• 17:10

      (Le film Le consentement ) j’ai été choquée par la violence de ses images, il y a un effet coup de poing qui empêche le spectateur de réfléchir … et qui fait appel aux instincts les plus basiques et les moins conscientisés. Il faut aborder cette affaire là avec intelligence et en faisant un travail d’analyse historique, en essayant de reconstituer ce qui s’est passé ce n’est pas juste un huis clos entre un homme de 50 ans et une adolescente de 14/15/16 ans. C’est comme une sorte de toile d’araignée qui à l’époque s’étendait sur une partie de l’intelligentsia française.

      (…) On était encore dans le sillage de mai 68, à cette époque, le discours dominant était celui de la liberté, du droit de choisir (…) tout ce qui semblait restreindre la liberté de choix des individus avait très mauvaise presse, mais là, ça concernait des enfants.

      (…)

      C’est un microcosme autour de Matzneff …
      … avec l’affaire Springora, immédiatement ses quatre éditeurs ont fait disparaitre les 15 tomes de son journal, où il raconte toute sa vie, avec qui il déjeune, avec qui il part en vacances en tunisie, philippines, algérie, les compliments des uns et des autres. Il donne une image de son réseau qu’on a fait disparaitre.

      Sinon, pas beaucoup d’infos, c’est confus, elle mélange sa morale (sexuelle) avec la révolution de mai 68 et les viols d’enfants. J’espère qu’elle arrivera à se libérer l’esprit et sa vie de cette emprise qui à l’air de se perpétrer, elle appelle certains protagonistes par leurs prénoms :/

      Ce qui m’intéresse, c’est comment historiquement par qui et par quel biais s’est mis en place ce droit de violer des enfants et d’en faire la promotion publique.

    • @touti
      J’ai trouvé génant la manière rigolarde dont elle parle de tout cela et aussi qu’elle soit si dure avec Springora et l’adaptation du livre en film. Elle fait la promo de son livre et n’as pas besoin de dénigré le travail des autres. Le fait que la pédocriminalité suicite des émotions, est, il me semble assez comprehensible, que ca n’en provoque pas chez elle montre un souci de PTSD pas soigné plus qu’autre chose (enfin dans le meilleur des cas...). Je n’ai pas vu le film sur Le Consentement mais sans le livre de Springora, elle n’aurais jamais sorti le sien et Madzneff serait en thailand au frais du contribuable a violer des petits enfants.

      Sinon j’ai réalisé (enfin !) hier que Jack Lang était le président de l’institut du monde arabe .... ca me semble d’un tel cynisme, d’une telle cruauté d’avoir mis cet homme là à ce poste là ! Quel est le gros sac à merde qui a choisi Lang pour ce post ? Qui désigne la présidence de l’institut du monde arabe ?

      Edit :

      En 2013, le Président de la République François Hollande le nomme à la présidence de l’Institut du monde arabe.

      https://www.imarabe.org/fr/missions-fonctionnement/presidence
      Hollande ne peu pas ignoré quelle est la nature de la contribution de Lang au monde arabe....

    • Je n’ai vu que la bande annonce, et j’avoue ne pas y avoir trouver la représentation des personnages convaincante. La stratégie d’emprise est un jeu pervers et le prédateur pédocriminel sait très bien comment choisir ses proies sans se faire remarquer et manipuler l’entourage en sa faveur. Il est plus sûr vis-à-vis de la société (parents ou médias) de se faire passer pour un noble séducteur, un érudit ou un esthète plutôt que de dévoiler le piège immonde par son attitude.
      Mais peut-être cela s’explique par la majorité de la production cinématographique où la prise d’otage des émotions du spectateur l’oblige à ingérer comme normes des attitudes ou des personnages infects (mais beaux ou drôles) sans permettre de distinguer si une situation doit être considérée comme comique, divertissante ou ignoble. A preuve, le nombre de fois ou je me suis retrouvée interdite de voir la salle s’esclaffée de rire sur un viol ou son récit. On sait tout·es la portée de cette production sur nos modes de pensée et de vie, l’acceptation et l’habitude s’immisçant si facilement construisant ce qui est nommé culture du viol, l’invisible état d’un monde de pouvoirs ultras violents. Peut-être cela explique qu’il ait fallut forcer le trait et le casting de ce film pour indiquer au spectateur d’éprouver du dégoût.
      On peut considérer que Matzneff, introduit dans son cercle par Montherlant, était le porte parole des pratiques sexuelles criminelles de ces intellectuels et politiques haut placés dont l’exercice du pouvoir est sans fin et s’exerce en toute impunité.
      Donc bien sûr, Pierre Bergé en premier lieu, grand souteneur de Matzneff. Et tout ceux qui ont voulu l’imiter comme Frédéric Mitterand neveu de François, écrivant La Mauvaise Vie violeur d’enfants, soutien de Ben Ali jusqu’au bout et qui a continué à avoir des postes de responsabilité élevés.

