region:europe de l'ouest

  • Le monde devient de plus en plus bête, d’après une étude (Zerohedge)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/16066-le-monde-devient-de-plus-en-plus-bete-d-apres-une-etude-zerohedge

    La cause ou plutôt les causes, on les connais (vidéo ci-dessous), mais tout le monde s’en fout, puisque plus on est con, et plus on est centré sur soit même…

    Tyler Durden

    L’Europe de l’Ouest abrite une grappe d’économies développées qui rehaussent certains des niveaux de vie les plus élevés au monde. Mais cela pourrait bientôt changer. Car comme l’écrit Evan Horowitz sur l’émission NBC News "Think", les scores de QI en France, en Scandinavie, en Grande-Bretagne, en Allemagne et même en Australie commencent à baisser.

    La tendance a été bien documentée dans toute l’Europe occidentale et pourrait bientôt s’étendre aux États-Unis. Ce qui signifie que les données ont confirmé ce que des millions d’Américains qui ont regardé les nouvelles sur le câble ou se sont (...)

  • Prague contre une « double qualité » des produits alimentaires au sein de l’ue 20 Mai 2019 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/prague-contre-une-double-qualite-des-produits-alimentaires-au-sein-de-l-ue-

    Le gouvernement tchèque a annoncé aujourd’hui avoir adopté un projet d’amendement interdisant la vente de produits alimentaires de qualité moindre que ceux commercialisés sous le même nom en Europe de l’Ouest. « Notre objectif est d’assurer à nos consommateurs un traitement fair-play ainsi que la possibilité de choisir les produits ayant la même qualité que ceux qui sont vendus à l’ouest de nos frontières », a déclaré le ministre de l’Agriculture Miroslav Toman. Le problème régulièrement dénoncé aussi par d’autres pays d’Europe centrale et orientale concerne surtout les « grands groupes multinationaux », a affirmé Miroslav Toman devant la presse à l’issue du conseil des ministres, sans toutefois fournir des exemples concrets.

    « Le non-respect de la réglementation sera passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions de couronnes », soit 1,94 million d’euros, a précisé le ministre. Le texte qui fera prochainement l’objet d’un vote à la chambre basse a été adopté par le gouvernement du milliardaire populiste Andrej Babis à cinq jours des élections européennes, prévues en République tchèque vendredi et samedi. La dénonciation de différences de qualité de certains produits de marque commercialisés sous le même emballage fait partie de la campagne électorale du mouvement ANO du chef du gouvernement, qui fait figure de favori du scrutin, selon les sondages.

    « Il s’agit d’un sujet important non seulement à l’approche des élections européennes », a assuré Andrej Babis, qui est inculpé pour fraude présumée aux subventions européennes. La Hongrie et la Slovaquie ont déjà dénoncé dans le passé la commercialisation de produits d’une qualité inférieure dans certains « nouveaux » pays de l’UE, accusant par exemple Nutella d’être « moins crémeux », Coca-Cola « moins riche » ou le chocolat en poudre Nesquik de Nestlé moins « intense ».

    #concurrence mon oeil #ue #union_européenne #libre_circulation des produits de mauvaise #qualité, pour les #colonies #alimentation #inégalités #beurk

    • Pour rappel, afin de faire plus de bénéfices, et miroiter les promotions, les chaines de magasin importent parfois ce produits en France.
      Exemple, Leclerc et le koka kola. Et ce n’est pas un cas unique.

  • Impact cosmique majeur il y a 12 800 ans
    Les preuves géologiques et paléontologiques découvertes dans le sud du Chili appuient la théorie selon laquelle un impact cosmique majeur s’est produit il y a environ 12 800 ans.

    Lorsque James Kennett, professeur émérite de géologie à l’Université de Santa Barbara, et ses collègues ont entrepris il y a plusieurs années d’examiner les signes d’un impact cosmique majeur survenu vers la fin du Pléistocène, ils ignoraient l’ampleur de l’effet climatique projeté.

    « C’est beaucoup plus extrême que ce que je pensais quand j’ai commencé ce travail », a noté Kennett. « Plus le travail a été fait, plus il semble être extrême. »

    Il parle de l’hypothèse du « Younger Dryas Impact », qui postule qu’une comète fragmentée s’est écrasée sur la Terre il y a près de 12 800 ans, provoquant des changements climatiques rapides, des extinctions de mégafaune, une diminution soudaine de la population humaine et des changements culturels ainsi que des incendies de forêt étendus. L’hypothèse suggère un mécanisme possible de déclenchement des changements brusques du climat à cette époque, en particulier un refroidissement rapide de l’hémisphère Nord, appelé Younger Dryas , au milieu d’une tendance générale au réchauffement naturel et à la fonte des inlandsis, mise en évidence par des changements dans les fossiles. et record de sédiments.

    Controversée dès le moment où elle a été proposée, cette hypothèse continue encore à être contestée par ceux qui préfèrent attribuer le renversement final du Pléistocène à des causes terrestres. Mais Kennett et ses fidèles piliers de l’hypothèse d’impact du Younger Dryas Boundary (YDB) ont récemment reçu un élan important : la découverte d’un très jeune cratère d’impact de 31 km de large sous la calotte glaciaire du Groenland. ils croient peut-être être l’un des nombreux fragments de comètes qui ont touché la Terre au début du Younger Dryas .

    Maintenant, dans un article publié dans la revue Nature Scientific Reports, Kennett et ses collègues, dirigés par le paléontologue chilien Mario Pino, présentent une nouvelle preuve d’un impact cosmique, cette fois très au sud de l’équateur, qui conduirait probablement à la combustion de biomasse, au changement climatique et extinctions de mégafaunales il y a près de 13 000 ans.

    « Nous avons identifié la couche YDB aux hautes latitudes de l’hémisphère sud, à près de 41 degrés au sud, près de la pointe de l’Amérique du Sud », a déclaré Kennett. Il s’agit d’une extension majeure de l’événement de la BDY. "La grande majorité des preuves à ce jour, at-il ajouté, a été retrouvée dans l’hémisphère Nord.

    Selon Kennett, cette découverte a débuté il y a plusieurs années lorsqu’un groupe de scientifiques chiliens étudiant les couches de sédiments d’un site paléontologique et archéologique du Quaternaire bien connu, Pilauco Bajo, a reconnu les changements connus pour être associés à un événement d’impact de la YDB. Ils comprenaient une couche de « tapis noir », vieille de 12 800 ans, qui coïncidait avec la disparition des fossiles de mégafaune du Pléistocène sud-américain, un changement brusque de la végétation régionale et une disparition des artefacts humains.

    « Parce que la séquence de ces événements ressemblait à ce qui avait déjà été décrit dans les documents de YDB pour l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest, le groupe a décidé d’analyser les mandataires liés aux impacts à la recherche de la couche YDB », a déclaré Kennett. Cela a donné la présence de sphérules microscopiques interprétées comme ayant été formées par fusion en raison des températures extrêmement élevées associées aux chocs. La couche contenant ces sphérules présente également des concentrations maximales en platine et en or, et des particules de fer natif que l’on trouve rarement dans la nature.

