pathologie familiale, proche de l’assistant social, tantôt juge répressif. (...) Cette confusion des rôles est néfaste à l’égard des mineurs dépourvus de repères les plus élémentaires et auxquels il convient d’offrir des représentations plus structurantes ". Cette demande, qui suscite un tollé chez les juges et les éducateurs, est finalement rejetée par le Premier Ministre.
    8 Juin 1998. Réunion du Conseil de Sécurité Intérieure et annonce d’une politique "de fermeté". Dans Le Monde, l’escroc Alain Bauer, PDG d’une société privée de conseil en sécurité, AB Associates, 1 millions de francs de chiffre d’affaire pour un seul salarié (lui-même), salue le gouvernement, qui a "enfin reconnu honnêtement et courageusement l’existence de l’insécurité". Le ministre de l’intérieur Chevènement lui commande un rapport sur l’insécurité et l’organisation de la police.
    Septembre 1998. Une circulaire de Jean-Pierre Chevènement encourage les préfectures à refuser des titres de séjour aux parents et aux conjoints de français ou de résidents réguliers, autrement dit à séparer des familles, et donc à violer la Convention Européenne des Droits Humains, en prétextant que l’atteinte à la vie familiale n’est « pas excessive » par rapport au « but légitime » qu’est « la protection du bien-être économique du pays ».
    15 février 1999. Interrogé sur les "bavures" policières mortelles, le ministre de l’intérieur Jean-Pierre Chevènement déclare qu’il y en a "très peu".
    Octobre 2001. À la suite du meurtre d’un policier par Jean-Claude Bonnal, dit "le Chinois", des manifestations de policiers sont organisées pour protester contre "le laxisme" de la justice et réclamer une révision de la "loi Guigou" sur la présomption d’innocence. La droite relaye cette revendication, et de très nombreux médias s’alignent sur le discours des principaux syndicats de policiers, selon lesquels "désormais", et "de plus en plus", "les policiers se font tirer comme des lapins". Jean-Pierre Chevènement reprend également ce discours. À Serge July, qui lui objecte que les statistiques officielles de la police indiquent plutôt une baisse du nombre de policiers tués en service (10 cas en 2001, contre 32 en 1990, et une moyenne de 20 à 25 depuis trente ans), Jean-Pierre Chevènement répond par ces mots désarmants : "Moi, les chiffres, cela ne m’intéresse pas !".
    Octobre-novembre 2001. Jean-Pierre Chevènement, qui est alors considéré par les sondeurs et les commentateurs comme le "troisième homme" de la future élection présidentielle, multiplie les discours sur "l’insécurité", la "perte des repères" et le nécessaire "rétablissement" de "l’autorité de l’État". Il s’en prend aussi aux "bandes ethniques" qui sèment le désordre et la violence dans "nos quartiers". Dans une tribune publiée en octobre dans Paris-Match, il réagit aux commémorations du crime d’octobre 1961 en déplorant qu’on salisse toujours "la France" et qu’on ne parle jamais de "l’actif de la colonisation" - et notamment de "l’école républicaine, qui a donné aux peuples colonisés les cadres intellectuels de leur émancipation". Près d’un an plus tard, dans l’émission "Ripostes", sur France 5, il persistera : "La colonisation est aussi le moment où le continent africain a été entraîné dans la dynamique de l’Histoire universelle" . Patrie et progrès, la boucle et bouclée. "

    Pierre Tevanian

  • Oh, Jules Vignes, qu’ont-ils fait du journal « Libération » ? - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Oh-Jules-Vignes-qu-ont-ils-fait-du

    En effet, à St Genis-Laval le 1er juillet 1927, c’est Jules Vignes qui a édité le premier journal « Libération ». C’était une gazette libertaire, dont le titre a été repris plusieurs fois. Journal clandestin pendant la résistance, puis quotidien du 21 août 1944 à 1962, le projet d’un « Libération » qui donne la parole au peuple a vite tourné court en 1973 avec Serge July, pour devenir aujourd’hui le journal de Rothschild et du capitalisme acoquiné au PS. Quelle dégringolade !

    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/local/cache-vignettes/L350xH234/Libe-n1-18_04_73-05c14.jpg?1457339317

    #presse #média #Libé

  • Laurent Joffrin, chien de garde de l’« antiracisme à papa » | Etat d’Exception

    http://www.etatdexception.net/laurent-joffrin-chien-de-garde-de-l-antiracisme-a-papa

    « Ces visages contestés de l’antiracisme ». C’est le titre du journal Libération du 04 avril 2016, qui consacre un dossier spécial à ce que le quotidien appelle « le nouvel antiracisme ». Un dossier qui s’accompagne évidemment d’un éditorial de son rédacteur en chef, Laurent Joffrin, qui met en garde ses lectrices et ses lecteurs contre un « Piège grossier ».