      Cela pour faire écho à ce que tu écris sur Lang (toujours au premier rang des invités surtout quand Macron parle de langue française en péril)

    • Christian Giudicelli est mort en mai 2022
      https://actualitte.com/article/106059/auteurs/prix-renaudot-et-proche-de-matzneff-christian-giudicelli-est-mort
      https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/05/16/l-ecrivain-christian-giudicelli-est-mort_6126360_3382.html

      Christian #Giudicelli, adepte des séjours aux Philippines avec M. Ami et éditeur de Matzneff chez Gallimard, juré du prix Renaudot depuis 1993.
      Matzneff et Giudicelli se désignent dans leurs livres sous les N° de leurs chambres à l’hôtel Tropicana à Manille aux Philippines : Matzneff 804 (Eight o four) et Giudicelli 811 (Eight one one).

    • 2013
      https://www.elmundo.es/elmundo/2013/08/04/espana/1375646351.html

      Los abusos sexuales contra niños en Marruecos ya eran un tema explosivo antes de conocerse este caso. La ONG ’Touche pas à mon enfant’ (’No toques a mi niño’) estima que 26.000 niños son violados al año en el reino hachemita, es decir 71 por día. Y una parte importante de estos delitos es responsabilidad de redes de pedófilos bien organizadas que se mueven en el ambiente de la jet set de Marrakech.

  • Pour Jean-Paul Rouve, « des gens en place qui sont dans le cercle de Matzneff » ont entravé la promotion du film « Le Consentement » - Marie Claire
    https://www.marieclaire.fr/pour-jean-paul-rouve-des-gens-en-place-qui-sont-dans-le-cercle-de-matzne

    « Je sais qu’il y a encore quelque chose autour de Matzneff. Je vous dis un truc qu’on n’a jamais dit. Quand on fait la promo du film, (...) l’attachée de presse contacte les différents médias, pour faire les émissions, des articles... (...) Il y a des endroits où on a rien fait, parce qu’il y a encore des gens qui sont en place et qui sont dans le cercle plus ou moins proche de Matzneff, et de toute cette bande », révèle-t-il en colère.

    #pédocriminels

    • Il a toujours un logement social à Paris et fait des séjours en france pour ses soins medicaux. La maire du Veme arrondissement Florence Berthout semble l’avoir à la bonne

      Pour ce logement situé dans le quartier Latin, au cœur de la capitale, Gabriel Matzneff paie un loyer de 350 euros. « Monsieur Matzneff est un vieux monsieur qui s’est cassé le col du fémur. Je trouve que sur le plan humanitaire, on aurait pu lui refaire sa salle de bains », a déclaré au Parisien Florence Berthout. L’élue déplore également une « chasse aux sorcières. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Berthout
      source :
      https://www.lefigaro.fr/faits-divers/logement-social-gabriel-matzneff-demande-a-la-ville-de-paris-de-renover-sa-
      Plus d’infos sur le logement social social du pédo-scribouillo-violeur
      https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/gabriel-matzneff-loue-un-hlm-du-quartier-latin-pour-348-euros-par-mois-b

      Situé rue Maître-Albert, entre les quais, la rue de Bièvre (où habitait François Mitterrand) et le boulevard Saint-Germain, le studio, au premier étage, donne sur rue et sur une petite cour silencieuse et pavée. (...)

      « C’est Jean Tiberi, alors maire du Ve arrondissement, bras droit de Chirac, pilier du RPR, qui s’en est lui-même occupé », poursuit cette source.