    « Parmi les sphérules les plus importantes figurent celles qui sont riches en chrome », a expliqué Kennett. Les sphérules du site Pilauco contiennent un taux inhabituel de chrome, élément non présent dans les sphérules à impact YDB de l’hémisphère Nord, mais en Amérique du Sud. « Il se trouve que les roches volcaniques du sud des Andes peuvent être riches en chrome, et ces roches ont fourni une source locale pour ce chrome », a-t-il ajouté. « Ainsi, les objets cométaires doivent avoir également frappé l’Amérique du Sud. »

    Kennett a noté que d’autres éléments de preuve, qui concordaient avec la documentation antérieure et actuelle de la région par les scientifiques chiliens, indiquaient une « très grande perturbation de l’environnement à environ 40 degrés de latitude sud ». Celles-ci comprenaient un événement de combustion de la biomasse important mis en évidence, entre autres, par du micro-charbon de bois et des signes de combustion dans des échantillons de pollen prélevés au niveau de la couche d’impact. « C’est de loin le plus grand événement de brûlure dans cette région que nous voyons dans cet enregistrement qui s’étend sur des milliers d’années », a déclaré Kennett. De plus, a-t-il poursuivi, l’incendie coïncidait avec le moment des principaux incendies liés à la BDY en Amérique du Nord et en Europe occidentale.

    Les couches sédimentaires de Pilauco contiennent un précieux récit de pollen et de graines qui montrent un changement de caractère de la végétation régionale, preuve d’un climat en mutation. Cependant, contrairement à l’hémisphère Nord, où les conditions sont devenues plus froides et plus humides au début du Dryas plus jeune, l’inverse s’est produit dans l’hémisphère Sud.

    « Les assemblages de plantes indiquent que la végétation est passée de conditions humides et froides à Pilauco à des conditions chaudes et sèches », a déclaré Kennett. Selon lui, les ceintures climatiques zonales atmosphériques se sont déplacées « comme une bascule », avec un mécanisme synergique, apportant le réchauffement de la planète.

    dans l’hémisphère nord alors même que l’hémisphère Nord a connu un refroidissement et une expansion de la glace de mer. Selon Kennett, la rapidité - dans quelques années - du changement climatique est mieux attribuée aux changements des systèmes atmosphériques liés aux impacts, plutôt qu’aux processus océaniques plus lents.

    Entre-temps, l’impact avec ses principaux effets sur l’environnement, y compris le brûlage, aurait contribué à l’extinction de la mégafaune locale du Pléistocène sud-américain - y compris des paresseux géants, des chats à dents de sabre, des mammouths et des gomphotheres semblables à des éléphants - ainsi que la fin de la culture semblable à la culture Clovis dans le nord, at-il ajouté. La quantité d’os, d’artefacts et de champignons associés à la mégafaune qui étaient relativement abondants dans le sol du site de Pilauco a décliné précipitamment au niveau de la couche d’impact, indiquant une perturbation locale majeure.

    La distance de ce site YDB récemment identifié - à environ 6 000 kilomètres du site bien étudié le plus proche d’Amérique du Sud - et sa corrélation avec les nombreux sites de l’hémisphère Nord « étend considérablement l’ampleur de l’impact de la YDB », a déclaré Kennett. Les preuves sédimentaires et paléo-végétatives recueillies sur le site de Pilauco sont conformes aux précédentes études séparées menées par des scientifiques chiliens, qui indiquent une brûlure généralisée et des changements climatiques soudains dans la région aux alentours du début de la YDB. Cette nouvelle étude renforce encore l’hypothèse selon laquelle un impact cosmique aurait déclenché les conditions atmosphériques et océaniques du Dryas plus jeune, a-t-il déclaré.

    « C’est une preuve supplémentaire que le début du climat du Dryas plus jeune est un événement mondial extrême, avec des conséquences majeures sur la vie animale et la vie humaine de l’époque », a déclaré Kennett. « Et cette section Pilauco est conforme à cela. »

    Sedimentary record from Patagonia, southern Chile supports cosmic-impact triggering of biomass burning, climate change, and megafaunal extinctions at 12.8 ka | Scientific Reports
    https://www.nature.com/articles/s41598-018-38089-y

    #Préhistoire #12800BP #Météorite #Climat

    Mario Pino, Ana M. Abarzúa, Giselle Astorga, Alejandra Martel-Cea, Nathalie Cossio-Montecinos, R. Ximena Navarro, Maria Paz Lira, Rafael Labarca, Malcolm A. LeCompte, Victor Adedeji, Christopher R. Moore, Ted E. Bunch, Charles Mooney, Wendy S. Wolbach, Allen West, James P. Kennett. Sedimentary record from Patagonia, southern Chile supports cosmic-impact triggering of biomass burning, climate change, and megafaunal extinctions at 12.8 ka. Scientific Reports, 2019; 9 (1) DOI: 10.1038/s41598-018-38089-y

  • #ARTISTE ET #HUMANITAIRE : L’#ART COMME AIDE AU #DÉVELOPPEMENT HUMAIN ?

    On associe souvent la question du développement humain à celle du développement économique d’un pays, bien que la notion se soit étendue au sens plus général de « bien être ». Or, de toutes les activités diverses qui fleurissent dans nos sociétés, l’art est sans aucun doute celle que l’on juge la plus inutile car associée au loisir. Peut-on alors légitimement considérer qu’il existe un rapport entre le développement humain, le développement économique d’une société et son développement artistique ?

    https://photos.app.goo.gl/FLvev8bJBJ6Pv0aG2
    J’ai réalisé cette carte à la main : les informations qui sont présentées ne sont par conséquent pas très lisibles.
    Je n’ai volontairement pas indiqué le détail des éléments, ce qui aurait rendu la carte d’autant plus illisible (je reporterai en fin d’article les sources qui m’ont permis de réaliser ce travail).

    Si l’on ne distingue pas précisément la localisation et le nombre des activités artistiques représentées, il n’est cependant pas difficile de distinguer trois « pôles » : Les États-Unis d’Amérique, l’Europe de l’ouest et le Japon (bien que ce dernier soit largement dépassé par les deux autres). Excepté au Brésil et en Chine, on observe à l’inverse l’absence des activités représentées en Amérique du sud, en Asie et, surtout, en Afrique, dont les IDH sont, pour la plupart, inférieurs à 0,8, voire à 0,6.
    À titre d’exemple, il existe 59 studios d’animation dans le monde, dont la production de seulement deux d’entre eux, situés aux États-Unis d’Amérique, dépasse 50 films. Ainsi, 436 films sont produits dans les 21 studios d’Amérique du nord, dont 18 sont situés aux États-Unis (125 films étant réalisés par le studio Walt Disney Pictures, 301 films ont été produits dans les 17 autres studios). En Europe, 27 studios d’animation ont produit 111 films, dont 88 proviennent des 16 studios français. Le Japon possède 7 studios et a produit en tout 71 films. Le seul studio du reste de l’Asie est possédé par la Chine, qui a produit 4 films. Les 2 studios d’animation australien sont à l’origine de la production de 6 films. En Afrique, enfin, seule l’Afrique du Sud possède un studio d’animation à l’origine de la production de 3 films.

