J’écoute pour la première fois state trooper de #bruce_springsteen et je me dis que ce pourrait être une chanson d’ .
Étonnant.
▻https://www.youtube.com/watch?v=wpvXfLlcHwc
J’écoute pour la première fois state trooper de #bruce_springsteen et je me dis que ce pourrait être une chanson d’ .
Étonnant.
▻https://www.youtube.com/watch?v=wpvXfLlcHwc
(certain-e-s l’auront peut-être deviné, je suis en train d’écouter Nebraska).
C’est intéressant, lorsque j’ai publié ce message, j’ignorais que Springsteen reprend régulièrement sur scène une chanson de Suicide, Dream Baby Dream, chanson qu’il a aussi enregistrée sur un album.
▻https://www.youtube.com/watch?v=8zpUfZfe6v4
Bruce Springsteen était l’invité de Rebecca Manzoni lundi dernier, à l’occasion de la sortie de son dernier album. Une collection de reprises de standards soul "Only The Strong Survive" - Universal records.
▻https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/totemic/totemic-du-lundi-14-novembre-2022-2915838
Le Boss à propos de « Nebraska », son chef-d’œuvre paru il y a 40 ans :
« Quand on a un bon titre, c’est déjà un bon début : « Born in the USA », « Born to Run », « Darkness on the Edge of Town », ce sont des bons titres, ça vous donne une direction à prendre. Une bonne métaphore et un bon titre, c’est très important. » La musique de Bruce Springsteen est aussi très visuelle, écouter ses chansons, c’est comme regarder un film : « Je suis un grand cinéphile.
Martin Scorsese disait que « le travail de l’artiste est de faire en sorte que le public s’intéresse à vos obsessions. J’ai souvent composé de manière très cinématographique. « Nebraska » est rempli de ces histoires courtes. » Paru il y a 40 ans, les personnages de cet album prennent la route sans savoir où aller, des histoires d’hommes qui perdent leur boulot, se saoulent de désespoir et commettent parfois l’irréparable. Un album hautement cinématographique que n’aurait pas renié John Ford. Bruce Springsteen se remémore l’enregistrement de cet album, pierre angulaire de sa discographie : « C’est probablement mon meilleur album. J’avais 32 ans, je ne savais pas vraiment ce que j’avais fait. Je l’ai enregistré sur un petit magnétophone dans ma chambre. J’ai sorti la cassette de ma poche dans les bureaux de ma maison de disques en disant « Voilà, c’est le nouvel album ». À l’époque, l’enregistrement chez soi en basse fidélité ne faisait pas du tout partie de l’industrie musicale. »
Et pour poursuivre dans la veine cinématographique, le film de Sean Penn The Indian Runner est paraît-il inspiré de la chanson Highway Patrolman, chanson de l’album Nebraska.
▻https://en.wikipedia.org/wiki/The_Indian_Runner
J’aime beaucoup ce film. Charles Bronson y tient un rôle crépusculaire.
irl : De Bruce Springsteen à Taylor Swift, « les prix des concerts s’envolent, au risque d’accentuer une fracture entre les publics »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/25/de-bruce-springsteen-a-taylor-swift-les-prix-des-concerts-s-envolent-au-risq
Si l’on peut se réjouir de l’engouement pour les spectacles de ces artistes, après des mois d’annulations, l’explosion de leurs prix les rend inaccessibles pour beaucoup.
Seriez-vous prêt à payer officiellement plusieurs milliers de dollars pour assister à un concert de votre chanteur préféré ? Au mois de juillet, quand Bruce Springsteen a mis en vente les billets pour sa prochaine tournée américaine, de nombreux fans ont d’abord cru à une mauvaise blague. Ou à un bug des serveurs de la compagnie Ticketmaster, principal pourvoyeur de tickets de concerts dans le monde. Lors de l’ouverture de la billetterie, certains sièges s’affichaient ainsi à… 5 500 dollars (soit 5 280 euros), un tarif généralement réservé aux sites de revente ou au marché noir.