      « Il ne lui a pas trouvé pas un appartement dans une barre de la porte de la Chapelle avec vue sur le périph », ironise Jean-Baptiste Eyraud du DAL (Droit au logement) qui rappelle en passant qu’à Paris « il y a 130 000 demandeurs de logement en souffrance ». (...)

      Cette HLM de luxe a, depuis, échappé à tout contrôle. Si les revenus de l’écrivain semblent très modestes ces dernières années, pendant ces 25 ans, il ne lui a jamais été demandé, comme aux autres locataires de HLM classiques, de justifier de ses ressources, y compris l’année où il a gagné le prix Renaudot. Il n’a pas non plus été assujetti au supplément de loyer.

      https://www.journaldemontreal.com/2020/01/09/gabriel-matzneff--mieux-vaut-tard-que-jamais

      Voici la jolie rue ou loge Madzneff et curieusement sur wikipédia il n’est pas mentionné parmis les curiosités et fait remarquables locales ! Elle s’appelait la rue perdue comme en témoigne cette gravure toujours visible.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Ma%C3%AEtre-Albert

      en cherchant je trouve beaucoup de belles choses !

      L’écrivain pédophile Gabriel Matzneff a reçu 160.500 euros d’aides publiques

      Depuis 2002, Gabriel Matzneff est bénéficiaire de l’allocation annuelle aux auteurs. Il a reçu 160.500 euros d’argent public.
      écrivain Gabriel Matzneff , au cœur d’un scandale concernant ses relations sexuelles avec des mineurs et ses écrits pédophiles depuis l’annonce de la parution du Consentement de Vanessa Springora , a été aidé financièrement, à hauteur de 160.500 euros, par le Centre national du livre (CNL). Depuis l’été 2002, Matzneff touche en effet une « allocation annuelle aux auteurs » de la part de cet établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il s’agit d’une aide sociale accordée à des auteurs vieillissants ayant de faibles revenus - 14 autres écrivains, hommes et femmes âgés de 72 à 96 ans, ont reçu cette prestation en 2019 (un est mort depuis) pour un montant total de 140.000 euros.
      Depuis 2013, aucun nouvel écrivain ne peut bénéficier de cette aide

      Avant les 160.500 euros dont il a bénéficié entre 2002 et 2019, Matznef

      https://www.lejdd.fr/Societe/info-jdd-lecrivain-pedophile-gabriel-matzneff-a-recu-160500-euros-daides-publi

      Arrivé à l’âge de la retraite en 2002, il avait sollicité une aide financière auprès du ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon , qui avait plaidé sa cause auprès du CNL. Avant une réforme de 2004, cette aide était censée être versée « à vie » et sans contrôle de revenus.

      https://www.nouvelobs.com/culture/20200103.OBS23015/gabriel-matzneff-ne-touchera-plus-ses-6-000-euros-par-an-d-aide-publique.

      J’ai une gastro mais au moins j’ai une bonne raison de vomir.
      Je retrouve Jean-Jacques Aillagon sur la defense de Rose Bonbon un roman pedo qui avais été censuré par Sarko en 2002.
      https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/10/06/jean-jacques-aillagon-contre-toute-censure-dans-l-affaire-rose-bonbon_425784

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      Et si je cherche Aillagon et Claude Leveque ca va donné quoi...
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      PARIS, FRANCE - OCTOBER 17 : Thomas Aillagon and Jean Jacques Aillagon attend the « Claude Leveque » Exhibition Preview at Galerie Kamel Mennour Rue Saint Andre des Arts on October 17, 2015 in Paris, France. (Photo by Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)
      https://www.gettyimages.ch/detail/nachrichtenfoto/thomas-aillagon-and-jean-jacques-aillagon-attend-the-nachrichtenfoto/493200256?language=fr

      Pour mémoire

      « Tout le monde savait » : Claude Lévêque, une omerta au nom de l’art

      Alors qu’une partie du milieu artistique est sidérée d’apprendre que le plasticien fait l’objet, depuis 2019, d’une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs », d’autres semblent moins surpris…

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/01/15/tout-le-monde-savait-claude-leveque-une-omerta-au-nom-de-l-art_6066318_3246.