    Ainsi, sans pour autant en tirer de conclusions hâtives, dans la mesure où la source de des informations est essentiellement européenne, nous pouvons supposer que « l’art est un luxe », comme l’affirme Gustave Flaubert. En outre, si nous ne pouvons pas tirer des information présentées la certitude du lien entre la censure (ou la guerre) et l’absence d’activités artistiques, l’Histoire nous a cependant montré à plusieurs reprises à quel point l’Art était objet de liberté. Censuré et strictement contrôlé, en premier lieu, par toute dictature, il est également, dans de nombreux cas, privilégié comme moyen de résistance, c’est-à-dire comme affirmation de la liberté de penser.

    Nous remarquons donc que les pays les plus artistiquement actifs disposent d’un niveau plutôt élevé de développement humain, ainsi que d’une censure faible. Mais l’art est-il seulement une conséquence du développement humain ? Ne peut-il pas également en être l’une des causes ?
    C’est à cette question que je tenterai de répondre tout au long de mon travail de curation.

    Sources :
    https://www.google.com/search?q=carte+dictatures+monde&client=firefox-b-ab&source=lnms&tbm=isch&sa= :
    https://www.google.fr/search?q=carte+idh&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi558jf16XbAhUEIpoKHTV :
    https://www.google.fr/search?tbm=isch&sa=1&ei=rogKW9ncOMOH6AT9wKj4BQ&q=limite+nord+sud&oq=limite+n& :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_Merveilles_du_monde
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_nouvelles_merveilles_du_monde
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_Expositions_universelles
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_mus%C3%A9es_d%27art_les_plus_visit%C3%A9s_au_monde
    http://www.filmsanimation.com/studio
    http://www.toptoptop.fr/top-20-des-livres-les-plus-vendus-au-monde.html
    http://10meilleurs.fr/les-10-operas-les-plus-connus
    https://www.geoado.com/actus/musique-artistes-plus-ecoutes-monde

  • JCDecaux, afficheur officiel de la campagne de communication anti-migrants de Viktor Orbán
    https://www.bastamag.net/JCDecaux-afficheur-officiel-de-la-campagne-de-communication-anti-migrants-

    Alors que les Hongrois sont appelés aux urnes ce dimanche 8 avril pour des élections législatives, le gouvernement du Premier ministre Viktor Orbán s’est lancé en mars dans une campagne de communication répétant encore une fois son refus de toute immigration. L’une des affiches montre une foule de personnes au teint mat et aux cheveux bruns qui rappelle celle des milliers de réfugiés du Moyen-Orient tentant de rejoindre l’Europe de l’Ouest à pied, au plus fort de la crise migratoire de 2015. Devant (...)

    #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Politique, Élections , Indignés de tous les pays..., #Europe, #Migrations, (...)

    #Élections_ #Indignés_de_tous_les_pays... #Multinationales

  • Carte reçue d’une personne âgée et qui découvre son âme critique-radicale...
    Cette personne m’a envoyé cette carte tirée très probablement du journal italien « Corriere della sera », sans date. Mais je crois qu’elle a été publiée quelque part entre le 20 et le 22 octobre 2017.
    Il me l’a envoyée avec ce commentaire :
    « so che ami molto le frecce : te ne mando una raccolta »
    –-> « je sais que tu aimes beaucoup les #flèches : je t’en envoie une collection »... (il a tout compris !)

    Ce qui est intéressant, évidemment, c’est qu’on montre sur cette carte uniquement les flèches de l’émigration des pays de l’Est de l’Europe (en rouge-jaune = PIB bas) vers les pays de l’Europe de l’Ouest (en vert, PIB élevé).
    On ne montre pas par exemple les centaines et centaines de jeunes italiens qui quittent l’Italie à la recherche d’un travail...

    Ce qui est aussi intéressant, c’est la mise en page de cette carte, qui est placée juste en dessus d’un article intitulé « Il male oscuro » ("Le mal obscur"). Un hasard ?

    #visualisation #cartographie #invasion #Europe #migrations

  • G20 : à Hambourg, la police a été battue - La Rotative, Traduction d’un article publié sur le site https://crimethinc.com dans la nuit du 7 au 8 juillet.
    http://larotative.info/g20-a-hambourg-la-police-a-ete-2327.html

    Malgré un déploiement spectaculaire, la police allemande a été mise en échec par les manifestants anti-G20 mobilisés à Hambourg.

    Le soir du 7 juillet 2017, pour la deuxième fois d’affilée, environ 20 000 policiers armés des meilleurs technologies de maintien de l’ordre ont complètement perdu le contrôle du centre-ville d’Hambourg. La nuit précédente avait déjà été difficile pour eux, avec des affrontements et des attaques décentralisées se poursuivant après l’aube ; ce 7 juillet, ils ont été obligés de se retirer complètement du quartier de Schanze pendant plusieurs heures, alors que des barricades brûlaient à plusieurs carrefours et que des milliers de personnes de tous horizons fêtaient joyeusement l’existence d’une zone sans police. Le maire, qui a invité le G20 à Hambourg, demande maintenant la fin des violences qu’il a démarrées.
    Cela montre que, même avec les technologies dernier cri, on ne peut contrôler une population qui refuse de se laisser dominer. C’est une bonne nouvelle pour les partisans de la liberté du monde entier.
    Les forces spéciales déployées dans les rues

    Au moment où nous écrivons ces lignes [dans la nuit du 7 au 8 juillet], la police s’est lancée à l’assaut du quartier de Schanze avec une brutalité extrême, braquant ses mitrailleuses en direction des journalistes et de la population, cherchant à se venger sur ceux qui restent dans les rues alors que la plupart des protagonistes sont rentrés se reposer. Les unités des forces spéciales basées à Hambourg et dans cinq autres villes sont déployées dans les rues, avec l’appui des forces spéciales autrichiennes. Mais l’oppression et la violence ne peuvent pas masquer qu’ils ont perdu le contrôle — et qu’ils n’ont jamais été légitimes à exercer ce contrôle.
    Les amateurs de complots diront que le G20 a été organisé à Hambourg dans le but de provoquer la population et de justifier de nouveaux assauts sur les libertés publiques. C’est à moitié vrai : en installant le G20 à proximité immédiate d’un des quartiers les plus radicaux d’Allemagne, les autorités ont voulu tester la population et voir ce qu’elle était prête à supporter. Hambourg est un laboratoire expérimental de la répression, que des officiers de police de plusieurs pays de l’Union européenne sont venus étudier.

    • Bel optimisme. Rappelons que les gouvernements d’Europe de l’Ouest souhaitent préserver une apparence de démocratie. Je ne suis pas sûr que les résultats aient été les mêmes en confiant la gestion de la situation à un Poutine ou à un Erdogan. Balles réelles à la place du caoutchouc... Chars d’assaut à la place des véhicules blindés de maintien de l’ordre. Je ne suis pas sûr qu’en rejouant le même scénario à un degré plus militarisé le résultat soit le même... Soyons clair : je ne désapprouve pas l’action des militants engagés dans de genre d’entreprise et je ne me fais pas d’illusion sur le camp où se situe la violence, mais je trouve que les communiqués dans le style de ceux des généraux français en 14/18 (la victoire est à portée de baïonnette) est un brin démagogique, ou, pour le moins, témoigne d’une grande naïveté...

