• #Rose_Meltzer : J’ai préféré le féminisme radical à mon petit ami adepte du porno et j’ai retrouvé mon humanité.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/04/jai-prefere-le-feminisme-radical-a-mon-petit-ami-adepte-du-porno-

    Mais la découverte de cette vidéo m’a sorti de ma torpeur. Je savais que je devais défendre ce qui était juste et j’ai essayé de l’aider à arrêter. Je lui ai envoyé des références qui, j’espérais, l’aideraient à comprendre les effets négatifs de la porno sur les utilisateurs, leurs partenaires et la société. Je lui ai dit qu’il n’était pas une mauvaise personne, qu’il avait simplement une mauvaise manie. J’ai expliqué très simplement qu’il n’y avait pas de mal à se branler, mais que le cerveau était l’organe sexuel le plus puissant. Je lui ai assuré que je croyais en lui et que, par-dessus tout, que je l’aimais.
    « Laisse-moi tranquille » fut sa réponse. Il m’a dit que je ne comprenais pas et, plus tard, que j’avais l’air folle.
    Toute cette épreuve m’a dévastée et rendue malade. Il ne voulait manifestement pas changer ses habitudes.

    Traduction : #Tradfem

  • #Julie_Bindel : Les #militants_transgenres_misogynes viennent de subir une énorme défaite.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/les-militants-transgenres-misogynes-viennent-de-subir-une-enorme-

    À la suite de notre campagne féministe victorieuse en faveur de services réservés aux femmes il y a plusieurs décennies, les choses ont évolué comme elles auraient dû le faire, la sécurité et la dignité des patients étant primordiales. Si, à l’époque, des activistes pour les droits des hommes avaient protesté contre ces installations non mixtes, en réclamant le « droit » d’accéder à notre espace, ils auraient immédiatement été considérés comme suspects et nous aurions toutes reconnu des motifs inavouables à leurs revendications. Il aurait été évident que ces exigences visaient à leur faciliter l’accès à des femmes vulnérables.
    Pourquoi, alors, le NHS a-t-il si facilement capitulé devant les transactivistes qui affirment que certains hommes sont « en réalité » des femmes, sur la base d’un sentiment intérieur, sans tenir compte des risques évidents qu’un tel projet posait ? Le fait que des hommes mal intentionnés puissent exploiter des idées bien intentionnées aurait certainement dû venir à l’esprit de quelqu’un.

    Traduction : #TRADFEM
    #transactivisme #misogynie

  • #Susan_Brownmiller : Oser dire la vérité sur la prostitution (une intervention de 1971)
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/oser-dire-la-verite-sur-la-prostitution-une-intervention-de-1971

    Dans une interview avec le proxénète en charge, un homme blanc, décrit comme portant deux bagues serties de diamant, ce porc a déclaré : « Tout d’abord, le client n’a pas à s’inquiéter de contracter une maladie vénérienne. Les filles sont examinées chaque semaine par un médecin, et une fois par mois, on leur fait un test sanguin. »

    Messieurs, si vous avez l’intention d’étendre la définition du label gouvernemental « viande inspectée » à la vente de chair humaine, vous le ferez sur nos cadavres. Le mouvement des femmes ne tolérera pas la légalisation de l’esclavage sexuel dans cet État. Oui, il y a un problème de prostitution.

    Traduction : #Tradfem
    #système_prostitutionnel #violences_masculines #féminisme_radical

  • #Victoria_Smith : L’attrait du signal d’alarme – Russell Brand et la misogynie comme performance
    https://tradfem.wordpress.com/2023/09/20/lattrait-du-signal-dalarme-russell-brand-et-la-misogynie-comme-pe

    On pourrait dire que Brand a toujours été un signal d’alarme ambulant. La plupart des auteurs de violences sexuelles ne sont pas comme cela. Ce sont des hommes bien, des hommes discrets, des piliers de la communauté. Les victimes se taisent parce que personne ne les croirait si elles parlaient.

    Brand représente le revers de cette médaille, l’homme dont les outrages sont si flagrants que l’on soupçonne qu’il y a quelque chose que l’on n’a pas compris. Il fait étalage de son entitrement à la vue de toutes et chacun, puis, lorsque vous protestez, on vous dit que ce n’est qu’un numéro. Tout comme l’homme discret ne peut pas être une brute derrière des portes closes, l’homme qui affiche publiquement sa brutalité ne devrait pas être pris au pied de la lettre. Les femmes n’ont aucun moyen de gagner à ce jeu de dupes.


    Traduction : #TRADFEM
    #andre_dworkin #misogynie #violences_masculines

  • #Victoria_Smith : Un jour, toi aussi tu seras une « Karen »
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/15/un-jour-toi-aussi-tu-seras-une-karen

    Comme je le soutiens dans mon livre Hags, ce dégoût pour la politique « impure » des femmes âgées constitue un moyen de justifier leur mise à l’écart d’une perspective de l’égalité des sexes qui ne tient pas compte des réalités du vieillissement et de la dépendance. L’insistance sur le fait que chacun est celui qu’il dit être — que nos identités ne sont pas constamment définies et redéfinies par nos relations avec les autres — est contraire à une éthique féministe du soin, c’est-à-dire au type de féminisme qui deviendra plus important pour nous au fur et à mesure que nous vieillissons.