    « Le « nouvel antiracisme » que nous décrivons pose plusieurs questions. D’abord parce qu’il est délibérément communautaire. »

    Voilà le souci premier de Joffrin, le communautarisme sous couvert d’antiracisme. Lutter contre la négrophobie en tant que Noir-e-s, mais quelle idée absurde ! Ces militant-e-s brisent le pacte républicain colorblind qui veut que nous soyons tou-te-s des citoyens libres et égaux en droit, mais isolés, atomisés, et sans autres attaches qu’une vague identité de citoyens.

    Et effectivement, la situation avait déjà été décrite par un certain Jean-Paul Sartre, qui à ses heures perdues avait fondé avec des ami-e-s au début des années 1970 un quotidien appelé… Libération :

    « L’antisémite reproche au Juif d’être Juif ; le démocrate lui reprocherait volontiers de se considérer comme Juif ». (Réflexions sur la question juive, p.69)

    En quelle année ces lignes ont-elles été écrites ? 1946 ? Ah ouais, quand même. Bon, poursuivons.

    « Les musulmans défendent les musulmans, les Noirs défendent les Noirs. Ainsi chacun s’occupe de sa paroisse, de son clocher, de son origine. Au nom d’une légitime autodéfense ? Certes.
    Encore faut-il le faire aussi au nom de valeurs communes, et non de simples réflexes communautaires. »

    Voilà comment des luttes collectives, des initiatives pensées et réfléchies, qui se matérialisent sur le terrain pratique et théorique, sont totalement dépolitisées et ramenées à de simples « réflexes communautaires », opposés aux valeurs communes. Communes à qui d’ailleurs ? Faut-il emprunter aux valeurs de l’hégémonie bourgeoise-blanche pour lutter contre l’hégémonie bourgeoise-blanche ?

    • Laurent Joffrin, le journaliste le plus bête de France !
      source : http://www.homme-moderne.org/plpl/n24/p8.html
      Le procès de Laurent Joffrin - LePlanB.N°5
      http://bernard-gensane.over-blog.com/article-laurent-joffrin-et-tonton-le-pen-103349702.html
      L’imagination au pouvoir
      Que le PDG de Libération censure un journaliste dans un numéro spécial titré "Quarante ans après. Vive 68. [...] Libération s’engage pour revendiquer un héritage que certains aimeraient « liquider » (1.2.08), même Serge July ne l’aurait pas imaginé. Laurent Joffrin, si. Après avoir supprimé la chronique de Daniel Schneidermann consacrée aux déboires du Monde , Joffrin a expliqué qu’il ne fallait pas critiquer trop durement

      « un journal que nous respectons »

      . Puis il a ajouté sur France Inter (1.2.08) :

      « On a le droit à une opinion, mais pas n’importe laquelle. »

      Monarchie élective ou dictature barbichue ?
      source : Le PlanB.N°12 page15 - février 2008
      Joffrin, chien de garde et bichonnet de salon, servile, rampant, obséquieux ... Rasons le sur la place publique !

  • #RSA et #bénévolat, la Drôme innove : Pour ou Contre ?
    http://www.actuchomage.org/2015092926992/Social-economie-et-politique/rsa-et-benevolat-la-drome-innove.html

    Fort de ces constats, l’objectif est clair : inciter les bénéficiaires à s’engager dans une association, les accompagner pour valoriser cette implication citoyenne, les aider à retrouver une insertion sociale, à construire un réseau, et dans le même temps soutenir l’activité des associations qui œuvrent pour la collectivité. La démarche reste, bien entendu, basée sur le volontariat.

    Mais voilà, comme je le soulignais il y a deux semaines ici http://seenthis.net/messages/406959, la mention du bénévolat semble carrément dissuasive pour un employeur potentiel, que ce soit sur le CV ou lors de l’entretien.

    Et de toute manière, j’en avais moi-même fait l’expérience au bled : le fait d’être engagée, présente, investie n’ouvre absolument aucune perspective d’emploi, car à quoi bon payer quelqu’un qui fait déjà tant pour que dalle ?
    http://blog.monolecte.fr/post/2008/09/03/benevole

    • Tiens, @aude_v, je viens de relire mon commentaire de l’époque : je pense que j’étais déjà prête pour le concept de revenu universel :

      L’État n’est pas tout : élus locaux, chefs d’entreprises petites et grandes, tous les acteurs économiques et politiques du coin ont forcément eu affaire à Michèle et ses talents à un moment ou un autre… et rien. Nada.

      Quand j’ai vu que je n’arrivais pas à me sortir du chômage, j’ai aussi tenté la voie de l’engagement dans les collectivités locales et les associations : j’ai montré ma tête partout, j’ai montré partout ce que je savais faire, j’ai demandé franchement du travail et j’ai beaucoup donné de moi et de mon temps. Se faire connaître, monter un réseau, être en amont des décisions pour pouvoir saisir les opportunités de travail : j’ai vraiment joué le jeu. Avant de comprendre que le bénévolat ça arrange un tas de personnes qui, de leur côté, ne ratent jamais une occasion d’ajouter une indemnité à leur mille-feuilles d’indemnités : « bénévole, bénévole, mon ami, du moment que tu me laisses recueillir le fruit des tes efforts ». Bénévole, comme le benêt que l’on vole.

