city:bash

  • Exploite-toi toi-même
    http://www.laviedesidees.fr/Exploite-toi-toi-meme.html

    Via le prisme de l’auto-entreprise, l’enquête de la sociologue Sarah Abdelnour révèle des dynamiques de fragilisation du #salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu’aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons.

    Livres & études

    / salariat, #entreprise, #patron, #auto-entrepreneur

    #Livres_&_études

    • Fondé sur une solide enquête, écrit dans un style très accessible, direct mais toujours réflexif quant aux conditions de l’enquête et à ce que permettent ou ne permettent pas les données récoltées, cet ouvrage a vocation à intéresser bien au delà du cercle des sociologues du travail, et même du petit monde de la sociologie. L’analyse de l’acceptabilité, voire de la désirabilité d’une condition, au bout du compte, plutôt précaire, conduit la sociologue à des réflexions intéressantes sur la « double vérité du travail » et sur l’auto-exploitation qui mobilisent Bourdieu, Gramsci et Burawoy, et plus largement sur le statut de la parole des enquêtés dans l’analyse sociologique.

      #exploitation #travail

    • Ce livre est mentionné dans les commentaires de cet article : https://blog.monolecte.fr/2017/09/05/pigeons-se-prenaient-aigles

      Tout contre le salariat, ce régime d’auto-entrepreneur se développe toutefois « contre » lui, insiste Sarah Abdelnour, là aussi à plusieurs reprises et sous plusieurs angles. Il se présente d’abord souvent, dans le discours politique, mais aussi dans celui des acteurs, comme une voie délibérée de sortie du salariat. Mais il se développe également contre la société salariale en ce qu’il la « détricote par le bas ». Ainsi, en aménageant le cumul des revenus et en faisant reposer la situation du travailleur sur la « débrouille individuelle », ce régime rend par exemple plus difficile la construction de collectifs de travailleurs, et tend à affaiblir la revendication salariale. Cette offensive contre le salariat, les concepteurs même du régime de l’auto-entrepreneur ne s’en sont d’ailleurs jamais cachés, comme le souligne à plusieurs reprises Sarah Abdelnour. « Cela abolit d’une certaine manière la lutte des classes », écrivaient ainsi Hervé Novelli et Arnaud Floch en 2009 : « Il n’y a plus d’“exploiteurs” et d’“exploités”. Seulement des entrepreneurs : Marx doit s’en retourner dans sa tombe. »

      Et aussi :

      Sarah Abdelnour s’interroge enfin sur les effets de la diffusion de ce dispositif sur les pratiques de travail mais aussi, plus largement, sur les rapports aux institutions et les représentations politiques des individus. En testant l’hypothèse d’une « libéralisation de la société par le bas » et en observant au plus près le quotidien des auto-entrepreneurs et de leurs pratiques, elle s’intéresse in fine à la manière dont ce régime participe plus largement d’un nouveau mode de gouvernement des conduites, un mode néolibéral au sens de Foucault. Sarah Abdelnour reprend à son compte ce passage des cours au Collège de France où ce dernier suggère que c’est « la vie même de l’individu – avec par exemple son rapport à sa propriété privée, son rapport à sa famille, à son ménage, son rapport à ses assurances, son rapport à sa retraite » qui ferait de lui « comme une sorte d’entreprise permanente et d’entreprise multiple ». Foucault se joint donc à Bashung pour éclairer le titre du livre…

      https://www.youtube.com/watch?v=9wflvuzLm2o

  • #Olivier #Terwagne - 29/09.
    http://www.radiopanik.org/emissions/jardin-publik/olivier-terwagne-29-09-

    Ce jeudi 29 septembre entre 18.00 et 19.00, Aud et Ray auront le plaisir d’accueillir Olivier Terwagne dans cette nouvelle édition de votre potager culturel et musical, Jardin Publik ! Il nous fera part de son actualité avec comme cerise sur le gâteau, un live set acoustique !

    A propos de l’artiste :

    " Olivier Terwagne se définit comme issu de la « french toy’s pop song » par un clin d’œil anglo saxon un peu ironique. C’est un univers cabaret qui mélange jouets d’enfant, piano,accordéon ; une ambiance musicale entre Chopin, Philip Glass et Scott Joplin ; des textes tour à tour corrosifs et nostalgiques. Il se sent proche de Bashung,Brassens, Yves Simon, Biolay, Higelin ou Chamfort. Les jeux de mots (« Tweet sur seins trompés », « Banana splitsing ») et les détournements d’expressions (« La (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/jardin-publik/olivier-terwagne-29-09-_03149__1.mp3

  • Ne modifiez pas vos fichers GNU/Linux sous Windows 10
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/software-pilotes/32883-ne-modifiez-pas-vos-fichers-gnulinux-sous-windows-10.html