    • Dans la liste des signataires de la pétition de Matzneff (publiée le 26 janvier 1977 dans Le Monde) pour défendre des pédo-criminels inculpés, il y a les signatures de quantité de criminels pédophiles condamnés, dont un meurtrier trafiquants d’arme sous pseudo "Nègrepont" qui cache en fait deux infects personnages Jean-Pierre Négre & Michel Pont

      Michel Pont

      Michel Pont né le 19 mars 1948 a été condamné en 1983 pour pédopornographie (1), il est le neveu de l’architecte François Spoerry (2) et compagnon de Pierre Maltais.
      Il est co-auteur du numéro 12 de la revue recherches, publié en 1973, 220 pages « Trois milliards de pervers : Grande encyclopédie des homosexualités » dont la partie pédophilie reste censurée.

      Jean-Pierre Négre

      Jean-Pierre Négre né Pierre Doris Maltais le 28 juin 1937 à East Angus Quebec de Pierre Maltais et Béatrice Leroux, est un pédocriminel, également criminel financier, trafiquant d’armes, condamné à plusieurs reprises mais qui échappe à toute incarcération en s’enfuyant mystérieusement. Il a sévit en France, Belgique, Italie, Canada, Costa Rica, Danemark, Nicaragua … C’est un imposteur qui agit sous de multiples identités : Pierre Maltais, Norman William, MicMac, ou Apjolinoman, ou Maolin Tiam, ou Piel Petjo Maltest, ou Henry Pont, ou Saumon ressourçant (sic) ou prince de Faucigny-Lucinge, entre autres.

      Il est le gourou de la secte Ecoovie, société créée en 1978 à Paris, mais qu’il a initié depuis 1973 en prenant progressivement la direction d’une petite communauté hippie. Il est accusé de viols, de disparitions d’adultes et d’enfants, de rapts et de maltraitances.

      Il serait mort en juillet 2015 à Granada au Nicaragua (3b)

      Plusieurs publications relient ces deux criminels à Matzneff et à d’autres signataires.

      Mais comme les journalistes ne font pas leur travail, vous ne lirez cela qu’ici. Le New-York Times et Médiapart ont pourtant été informés.

      Serge July a même encensé dans sa nécrologie en 1999 un des signataires de cette pétition pedocriminel arrêté au Cambodge et condamné https://www.liberation.fr/france/1999/08/31/mort-de-christian-hennion-ancien-de-liberation_280264
      qui participe également à la publication "3 milliards de pervers"

      CF arrestation en 1997 de Hennion par interpol pour viols d’enfants au Cambodge
      https://www.aparchive.com/metadata/youtube/db3c86701d7e9a21c2e6aff104b11bd5

      Matzneff a revendiqué la paternité de cette pétition dans un article publié en 2003 sur son blog. Cf. Robin Andraca, « Matzneff : les signataires d’une pétition pro-pédophilie de 1977 ont-ils émis des regrets ? »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff#cite_note-p%C3%A9tition-68

      La plupart des personnes contactées se montrèrent favorables ; il n’y eut que de rares refus (Marguerite Duras, Hélène Cixous, Xavière Gauthier, Michel Foucault entre autres).

    • Merci @mad_meg Tout ce beau monde a porté Matzneff à la gloire et continue de distiller ce droit au viol même si ce n’est plus de la même manière, ces soutiens montent encore haut dans l’arbre des tenants de la culture française. Ces personnes sont de fait souteneurs des pédocriminels et du passage à l’acte de nombre de malades sexuels inconnus de la littérature qui n’auront pas de place au panthéon médiatique ou politique mais qui ont harcelé et violé des enfants à la suite de ce blanc seing qui leur a été donné.

      Je pense avec compassion aux générations suivantes qu’il faut protéger et aux survivant·es d’enfances brisées par tout ces abuseurs de pouvoir.

    • en 2019/2020 pour avoir mené cette enquête sur les signataires, et notamment sur Maltais, et pour avoir vu des documentaires qui encensent (Godbout) cet infect mec et ces délires terrifiants … ne serait-ce que de voir dans le dernier épisode les adeptes pleurer cette secte criminelle qui disent y voir du positif, vraiment, je peux pas supporter cela. C’est une réhabilitation par arte que je trouve très problématique des délirium gaïaland etc.