  • Le système de santé français classé au 15e rang mondial - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/le-systeme-de-sante-francais-classe-au-15e-rang-mondial_1909633.html?PMSRC_

    Dans le classement, Andorre est suivi de l’Islande (94) et de la Suisse (92). La France a un total de 88. Les quinze premiers pays sont en Europe de l’Ouest, à l’exception de l’Australie (6e, avec 90) et le Japon (11e, avec 89). Les Etats-Unis n’arrivent qu’au 35e rang (81) et le Royaume-Uni au 30e (85). A l’autre bout de l’échelle, on trouve la Somalie (34), l’Afghanistan (32) et, en dernier, la Centrafrique (29).

    La moyenne des résultats a notablement augmenté depuis 1990, passant de 40,7 à 53,7. « 167 pays ont vu l’accessibilité et la qualité de leur système de santé augmenter de façon significative », relève l’étude. Cependant, les inégalités se sont creusées : l’écart entre le premier pays et le dernier était de 66 points en 2015 contre 62 seulement en 1990.

    « Ces résultats sonnent comme un avertissement : l’augmentation du niveau de développement n’entraîne pas forcément une amélioration de la qualité et de l’accès au système de santé », explique le responsable de l’étude, le professeur Christopher Murray, de l’Institut américain des mesures et évaluations de la santé (IHME) de l’Université de Washington.

    #santé

    http://zinc.mondediplo.net/messages/66491 via BoOz

  • VIDEO. Trois questions sur la « neige de pollution »
    http://www.francetvinfo.fr/meteo/particules-fines/video-trois-questions-sur-la-neige-de-pollution_1997489.html

    Ces derniers jours, ce phénomène peu fréquent a été observé en Ille-et-Vilaine, en Côte-d’Or, en Moselle, dans l’Yonne ou encore dans le Loiret.

    Phénomène peu fréquent ? Euh ... Dans les années 90, ce type de neige apparaissait fréquemment dans la région de Chalon sur Saône (71) à la faveur de conditions anticycloniques telles qu’on en connaît actuellement sur l’Europe de l’Ouest depuis plus d’un mois. Ces précipitations étaient occasionnées par les rejets de l’usine Saint Gobain (verrerie industrielle). Comme le vent était orienté au Nord, la pollution s’étendait jusqu’à 25 km au Sud de la ville. les habitants du coin avait surnommé ce phénomène la « neige de Saint Gobain »

    Elle n’est pas dangereuse, expliquait en décembre Yves Grégoris, directeur interrégional de Météo France à Strasbourg, à l’AFP. « Ce serait même plutôt le contraire : il vaut mieux fouler aux pieds la pollution que la respirer ». A condition toutefois de ne pas laisser vos enfants l’avaler.

    Ha ! Ha ! #qu'est-ce_qu'on_rigole A-t-on seulement pensé à ce que devenaient ces particules une fois au sol la neige fondue ? Et quand il n’y pas pas neige, où est-ce qu’elles vont les particules ? Hmmm ?

    #saloperie #bouffons (de journalistes)

  • Olivier Roy : « La mort fait partie du projet djihadiste »

    Les jeunes radicalisés appartiennent à une nouvelle génération de djihadistes fascinés par la violence et le nihilisme, estime le directeur de recherche au CNRS.

    Directeur de recherche au CNRS, Olivier Roy enseigne à l’Institut universitaire européen de Florence, il vient de publier Le Djihad et la mort, ouvrage dans lequel il explique la nouveauté du terrorisme globalisé par « la quête délibérée de la mort » par les jeunes djihadistes. Auteur d’une oeuvre internationalement reconnue et largement débattue, il revient sur les origines et les moyens de résister à ce « Viva la muerte » mondialisé.

    Le djihadisme n’est-il qu’un nihilisme ou bien également un islamisme ?

    Le projet islamiste au sens strict (c’est-à-dire celui des Frères musulmans) est de construire un Etat islamique d’abord dans un pays donné, en obtenant le maximum de soutien populaire. Du Hamas palestinien au PJD [Parti de la justice et du développement] marocain, en passant par le Ennahda tunisien, les résultats sont variés, mais dans tous les cas le nationalisme l’a emporté sur l’islamisme. Les djihadistes, en revanche, s’inscrivent d’emblée dans la défense de l’oummah [communauté des croyants musulmans] globale et ne s’intéressent pas à la mise en place d’une société stable dans un pays donné. Le nihilisme n’est pas leur projet initial, bien sûr, mais devant l’échec de leur tentative de djihad mondial, ils se replient de plus en plus sur une vision apocalyptique et désespérée, qui, elle, est nihiliste. Et c’est cela qui attire des jeunes sans lien avec les conflits locaux, mais qui sont fascinés par le destin de martyr qui leur est soudain offert.

    Comment expliquer les causes de cette violence « no future » qui s’arrime à la religion musulmane ?

    Sans ignorer la longue généalogie du djihad dans le monde musulman, il faut bien constater que les formes de radicalité que l’on trouve dans le terrorisme et le djihadisme aujourd’hui sont profondément modernes. De Khaled Kelkal aux frères Kouachi, on retrouve les mêmes constantes, toutes très nouvelles : des radicaux venus d’Occident (en gros 60% de seconde génération et 25% de convertis), tous jeunes, tous en rupture générationnelle, tous « born again » ou convertis, tous s’identifiant à un djihad global qui se développe bien au-delà des formes de mobilisation classique (soutien aux luttes de libération nationale). La moitié d’entre eux ont, en France, un passé de petits délinquants. Et surtout, tous se font exploser ou se laissent rattraper par la police et meurent les armes à la main. Bref, pour presque tous, la mort fait partie de leur projet. Ce comportement n’est ni islamiste ni salafiste (pour les salafistes, seul Dieu décide de la mort).

    S’agit-il d’une variante, islamisée, d’un « Viva la muerte » globalisé ?

    Si on adopte une vision transversale (comprendre la radicalisation des jeunes djihadistes en parallèle avec les autres formes de radicalisation nihiliste) au lieu d’adopter une lecture verticale (que dit le Coran sur le djihad), on voit à quel point le nihilisme du terroriste islamique s’inscrit dans un modèle répandu, comme ces jeunes qui commettent des massacres de masse de type Columbine (deux lycéens américains retournent dans leur collège à Columbine en1999 pour massacrer leurs camarades et leurs professeurs), on trouve des analogies frappantes : annonce du massacre à l’avance sur Internet, mise en scène de soi-même avant et pendant (on se filme), référence apocalyptique (satanisme pour Columbine) et enfin suicide. Beaucoup d’observateurs ont remarqué à quel point le prestige de Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] vient de sa maîtrise d’une certaine culture jeune (jeux vidéo, Call of Duty, mise en scène gore) ; Daech permet de se construire en héros négatif, qui occupera la « une » des journaux. Le nihilisme va de pair avec un narcissisme exacerbé : on s’assure, comme Amedy Coulibaly, que les télévisions sont bien là, on se filme en train de tuer, comme l’assassin du père Hamel et celui des policiers de Magnanville. Les décapitations lentement filmées, précédées de l’interrogatoire des prisonniers, suivies de leur dissémination sur Internet, est une technique mise au point par les « narcos » mexicains bien avant Daech. L’esthétique de la violence (que l’on trouve par exemple dans le film de Pasolini, Salo ) est une dimension importante de cette culture gore.

    Est-ce également un mouvement générationnel ?