Mais il a vite fallu se faire une raison : ces billets au prix exorbitant n’avaient rien de suspect. Selon les lois d’une tarification joliment appelée « dynamique », Ticketmaster, en parfait accord avec le producteur du spectacle, augmente les tarifs de certaines places en fonction de la demande. Plus celle-ci est importante, plus les prix grimpent. Résultat, pour une tournée aussi attendue que celle de Bruce Springsteen, les tarifs s’affolent et atteignent des records.
Ce système s’applique depuis longtemps aux places vendues par les compagnies aériennes ou ferroviaires, comme la SNCF. Il permet à ces entreprises de moduler les tarifs en fonction de l’affluence et donc, en théorie, de mieux assurer le remplissage de leurs trains ou de leurs avions. Dans le sport également, les grands clubs organisent eux-mêmes la revente des billets et, là aussi, plus les rencontres sont prestigieuses, plus il faut mettre la main au portefeuille.
Mais l’arrivée de ce dynamic pricing dans l’univers du spectacle, et plus particulièrement pour la tournée d’un artiste comme Bruce Springsteen, réputé « proche du peuple » et pratiquant d’habitude des prix – relativement – modérés pour ses concerts, a provoqué un vif émoi outre-Atlantique. Trahison envers ses fans, système scandaleux, appât du gain… Le « Boss » et son entourage ont eu les oreilles qui sifflent et pas à cause des larsens des guitares.
La gangrène du marché noir
Il y a quelques jours, Springsteen est donc revenu sur la polémique dans une longue interview au magazine Rolling Stone. Il assume cette inflation. « Pendant les quarante-neuf dernières années, nous avons joué au-dessous des prix du marché. J’ai adoré ça. C’était bien pour les fans. Aujourd’hui, j’ai 73 ans. Je veux faire ce que tout le monde fait. C’est ce qui s’est passé. L’achat de billets a toujours été déroutant, pour les spectateurs comme pour les artistes. Le plus important est que la majorité de nos billets soit abordable. Et puis, vous avez ces billets dont les prix vont monter, très haut. De toutes les façons, des sites de revente ou quelqu’un d’autre prendront cet argent. Alors, ce que je dis, c’est pourquoi cet argent ne reviendrait pas à ceux qui vont transpirer sur scène pendant trois heures ? »
On peut entendre l’argument. Depuis des années, le marché noir et les sites de revente plus ou moins officiels gangrènent les billetteries des grands événements culturels, générant aussi bien la pénurie de places que la surenchère sur les prix. Pas illogique, donc, de voir les manageurs et les producteurs tout mettre en œuvre pour récupérer la valeur générée par leurs artistes. Jon Landau, manageur du « Boss », a d’ailleurs expliqué au New York Times que seulement 11 % des places avaient été vendues avec ce système « dynamique ». Le reste s’affichant autour d’une moyenne de 200 dollars la place tout de même.
C’est aussi la ligne de défense de Ticketmaster. Souvent pointée du doigt pour avoir participé à l’inflation des tarifs par sa position de quasi-monopole – que le régulateur américain s’apprête à scruter de près –, l’entreprise vient de connaître un nouvel épisode houleux.
Jeudi 17 novembre, Ticketmaster a dû annuler en catastrophe la vente des billets de la tournée américaine de la chanteuse Taylor Swift. En cause, une trop forte demande – avec deux millions de préventes et 3,5 milliards de requêtes – et un système de tarification qui a fait s’envoler les prix, même pour des fauteuils mal placés.
Colère des fans, chaos des serveurs, toute la vente a été reportée à des jours meilleurs. « Le marché de la revente de billets ayant atteint plus de 10 milliards de dollars ces dernières années, les artistes et les équipes ont perdu ces revenus au profit des revendeurs », a déclaré, dans la foulée, Ticketmaster, estimant que désormais les organisateurs d’événements tentent de « récupérer ces revenus perdus » en « s’alignant sur les prix du marché ».
Effet de rattrapage
On peut voir les choses avec optimisme et constater que cet engouement autour des stars les plus populaires consacre le retour à la normale après des mois de fermeture des lieux culturels et de concerts annulés pour cause de Covid-19.