      Des pans entiers de notre société tiennent grâce au travail gratuit de millions d’entre nous. Je ne pense pas que cela n’ait rien à voir avec notre fort chômage. Travail gratuit contre jobs de merde, les précaires au milieu, et au-dessus de la mêlée, ceux qui ne foutent pas grand chose d’autre que de féliciter les premiers tout en stigmatisant les seconds et en ramassant la part du lion au final.

      Il ne s’agit pas de condamner le bénévolat, mais de l’interroger sur le sens du travail, du revenu, de l’activité…

    • Contradictoirement, ce qu’ils appellent « bénévolat » est aussi l’un des seul moyen éventuel de ne pas être relégué dans l’isolement, coupé de tout moyen d’agir, hors relation (l’association, la #coopération nécessitent des #objets communs) c’est-à-dire pour le coup déshumanisé, voire convaincu de son « inutilité au monde ». Ce qui est en question, outre le #travail qui y est exploité et l’impasse que le bénévolat peut constituer, c’est d’en finir avec cette domination, cette hégémonie de « l’#emploi pour objectif » qui est la meilleure manière de subordonner et de contrôler, jusqu’aux affects.
      Dans leurs propagande active, ils se servent d’un constat qui fut vrai, il y a, ou plutôt, il y eut moyen de convertir une expérience hors emploi (militante, bénévole) en en louant ensuite une partie valorisable sur le marché du travail. Regardez même des exemples de dominants pur jus, à la Cambadélis, Cohn Bendit, Serge July, voire Rosanvallon, etc. mais c’est aussi le cas d’innombrables sans grades que d’avoir négocié sur le marché ce qui a pu se constituer sous la forme d’externalité positive, comme disent les économistes. Cette possibilité se réduit dans la raréfaction de « l’emploi digne », dans la #précarisation générale.

    • @aude_v le bénévolat c’est du travail qui est du non emploi. Et oui, le travail, c’est aussi désocialisant donc, si l’on veut déshumanisant (pas besoin de travailler à la chaine pour en faire l’expérience, une asso peut suffire comme tu le dis).
      Sinon, lorsque j’évoquais l’emploi dégradé, je causais de celui qui est éventuellement accessible au plus grand nombre avant pendant ou après le bénévolat. Bien avant l’instauration des VAE, J’ai vu pas mal de camarades arriver à faire valoir des savoirs inventés/acquis dans la militance dans le cadre de l’emploi (devenir maquettiste, libraire, profs, chercheurs, vendeurs). Il me semble que si c’est plus dur aujourd’hui c’est que la réalité de l’emploi est plus dure pour l’immense majorité. Suffit de se souvenir, par exemple, que la durée moyenne des CDD a chuté de plus de deux mois à 3 semaines, que c’est 85% des embauches ; que c’est le SMIC horaire a remplacé le SMIC mensuel comme norme minimale pas toujours appliquée, cf "stages, etc.) du salaire.

      On peut bien pester contre un « revenu garanti », c’est sur cette base (RMI, RSA ou autre, à moins d’être rentier) même misérable, même si loin du compte que l’on peut ou pas faire le « bénévole », sur cette même base que l’on peut chercher à employer ton temps selon une logique singulière, quitte à expérimenter, c’est à dire se planter (par ex se faire rouler par des carriéristes des Verts, mais il y en a bien d’autres).

      Il n’y a aucun endroit, avec cadre (l’emploi, l’asso Chiche ou une autre), ou sans (et ce sont là d’autres difficultés), où l’on puisse être assuré d’une vie non mutilée. Et oui, dans les collectifs, les « je n’ai pas le temps je travaille » sont régulièrement opposés aux chômeurs et autres assistés supposés disponibles à priori pour faire vivre et tenir les projets « communs ».

      Enfin, pour ce qui est de mettre la man à pâte, si le statut d’autoentrepreneur « fonctionne » c’est pas seulement à cause de la nécessité impérative de trouver du fric pour survivre, c’est aussi de reprendre/capter (et souvent renverser, cf sous traitance et subordination de fait au client, au donneur d’ordre) une aspiration à ce que les patrons nomment « liberté du travail » et qui relève d’une autre nécessité, celle de jouir d’une #capacité_à_agir. Cela nécessite des supports sociaux. Juste un souci, la manière dont ce qui en tient lieu actuellement est fabriqué, hiérarchisé, segmenté, arbitraire est martyrisante.

  • e-torpedo-le webzine sans barbelés- Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary -torpedo
    http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=2736&titre=Lettre-ouverte-a-ceux-qui-sont

    Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise, mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix - chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe des patrons - fut payé un parcours que Serge July résuma un jour en trois mots : « Tout m’a profité. »

    #livre