    En plus de la fascination pour la mort, la dimension générationnelle est fondamentale chez les radicaux. Dans pratiquement toutes les cellules, on trouve au moins une fratrie (et des couples de frères pour le réseau Bataclan-Bruxelles). C’est énorme et inédit, aussi bien dans les groupes d’extrême gauche que dans la tradition radicale islamiste. Et quand ces jeunes ont des enfants, ils les abandonnent à l’organisation, comme s’ils ne pouvaient pas engendrer pour eux-mêmes, comme s’ils refusaient de s’inscrire dans la durée.

    D’où viennent cette haine générationnelle et cet iconoclasme culturel ?

    Les révolutions de jeunes ont été inaugurées par la Révolution culturelle chinoise. Si les révolutions attirent les jeunes, elles prétendent détruire un ordre ancien mais pas les anciens en tant que tels. Or la Révolution culturelle chinoise a visé non pas une classe sociale, mais la génération des parents : un rite d’appartenance était de dénoncer ses propres parents. La haine de la génération des parents va de pair avec l’iconoclasme : on détruit temples, statues et mémoire. Les Khmers rouges sont une parfaite illustration de cette révolution générationnelle. Mais la multiplication récente d’armées d’enfants-soldats (comme peut-être ce que prépare Daech s’ils en ont le temps) est aussi un signe de cette instrumentalisation d’une guerre de génération (ici manipulée, car les enfants ne choisissent pas). Les radicaux ne se révoltent pas au nom de leurs parents : ils dénoncent l’islam, ou plutôt le mauvais islam de leurs parents.

    Comment peut-on lutter contre la propagande de Daech ?

    On commet un contresens total sur la radicalisation djihadiste en pensant qu’elle est la conséquence d’un mauvais choix théologique : ces jeunes attirés par l’islam auraient, entend-on, mal compris le message et auraient suivi une fausse interprétation de l’islam. Bref, il suffirait de leur enseigner un « bon » islam pour les déradicaliser. Mais ils sont justement fascinés par la radicalité, pas par l’islam en tant que tel. Ils suivent le djihadisme parce qu’ils y trouvent ce qu’ils cherchent - la radicalité et la violence -, pas parce qu’ils se seraient malencontreusement trompés d’école. On ne guérit pas un joueur de poker en lui apprenant la belote.

    Ce qu’on appelle la « déradicalisation » n’est pas la solution, expliquez-vous, car « les djihadistes sont des militants ». Mais par quoi faudrait-il la remplacer, et quelles instances pourraient les faire parler ?

    Lors des procès aux assises des anarchistes autour de 1900 (comme celui d’Emile Henry en1894), on avait un forum de débat : le militant défendait ses idées (bien sûr, cela se terminait par la guillotine, mais on le prenait au sérieux). Or aujourd’hui, on fait tout pour médicaliser ou infantiliser le radical (et surtout la radicale : la djihadiste en burqa paraît incompréhensible). Je crois qu’il faut leur accorder la responsabilité, et donc, bien sûr, les punir, mais les pousser à parler politique au lieu de s’enfermer dans la secte.

    L’essor du salafisme, même dans sa version non violente, ne fournit-il pas malgré tout un cadre idéologique favorable au djihadisme ?

    En regardant de plus près, on voit que l’islam des radicaux et de Daech n’est pas vraiment salafiste, car ils ne sont guère obsédés par l’orthopraxie (le strict respect des règles) qui est la marque du salafisme. Mais le salafisme a une responsabilité non pas tant dans la radicalisation terroriste que dans la légitimation d’une sorte de séparatisme, celui de la communauté des croyants par rapport au reste de la société. La conséquence, c’est que le salafisme ne sait pas quoi répondre quand les jeunes radicaux poussent la logique de la rupture jusqu’au bout, car il n’a pas d’argument en faveur du « vivre-ensemble ». Et là il faut mettre les prédicateurs salafistes devant leur responsabilité qui est ici plus sociale que théologique.

    Pourquoi la recherche sur le djihadisme est-elle aussi divergente et divisée ?

    Il y a des enjeux intellectuels, voire idéologiques certains. La recherche en sciences humaines n’est pas une science exacte ; on s’identifie à son terrain, on peut aussi parfois le prendre en haine. Le chercheur fait partie de sa propre recherche. La réponse, c’est le débat dans le cadre assez normé de la rigueur universitaire. Mais le problème est que cette rigueur se trouve bousculée aujourd’hui par les exigences du marché. Il y a un marché de la recherche, à la fois structurel (répondre à des appels d’offres) et occasionnel, la vague de terrorisme a soudainement ouvert les vannes d’un financement dans l’urgence. Le premier qui présente un projet de recherche répondant aux attentes, ou plutôt aux angoisses, des autorités gagne le marché. D’où la tentation de délégitimer la concurrence.

    Comment résister à la terreur que veut répandre Daech ?

    Daech vit de la peur qu’il inspire. Car Daech n’est pas une menace stratégique. Le « califat » s’effondrera tôt ou tard et les attentats, aussi meurtriers soient-ils, ne touchent l’économie qu’à la marge et renforcent la détermination sécuritaire (l’Europe de l’Ouest qui doucement s’enfonçait dans un processus de désarmement y met fin). La crainte d’une guerre civile reste un fantasme, car Daech ne touche de jeunes musulmans qu’à la marge et ne fait rien pour gagner la population musulmane à sa cause (un tiers des victimes de l’attentat de Nice sont des musulmans). Il faut travailler avec les classes moyennes d’origine musulmane en ascension sociale, favoriser l’émergence non pas d’un islam français mais de musulmans français, en cessant de s’appuyer sur des pays étrangers, et en normalisant la pratique religieuse publique, c’est-à-dire en jouant la carte de la liberté religieuse, au lieu de s’enfermer dans une laïcité idéologique et décalée.

    Propos recueillis par Nicolas Truong

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/10/11/la-mort-fait-partie-du-projet-djihadiste_5011917_3232.html

    #OlivierRoy
    #Jihadisme

  • Angela Merkel veut multiplier les accords de renvoi de migrants

    À Vienne, la chancelière allemande, Angela Merkel, a insisté pour que l’Europe accélère sa lutte contre l’immigration illégale afin de traiter la crise migratoire.
    « Il est nécessaire de conclure des accords avec les pays tiers, notamment en Afrique, mais aussi avec le Pakistan et l’Afghanistan... pour qu’il devienne clair que ceux qui n’ont pas le droit de rester en Europe sont renvoyés vers leur pays d’origine », a ajouté la chancelière. La « route des Balkans », au départ de la Grèce et à destination de l’Europe de l’Ouest, fut empruntée par des dizaines de milliers de migrants jusqu’en mars. Des centaines d’entre eux tentent encore quotidiennement de franchir les frontières aujourd’hui étroitement surveillées, voire fermées par des barbelés. Selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), plus de 300 000 migrants et réfugiés ont traversé en 2016 la Méditerranée pour se rendre en Europe, principalement en Italie, un chiffre nettement inférieur aux arrivées enregistrées durant les neuf premiers mois de 2015 (520 000), mais supérieur à l’ensemble de l’année 2014 (216 054).

    http://www.lepoint.fr/europe/angela-merkel-veut-multiplier-les-accords-de-renvoi-de-migrants-24-09-2016-2

    #accords_de_réadmission #asile #migrations #réfugiés #Europe #UE #EU #Pakistan #Afghanistan #Afrique #dissuasion

  • Des soudeurs nord-coréens exploités dans les chantiers navals polonais
    http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/25371-des-soudeurs-nord-coreens-exploites-dans-les-chantiers

    La mort accidentelle d’un soudeur dans le chantier naval Crist à Gdansk a mis au grand jour l’existence d’un discret réseau de travailleurs détachés nord-coréens dans deux des plus importants chantiers de construction et de réparation navales polonais. Crist, comme son voisin Nauta, à Gdynia, sont connus pour être les principaux sous-traitants des chantiers navals d’Europe de l’ouest en raison de prix très compétitifs. Avec des ouvriers coréens rémunérés entre 70 et 140 euros par mois, on comprend pourquoi.

