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    Le Royaume-Uni souhaite expulser 5 700 migrants vers le Rwanda cette année
    Par La rédaction Publié le : 30/04/2024
    Le gouvernement britannique espère expulser vers le Rwanda 5 700 demandeurs d’asile « d’ici la fin de l’année », a-t-il indiqué mardi. Parmi eux, 2 143 exilés sont identifiés et devraient bientôt être placés en détention. Les autorités tentent de localiser les autres personnes visées par la première phase d’expulsion.
    Londres brandit un premier chiffre pour son projet d’expulsion vers le Rwanda, adopté la semaine dernière par le Parlement britannique. Le Royaume-Uni souhaite transférer 5 700 demandeurs d’asile dans ce pays d’Afrique de l’Est dans les prochains mois. « Nous compter expulser [ce groupe] d’ici la fin de l’année », a déclaré la ministre de la Santé, Victoria Atkins, lors d’une interview à Sky News mardi 30 avril.
    Ces personnes ont été sélectionnées parmi plus de 57 000 migrants arrivés de manière irrégulière en Angleterre par la Manche entre début janvier 2022 et fin juin 2023, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Selon un document publié lundi par le ministère de l’Intérieur, Kigali « a accepté en principe » d’accueillir 5 700 exilés. Ces derniers verront leur demande d’asile traitée par le Rwanda et ils ne pourront pas venir de manière légale sur le sol britannique. Ce même document indique par ailleurs que sur les 5 700 demandeurs d’asile ciblés, « 2 143 continuent de se signaler au Home Office et peuvent être identifiés afin d’être placés en détention » dans l’attente de leur expulsion. La ministre de la Santé a précisé que le gouvernement travaillait actuellement à localiser les autres. « Nous voulons que le message soit très clair (…) ils seront trouvés et ils seront expulsés », a martelé Victoria Atkins.
    Depuis lundi, le gouvernement mène une importante opération visant à arrêter des demandeurs d’asile dans tout le pays pour remplir les prochains avions en partance vers Kigali, a révélé le quotidien britannique The Guardian. Pendant deux semaines, des exilés pourront être interpellés dans les bureaux des services de l’immigration ou encore lors des rendez-vous de mise en liberté sous caution. Ils seront ensuite orientés vers des centres de détention et enfermés dans ces structures en attendant les premiers vols pour le Rwanda, prévus dès cet été. L’une de ces structures est d’ailleurs sous le feu des critiques au Royaume-Uni. Dans un rapport rendu public lundi, l’inspecteur en chef des prisons, Charlie Taylor, dénonce les conditions « inacceptables » de détention des migrants dans le centre situé à côté de l’aéroport de Luton.
    Ce site, qu’il a inspecté en janvier, « n’était tout simplement pas en mesure de faire face aux demandes qui lui étaient adressées », explique-t-il. « Nous étions particulièrement inquiets de constater que les enfants étaient placés dans des salles d’attente surpeuplées avec des adultes n’ayant aucun lien de parenté avec eux », s’inquiète l’inspecteur. De plus, les migrants sont détenus « beaucoup trop longtemps » dans des installations mal équipées pour de longs séjours, critique-t-il. La plupart des aéroports britanniques ont des centres de détention de courte durée où sont placées les personnes qui viennent d’entrer au Royaume-Uni à bord d’un avion ou qui viennent d’autres structures, avant d’être expulsées. Au total, 17 445 migrants ont été placés dans ces centres entre juiet novembre 2023. Dans son rapport, Charlie Taylor signale que les conditions de détention varient d’un centre à un autre, prenant l’exemple du nouveau site de Manchester dont les installations « offrent un environnement bien conçu et raisonnablement confortable ».
    L’inspecteur note par ailleurs que, alors que les migrants ne devraient demeurer que quelques heures dans ces centres, plus d’un quart y sont restés pendant plus de 12 heures. Près de 600 personnes, dont six enfants, y ont été retenues pendant plus de 24 heures

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  • U.S. Must Release Children From Family Detention Centers, Judge Rules - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/06/26/us/immigrant-children-detention-centers.html

    The order to release the children by July 17 came after plaintiffs in a long-running case reported that some of them have tested positive for the virus. It applies to children who have been held for more than 20 days in the detention centers run by Immigration and Customs Enforcement, two in Texas and one in Pennsylvania.There were 124 children living in those facilities on June 8, according to the ruling.In her order, Judge Dolly M. Gee of the U.S. District Court for the Central District of California criticized the Trump administration for its spotty compliance with recommendations from the Centers for Disease Control and Prevention. To prevent the virus from spreading in congregate detention facilities, the agency had recommended social distancing, the wearing of masks and early medical intervention for those with virus symptoms.“The family residential centers are on fire and there is no more time for half measures,” she wrote. Given the pandemic, Judge Gee wrote, ICE must work to release the children with “all deliberate speed,” either along with their parents or to suitable guardians with the consent of their parents.The order was the first time a court had set a firm deadline for the release of minors in family detention if their parents designated a relative in the United States to take custody. Recent orders had required their “prompt” release.”