      Je laisse juste ce lien vers Rapport de la Commission d’enquête parlementaire belge sur les pratiques illégales des sectes - Examen du dossier judiciaire d’Ecoovie - L’organisation du groupe en Belgique Chambre des Représentants de Belgique
      mars 1997
      https://www.lachambre.be/doc/flwb/pdf/49/0313/49k0313008.pdf

    • Secte Ecoovie : à partir de la page51 du document. Merci @touti
      Et oui, malheureusement, certain·es ancien·nes adeptes semblent toujours sous une forte emprise et le témoignage de certains concernant le décès de l’un d’entre eux est sidérant. C’est à peine s’ils comprennent la gravité de leurs actes.

    • @sombre emprise d’autant plus forte et ignoble que le gourou avait des pratiques sexuelles (documentées dans certains reportages) consistant à être l’étalon reproducteur du groupe. Il interdisait les couples et séparait les enfants des adultes. Comment s’extraire alors de ce genre de secte.

      On retrouve dans le rapport belge le quartier privilégié de Matzneff St Germain des Près, Odéon où les deux Nègrepont exposaient leurs photos à la galerie Régine Lussan.

    • Oui, j’avais pas encore tout visionné. Ce qui est troublant, ce sont ces deux adeptes femmes choisies par le maître comme reproductrices et visiblement en état de #stress_post_traumatique qui n’arrivent pas à mettre des mots sur ce qu’elles ont dû subir. Quant au décès du très jeune enfant initié secrètement par le gourou parce qu’il était (soit disant) appelé à être le futur chaman de la tribu, comment dire ... Une belle pourriture ce pseudo-Amérindien Micmac ... (ou plutôt mic-mac)
      #sectes #emprise #manipulations_mentales

    • 24 nov. 2023
      Le film « Le consentement » est toujours à l’affiche à Paris dans plus de 10 salles et encore projeté dans les villes de

      Marseille
      Nantes
      Nice
      Brest
      Annemasse
      Avignon
      La Rochelle
      Montpellier
      Perpignan
      Lyon
      Rouen
      Nanterre
      Tours
      Grenoble
      Le Mans
      Ambérieu-en-Bugey
      Bohain-en-Vermandois
      Vichy
      Manosque

      Tu ne verras donc pas ce film à Lille, Rennes, Bordeaux ou Toulouse (soit des villes d’étudiant·es avec entre 200 000 et 500 000 habitants) rassure toi, tu peux toujours aller à Ambérieu-en-Bugey ville qui dispose d’une gare pour ses 15.000 habitants (et apparemment d’un cinéma) à 35 km au sud-est de Bourg-en-Bresse.

  • A la frontière gréco-macédonienne, le « #tri » des migrants profite aux #réseaux_mafieux

    Alors qu’un froid polaire règne depuis la mi-janvier sur l’Europe du Sud-Est, 1 000 à 3 000 réfugiés s’engagent tous les jours sur la « route des Balkans » pour gagner l’Europe occidentale. Les gouvernements et les ONG redoutent une nouvelle augmentation de ces flux dès le retour de températures plus clémentes, alors que des milliers de « migrants économiques », désormais illégaux, errent dans la région.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/010216/la-frontiere-greco-macedonienne-le-tri-des-migrants-profite-aux-reseaux-ma
    #Grèce #asile #migrations #réfugiés #Macédoine #passeurs

    • L’article complet:

      Alors qu’un froid polaire règne depuis la mi-janvier sur l’Europe du Sud-Est, 1 000 à 3 000 réfugiés s’engagent tous les jours sur la « route des Balkans » pour gagner l’Europe occidentale. Les gouvernements et les ONG redoutent une nouvelle augmentation de ces flux dès le retour de températures plus clémentes, alors que des milliers de « migrants économiques », désormais illégaux, errent dans la région.