    En employant l’insulte « Karen », #Mhairi_Black insinue que les femmes âgées sont plus réticentes au militantisme trans parce que leurs opinions politiques sont dépassées, comme si les femmes qui ont atteint l’âge adulte dans les années 90 ne pouvaient pas avoir entendu parler de Judith Butler à la sortie de Trouble dans le genre (j’ai fait des études supérieures de littérature, Mhairi, tu n’as pas idée à quel point j’ai dû en bouffer). J’ai presque cinquante ans. Contrairement au pseudo-anticonformisme de Black, j’ai moi aussi les cheveux courts et je porte des pantalons de temps en temps. J’ai même écrit quelques essais merdiques sur les mystères de la féminité, à l’époque où je pensais que les femmes de la génération de ma mère ne pouvaient pas avoir une vie intérieure comparable à celle des femmes de la mienne.

    Traduction : #Tradfem

  • Un tiers des Britanniques ne savent pas que les « femmes transgenres » sont nées de sexe masculin. Par #Daniel_Sanderson
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/06/un-tiers-des-britanniques-ne-savent-pas-que-les-femmes-transgenre

    Plus d’un tiers des habitants du Royaume-Uni ne savent pas que les femmes transgenres (« transgender women ») sont biologiquement des hommes, selon un nouveau sondage, ce qui remet en question la compréhension du débat sur le genre par le public.
    Pour des activistes, ce résultat démontre que les politiciens, les journalistes et les sondeurs doivent se montrer plus explicites lorsqu’ils et elles parlent des questions de genre, car dans de nombreux cas, les membres du public ne savent pas ce que signifient les nouveaux termes jugés politiquement corrects.
    Cette enquête, réalisée par le groupe d’analyse politique Murray Blackburn Mackenzie (MBM), basé à Édimbourg, a révélé que 35 % des personnes interrogées pensaient à tort qu’une « femme transgenre » était une personne née de sexe féminin, ou qu’elles n’étaient pas certaines à cet égard.
    La confusion est encore plus grande dans le cas de l’expression abrégée « femme trans », 40 % des personnes interrogées n’étant pas certaines de son sens ou croyant qu’elle désigne une personne enregistrée comme femme à la naissance.

    Traduction : #Tradfem

  • Entrevue de #Kajsa_Ekis_Ekman à propos de son nouvel ouvrage sur l’existence du sexe
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/06/entrevue-de-kajsa-ekis-ekman-a-propos-de-son-nouvel-ouvrage-sur-l

    Kajsa Ekis Ekman a passé des mois à rechercher des sources d’information et à interroger des centaines de personnes pour découvrir ce que cache l’idéologie transgenriste. Le résultat de son travail est 455 pages de preuves sur la façon dont le lobby transgenre fonctionne au niveau international et ses conséquences sur la santé physique et émotionnelle des millions d’enfants qui tombent dans ses griffes sous le slogan et la tromperie de la liberté et des droits de l’homme pour les personnes transgenres.
    La célèbre journaliste écrit sur l’existence du sexe, comme elle seule sait le faire : à l’aide du féminisme. Elle dénonce, comme le dit Paula Fraga, la juriste qui a écrit le prologue, l’escalade des « postulats rances et sexistes et élève la voix là où l’on prétend ce n’est pas la biologie qui détermine le sexe, mais plutôt la perception que l’individu a de lui-même ».

    L’écrivaine suédoise souligne les raisons de l’élan irrésistible que ce lobby a pris en peu de temps pour devenir hégémonique et universel. « Nous assistons à une réaction patriarcale qui, en utilisant frauduleusement le langage féministe, favorise les intérêts économiques, promeut le retour de l’hétérosexualité obligatoire et des anciens rôles de genre, et se prépare à réduire les gains durement acquis en matière d’égalité pour les femmes. »


    Traduction : #TRADFEM

  • #Suzanne_Moore : Nous réapproprier #Sinéad_O’Connor
    https://tradfem.wordpress.com/2023/07/26/nous-reapproprier-sinead-oconnor

    Par un mélange d’archives et de collages et une part de dramatisation onirique, Ferguson nous ramène au début de la carrière d’O’Connor et au moment où elle a fait « dérailler » celle-ci.

    Elle est là, petite fille que sa mère violente obligeait à dormir dans la cour arrière et qui a été renvoyée de plusieurs écoles. Cette violence, O’Connor n’a jamais cessé d’en parler. Très tôt, elle a reconnu que les conditions sociales qui avaient façonné sa mère étaient inéluctables pour s’être transmises de génération en génération.

    Les femmes irlandaises étaient asservies par l’Église. Les femmes qui tombaient enceintes en dehors du mariage – même après un viol – étaient envoyées dans les désormais célèbres Magdalene Laundries, des laveries où nombre d’entre elles restaient toute leur vie. Dans une école, en guise de punition pour un délit mineur, la jeune Sinéad fut envoyée passer la nuit dans une salle d’hôpital remplie de vieilles dames gémissantes issues de ces laveries. Personne ne s’occupait de leur détresse : elles étaient abandonnées même en fin de vie.