    L’enquête menée en Pologne par l’équipe allemande du magazine Vice (voir la vidéo ci dessous, en allemand sous-titrage en anglais) décrit un système bien huilé qui dure depuis plusieurs années. Ces #travailleurs_détachés sont rémunérés par la société polonaise Armex qui a commencé à recruter des ouvriers nord-coréens en 2011 pour les louer à des chantiers navals. Les salaires sont directement reversés à la Corée du Nord, les ouvriers vivant en vase clos avec interdiction de tout contact avec le monde extérieur.

    Pendant que le Polonais est plombier détaché en Europe de l’Ouest, le Nord-Coréen est « détaché » (et, apparemment, un peu beaucoup attaché) comme soudeur en Pologne.

  • Qu’est-ce qui s’est passé vraiment à Cologne ? D’après un éminent anthropologue algérien, « un problème de langage, un déficit de communication. »

    http://analysedz.blogspot.com/2016/03/le-syndrome-de-cologne-ou-lorgie.html

    Suite au débat médiatique suscité par l’article de Kamel Daoud dans le « Monde » où l’anthropologie, voire la psychanalyse, se muent en débat idéologique jusqu’à faire intervenir publiquement le Premier ministre français, je me réveille de mon amnésie pour évoquer un ancien souvenir.
    Il ne s’agit pas pour moi d’entrer dans la surenchère de l’invective, sachant que la liberté d’expression est mon maître mot, à condition que l’on ne s’improvise pas psychanalyste, anthropologue ou sociologue à moindre frais. Je voudrais seulement rappeler un fait peu connu chez nous : celui de la fête du carnaval dont les préparatifs durent plusieurs jours jusqu’à la fête des Cendres (Mardi gras).
    Au cours de l’année académique 1966-1967 je me trouvais à Maastricht proche de Köln (Cologne) et d’Aachen (Aix-la-Chapelle), ancienne métropole de la chrétienté sous les Carolingiens (9ème siècle), pour une enquête sociologique sur les conditions de vie des mineurs maghrébins dans les charbonnages du Limbourg belgo-néerlandais ayant pour chefs-lieux respectifs Liège et Maastricht(*). Le carnaval est fêté conjointement par les citoyens de Cologne et de Maastricht, distants d’une centaine de kilomètres à peine.
    On y assiste alors à une permissivité qui contraste avec la vie austère des deux cités luthériennes, qui ont accueilli depuis l’Edit de Nantes les Huguenots, protestants condamnés à l’exil sous le règne de Louis XIV. Il n’est pas rare, en effet de rencontrer à Maastricht des noms bien français. La bibliothèque municipale y contient des ouvrages francophones datant du 16ème siècle. Quiconque a vécu à Maastricht, en tout cas à cette époque, est saisi par la grande exubérance de la population, notamment les jeunes, dans une ambiance où la bière coule à flots et où tout semble permis. Une bonne partie des gens de Maastricht continue la fête à Cologne et vice-versa. Des amis néerlandais m’avaient confié qu’un nombre anormalement élevé de naissances sous X surviennent neuf mois après les fêtes du carnaval ! …
    Encore une fois, je ne suis pas psychanalyste, je constate un fait, celui de l’orgie collective permise le temps du carnaval, une fête bien catholique malgré son soubassement païen (ce qui n’est pas propre à la religion catholique). Comment qualifier les évènements festifs encadrés par ce rituel populaire qui était bien présent à Cologne au moment des faits rapportés par la presse, précisément sur le précèdent mettant en cause des migrants maghrébins ? Je laisse le soin aux spécialistes d’investiguer sur les circonstances précises de ce fait divers. Il se peut que mon propos soit à côté du débat et des faits qui l’on suscité. Je voudrais néanmoins restituer un fait que les populations autochtones de cette région de l’Europe de l’Ouest connaissent très bien.

    En effet, au-delà de cet épisode, je rappelle sans rentrer dans les dédales de l’anthropologie historique, voire religieuse, que la Rhénanie (qui englobe le sud-ouest de l’Allemagne et la zone contiguë flamande c’est-à-dire le Limbourg belgo-néerlandais) font partie de ce qu’on appelle les sociétés agraires tout au moins pour ce qui est de leur histoire médiévale. Dans le cas d’espèce, il s’agit de producteurs traditionnels de houblon, d’où la prépondérance de la bière dans la région. Dans toute société agraire, qui tranche avec les civilisations pastorales, il existe des rituels dédiés à la fécondité : fécondité de la femme, s’inscrivant dans le cycle végétal, et ponctués par des rituels célébrant la fertilité de la terre : les Saturnales décrites par les auteurs latins ne sont pas différentes de nos « nuits de l’erreur » (leylat el gh’lat, sorte de simulation d’un coït anonyme), vieux rituel judéo-berbère dont subsistent quelques traces sur les hauteurs de l’Atlas tellien. Abdallah Hamoudi nous en a donné une excellente restitution monographique à propos de la fête de ‘Achoura dans un village marocain près de Beni Mellal (« La victime et son masque », PUF, 1987). Dans l’antique Palestine des Cananéens, Astarté faisait office de déesse de la fécondité : les Cananéens étaient agriculteurs sédentaires et comme tous les peuples de leur espèce, on y découvre un panthéon dédié à la fertilité, du sol, des femmes. Dagon était le dieu de la charrue, Baal le dieu du grain. Dans toutes ces civilisations agraires, quelles que fussent leurs latitudes géographiques et leurs appartenances (Indo-européennes, Sémito-chamitique, amérindienne etc.), il y a deux constantes :
    1. La mise en scène érotique de l’acte de production pour la survie, ce qui exclut toute interprétation normative.
    2. La fragilité du statut paysan pour des raisons logistiques évidentes : le paysan sédentaire depuis le néolithique a toujours été menacé par le pasteur nomade à la recherche de pâturages. Ibn Khaldoun à admirablement développé cette épopée de la prédation pour le Maghreb médiéval. Mais la séquence médiévale décrite par ce dernier n’est qu’un épisode dont les origines remontent à la protohistoire.