      Macédoine, de nos envoyés spéciaux.- La flamme d’une bougie vacille dans l’obscurité, quelques morceaux de tissus ont été tendus pour voiler une fenêtre brisée par laquelle s’engouffre le vent glacial qui descend des montagnes de la Macédoine voisine. Pour tenter d’endiguer le flux de candidats à l’exil, les autorités de Skopje ont posé des barbelés tout le long de la frontière méridionale du pays et, depuis le 18 novembre, seuls les ressortissants d’Afghanistan, d’Irak et de Syrie ont la permission de s’engager dans le « corridor » qui conduit vers la Serbie, la Croatie, la Slovénie puis l’Autriche. Le statut de réfugiés est systématiquement refusé aux citoyens de toutes les autres nationalités, désormais considérés comme des « illégaux ». Chaque nuit, des dizaines de personnes campent donc dans les chambres en ruine d’un hôtel désaffecté, dont la carcasse se dresse au bout du parking de la station-service d’Evzoni, sur l’autoroute qui file vers Thessalonique, à un kilomètre de la frontière. « Nous ne pouvons pas faire de feu, sinon la police arrive et nous renvoie à Athènes », explique un homme engoncé dans un sac de couchage, au milieu d’un monceau de détritus, de conserves éventrées et de bouteilles en plastique.

      Des taxis déposent sans cesse de petits groupes de migrants sur le parking, d’autres arrivent à pied. Ici, tous ou presque viennent d’Algérie ou du Maroc. En contrebas, de l’autre côté de l’autoroute, se cache un autre hôtel, le Hara. Il propose des chambres à 40 euros la nuit, mais les migrants qui n’ont pas suffisamment d’argent s’allongent sur la terrasse, derrière une bâche, pour prendre un peu de repos. D’autres partagent du pain dans la salle de restaurant. Ici, tout se paie, mais il y a Internet, une ressource vitale pour contacter les passeurs, étudier les itinéraires qui permettent de forcer les barbelés dressés par la Macédoine le long de ses frontières avec la Grèce, ou simplement pour parler avec la famille restée au pays. Omar, un jeune Marocain d’une vingtaine d’années, porte une vilaine cicatrice sur la joue : il a été agressé il y a quelques jours par d’autres réfugiés, qui lui ont volé son argent et son téléphone portable. Ces violences sont fréquentes. Le 25 janvier, un Pakistanais est mort dans une bagarre avec des Afghans, deux autres, blessés, ont été hospitalisés.

      Larbi a déjà tenté deux fois de passer en Macédoine, les deux fois il a été arrêté. « Il y a des trous dans le grillage », explique cet homme de 33 ans, originaire du sud du Maroc. « Mais souvent ce sont des pièges : les Macédoniens te laissent entrer, mais quelques centaines de mètres plus loin, l’armée arrive. » Le « tarif » est bien établi : un tabassage en règle, puis la remise à la police grecque. Chaque jour, celle-ci remplit des autocars de « refoulés », qui sont ensuite abandonnés à leur sort dans des stations-services de la périphérie d’Athènes, à 600 kilomètres de là.

      Dans son pays, Larbi était guide de montagne et sa famille possède un petit hôtel. Depuis deux ans, il n’y a plus de touristes ou presque, aussi s’est-il résolu à partir. Il s’est rendu en avion à Istanbul, a payé 700 euros son passage vers l’île grecque de Lesbos, puis s’est caché dans un camion pour monter dans un ferry vers le port du Pirée. « Depuis Athènes, le trajet jusqu’à Belgrade coûte de nouveau 700 euros. Nous avons confié l’argent à un ami qui remettra la somme quand nous serons rendus à destination. » Son rêve, rejoindre son frère aîné installé à Alicante, dans le sud de l’Espagne. « Là-bas, les salaires ne sont pas mauvais, même pour les clandestins. Au minimum, on est payés 50 euros la journée. Et puis au bout de trois ans, tu es sûr d’être régularisé. » Parti du Maroc, Larbi a donc décidé de faire le tour du Bassin méditerranéen pour arriver en Europe ; pour lui, la « route des Balkans » est désormais la voie de passage la plus sûre. De toute façon, il a aussi de la famille en Belgique et aux Pays-Bas. Si ça ne marche pas en Espagne, il tentera sa chance plus au nord. « Moi, si je viens en Europe, c’est pour travailler », clame-t-il, la capuche de sa parka rabattue sur le crâne pour se protéger du froid. Autour de lui, tout le monde acquiesce.