    Faut-il s’étonner qu’O’Connor ait eu très tôt l’intuition qu’elle devait devenir la voix des sans-voix ? C’est sa voix qui la sauve. Une enseignante reconnaît son talent et bientôt, elle fait partie d’un groupe et est emmenée à Londres. L’Irlande des années 80 n’était pas prête pour elle. Mais qui d’entre nous l’était ?

    Traduction : #Tradfem

  • Perdus dans une mer de pixels : Les hommes, la pornographie et l’illusion de la maîtrise, par #Robert_Jensen
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/15/perdus-dans-une-mer-de-pixels-les-hommes-la-pornographie-et-lillu

    Depuis que j’étudie l’industrie de la pornographie, certaines choses ont changé. La plus évidente concerne les technologies : des magazines et des films, l’industrie est passée aux vidéos amateurs et à l’internet. La pornographie est devenue plus accessible et plus abordable. D’autres tendances sont tout aussi évidentes : au cours de ces trois décennies, on a exigé des femmes du milieu de la pornographie de se livrer à des actes sexuels de plus en plus intenses et dangereux ; la nature cruelle et avilissante de ces images s’est intensifiée ; et de plus en plus de filles et de femmes utilisent la pornographie, qui était autrefois une activité presque exclusivement masculine.
    Une chose reste inchangée pour les consommateurs, qui sont encore très majoritairement des hommes : La pornographie semble procurer un plaisir sexuel sans les risques liés à l’intimité.
    Lorsque nous avons des rapports sexuels avec une autre personne, nous nous exposons à des émotions intenses qui ne peuvent être prédites ou facilement contrôlées. Dans une culture qui nous apprend à garder le contrôle, de nombreux hommes pensent que l’intimité sexuelle constitue une menace pour ce sentiment de puissance. La pornographie donne l’illusion d’une expérience sexuelle sans risque. Mais elle a un coût.

    Traduction : #TRADFEM
    Version originale : https://publicsquaremag.org/health/mental-health/porn-impact-men-intimacy-control-emotion
    #violences_masculines #porno

  • Le prix #Pulitzer décerné à l’écrivain #Andrea_Long_Chu est une insulte aux femmes, par #Joan_Smith
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/le-prix-pulitzer-decerne-a-lecrivain-andrea-long-chu-est-une-insu

    La pornographie est baignée de misogynie. N’importe quel-le adolescent-e peut facilement trouver des scènes de viol et de torture sexuelle sur son portable, ce qui modifie l’idée même de ce qui constitue des pratiques sexuelles « normales ». Cette pornographie est si répugnante que l’on pourrait imaginer que les institutions prestigieuses fuiraient à toutes jambes toute personne qui s’en réjouit publiquement. Ce n’est plus le cas, à l’évidence.
    Il suffit qu’un amateur de porno associe son habitude au mot magique « transgenre » pour qu’elle se transforme instantanément en quelque chose de radical et de progressiste. Cette forme d’aveuglement culturel est si répandue qu’un auteur et universitaire affirmant que le porno violent l’a persuadé de « changer de sexe » vient de se voir décerner cette semaine le prix Pulitzer de la critique littéraire. Andrea Long Chu, anciennement Andrew, a déjà écrit : « C’est vraiment le porno de chochotte (sissy porn) qui a fait de moi un trans. »

    Traduction : #TRADFEM
    #pornotransgenriste #misogynie #violences_masculines

  • #Émeute_antiféministe d’Auckland : Une Néo-Zélandaise témoigne
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/26/emeute-antifeministe-dauckland-une-neo-zelandaise-temoigne

    Samedi, à Auckland, en Nouvelle-Zélande, nous avons assisté à des violences collectives du calibre de celles qui se sont déjà produites à New York. Je n’aurais jamais pensé voir cela un jour en Nouvelle-Zélande, mais aujourd’hui, c’est le cas.
    Kellie-Jay Keen, de l’organisation Standing for Women UK, a parcouru l’Australie et la Nouvelle-Zélande avec ses rassemblements « Let Women Speak » (Laissez les femmes s’exprimer). Elle a dû faire face à une intimidation féroce de la part de transactvistes en Australie, mais je ne pensais vraiment pas que ce niveau d’agression et de violence serait surpassé en Nouvelle-Zélande.
    J’avais tort. La seule façon de décrire la foule de transactivistes qui se sont déchaînés à Auckland samedi est d’y reconnaître de la sauvagerie. Madame Keen a dû être escortée par des volontaires hors du lieu de rassemblement où elle venait d’arriver, car on craignait pour sa sécurité, et le projet de conférence publique a dû être abandonné.
    Caitlin était présente, et voici son histoire. Comme beaucoup d’entre nous, elle est très, très en colère, et comme beaucoup d’entre nous, elle est aussi prête à ce que cela se sache.
    « Je suis enfin rentrée chez moi et je suis assise, les mains tremblantes, pour raconter ce qui s’est passé aujourd’hui – samedi 25 mars – au Albert Park d’Auckland.