    De tout ce qui précède, il y a la symbolique du sexe, ou plutôt de l’Eros. Dans le panthéon des cultures agraires du monde, nous avons affaire à une dialectique irréductible de la sexualité et du mysticisme, du profane et du sacré. Pour revenir au « syndrome de Cologne », j’ai la faiblesse de croire que les préparatifs du carnaval (qui commencent le 11 novembre pour s’arrêter au mercredi des Cendres) donnent lieu -autant que je m’en souvienne- à une érotisation de la fête, processions masquées, ivresse physiologique, ambiance lubrique etc., j’ai vu à Maastricht des scènes d’accouplement débridés dans les recoins de rues ou à l’entrée des immeubles la nuit aidant. Je me suis toujours demandé pourquoi ce contraste flagrant entre le conformisme très puritain des jours ordinaires, et cette revanche dionysiaque à l’occasion du carnaval.
    Je n’ai pas suivi dans les comptes rendus médiatiques si le carnaval a été signalé, car la Saint-Sylvestre s’y trouve encadrée. Encore une fois, les religions canoniques laissent apparaître des pratiques païennes, ce qu’on appelle « syncrétisme » pour faire simple. Le rapport à l’Eros, donc au corps sexué, est un problème ontologique qui se passe de psychologie différentielle. Il n’y a qu’à se reporter à Freud, et plus encore à Frazer et à Robertson Smith (le découvreur du personnage totémique et de « l’assassinat du père »). Qu’il y ait une spécificité du rapport au sexe dans l’islam des musulmans n’est qu’un épiphénomène culturaliste qui n’élimine pas le fondement archétypal du rapport à l’Eros, lequel concerne l’humanité.
    Dans ce qui s’est passé à Cologne, me semble-t-il, ce n’est pas tant le caractère scandaleusement agressif des migrants, qu’un problème de langage, un déficit de communication. Jacques Lacan a fait du langage ce par quoi Eros advient. La libido est d’abord langage avant d’être corps. Plus que de la mésalliance éthique, il s’agit d’un brouillage de code. Sinon, sur le rapport au sexe, tout au moins au niveau où je situe le débat, celui de l’anthropologie générale, il n’y a rien à signaler quant à une spécificité barbare du comportement des « arabo-musulmans » ou des musulmans tout court, en dehors de ce qu’on peut appeler un fâcheux quiproquo.

    #Cologne #immigration #réfugiés #islam #arabe #viol

  • Yves Sintomer : « La France peut évoluer vers un régime autoritaire » - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160213.OBS4610/yves-sintomer-la-france-peut-evoluer-vers-un-regime-autoritaire

    Vous avez récemment déclaré, lors d’une conférence à Londres que, parmi les pays occidentaux, la France était celle qui risquait le plus de verser dans un #régime_autoritaire. Comment en arrivez-vous à une telle conclusion ?

    – Notre conférence portait sur l’avenir des démocraties. Nos vieilles démocraties, en Europe et en Amérique du Nord, traversent une crise de légitimité profonde, marquée par une défiance de plus en plus importante vis-à-vis des gouvernements et des élites. L’idée que nos systèmes, inventés au XVIIIe siècle, pourraient résister sans changement à cette crise n’est pas crédible, compte tenu de l’ampleur des mutations auxquelles la politique doit aujourd’hui faire face.

    Il est également illusoire de miser sur un retour en arrière, que ce soit vers un système fondé sur la compétition entre de grands partis de masse intégrant les couches populaires et dotés d’idéologies ou vers un système communiste, idée que caresse des philosophes en vogue comme Giorgio Agamben, Alain Badiou ou Slavoj Zizek. Ni statu quo, ni retour en arrière, nos démocraties représentatives vont donc muter.

    Muter dans quel sens ? Quels sont les scénarios possibles ?

    – Trois scénarios me semblent réalistes. Le premier est celui qu’on appelle « la #post-démocratie », une notion développée par le sociologue et politologue britannique Colin Crouch. C’est un système dans lequel, en apparence, rien ne change : des élections libres continuent d’être organisées, la justice est indépendante, les droits individuels sont respectés. La façade est la même, mais la souveraineté réelle est ailleurs. Les décisions sont prises par les directions de grandes firmes, les acteurs des marchés, les agences de notation, ou par des organes technocratiques… En Europe, nous sommes déjà engagés dans cette direction.

    Second scénario, plus heureux, celui d’une « démocratisation de la démocratie » : on vivrait alors un renforcement du politique face à l’économique, avec une participation citoyenne plus active. La démocratie se renforcerait sous des formes participatives et délibératives variées.

    Troisième scénario, celui de l’autoritarisme. Il ne s’agit pas de dictature, mais de systèmes où, à la différence de la post-démocratie, la façade est remaniée : les élections existent mais la compétition électorale est restreinte ; les #libertés (d’expression, d’association, d’aller et venir, de la presse…) sont amoindries par des lois liberticides ; la justice est moins indépendante… C’est la pente qu’ont pris les Russes, les Hongrois, les Polonais, les Turcs, et qu’on retrouve ailleurs, en Equateur ou au Venezuela par exemple. En Asie du Sud-Est, plusieurs régimes non-démocratiques sont allés ou vont, par une libéralisation très contrôlée, vers un tel modèle : je pense à Singapour ou à la Chine, deux pays où les droits y sont restreints.

    En Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, c’est la France qui offre le plus de signes indiquant que ce scénario est possible. Même s’il n’est pas le plus probable.

  • L’offensive chinoise sur la terre berrichonne - 04/02/2016 - La Nouvelle République Indre
    http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/02/04/L-offensive-chinoise-sur-la-terre-berrichonne-2613209

    P ourquoi les Chinois achètent-ils nos terres ? L’interrogation s’étalait à la une de l’édition numérique du Journal de Montréal, le 27 janvier dernier. Le même titre pourrait être utilisé dans l’Indre. Alors qu’ils sont plutôt annoncés du côté de la zone économique d’Ozans, des Chinois se lancent en effet dans l’achat de terres agricoles en Sud-Berry.
    L’offensive est visiblement importante puisque 1.500 hectares auraient déjà été acquis, à Clion, Châtillon et Vendœuvres, notamment. Ils arrivent. Et lorgneraient dorénavant avec insistance vers la Champagne berrichonne. Le mouvement a été lancé voilà un an. Propriétaire d’une exploitation installée au « Grand Mée », sur le territoire de la commune de Clion, Ronald Ammerlaan a été approché par un agent immobilier. Ce ressortissant néerlandais désormais installé dans la Sarthe, avait eu plusieurs autres acheteurs potentiels. A chaque fois, la transaction s’était opposée au veto des banques. Moins de problème avec la société Hongyang de Hongkong : ses émissaires sont arrivés avec la puissance d’un groupe qui pèserait des milliers d’emplois dans l’empire du Milieu. « Ils n’étaient intéressés que par les terres. La discussion a été serrée. » La transaction était finalement signée, fin septembre.

    C’est le revers des #enclosures #terres

  • Exode sans fin dans la neige des Balkans
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/refugies-exode-sans-fin-dans-la-neige-des-balkans

    J’ai commencé à couvrir la crise migratoire dans les Balkans en juin dernier, et j’ai effectué plusieurs reportages en Serbie et en Macédoine durant l’été et l’automne. Je savais qu’avec l’hiver, qui est généralement glacial dans cette région, la situation allait devenir très difficile pour les milliers de réfugiés qui affluent chaque jour en direction de l’Europe de l’ouest. Quand les premières neiges sont arrivées et que les températures ont commencé à chuter, j’ai voulu aller voir ce qui se passait. J’ai passé un coup de fil à mes chefs à Paris et ils m’ont dit d’aller passer une semaine sur place. Source : (...)

