Bien entendu, je suis d’accord sur cet aspect suggestif de la mimique labiale, indéniable.Egalement sur le constat de l’injonction faite aux femmes d’être désirables.
Et cela commence dès la petite enfance par des stimuli différenciés pour les filles et les garçons (B. Cyrulnik).
Pour l’anecdote : quand mes voisins voyant ma fille de 10 mois leur adresser cet ingénu sourire de bébé sans dent, caractéristique de cet age, se penchaient vers elle très affectueusement en disant : « elle est coquine » (a-t-on jamais dit à un bébé garçon souriant qu’il est coquin ? Non il est juste mignon.) J’ai mis un moment à comprendre pourquoi cette attitude pourtant bienveillante me mettait mal à l’aise, jusqu’à ce que je réalise que derrière le « coquine » j’entendais déjà le « salope » qui viendrait plus tard... tout naturellement.
Bref, y’a du boulot.