    Source : A Bold Woman (abonnez-vous à ce substack !)
    Traduction : #TRADFEM
    #violences_masculines #antiféministes #misogynie #agressions_antiféministes

  • #Julie_Bindel : La folie transgenriste de l’Amérique du Nord atteint aujourd’hui un nouveau niveau scandaleux
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/la-folie-transgenriste-de-lamerique-du-nord-atteint-aujourdhui-un

    http://tradfem.files.wordpress.com/2023/03/photo-flanagan.webp?w=705 Aussi exaspérante que puisse être l’idéologie transgenre de ce côté-ci de l’Atlantique, les États-Unis nous rappellent constamment que les choses pourraient être bien pires. La lieutenante-gouverneure démocrate du Minnesota, Peggy Flanagan, vient d’apporter un soutien total à un décret visant à protéger l’accès à ce que le lobby transgenriste qualifie de « soins d’affirmation du genre », tels que les opérations de « changement de sexe » et la prescription aux jeunes de bloqueurs de puberté. « Lorsque nos enfants nous disent qui ils sont, a-t-elle déclaré, il est de notre devoir, en tant qu’adultes, de les écouter et de les croire. C’est ce que signifie être un bon parent. »
    On ne saurait être plus loin de la vérité. La tâche la plus importante d’un parent est de protéger son enfant contre des décisions propres à des adultes, en particulier lorsque les preuves des effets irréversibles des bloqueurs de puberté se multiplient. Elon Musk s’est particulièrement insurgé contre cette politique, affirmant qu’il devrait être hors de question pour nous d’autoriser « avant l’âge de 18 ans au moins, des opérations chirurgicales graves et irréversibles ou des médicaments stérilisants que les jeunes pourraient regretter plus tard ».

    Traduction : #TRADFEM
    Source : Yahoo.com News
    #folie_transgenriste #féminisme_radical

  • L’écrivaine #Alice_Walker rappelle le supplice des « sorcières » en commentant la diffamation imposée à #J.K._Rowling
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/13/lecrivaine-alice-walker-rappelle-le-supplice-des-sorcieres-en-com

    Je considère que J.K. Rowling est parfaitement en droit comme être humain clairement attentive aux besoins de l’humanité d’exprimer ses opinions sur quoi que ce soit dont elle se soucie. Ce qu’elle a fait.
    Je crois aussi que le fait de nous écouter les un-e les autres avant de lancer des allumettes nous distancierait avantageusement de l’époque moyenâgeuse.
    En tant qu’Aînée, (un rôle que je prends au sérieux), je dois nous rappeler qu’aucune « sorcière » ne mérite d’être brulée. Peut-être faudrait-il plutôt cibler plutôt notre inconscience d’être effacées, et ce bien avant que les « robotes femelles » de l’Intelligence Artificielle soient imposées à notre conscience collective, principalement comme esclaves, travailleuses et jouets sexuels. Je veux dire que, pour quelque sinistre raison, « la femme » a commencé à être effacée du langage bien avant qu’elle commence à disparaître des dictionnaires et de la société.

    Source : https://alicewalkersgarden.com/2023/03/theyre-trying-to-burn-the-wrong-witch-the-witch-trials-of-j-k-ro

    Traduction : #TRADFEM
    #afroféminisme #violences_masculines

  • #Kathleen_Stock : Quand les féministes s’embrouillent, le patriarcat s’en sort bien.
    https://tradfem.wordpress.com/2022/03/10/kathleen-stock-quand-les-feministes-sembrouillent-le-patriarcat-s

    Le féminisme populaire au Royaume-Uni est en plein essor en ce moment, avec la journaliste Julie Bindel qui monte au front en tant que trouble-fête en cheffe. Au cours d’une longue histoire d’activisme qui a commencé dans les années 1980, militant contre la violence masculine à Leeds au moment où Peter Sutcliffe traquait dans les rues, Julie Bindel a toujours été directe, entière et peu intéressée à ménager les sensibilités petites-bourgeoises. Son nouveau livre n’est pas différent. Feminism for Women est un manifeste passionné pour le type de féminisme qu’elle défend – en fait, le seul féminisme qu’elle consent à reconnaître comme digne de ce nom.
    Le féminisme de Bindel s’attache sans honte aux femmes et aux filles du démodé genre féminin, et sur ce qui a tendance à arriver aux plus vulnérables d’entre elles – pauvres, ouvrières, noires, jeunes, vieilles, lesbiennes ou victimes de la traite – aux mains des hommes. Elle balance sur la façon dont les autres féministes (elle utiliserait des guillemets) ont rendu méconnaissable le projet initial de la deuxième vague. Dans une mosaïque d’interviews, d’anecdotes personnelles et d’argumentaires vifs, elle démontre que les femmes font face à une série d’injustices : tout d’abord par les hommes qui les agressent ; puis par un système judiciaire qui les rabaisse et les ignore ; enfin, par une culture imbibée de pornographie qui transforme leur humiliation en plaisir masculin ; et pour finir, par les féministes carriéristes et celles de la « Blue Fringe Queer Brigade », qui ne peuvent ou ne veulent pas intervenir pour changer tout cela, tant elles sont obsédées par le fait d’éviter la violence linguistique par l’utilisation d’un pronom mal placé.
    Le livre file à toute allure, truffé de blagues et de formules mémorables

    Version originale : https://www.spectator.co.uk/article/as-feminists-fall-out-it-s-not-just-the-patriarchy-that-s-under-fire
    Traduction : #Tradfem

  • #Finn_MacKay : Ne décriez pas le féminisme radical – il a toujours été en avance sur son temps
    https://tradfem.wordpress.com/2022/02/23/finn-mackay-ne-decriez-pas-le-feminisme-radical-il-a-toujours-ete