  • Etats-Unis : tempêtes meurtrières et records de chaleur pour Noël | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/depeche/etats-unis-tempetes-meurtrieres-et-records-de-chaleur-pour-no

    Le sud des Etats-Unis se relevait difficilement jeudi d’une déferlante de tornades meurtrières nourries par des températures particulièrement douces, qui ont atteint des records à New York et Washington à la veille de Noël.

    #état_d'urgence_climatique #réchauffement_climatique #global_warming #climate_change

  • Heure d’hiver : l’Europe de l’Ouest toujours à l’heure d’Hitler
    http://fr.myeurop.info/2015/10/25/heure-d-hiver-l-europe-de-l-ouest-toujours-l-heure-d-hitler-14433

    Daniel Vigneron

    L’ensemble de l’Europe est passée dimanche à l’heure d’hiver. A la différence du #Royaume-Uni qui revient à #GMT, l’Europe de l’Ouest, comme l’Europe centrale, est à GMT + 1. Par rapport à l’heure solaire, c’est une incohérence qui remonte à l’invasion des #Pays-Bas et de la #France par la Werhmacht en 1940.

    Comme chaque année, la France est repassée dimanche dernier à 3 heures du matin à l’heure d’hiver. lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Espagne #Portugal #changement_d'heure #fuseaux_horaires #Greenwich_Mean_Time #heure_d'été #heure_d'hiver #Hitler #méridien #occupation_allemande

  • Help dirigé à toutes les personnes qui, sur @seenthis, s’intéressent aux cartes !

    –-> Certaines personnes/associations recommandent maintenant aux réfugiés de ne pas passer par la Hongrie, mais par la Croatie-Slovénie... or il y a plein de champs minés en Croatie, quelqu’un a une carte récente et fiable ?

    #réfugiés #dangers #mines_anti-personnel #asile #Croatie #Balkans #mines_antipersonnel

    @simplicissimus @reka @fil @albertocampiphoto @louca @shenriod

  • NOUVELLE ROUTE DES BALKANS

    Ce 15 septembre est parti le premier autocar de demandeurs d’asile, depuis la ville de #Preševo (sud de la Serbie), pour se rendre dans l’UE en passant par la ville de #Šid (Serbie, 7 km de la Croatie). Les réfugiés ont compris que la voie qui les faisait transiter par la Hongrie est bloquée en ce moment. Des militants distribuent des tracts à la frontière serbo-macédonienne, pour déconseiller de transiter par la Hongrie. Selon certaines sources, cinq bus seraient en route ce mercredi soir, avec un total de 300 réfugiés à bord. Des militants attirent l’attention des réfugiés sur l’existence en quelques endroits de #mines et la nécessité de ne pas quitter les routes lorsque la présence de mines est indiquée (je joins une carte avec les emplacements). D’autre part, il est à craindre que des opposants aux migrants soient présents à proximité de la ville de #Tovarnik et les militants pro-réfugiés invitent les réfugiés à faire appel à la police croate en cas de besoin – les autorités ne font pas preuve d’hostilité, si l’on survole la presse croate.

    Source: Tanjug, Prvi autobus sa izbeglicama iz Preševa krenuo prema Šidu, 15 septembre 2015.
    http://www.tanjug.rs/full-view.aspx?izb=199246 - HRT, Zaobilazi se Mađarska Srbija preusmjerila izbjeglice prema Hrvatskoj, 15 septembre 2015. http://vijesti.hrt.hr/298892/volonteri-izbjeglicama-dijele-putokaze-za-hrvatsku

    Reçu via la mailing-list Migreurop

    #migrations #asile #réfugiés #Balkans #route_migratoire #itinéraire_migratoire #Serbie #Hongrie #Croatie

  • « J’ai boucop d’histoire dans mon corps à dire »
    http://jefklak.org/?p=2220

    Qu’est-ce que les migrant-e-s extra-occidentalisé-e-s nous apprennent en arrivant en Europe de l’Ouest ? Cette question n’est presque jamais posée, selon le philosophe Jérémie Piolat. L’auteur du Portrait du colonialiste, L’effet boomerang de sa violence et de ses destructions (éd. La découverte, coll. Les empêcheurs de penser en rond, 2011) a travaillé avec des associations liées à l’alphabétisation des migrant-e-s. Il y a tenté d’apprendre sur lui-même et sur la disparition des cultures populaires dans les pays occidentalisés. Source : Jef Klak

  • Baromètre Atradius des pratiques de paiement 2015
    http://sites.google.com/site/ouestgest/actualites/barometreatradiusdespratiquesdepaiement2015

    Selon Atradius, les « problèmes de trésorerie restent la principale raison des retards de paiement en Europe de l’Ouest ».Le DSO moyen constaté en Europe de l’Ouest serait de 48 jours, alors que le délai accordé contractuellement serait de 33 jours.En France, les retards de paiement sont de plus en plus longs. Au printemps 2015, le délai de règlement se situe à 63 jours dans l’hexagone contre 54 jours en moyenne en Europe occidentale.Le Baromètre Atradius est téléchargeable sur la page de l’assureur-crédit en suivant ce lien : lien.

    #announcement

  • Izza Leghtas, chercheuse de la division Europe de l’Ouest à Human Rights Watch a enquêté sur les #violences_policières envers les #migrants à #Calais qui sont quotidiennes. Ce n’est pas nouveau mais ça montre que rien ne change hélas. Le contraire serait étonnant puisque nos chères forces policières, que les manifestants de la semaine dernière se plaisent à applaudir à tout rompre pour, soi-disant leur excellent travail, jouissent de l’impunité la plus totale. Mais peut-être que c’est justement ça qu’ils appellent un excellent travail.

    Le préfet, Denis Robin, interrogé sur ces #violences, juge que « ces témoignages ne sont pas une preuve, parce qu’ils ne sont pas circonstanciés ». Il « estime que ces accusations contre le travail des forces de l’ordre sont très graves. Si violences il y a eu, elles doivent déboucher sur un dépôt de plainte. Or, à ma connaissance, aucune plainte n’a été déposée par des migrants à Calais ».

    Forcément, aller porter plainte quand on est dans cette situation, c’est se jeter dans la gueule du loup ! Je cite un article du Monde :

    Pour Clémence Gautier-Pongelard, juriste à la plate-forme de service aux migrants (PSM), « le sujet des violences policières affleure très souvent alors qu’on parle d’autre chose et sans qu’on pose aucune question à ce sujet. Nous incitons les victimes à porter plainte. En les prévenant que c’est difficile », raconte la jeune femme.
    Cette dernière accompagne les migrants les plus déterminés. « Il y a quelque temps, après des violences contre des migrants, une main courante a par miracle été acceptée, ce qui n’est pas souvent le cas. Mais, en représailles, les forces de l’ordre ont bloqué le parking proche de cette jungle et les passages pour la Grande-Bretagne ont été impossibles durant quelque temps… La plupart reculent au moment de faire la démarche, car ils savent que c’est la parole d’un policier contre celle d’un migrant, se désole la juriste. Et aucun n’a envie de se retrouver en rétention administrative. »

    France : Les migrants et les demandeurs d’asile victimes de violence et démunis | Human Rights Watch
    http://www.hrw.org/fr/news/2015/01/20/france-les-migrants-et-les-demandeurs-dasile-victimes-de-violence-et-demunis

    #racisme #contrôle #police