Un effet de rattrapage qui se vérifie aussi en France, où des groupes comme Colplay, cet été, ou la chanteuse Mylène Farmer, l’année prochaine, remplissent plusieurs Stade de France en quelques secondes, qu’importe le prix. Et se dire qu’après tout les artistes – surtout ceux qui s’embarquent pour des tournées qui pourraient bien être leurs dernières – auraient tort de se priver, puisque, manifestement, le prix n’est pas un frein.
On peut aussi s’inquiéter d’une dérive postpandémie qui voit aujourd’hui les niveaux de cachets s’envoler et le prix des places avec, au risque d’accentuer une fracture entre les publics et de priver certaines manifestations d’artistes devenus trop exigeants. De plus en plus « premium », les événements culturels courent le risque de devenir de plus en plus inaccessibles pour beaucoup.
Les lieux publics ne sont pas imperméables à ce mouvement. Au Châtelet, les places les plus chères pour la comédie musicale 42nd Street affichent 109 euros. Et se vendent. Il ne faut pas être naïf, il a toujours été plus compliqué, et beaucoup plus onéreux, d’aller écouter les Rolling Stones qu’un jeune artiste émergent. Cela ne changera pas. Mais à voir les réactions outragées des fans de Bruce Springsteen et de Taylor Swift, certains artistes seraient bien avisés de ne pas trop tirer sur les cordons de la bourse.
Bruce Springsteen - London Calling (Hyde Park, 2009)
▻https://www.youtube.com/watch?v=8RxT5CBHsJA
She’s the one
▻https://www.discogs.com/composition/c7739540-1440-417f-adc6-9b5f10df84b1-Shes-The-One
She’s the one en ouverture de Fast women & slow horses - Dr Feelgood (1982)
▻https://www.discogs.com/Dr-Feelgood-Fast-Women-Slow-Horses/master/288072
She’s the one Ramones (1978)
excellente réédition de “Road to ruin” Ramones Rhino rds
▻https://www.discogs.com/fr/Ramones-Road-To-Ruin/release/438003
A ne pas confondre avec celle de #Bruce_Springsteen (qu’il enchaîne souvent avec Who Do You Love, ou Mona, oblige...) !
▻https://www.youtube.com/watch?v=5b4XHHNm1cY
they are the first
▻https://shonenknife.bandcamp.com
▻https://shonenknife.bandcamp.com/track/shes-the-one
Formé à Osaka par la guitariste et compositrice Naoko en 1981, le groupe japonais Shonen Knife a connu des débuts modestes en créant ses propres chansons idiosyncratiques et en confectionnant ses propres tenues aux couleurs vives. Il a ensuite partagé la scène avec Nirvana lors de sa tournée Nevermind, ouvrant la voie aux femmes dans la musique et inspirant des légions de groupes.
What Does Bruce Springsteen’s ’Born In The U.S.A.’ Really Mean? : NPR
▻https://www.npr.org/2019/03/26/706566556/bruce-springsteen-born-in-the-usa-american-anthem
If you’re listening closely, the lyrics of “Born in the U.S.A.” make its subject pretty clear: The 1984 hit by Bruce Springsteen describes a Vietnam War veteran who returns home to desperate circumstances and few options. Listen only to its surging refrain, though, and you could mistake it for an uncomplicated celebration of patriotism. You wouldn’t be the only one.
At other times, Springsteen dropped the upbeat chorus — singing only the verses, forcing his audience to hear the dark story of the veteran. When the U.S. invasion of Iraq loomed in 2003, he told his audience the song was a prayer for peace.
Onkey says the complexity of “Born in the U.S.A.” is why it endures: “It describes the ambiguities and challenges of the country that I have grown up in. And for me, it’s a rock-and-roll anthem: This singer, this scream, the sound of the guitar and the scale of the song suggest that rock and roll is big enough and important enough to tell that story.”