    En fait, loin d’être dépassé ou opposé à de telles transformations, le féminisme radical a été en avance sur son temps. Les féministes radicales des années 1970 ont été parmi les premières à prendre au sérieux les débats sur le genre et la sexualité qui secouent actuellement notre société. Nombre d’entre elles attendaient avec impatience l’avènement de relations polyamoureuses et pansexuelles fluides, où les rôles sociaux ne seraient plus définis par les caractéristiques sexuées des individus dès la naissance. Leur travail a contribué à tendre vers l’égalité structurelle pour les femmes, vers des acceptions plus larges de la famille et une plus grande liberté d’expression pour les identités de sexe et de genre qui vont à l’encontre du sens même de l’hétérosexualité.

    L’un des principes centraux du #féminisme_radical a toujours été le rejet de l’essentialisme biologique – la croyance en des rôles sexués innés et biologiques. L’aboutissement de la révolution féministe, selon #Shulamith_Firestone, autrice de La dialectique du sexe, ne doit pas « se limiter à la suppression des privilèges masculins mais viser l’élimination même de la discrimination entre les sexes : les différences génitales entre les êtres perdraient leur importance sociale ». Comme l’écrivait la féministe radicale, poète et artiste #Kate_Millett dans son livre de 1970 devenu un classique, La politique du mâle, « quelles que soient les différences « réelles » qu’il puisse y avoir entre les sexes, nous n’aurons aucune chance de les connaitre tant que ces deux groupes ne seront pas traités autrement qu’ils ne le sont, c’est-à-dire d’une façon identique. Et nous en sommes encore bien loin ».

    Version originale : https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/oct/17/radical-feminism-social-justice
    Traduction : #Tradfem

  • Pourquoi je ne suis pas à la hauteur ? par #Olivia_Vella
    https://tradfem.wordpress.com/2021/11/06/pourquoi-je-ne-suis-pas-a-la-hauteur

    1. Prends une douche, tu ne veux pas te mettre à sentir.

    2. Choisis une tenue tendance, tu ne veux pas continuer à être la risée à l’école.

    3.Mets au moins un peu de maquillage pour pouvoir montrer ton visage en public et être un peu jolie.

    Tu ne peux même plus te reconnaître toi-même et ton visage te pique furieusement mais tu ne peux pas te gratter pour te soulager sinon tu vas ruiner les heures de peinture méticuleuse que tu as appliquée sur ton affreux visage.

    4. N’oublie pas de coiffer tes cheveux en boucles élégantes. Tu ne dois pas laisser tout le monde à l’école voir comment tes cheveux frisottent comme un chimpanzé électrocuté, évidemment.

    5. Fourre tes gros pieds dans les Converse qui écrasent les orteils et font des ampoules sanguinolentes, tout le monde les porte à l’école. Tu ne peux certainement pas être celle qui détone.

    Dans le miroir de la salle de bain, tu vois une étrangère qui a réussi à te soutirer ta réflexion et la remplacer avec celle d’une fille complètement différente. Chaque item de ta tenue est inconfortable mais, malgré les heures que tu as passées à tenter d’avoir l’air jolie, tu ne seras jamais à la hauteur des autres filles à l’école.

    Tu refoules quelques larmes mais c’est vraiment un tsunami d’émotions que tu retiens, tu ne pourras jamais l’avouer à qui que ce soit sinon ils ne te respecteront plus comme avant. À moins qu’ils ne t’aient jamais respectée ?

    Pourquoi je ne suis pas à la hauteur ?

    Pour être belle, il faut souffrir.

    6. Sors du bus.
    https://youtu.be/Eu_Gl0woeOw?t=14

    Traduite par Ann pour #TRADFEM

  • #TANITH_CAREY : Le meurtre prévisible de Sarah Everard par un obsédé du porno meurtrier
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/13/le-meurtre-previsible-de-sarah-everard-par-un-obsede-du-porno-meu

    Cela fait à peine deux semaines que Wayne Couzens a été condamné à perpétuité pour le meurtre de Sarah Everard. A juste titre, au cours des quinze derniers jours, d’importantes questions ont été posées.

    Principalement, comment un officier de police, qui s’était exhibé devant des femmes et que ses collègues appelaient « le violeur », a-t-il pu rester en poste ?

    Mais une autre question essentielle n’a pas été soulevée. Quel genre de pornographie extrême Couzens regardait-il avant d’enlever, violer et assassiner Sarah Overard, une directrice marketing, alors qu’elle rentrait chez elle en mars dernier ?

    Probablement parce que Couzens a plaidé coupable, nous n’avons pas su autant que nous le devrions son historique de recherches en ligne, si ce n’est qu’il aimait la pornographie « brutale ».

    Pourtant, quels qu’aient les fétiches de Couzens, on pourrait espérer que, depuis le meurtre de Sarah, les vidéos gratuites en ligne mettant en scène l’enlèvement, le viol et le meurtre de femmes ne soient plus aussi disponibles qu’elles l’étaient devenues ces dernières années.

