• Introduction à la #philosophie des #sciences
    https://spartacus-idh.com/liseuse/BE/#lg=1&slide=0

    #Cours en #video, accopagnant le dernier #ouvrage d’un ancien collègue :
    https://spartacus-idh.com/978-2-36693-034-4.html


    Introduction à la philosophie des sciences
    Nicolas Bouleau — Spartacus-IDH, décembre 2017

    1 #Histoire des mathématiques
    2 Fondements des #mathématiques
    3 Philosophies des mathématiques
    4 Philosophies du hasard
    5 #Risque et connaissance
    6 Place des sciences (I)
    7 Place des sciences (II)
    8 #Épistémologie des sciences sociales
    9 #Épistémologies du XXe siècle
    10La modélisation
    11Le pragmatisme
    12La psychanalyse
    13Le développement scientifique perturbe le monde
    14Langage économique néo-classique
    15Biologie et anthropotechniques
    16L’éventuel

    Chaque chapitre est associé à une vidéo de l’auteur, accessible en cliquant sur le titre du chapitre.
    Page du #livre : https://spartacus-idh.com/978-2-36693-034-4.html
    Consulter en ligne : https://spartacus-idh.com/liseuse/BE
    Page des vidéos : https://spartacus-idh.com/liseuse/BE/#all

    La philosophie est avant tout un moyen d’éduquer, de conduire au dehors. Découvrir les préoccupations des #penseurs_du_passé et les chemins dans lesquels ils se sont engagés pour éclairer la marche du monde nous arrache des cadres confortables que nous avons hérités de notre entourage bienveillant.

    L’enseignement que rassemble cet ouvrage s’adressait à des étudiants en thèse de toutes disciplines, de la physique à la sociologie, des mathématiques à l’environnement, issus de plusieurs pays et continents.

    L’ambition de ce cours est une invitation. Ce trait est culturellement plus important qu’il n’y paraît. Internet a fabriqué l’armée invisible des redresseurs d’inexactitude mais les « il y a » s’amoncellent et coagulent en une pseudo compréhension, par absence d’interprétation.

    Bonne découverte !

    Blog de l’auteur :
    http://www.nicolasbouleau.eu

  • aie aie aie...et c’est reparti pour un tour ! un peu de biologisation du social version "j’utilise des théories scientifiques largement controversées, mais je les assène comme arguments d’autorité, parce que « les faits sont les faits » et qu’il faut arrêter de se voiler la face, hein, ça fait plusieurs dizaines d’années que les épistémologies féministes travaillent sur ces sujets, mais je les ignore complètement" ?, lisez donc cet article de Peggy Sastre à l’occasion de la sortie de son livre « La domination masculine n’existe pas » (tout un programme...)

    https://www.contrepoints.org/2015/11/11/228597-la-domination-masculine-existe-t-elle-la-perspective-evofeminis

    Vous observez, études à l’appui, que la violence « est un phénomène aussi omniprésent dans les sociétés humaines que proportionnellement masculin ». Au regard de l’évolution, pourquoi émerge cette violence, et pourquoi sont-ce les hommes qui s’en font les principaux porteurs ?

    Pour le comprendre, il faut rappeler une petite évidence : pour une dépense énergétique équivalente, la femme produit un ovule par mois, l’homme plusieurs millions de spermatozoïdes par jour. Ensuite, lorsqu’un ovule et un spermatozoïde se rencontrent et que l’œuf est fécondé, le travail de l’homme peut à peu près s’arrêter là, tandis que la femme doit encore en passer par neuf mois entiers de gestation interne, un accouchement périlleux et un temps d’allaitement aussi conséquent que contraceptif pour avoir l’assurance relative de la pérennité de ses gènes. Ce qui fait que non seulement le succès reproductif des hommes est bien plus hétérogène que celui des femmes, mais il est aussi dépendant d’un investissement parental minimal bien moindre.

    Et on tombe sur ce que prédit la théorie de Trivers : si, relativement à l’autre, un sexe se caractérise par une plus grande variabilité de son succès reproductif et un moindre investissement parental obligatoire, alors c’est ce sexe qui sera le plus violent. Du fait de leur configuration reproductive, la violence est tout « simplement » plus bénéfique aux hommes. À la fois pour éloigner des concurrents et s’attirer des partenaires, avoir recours à la violence a longtemps été une bonne solution, un bon moyen d’arriver à leurs fins, c’est-à-dire la maximisation de leurs intérêts reproductifs.

    Les violences conjugales d’aujourd’hui répondent-elles aux mêmes problèmes posés ?

    Les violences conjugales relèvent de la même logique, dans le sens où elles peuvent servir à minimiser les risques reproductifs qu’un homme est seul à pouvoir connaître. Comme ce n’est pas lui qui porte le bébé, il n’est jamais à 100% sûr que ce bébé est bien le sien. Une incertitude de paternité qui a représenté une pression sélective très forte au cours de notre évolution et les données contemporaines montrent que l’énorme majorité des violences conjugales surviennent toujours dans un contexte de jalousie masculine.

    Il est donc plus que probable que ces violences aient plusieurs fonctions, toutes liées à des intérêts reproductifs spécifiquement masculins : punir la femme suspectée d’infidélité, montrer l’exemple aux autres femmes, partenaires potentielles, et leur ôter l’envie de tromper, indiquer aux hommes concurrents qu’il ne sert à rien de vouloir planter sa graine dans le jardin du voisin, etc.

    #biologisation_du_social #féminisme #épistémologies_féministes #genre

  • Autour des critiques du concept de #sexe. Entretien avec #Anne_Fausto-Sterling
    http://gss.revues.org/3290

    Ce dialogue entre Anne Fausto-Sterling, professeure émérite de biologie et d’études sur le genre à Brown University (Providence, Rhode Island) et #Priscille_Touraille, anthropologue au CNRS (laboratoire éco-anthropologie et ethnobiologie du Muséum national d’histoire naturelle, Paris) revient sur les questions essentielles de la confrontation entre deux #épistémologies disciplinaires, celle des études sur le #genre et celle qui ont cours en biologie. Sur la base des travaux développés depuis les années 1990 par Anne Fausto-Sterling, les deux chercheuses déplacent le regard sur les articulations problématiques entre sciences sociales et biologie qui ont formé un des points de critique les plus importants des études sur le genre dans les vingt-cinq dernières années.

    #féminisme