    Les aventuriers Insider de Windows 10 ont pu voir tout l’amour que Microsoft porte au monde GNU/Linux (en lui donnant même plein de sous pour le prouver). Ils ont depuis quelque temps accès à Bash qui se trouve être une console Ubuntu (14... [Tout lire]

    #Software_•_Pilotes

  • La Turquie retourne à Mossoul en conduisant une nouvelle « révolte arabe »
    Par M. K. Bhadrakumar | AsiaTimesOnline, le 7 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Turquie-Mossoul_Irak_071215.htm

    (...) C’est sans surprise que la Turquie se coordonne avec l’Arabie Saoudite et le Qatar — avec le soutien tacite de Washington — étant donné l’élan anti-iranien et anti-russe de sa manœuvre en vue d’établir un contrôle militaire sur la région de Mossoul, hautement stratégique.

    Le Roi Salman d’Arabie Saoudite, avec une suite de 20 princes de premier rang à son service, dont le Prince héritier Mohammed ben Nayef et le vice-Prince héritier Mohammed ben Salman, a reçu Barzani pour un déjeuner royal, le 1er décembre, juste quatre jours avant que la Turquie n’envoie des centaines de soldats et de chars à Mossoul. Certes, le grand banquet offert par Salman à Barzani était un gros signal pour Téhéran (et Moscou) que les Saoudiens s’introduisent dans la politique turque.

    Erdogan a l’intention de saper la capacité de la Russie et de l’Iran à utiliser la carte séparatiste kurde contre la Turquie, ce qui à son tour donnerait à Ankara une liberté d’action pour faire accepter le programme d’un « changement de régime » en Syrie, prendre le contrôle des vastes réserves d’hydrocarbures de la région (que la Grande-Bretagne impériale s’était accaparées en vertu de l’Armistice de Moudros en 1918) et de rallier les pays arabes sunnites sous son leadership.

    Certes, Erdogan va devoir batailler. Téhéran a réagi furieusement à l’annonce turque concernant l’installation d’une base militaire à Mossoul, disant que cela « menace la sécurité de la région », laquelle, au lieu d’aider à combattre le terrorisme, ne fera qu’« accroître le chaos et l’insécurité » dans la région.

    Le ministre irakien des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur turc pour protester contre cet « acte hostile » ; le Premier ministre Haïder al-Abadi a dit que c’était une « grave violation de la souveraineté irakienne » ; le Président Fouad Massoum a dit que ce mouvement est « une violation des normes et des lois internationales et de la souveraineté de l’Irak » et exigé que la Turquie retire ses troupes « immédiatement ». (...)

    #Turquie #Mossoul #pétrole

    • À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?
      Par Pepe Escobar
      Sputnik News, le 8 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]

      (...) Le Premier ministre Ahmet Davutoglu jure qu’Ankara a été « invité » par le gouvernement de la province de Ninive, avec l’approbation de Bagdad (un mensonge flagrant). Un porte-parole du Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) semi-autonome, au nord de l’Irak, dit que tout est légal.

      Le quotidien turc Hurriyet débite qu’Ankara occupe une base militaire permanente à Bashiga, près de Mossoul, pour entraîner les forces Peshmergas, un accord signé le mois dernier entre le président du KRG, Massoud Barzani, et le ministre turc des affaires étrangères Feridun Sinirliogu.

      Eh oh ! Ankara ! Il y a un (énorme) problème ! Mossoul et Bashiga ne font même pas partie du KRG. Cela n’a donc rien à voir avec l’entraînement des Peshmergas — autant qu’Erdogan et l’AKP cuirassent lourdement leur haine des Kurdes : les trafiquants du KRG et les Peshmergas sont les « bons Kurdes », tandis que le PYD/YPG et le PKK sont les « mauvais Kurdes ».

      Si vous avez un doute, suivez le pétrole. La mafia de Barzani vend — illégalement — à la Turquie le pétrole qui appartient à Bagdad. Ils possèdent littéralement le trafic de pétrole dans le KRG ; et ils font un malheur, grâce aux bonnes relations avec leur « associé », Genel Oil, dont le président est Tony « Deepwater Horizon » Hayward.

      Il a été largement prouvé que le gendre d’Erdogan et ministre de l’énergie Berat Albayrak détient le droit exclusif de déplacer le pétrole du KRG en Turquie. Suivant les preuves collectées par le ministère russe de la défense, le pétrole volé de Daech pourrait bien être mélangé en chemin au pétrole du KRG. Et l’un des principaux bénéficiaires de tout ce système est le fils d’Erdogan, Bilal, alias Mini Me, à travers sa compagnie maritime BMZ, qui livre ce pétrole essentiellement à Israël. Mini Me est à présent exilé à Bologne, en Italie, où il gère des montants intraçables de cash, bien au chaud dans des comptes bancaires suisses.(...)