    Traduction : #TRADFEM
    Version originale : https://www.mailplus.co.uk/edition/comment/114912/pretending-murder-porn-doesnt-exist-keeps-women-in-immediate-danger

  • #Kathleen_Stock commente la guerre menée contre elle à l’Université d’Essex
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/10/kathleen-stock-commente-la-guerre-menee-contre-elle-a-luniversite

    Déclaration de Mme Kathleen Stock, lue in absentia lors de la conférence intitulée « Hate, Heresy and the Fight for Free Speech », Battle of Ideas, samedi 9 octobre, au Royaume-Uni
    Je suis philosophe universitaire à l’Université du Sussex, féministe, et j’ai écrit sur des questions controversées concernant le sexe biologique, l’identité de genre, les droits des femmes et les revendications transactivistes. J’avais espéré m’adresser à vous personnellement lors de cette session, et je suis vraiment désolée de la manquer. Malheureusement, les événements survenus sur mon campus cette semaine m’en ont empêchée. Depuis le début de la semaine, je fais l’objet d’une campagne de harcèlement, explicitement destinée à me faire renvoyer pour mes opinions académiques. J’en ai eu la première impression lorsque j’ai trouvé des autocollants dans tout mon bâtiment parlant de la « merde transphobe qui sort de la bouche de Kathleen Stock ». Le lendemain, je suis tombée sur des affiches qui me nommaient, me diffamaient et demandaient mon renvoi, placardées sur mon chemin vers le campus. Les choses ont dégénéré à partir de là et maintenant la police est impliquée et traite cela comme du harcèlement.

    La personne qui fait cela n’est pas du tout typique du type d’étudiant de Sussex auquel j’enseigne normalement. La plupart de mes étudiants sont les mêmes qu’ils ont toujours été : curieux, idéalistes, perspicaces, passionnés, pleins d’idées brillantes, désireux de faire ce qu’il faut, et très amusants auxquels enseigner. Mais ce qui a changé sur le campus au cours de la dernière décennie, c’est la façon dont la technologie – et plus particulièrement les médias sociaux – a permis à quelques étudiants aux tendances totalitaires d’avoir un effet de censure disproportionné sur les autres. Les jeunes ont maintenant peur de dire ce qu’ils et elles pensent. Dans une étrange inversion de la devise des suffragettes « des actes, pas des mots », sur les campus et dans la vie de la classe moyenne en général, on insiste intensément sur les mots et non sur les actes. Si vous vous trompez de mot, vous risquez une humiliation sociale, de la pire espèce : celle qui implique que vous êtes une mauvaise personne.

    Version originale : https://kathleenstock.com/statement-read-in-absentia-h
    Traduction : #Tradfem

  • #miranda_yardley : Comment le féminisme « moderne » ou « de la troisième vague » profite aux hommes.
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/10/comment-le-feminisme-moderne-ou-de-troisieme-vague-profite-aux-ho

    On m’a demandé de vous expliquer pourquoi je pense que le féminisme « moderne » ou « de la troisième vague » profite aux hommes. Voici le résultat. C’est une esquisse, ou un « brain-dump », imparfait et teinté d’opinions.

    Connu sous le nom de féminisme « de la troisième vague » ou du « libre choix », le mouvement féministe populaire contemporain est fondé sur les concepts d’égalité, d’intersectionnalité et de choix personnel. À ces trois égards, il diffère du mouvement féministe « de la deuxième vague », qui a débuté dans les années 1960.

    L’accent mis sur l’ »égalité » constitue un écart fondamental par rapport à la philosophie libératrice du féminisme de la deuxième vague. La libération est synonyme de liberté, tandis que l’égalité est un terme relatif (« dans une prison, tout le monde est égal, mais pas libre »). Les avantages (même pour les hommes) de la libération des femmes de l’oppression masculine ne sont pas une idée nouvelle ; voir « De l’assujettissement des femmes » de John Stuart Mill, rédigé en 1858. Le concept d’égalité déplace donc l’objectif de la lutte contre un problème structurel (l’oppression) vers une lutte contre la discrimination. Étant donné que cette dernière se rapporte à des détails plutôt qu’à des structures générales et qu’elle peut être aussi bien positive que négative, aucun avantage n’est de ce fait conféré aux femmes et elles ne peuvent que maintenir le statu quo ou aggraver leur situation ; les femmes n’ont de contrôle que sur les droits qu’elles souhaitent abandonner. Le féminisme de la deuxième vague attribue la racine de l’oppression féminine à la biologie féminine ; le sexe biologique des femmes est instrumentalisé en vue de l’oppression des femmes. Une distinction est établie entre le sexe biologique (rôle reproducteur) et le genre (attentes culturelles basées sur le sexe), et le genre est l’outil que les hommes utilisent pour opprimer les femmes sur la base de leur potentiel reproducteur.

    Miranda Yardley est un homme transgenre proféministe.
    Traduction : #Tradfem
    Version originale : mirandayardley.com/en/how-modern-or-third-wave-feminism-benefits-men/ ?