      Si Larbi et ses compagnons parviennent à franchir la frontière macédonienne, d’autres épreuves les attendent sur la route : dans le nord de la Macédoine, les kidnappings ont repris. Les migrants sont enfermés dans des maisons des villages de Lojane et Vaksince, accolés à la frontière avec la Serbie et repaires connus de trafiquants, jusqu’à ce qu’ils s’acquittent d’une rançon. Les volontaires des réseaux de soutien aux migrants diffusent les cartes de routes alternatives qui passent par la montagne du Karadag, au-dessus de ces hameaux, mais il faut être en excellente condition physique pour les emprunter. Plus au nord, l’accès à la Croatie leur étant interdit, de plus en plus de « clandestins » passent à nouveau par la Hongrie, dont la frontière est également défendue par un mur de barbelés. Ces dernières semaines, 200 réfugiés campaient dans la « jungle » de Subotica, tout au nord de la Serbie, fréquentée par les migrants depuis 2011. C’est là que les passeurs viennent recruter leurs clients pour le franchissement de la frontière. Les obstacles posés par les États ont pour première conséquence de faire grimper les tarifs et de justifier les « prestations » offertes par ces bandes criminelles.

      Dans la boutique de la station-service d’Evzoni, les affaires se portent bien, on vend des chaussettes, des bonnets et des sacs de couchage. À la terrasse, deux hommes sirotent un café, indifférents au froid. « Ils sont pakistanais, souffle Kamel, un Algérien, ce sont eux qui contrôlent les passages. » De temps à autre, une camionnette de Médecins sans frontières (MSF) vient assurer une permanence médicale, distribuer un peu de vivres, des couvertures. Des voitures de la police passent sans s’arrêter. Les autorités grecques rapatrient plus au sud les migrants qui se font arrêter par les Macédoniens, elles laissent courir les autres, pas mécontentes de les voir continuer leur route vers le nord.

      « Les enfants représentent au moins un tiers des personnes qui arrivent ici »

      « Pour venir d’Athènes, les migrants doivent payer 25 euros », explique Andres Moret, le coordinateur de MSF pour le nord de la Grèce. « En théorie, le rapatriement forcé vers Athènes devrait être gratuit, mais certains de nos employés ont pris ces bus en se faisant passer pour des migrants. Les chauffeurs demandent de l’argent, souvent jusqu’à 50 euros. » Dans cette région pauvre touchée de plein fouet par la crise, les candidats à l’exil sont devenus une manne. « La police est en contact avec les propriétaires des bus qui sont toujours à côté de la frontière. Ils te disent, ou tu paies ou tu vas en prison. Ici, les gens profitent des migrants. Tout se paie au prix fort, la nourriture, les magasins, les hôtels », se plaint Larbi.

      À quelques kilomètres du poste-frontière, des travailleurs humanitaires affalent les tentes du camp de transit d’Eidomeni menacées par de fortes rafales de vent. Un peu plus loin, quelques toilettes mobiles posées en plein champ ont été renversées. De toute manière, le camp est pratiquement vide : depuis les graves incidents qui ont opposé, en novembre dernier, la police aux « migrants économiques » bloqués sur la frontière, les autorités grecques en interdisent l’accès à tous les réfugiés. Durant trois semaines, plusieurs milliers d’Iraniens, de Marocains et de Pakistanais ont « occupé » le camp d’Eidomeni, avant d’être évacués. De nombreux graffitis peints sur les immenses tentes vides témoignent encore de la longue épreuve de force : « Lebanon + Maroc + Pakistan + Iran + Ghana : they are starving. Let them cross the border. »

      Désormais, les autocars qui amènent les réfugiés depuis Athènes se garent dans des stations-services en amont : c’est là que s’effectue, en théorie, le tri entre nationalités. Les cars reprennent leur route jusqu’à Eidomeni seulement s’ils ont reçu l’assurance que la frontière macédonienne est ouverte et que les migrants peuvent passer sans s’arrêter. Pour pallier les besoins les plus urgents, Médecins sans frontières a installé quelques tentes à la station de Polykastro, à une vingtaine de kilomètres de la Macédoine. Le 1er janvier, près de 3 000 personnes y sont restées bloquées durant 48 heures, alors que les températures descendaient chaque nuit à dix degrés sous zéro. « Il n’y a pas de douches, pas de tentes chauffées », s’indigne Andres Moret. « Les responsables de la station nous empêchent de donner des vêtements chauds, car ils en vendent. Tout doit se négocier, même une simple distribution de soupe. Il ne nous appartient pas de critiquer les décisions politiques, comme celle de fermer la frontière aux ressortissants de certains pays, mais le devoir d’assistance humanitaire qui s’impose à tous n’est pas respecté en Grèce. Les enfants représentent au moins un tiers des personnes qui arrivent ici. Or le flux reste toujours très important, même en hiver. Entre 1 000 et 3 000 personnes par jour, parfois plus. »