Maybe the meaning of “Born in the U.S.A.” is the distance between the grim verses and the joyous chorus. It’s the space between frustrating facts and fierce pride — the demand to push American reality a bit closer to our ideals.
Bruce Springsteen Speaks Out About the “Disgracefully Inhumane and Un-American” Scenes at the Border | The New Yorker
▻https://www.newyorker.com/news/news-desk/bruce-springsteen-speaks-out-about-the-disgracefully-inhumane-and-un-amer
Springsteen has done his Broadway show, a tightly scripted narrative in words and song, a hundred and forty-six times, but, on Tuesday night, shaken by the scenes and sounds and images coming from the Texas-Mexico border, he briefly abandoned his script. He spoke in the voice of an American outraged, disgusted, bewildered by what is happening in his own country. Standing on a bare stage and under a simple spotlight, he said:
I never believed that people come to my shows, or rock shows, to be told anything. But I do believe that they come to be reminded of things. To be reminded of who they are, at their most joyous, at their deepest, when life feels full. It’s a good place to get in touch with your heart and your spirit. To be amongst the crowd. And to be reminded of who we are and who we can be collectively. Music does those things pretty well sometimes, particularly these days, when some reminding of who we are and who we can be isn’t such a bad thing.
That weekend of the March for Our Lives, we saw those young people in Washington, and citizens all around the world, remind us of what faith in America and real faith in American democracy looks and feels like. It was just encouraging to see all those people out on the street and all that righteous passion in the service of something good. And to see that passion was alive and well and still there at the center of the beating heart of our country.
It was a good day, and a necessary day, because we are seeing things right now on our American borders that are so shockingly and disgracefully inhumane and un-American that it is simply enraging. And we have heard people in high position in the American government blaspheme in the name of God and country that it is a moral thing to assault the children amongst us. May God save our souls.
There’s the beautiful quote by Dr. King that says the arc of the moral universe is long but it bends toward justice. Now, there have been many, many days of recent when you could certainly have an argument over that. But I’ve lived long enough to see that in action and to put some faith in it. But I’ve also lived long enough to know, that arc doesn’t bend on its own. It needs all of us leaning on it, nudging it in the right direction, day after day. You’ve gotta keep, keep leaning. I think it’s important to believe in those words, and to carry yourself, and to act accordingly.
And, with that, Springsteen sang “The Ghost of Tom Joad.”
Bob Dylan Nobel Lecture in Literature
▻https://www.youtube.com/watch?v=3Zf04vnVPfM
Pour celles et ceux qui préfèrent lire :
Nobel Lecture
Bob Dylan, 5 June 2017
▻https://www.nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2016/dylan-lecture.html
Rappel :
▻https://seenthis.net/messages/551507
#Bob_Dylan #Prix_Nobel #Musique #Littérature
#Moby_Dick #A_L'Ouest_Rien_De_Nouveau #L'Odysée
Mardi matin, François Sureau invité de la matinale de France Culture, réagissant au journal de la culture de Zoé Sfez y voyait « un discours de neuneu (...) un truc de nouilles... comme tout ce que célèbre l’académie Nobel ». Afin d’en juger par vous-même, ce rapide résumé, avec quelques approximations de traduction, d’avance merci de votre indulgence, toute correction sera prise en compte.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lactualite-musicale/le-discours-de-dylan-pour-le-nobel-litterature-et-nouilles
Dès le début, Dylan s’est simplement servi du Mouvement pour les droits civiques afin de se promouvoir lui-même : The Times They Are A-Changin’ et Blowin’ in the Wind étaient des poses artistiques au même titre que Nashville Skyline . Ce qui en fait n’était pas seulement OK mais aussi assez équitable, l’échange se réduisant à des exploitations symbiotiques - le Mouvement y gagnant quelques hymnes puissants, #Dylan devenant une figure de proue, et même s’il se servait de son public, l’art est plus important que la politique - à long terme en tout cas.
#Lester_Bangs in Fêtes sanglantes & mauvais goût : Dylan badine avec la mafia chic.