  • #Helen_Joyce : Pourquoi je crois que laisser des athlètes qui ont grandi en tant qu’hommes concourir dans des sports féminins provoquera une réaction négative du public
    https://tradfem.wordpress.com/2021/07/11/pourquoi-je-crois-que-laisser-des-athletes-qui-ont-grandi-en-tant

    Dans un nouveau livre percutant sur l’un des sujets les plus controversés de la société contemporaine, Helen Joyce, journaliste senior pour The Economist, affirme que « l’auto-identification sexuelle » est décrite à tort comme la bataille des droits civiques de la présente génération. Dans cette deuxième partie de notre série, amorcée le 3 juillet avec l’article “Why it’s wrong – and profoundly damaging – to make us all agree that someone is whatever gender they say they are” (https://www.dailymail.co.uk/news/article-9753017/HELEN-JOYCE-argues-gender-self-identification-lobby-harming-children-wo), elle affirme que le retour de bâton a déjà commencé dans le sport féminin.

    Chaque année, dans presque toutes les disciplines sportives, des hommes battent des milliers de fois le record du monde féminin. Le temps le plus rapide jamais réalisé par une femme sur 400 mètres est battu plus de 15 000 fois chaque année par des hommes et des garçons. Au tennis, le service le plus rapide enregistré par un homme est de 263 km/h ; par une femme, il est de 204 km/h.

    L’homme adulte moyen a 41 % de masse corporelle non grasse (sang, os, muscles, etc.) de plus que la femme moyenne, 50 % de masse musculaire en plus dans les jambes et 75 % dans les bras.

    Traduit par #TRADFEM
    VERSION ORIGINALE : https://www.dailymail.co.uk/news/article-9775491/HELEN-JOYCE-Letting-athletes-grew-men-compete-womens-sports-cause-publi

  • #Julie_Bindel : Le féminisme libéral a tourné le dos aux femmes
    https://tradfem.wordpress.com/2021/06/04/julie-bindel-le-feminisme-liberal-a-tourne-le-dos-aux-femmes

    Être une féministe libérale n’est pas un travail très compliqué. Rien ne doit changer, aucune contestation du statu quo n’est nécessaire et les hommes n’ont pas besoin d’être critiqués. En d’autres termes, les choses restent les mêmes et la quête de la révélation et de la libération individuelles devient la clé.

    « Mon corps, mon choix » est l’un des slogans les plus reconnus du féminisme de la deuxième vague. Car, avant les nombreuses avancées du mouvement de libération des femmes, la vie des femmes était définie par l’absence de choix. Les femmes avaient peu ou pas du tout leur mot à dire sur le fait de se marier ou d’avoir des enfants, ou même sur la pratique sexuelle et le plaisir. Le féminisme a créé un contexte dans lequel les femmes pouvaient, dans une certaine mesure, exercer un choix. Mais dernièrement, le concept de « choix » a été repris par les libéraux pour signifier l’acquiescement à des pratiques destructrices qui profitent aux hommes.

    Posez-vous ces questions : s’il était légal pour les femmes de se promener seins nus comme le font les hommes, le feriez-vous ? Est-ce que vous choisiriez de vous balader poitrine nue en public un jour de grosse chaleur ? Ou de vous assoir seins nus dans un parc, d’aller faire vos courses seins nus ? Et pourquoi pas ? En réalité, se promener seins nus est légal pour les femmes à New York, mais personne ne le fait.

    Version originale : https://www.aljazeera.com/opinions/2020/11/16/feminisms-second-wave-has-failed-women
    Traduction : #Tradfem
    #féminisme_libéral #féminisme_radical #transactivisme #système_prostitutionnel

  • En 1987, les féministes les plus radicales des USA ont convergé sur New York pour une conférence publique intitulée « The Sexual Liberals and the Attack on Feminism ». J’avais sauté dans ma bagnole et avais conduit toute la nuit pour y être, magnétophone en main en vue d’une émission-fleuve d’une nuit à Radio Centre-Ville (Montréal). La conférence affichait complet mais j’ai réussi à me faufiler à l’intérieur comme journaliste étranger. Des activistes pro-proxénétisme masquées essayaient de culpabiliser les conférencières, mais leurs glapissements ne faisaient pas le poids face aux ovations qui saluaient les allocutions d’Andrea Dworkin, Phyllis Chesler, Mary Daly, Janice Raymond, John Stoltenberg, Catharine Mackinnon, Louise Armstrong, Susan Brownmiller et beaucoup d’autres.
    TRADFEM entame cet été la traduction de certaines de ces allocutions, que l’on peut lire en version intégrale ici : https://bit.ly/2SU0InM
    Voici celle de Louise Armstrong (autrice de KISS DADDY GOODNIGHT et d’autres essais, injustement ignorés en Europe) ; elle été traduite par Yeun L-Y et reprise par Christine Delphy sur son blogue :
    Émergence de l’enjeu de l’inceste : https://christinedelphy.wordpress.com
    #inceste #féminisme nord-américain #Louise Armstrong #Christine Delphy #TRADFEM

  • #Jess_GRANT : 10 façons dont l’idéologie du genre fonctionne comme une #secte
    https://tradfem.wordpress.com/2021/05/15/10-facons-dont-lideologie-du-genre-fonctionne-comme-une-secte