      Aux abords du camp d’Eidomeni, un autre graffiti proclame : « Fuck the racket ! » La fermeture de la « route des Balkans » aux soi-disant « migrants économiques » a naturellement relancé l’activité des passeurs et des trafiquants. Dans le nord de la Grèce, un laissez-passer grec trafiqué, prêtant la nationalité irakienne ou syrienne à des ressortissants d’autres pays, se vend 200 euros, mais ces faux, grossièrement falsifiés, ne trompent personne. Pour un passeport d’un pays donnant droit au statut de réfugié, il faut débourser de 3 à 6 000 euros, suivant la qualité du document. Bien peu ont les moyens de s’offrir un tel sésame. « C’est du déjà-vu », s’indigne Andres Moret. « Nous en sommes revenus à la situation du printemps dernier, avant que le corridor humanitaire des Balkans ne se mette en place. »

      Fin janvier, la Macédoine a fermé pendant près de 48 heures sa frontière, suscitant la panique chez les autorités grecques ainsi que parmi les travailleurs humanitaires. Pour justifier cette interruption « temporaire », Skopje avait invoqué « une demande reçue de la Slovénie ». En réalité, les menaces de blocage sont devenues quotidiennes sur la route des Balkans. Comme aucun pays de la région n’a les capacités d’accueillir plusieurs milliers de personnes, tous essaient de stopper le flux en amont. « On ne sait jamais ce que va décider Skopje. Chaque jour, chaque heure même, la situation change. Toutes les six heures, il y a une relève de la police en Macédoine. Le nouveau chef peut décider de fermer la frontière ou de la rouvrir », se désole Antonis Rigas, officier de terrain de MSF en charge du camp d’Eidomeni. Il gratte sa longue barbe blanche : « Cela nous oblige à sans cesse remettre en cause nos plans d’action. Ce n’est pas sérieux. »

      Quand tout se passe sans accroc, des groupes d’une cinquantaine de personnes, c’est-à-dire la contenance d’un bus, passent toutes les demi-heures en direction du camp de Gevglija, à moins d’un kilomètre, le long de la voie de chemin de fer. Côté macédonien, le camp de transit fonctionne à plein régime. Depuis l’automne, de nouvelles tentes pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes chacune ont été montées, ainsi que de nombreux petits baraquements. Des systèmes de chauffage y maintiennent une température acceptable. C’est là que les réfugiés doivent attendre avant de pouvoir monter dans les trains affrétés, irrégulièrement, par la compagnie nationale de chemin de fer macédonienne. « La situation dans le camp s’est nettement améliorée depuis l’été, désormais tout le monde travaille ensemble, les citoyens, les ONG et le gouvernement », explique Lence Zdravkin, une volontaire macédonienne qui coordonne bénévolement depuis des mois les dons des citoyens dans le sud du pays. « Mais depuis quelques semaines, je vois de nouveau des groupes de réfugiés “illégaux” qui remontent à pied vers le nord, ils passent devant chez moi. Ils ont froid, ils souffrent d’engelures, ils sont en danger. » Comme au printemps dernier, quand le « corridor » des Balkans n’avait pas été mis en place, la petite maison de Lence est devenu un havre où les migrants en errance peuvent trouver des vêtements chauds, un peu de nourriture, se reposer avant de reprendre la route. « Dès les vents se calmeront en mer Égée, les flux augmenteront de nouveau et nous serons totalement dépassés. »

  • Des immigrés dans les filets des réseaux turcs

    Les immigrés bulgares abusent-ils des prestations sociales ? Plusieurs cas de fraude ont créé la polémique. Mais bien souvent, les fraudeurs présumés sont aussi les victimes de réseaux organisés.

    http://www.courrierinternational.com/chronique/2013/05/17/des-immigres-dans-les-filets-des-reseaux-turcs

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