    • Paralysée en Syrie, la Turquie vise à créer un Sunnistan en Irak
      Par Pepe Escobar | RT, le 9 décembre 2015
      http://questionscritiques.free.fr/edito/Pepe_Escobar/syrie_turquie_sunnistan_irak_091215.htm

      L’« incursion » de la Turquie en Irak est une manœuvre froide et calculée. Et, une fois encore, le nom de ce jeu est — quoi d’autre ? — Diviser pour Régner.

      La Turquie a envoyé au Kurdistan irakien — qui fait partie de l’Etat irakien — un bataillon constitué de pas moins de 400 soldats, soutenu par 25 chars d’assaut M-60A3. A présent, le nombre de bottes turques sur le sol au camp de Bachika, au nord-est de Mossoul, atteindraient désormais un total d’environ 600. Pour faire court, ce n’est pas un « camp d’entraînement » — comme Ankara le débite. C’est une véritable base militaire, peut-être permanente.

      Cet accord louche a été passé le mois dernier, à Erbil, entre le Gouvernement Régional du Kurdistan (KRG) ultra-corrompu et le ministre turc des affaires étrangères d’alors, Feridun Sinirlioglu.

      Des torrents de propagande turque jurent qu’il ne s’agit que « d’entraîner » les Peshmergas pour combattre L’Etat Islamique/Daech. Foutaises ! Le fait crucial est qu’Ankara est terrifié par l’alliance « 4+1 » qui combat l’Etat Islamique, alliance qui unit l’Iran, les Chiites irakiens et l’Armée arabe syrienne (AAS), de même que le Hezbollah, à la Russie.

      En Syrie, Ankara est quasiment paralysé, après le « coup de poignard dans le dos » en abattant le Su-24 : révélations russes de complicité entre la première famille turque et le pétrole syrien volé (Bilal Erdogan, alias « Mini Me », nie tout en bloc) ; forces aériennes russes qui pilonnent sans relâche la cinquième colonne turkmène de la Turquie. Sans mentionner le déploiement des S-400 et même d’un sous-marin de troisième génération équipé de missiles de croisière Kalibr.

      Ankara détourne donc l’attention vers l’Irak avec une « contre-alliance », faite de la Turquie, du KRG (qui vend — illégalement — du pétrole à la Turquie) et de Sunnites au nord de l’Irak, sous le prétendu leadership de la tribu tentaculaire Nuceyfi à Mossoul.

      C’est le néo-ottomanisme dans toute sa grandeur en action. Nous ne devrions jamais oublier que pour l’AKP, au pouvoir à Ankara, le nord de la Syrie et le nord de l’Irak ne sont rien d’autre que des provinces de l’ancien empire ottoman, une extension orientale de la province turque du Hatay. Le phantasme (inavoué) du « Sultan » Erdogan est d’annexer tout cet ensemble.

      Pendant ce temps, Daech contrôle toujours Mossoul. Mais les Sunnites irakiens — de même que l’Armée irakienne — préparent lentement une offensive. Donc, ce qu’Ankara veut avec sa base militaire à proximité de Mossoul, est d’être de la partie, et venant s’ajouter à cela deux programmes « invisibles » : protéger leur cinquième colonne turkmène, où qu’elle se trouve, et avoir plus de bottes sur le terrain pour combattre — qui d’autre ? — les Kurdes du PKK qui ont pris refuge dans le Kurdistan irakien.

      Toute la logique du Sultan Erdogan est que Bagdad ne gouverne plus le nord de l’Irak (là, il a raison). Mais le problème, pour Ankara, est que les puissances réelles dans cette région pourraient s’avérer être les Chiites et le PKK (c’est tiré par le cheveux, mais c’est le raisonnement d’Erdogan).

  • Open Border War in #Aleppo: #Syrian_army Retreats to #Bashkoy
    http://english.al-akhbar.com/node/23887

    The first offensive by the Syrian army and its allies failed to meet its objectives of completing the cordon of Aleppo and breaking the siege of #Nubol and #al-Zahraa. Nevertheless, the army was able to hold on to its gains in the town of Bashkoy, after withdrawing from the town of #Hardatnin. Pending other imminent rounds, the battles could still pan out in a number of different ways.

    #Al-Nusra_Front #Articles #Jaysh_al-Muhajirin_wal_Ansar #Rayan #syria #turkey #Mideast_&_North_Africa

  • Télérama.fr - L’actualité culturelle et toutes les critiques Cinéma, Télévision, Musique, Livres, Arts et Scènes
    http://www.telerama.fr

    Plus qu’un making of de l’album de hommage à Bashung fraîchement sorti, avec reprises de standards par douze artistes français, ce film élargit le champ au delà des sessions en studio et des témoignages, pour déambuler joliment dans l’univers du chanteur.