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  • La Tunisie fait face à de nouveaux morts en Méditerranée
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/22/la-tunisie-fait-face-a-de-nouveaux-morts-en-mediterranee_6043786_3212.html

    « Il y a eu une vraie solidarité des Tunisiens et de nombreuses associations pendant la crise du Covid, mais beaucoup de familles étaient déjà dans des situations précaires auparavant et considèrent la Tunisie juste comme un pays de transit », indique Sébastien Lupeto, coordinateur adjoint de l’Association pour le leadership et le développement en Afrique (ALDA). Malgré un séjour qui dure en Tunisie depuis parfois plusieurs années, ces migrants continuent de voir l’Europe comme leur but ultime.Les difficultés rencontrées pour être régularisé et obtenir une carte de séjour empêchent beaucoup de migrants de s’intégrer réellement dans le pays, faute de contrats de travail, poursuit M. Lupeto. « Et ceux qui dépassent leur visa touristique doivent payer des pénalités très lourdes quand ils vont se déclarer, de 20 dinars par semaine [6 euros] », précise-t-il. L’appel au secours lancé par une cinquantaine de migrants retenus dans le centre de détention d’El Ouardia à Tunis en avril a également révélé la détresse de ces étrangers en situation irrégulière et arrêtés par les autorités tunisiennes pendant la crise sanitaire. Plusieurs associations tunisiennes ont pointé les mauvaises conditions sans respect du protocole sanitaire dans lesquelles vivent les détenus et « l’absence de libertés sans garanties judiciaires » selon leur communiqué qui dénonce aussi le « statut juridique incertain » du centre El Ouardia, la Tunisie n’ayant pas officiellement de centre de détention pour les migrants.

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  • Greece: Move Migrant Children to Safety
    276 Unaccompanied Children Behind Bars

    (Athens) – Greek authorities should free the 276 unaccompanied migrant children currently detained in police cells and detention centers in Greece, Human Rights Watch said today in a letter to Prime Minister Kyriakos Mitsotakis. Releasing the children is all the more urgent amid the Covid-19 pandemic.
    “The prime minister should act on his pledge to protect unaccompanied children and make sure that hundreds of vulnerable children are freed from dirty, crowded cells, sometimes alongside adults, where they are exposed to the risks of Covid-19 infection,” said Eva Cossé, Greece researcher at Human Rights Watch. “There is no excuse for failing to give these children the care and protection they need.”
    According to the National Center for Social Solidarity, a government body, as of April 30, 2020, an estimated 276 children were in police custody awaiting transfer to a shelter. That is 19 more children behind bars than when Mitsotakis announced, in November 2019, the No Child Alone plan to protect unaccompanied children.
    Human Rights Watch research has documented the arbitrary and prolonged detention of unaccompanied migrant children [cf. https://www.hrw.org/report/2016/09/08/why-are-you-keeping-me-here/unaccompanied-children-detained-greece ]in police cells and other detention centers, in violation of international and Greek law. Under Greek law, unaccompanied children should be transferred to safe accommodation, but Greece has a chronic shortage of space in suitable facilities.
    While they wait for placement in a shelter, unaccompanied children can be held for weeks or months in overcrowded and unsanitary conditions, sometimes with unrelated adults, in small police station cells and detention centers where following social distancing guidelines is impossible. They often have little access to basic health care and other services, hygiene supplies, or even natural light. In many cases, they do not receive information about their rights or about how to go about seeking asylum, and many experience psychological distress.
    The recent decrease in the time that an unaccompanied child can be held in protective custody, from 45 days to 25, is a step in the right direction. But international human rights standards hold that immigration-related detention, including so-called “protective custody,” is never in the best interest of the child and should be prohibited due the harm it causes, Human Rights Watch said.
    The detention of children for immigration reasons is prohibited under the United Nations Convention on the Rights of the Child. A 2019 UN global study on children deprived of liberty [cf. https://undocs.org/A/74/136 ] reported that even if detention conditions are good, detaining children exacerbates existing health conditions and causes new ones to arise, including anxiety, depression, post-traumatic stress, and suicidal thoughts.
    The study highlighted that governments have found non-custodial solutions for unaccompanied children, such as open and child-friendly accommodation, periodic reporting, and foster families. There are always options available other than detention of children for migration-related reasons, the UN study said, and detaining children for their “protection,” even if alternative care is lacking, “can never be a justification.”
    The UN children’s agency UNICEF has said that all governments should release children from detention, specifically including immigration detention, due to the Covid-19 pandemic.
    On April 14, Human Rights Watch opened a campaign to #FreeTheKids [cf. https://www.hrw.org/FreeTheKids ], urging people to press Prime Minister Mitsotakis to immediately release unaccompanied migrant children from detention and transfer them to safe, child-friendly facilities. Transitional options could include hotels, foster care, and apartments under a Supported Independent Living program for unaccompanied children ages 16 to 18.
    The European Commission should financially support Greece to create additional long-term care placement places for unaccompanied children. Other European Union members should speed up family reunification for children with relatives in other EU countries and should offer to relocate unaccompanied asylum-seeking children – even if they lack family ties.
    According to the latest government data, since April 30, only 1,477 out of the 5,099 unaccompanied children in Greece were housed in suitable, long-term facilities. The rest are left to fend for themselves in overcrowded island camps or on the streets or are confined in police cells and detention centers on Greece’s mainland.

    https://www.hrw.org/news/2020/05/19/greece-move-migrant-children-safety

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