Juste pour dire que parfois, les discours de rockers sont plus marrant :
#Bruce_Springsteen SXSW 2012 Keynote Speech
NPR, le 18 mars 2012
▻http://www.npr.org/2012/03/16/148778665/bruce-springsteens-sxsw-2012-keynote-speech
La suite (le discours de Dylan est en partie plagié sur un site pour écoliers !) :
►https://seenthis.net/messages/607085
►https://seenthis.net/messages/608412
Vous n’aimez pas Bob Dylan ? Bin correct, gang, ça ne devrait pas trop faire baisser sa cote R. Mais vous faites partie de ceux qui, pour la énième fois, se sont demandé s’ils devaient acheter un billet pour son concert au Centre Bell à coups de « Il paraît que c’est pu comme avant », « Il prend même pu sa guitare », « On comprend pas ce qu’il chante », « Il déforme ses tounes » ?!
▻http://urbania.ca/252074/18-raisons-pour-lesquelles-vous-voulez-etre-lamie-de-bob-dylan
Si jamais ça vous intéresse, Bob Dylan avait aussi été introduit au Rock’n’Roll Hall of Fame en 1988 avec un petit discours de remerciement, et surtout un chouette discours d’introduction de Bruce Springsteen :
La fabrique du #rock racontée par son artisan
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/231016/la-fabrique-du-rock-racontee-par-son-artisan
Bruce Springsteen, en 1975. 1978, #Bruce_Springsteen travaille avec Patti Smith sur Because the Night. La chanteuse lui recommande un photographe dont elle aime le style : « Son grand talent était d’arriver à vous dépouiller de votre célébrité, se souvient Springsteen. Il y avait dans ses images une pureté et une poésie de la rue. » C’est exactement l’effet produit par les mémoires de cet immense chanteur qui, à sa manière, est un homme austère.
Bruce Springsteen: The Christic Shows, November 16 & 17, 1990 Album Review | Pitchfork
▻http://pitchfork.com/reviews/albums/22055-the-christic-shows-november-16-17-1990
The new entry in Springsteen’s Live Archives series is the most unusual offering so far: two acoustic shows from 1990 that find him alone onstage for the first time since his commercial breakthrough.
Est-ce que c’est clair qu’il donne deux concerts au profit du Christic Institute ? C’est cet institut qui avait porté plainte contre la CIA pour sa participation dans l’Irangate, et vu qu’il avait perdu, il avait besoin d’argent... Il en parle un peu dans l’introduction de Reason to Believe, après avoir répondu à une femme qui lui criait I love you : « But you don’t really know me »...
Israeli Terrorists, Born in the U.S.A. - The New York Times
By SARA YAEL HIRSCHHORNSEPT. 4, 2015
▻http://www.nytimes.com/2015/09/06/opinion/sunday/israeli-terrorists-born-in-the-usa.html?smid=tw-share&_r=0
Jerusalem — ON July 31, in the West Bank village of Duma, 18-month-old Ali Dawabsheh was burned alive in a fire. All available evidence suggests that the blaze was a deliberate act of settler terrorism. More disturbingly, several of the alleged instigators, currently being detained indefinitely, are not native-born Israelis — they have American roots.
But there has been little outcry in their communities. Settler rabbis and the leaders of American immigrant communities in the West Bank have either played down their crime or offered muted criticism.
It’s worth recalling the response of the former prime minister Yitzhak Rabin to another heinous attack two decades ago, when an American-born doctor, Baruch Goldstein, gunned down dozens of Palestinians while they prayed in Hebron.
“He grew in a swamp whose murderous sources are found here, and across the sea; they are foreign to Judaism, they are not ours,” thundered Mr. Rabin before the Knesset in February 1994. “You are a foreign implant. You are an errant weed. Sensible Judaism spits you out.”
The shocking 1994 massacre was, at the time, the bloodiest outbreak of settler terrorism Israelis and Palestinians had ever seen. Less than two years later, Mr. Rabin himself would be dead, felled by an ultranationalist assassin’s bullet.