    Voici 10 façons dont l’idéologie transgenriste reproduit les tactiques de base d’une secte :
    SENTIMENT D’APPARTENANCE . Le culte transgenriste offre avant tout un sentiment d’appartenance, renforcé par des croyances qui distinguent ses adhérents du reste de la société (appelé “Babylone”). Les membres du culte sont « différents » et constituent des “élus”. Les hérétiques sont considérés comme Les Autres et diabolisés. Dans le cas présent, la lutte contre « l’hétéronormativité cis-genre » donne aux membres une collectivité extérieure à détester. En avant, soldats transgenres… !
    JARGON SPÉCIALISÉ . Les sectes ont un langage codé qui les distingue. La scientologie se sert des expressions “Engrams”, “Thetans”, “devenir clair” et Sea Org. L’idéologie transgenriste promeut des mots comme “neutrois”, “demiboy”, “cisgenre” et l’insulte “TERF”, tous apparemment créés par des universitaires des “études queer”. Pour moi, c’est un énorme voyant rouge qui s’allume quand des mots d’usage courant, comme « femme », commencent à perdre leur sens.
    ISOLEMENT SOCIAL. Les sectes séparent chaque nouvelˑle adhérentˑe de sa famille et de ses amiˑes, l’isolant de ses systèmes de soutien pour mieux l’endoctriner. Des adolescentˑs confusˑes sont recrutéˑes et manipuléˑes en ligne par des vloggers et des influenceurˑes qui vantent le mode de vie trans, exhortant les enfants à rejeter leurs parents “transphobes” en faveur d’une nouvelle “famille branchée”.
    DOCTRINE FONDÉE SUR UNE FOI. Les sectes exigent que leurs membres fassent un acte de foi et adhèrent à des convictions insensées

    Version originale : 10 Ways Gender Ideology Resembles a Cult
    Traduction : #TRADFEM

  • #Julie_Bindel : Message aux hommes : le sexe n’est absolument pas un droit de l’homme
    https://tradfem.wordpress.com/2021/05/04/message-aux-hommes-le-sexe-nest-absolument-pas-un-droit-de-lhomme

    Dans un billet du Times publié aujourd’hui et intitulé « When sex with a prostitute is a human right » (Quand le sexe avec une prostituée constitue un droit de l’homme), la chroniqueuse Melanie Phillips fait l’éloge du juge britannique Anthony Hayden qui, dans un jugement rendu la semaine dernière, a déclaré qu’il serait légal pour des soignants de faciliter l’achat de sexe par un autiste de 27 ans, identifié comme « C ».

    Madame Phillips affirme que Hayden a « fait preuve de compassion » et mentionne un article que j’ai écrit sur le sujet, en disant : « L’opposition de Julie Bindel à la prostitution est puissante et convaincante. Cependant, elle n’a pas accepté que la décision du juge mette, à juste titre, au premier plan les intérêts d’une personne défavorisée. » (Mel Phillips, The Times)

    C’est tout le contraire ; ma préoccupation pour les « personnes défavorisées » détermine ma position sur la prostitution – à savoir qu’elle devrait être abolie et que les femmes devraient être soutenues pour sortir du commerce du sexe.

    Il est assez incroyable que les droits des femmes aient été largement ignorés, non seulement dans le jugement Hayden, mais aussi par plusieurs défenseurs des « droits de l’homme » qui ont commenté cette affaire.


    Version originale : https://www.thetimes.co.uk/article/when-sex-with-a-prostitute-is-a-human-right-lfzxrf88z
    Traduit par #TRADFEM

  • #Sarah_Ditum : De l’importance de ne pas relooker la prostitution en « travail du sexe »
    https://tradfem.wordpress.com/2021/05/03/de-limportance-de-ne-pas-relooker-la-prostitution-en-travail-du-s

    Daisy avait 15 ans lorsqu’elle a reçu son premier avertissement lié à la prostitution. Elle parle peu de cette partie de son histoire aux gens, car elle ne veut pas que ce récit déborde dans son présent (tous les détails permettant de l’identifier ont été modifiés dans le présent article). Cela fait d’elle l’une des femmes que vous n’entendrez pas dans les débats actuels sur l’industrie du sexe.

    On dit souvent aux décideurs et aux féministes qu’ils et elles doivent « écouter les travailleuses du sexe », mais il faut garder à l’esprit que l’on ne peut écouter que celles qui acceptent de s’exprimer, et que plus une femme a subi de préjudices, moins elle est susceptible de vouloir revenir lç-dessus sur la place publique. Si des personnalités telles que Brooke « Belle de Jour » Magnanti et Melissa Gira Grant, autrice du livre Playing the Whore (Faire la pute,) peuvent s’afficher comme représentantes de la prostitution, c’est sans doute en partie parce que leurs expériences relativement bénignes sont atypiques. Rangées en face d’elles sont les femmes comme Rachel Moran et Rebecca Mott, qui se qualifient de « survivantes ». Pour celles-là, la vente de sexe n’a été rien d’autre qu’un traumatisme, et revisiter ce traumatisme fait partie de leur vie publique en tant que militantes. C’est un lourd tribut à payer pour n’importe qui, et Daisy, que j’ai rencontrée par l’intermédiaire d’une association de lutte contre la violence faite aux femmes, y résiste : « Je refuse de construire ma carrière sur le fait d’être une « ex » quoi que ce soit. Ce n’est pas une étiquette que je veux ou que j’accepte ».

    Version originale : https://www.newstatesman.com/politics/2014/12/why-we-shouldnt-rebrand-prostitution-sex-work
    Traduction : Collective #TRADFEM