Suddenly, a group of American Jewish immigrants that had existed on the fringes of society became a national pariah. A former president of Israel, Chaim Herzog, labeled the United States “a breeding ground” for Jewish terror; the daily newspaper Maariv castigated American Jews who “send their lunatic children to Israel.” One Israeli journalist even demanded “operative steps against the Goldsteins of tomorrow” by banning the immigration of militant American Jews.
But tomorrow has arrived.
After years of impunity for settlers who commit violent crimes, Israel’s internal security agency, the Shin Bet, has now supposedly cracked down by rounding up a grand total of four youths believed to be connected to recent acts of settler terrorism — three of whom trace their origins to the United States.
The agency’s “most wanted” Jewish extremist is 24-year-old Meir Ettinger, who has an august pedigree in racist and violent circles. He is a grandson of Meir Kahane, a radical American rabbi who in 1971 immigrated to Israel, established the Kach party and served as its lone Knesset member until it was banned in 1988. (Kahane was assassinated in New York in 1990, but his career laid the groundwork for ultranationalist and antidemocratic parties in Israel.)
Another is Mordechai Meyer, 18, from the settlement of Maale Adumim outside Jerusalem. He is the son of American immigrants who claimed he simply wanted to study the Torah and have an adventure in the West Bank. Another American settler, Ephraim Khantsis, was detained for threatening Shin Bet agents in court. The fourth, Eviatar Slonim, is the child of Australian Jews.
Mr. Ettinger, Mr. Meyer and Mr. Khantsis join a long list of settler extremists with American roots. A Brooklyn-born settler, Era Rapaport, played a prominent role in the car-bombing of the mayor of Nablus in 1980. In 1982, a Baltimore transplant, Alan Goodman, opened fire at the Dome of the Rock, killing two Palestinians and wounding 11. That same year, a former Brooklynite, Yoel Lerner, was jailed for leading a movement to overthrow the Israeli government and blow up the Temple Mount.
These days, rabbis like the St. Louis-born Yitzhak Ginsburg, who heads a yeshiva in the radical settlement of Yizhar, are inculcating the next generation.
Today, according to American government sources and several other studies, an estimated 12 to 15 percent of settlers (approximately 60,000 people) hail from the United States. This disproportionately large American contingent — relative to the total number of American-Israelis — has joined secular, religious and ultra-Orthodox Israelis, and other more recent immigrants. Few of them live in extremist hilltop outposts; a majority live in suburbanized settlements near Jerusalem, but they are considered among the most highly ideological.
RATHER than quoting the Bible or rhapsodizing about a messianic vision, they tend to describe their activities in the language of American values and idealism — as an opportunity to defend human rights and live in the “whole land of Israel” — often over a cup of Starbucks coffee in their boxy aluminum prefab houses or in the mansions of settlement suburbia. To them, living in the West Bank is pioneering on the new frontier; it’s merely an inconvenience that they’re often staking their claims on private Palestinian land. And for a fanatical fringe among them, this Wild West analogy has extended to indiscriminate violence.
Nouvelle signification de la chanson de #Bruce_Springsteen ?!
When #Steven_van_Zandt convinced AZAPO to take #Paul_Simon off a hit list and what Paul Simon really thought of Nelson Mandela
▻http://africasacountry.com/when-steven-van-zandt-convinced-azapo-to-take-paul-simon-off-a-hit-
Later today in Cape Town #Bruce_Springsteen and the E Street Band start off a four-date concert tour of South Africa–the first time ever Springsteen and his band will perform in South Africa. The Cape Town dates are in Bellville, which looks and feels a lot like New Jersey, BTW. The tour will end with […]
C’était bien avant le #numérique | Lloyd Shepherd
►http://owni.fr/2011/11/15/cetait-bien-avant-le-numerique
La tentation du « c’était mieux avant » sous la plume de Lloyd Shepherd, qui recherche dans les sensations du monde numérique d’aujourd’hui des pistes pour ne pas se laisser engloutir par la #nostalgie.
#Culture #Traduction #bruce_springsteen #culture_numérique #grateful_dead #iTunes