city:champigny

  • La Poste balance des sans-papiers aux flics... Ripostons ! - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/la-poste-balance-des-sans-papiers-12266

    Depuis des années La Poste collabore avec l’État en dénonçant les personnes qui n’ont pas les bons papiers aux flics. Dernièrement, c’est dans une agence de Champigny-sur-Marne qu’une personne s’est faite balancer. Samedi, nous y sommes allé.e.s pour afficher La Poste, mais aussi toutes les entreprises qui font tourner la machine à expulser !

  • #Champigny-sur-Marne (94) : inauguration de la cabane des #Gilets_Jaunes Champigny et environs
    https://fr.squat.net/2019/03/29/champigny-sur-marne-94-inauguration-de-la-cabane-des-gilets-jaunes-champig

    La première cabane Gilets Jaunes du 94 a été montée mercredi 27 mars sur la place Lénine à Champigny-sur-Marne. Les banlieusards du Val-de-Marne suivent enfin le mouvement de reconstruction de notre citoyenneté initiée en province. Rencontrons-nous, redevenons citoyens, reprenons le pouvoir. Gilets jaunes ou pas, Français ou autres, vous êtes tous et toutes invités à […]

    #ouverture #Val_de_Marne

  • Mélenchon bannit Cocq : les enseignements très politiques d’une querelle entre Insoumis
    https://www.marianne.net/politique/melenchon-bannit-cocq-les-enseignements-tres-politiques-d-une-querelle-ent

    Peu connu du grand public, François Cocq n’en est pas moins un compagnon de route historique de Jean-Luc Mélenchon, avec lequel il a participé à la fondation du Parti de gauche (PG) en 2008. Il a ensuite occupé de nombreuses fonctions de direction dans cette formation : secrétaire national à l’éducation, porte-parole de la campagne contre la réforme territoriale, puis à partir de 2015 président de l’association des élus du PG. Elu municipal à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) depuis 2008, ce quadragénaire au léger accent du sud est surtout l’un des moteurs de la « stratégie populiste » adoptée par Jean-Luc Mélenchon. Il est l’un de ceux qui a le plus poussé le tribun à abandonner les références à la gauche et à son union, pour lui préférer l’objectif de « fédérer le peuple ».

    A cette orientation, qui a apporté un franc succès à Jean-Luc Mélenchon lors de la campagne présidentielle 2017, François Cocq adjoint deux piliers de sa ligne politique : le souverainisme et la défense résolue de la laïcité, des positions sur lesquelles cet enseignant ne transige pas, quitte à paraître rigide aux yeux de ses détracteurs au sein de LFI. En août, il avait publié un long texte sur son blog dans laquelle il critiquait « le basculement stratégique » en cours dans le mouvement, s’inquiétant d’un retour à une tentative d’union de la gauche...

  • Vers une civilisation de la gratuité Observatoire international pour la gratuité - Septembre 2018
    http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Alors que le vieux monde de la marchandisation systématique s’achève, expliquent les auteurs de cette tribune, il est temps de faire place à une nouvelle civilisation, celle de la gratuité économiquement, socialement, écologiquement et politiquement construite.

    L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue pour mettre la question de la gratuité du service public au cœur des prochaines élections municipales et de la reconstruction d’un projet global d’émancipation.

    Cette mobilisation se fait en trois temps forts : la publication début septembre du livre-manifeste #Gratuité vs #Capitalisme, signé par Paul Ariès au nom de l’OIG (éditions Larousse), le lancement d’un appel national le 1er octobre et l’organisation d’un forum national le samedi 5 janvier 2019 à Lyon.

    Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien : http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

    Nous parlons bien sûr d’une gratuité construite, économiquement construite, mais aussi socialement, écologiquement, anthropologiquement et bien sûr politiquement construite. Le livre-manifeste Gratuité vs Capitalisme, signé par l’Observatoire international de la gratuité, rend compte de toutes les formes de gratuité existantes et à développer dans une perspective d’égalité sociale, de préservation du climat et des écosystèmes et de démocratie réelle. Comme nous y invitait le poète Rimbaud, il y a urgence à redevenir des voyants et à prendre conscience que des milliers d’ilots de la gratuité peuvent devenir demain des archipels et après-demain de véritables continents.

    Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’#eau et de l’#énergie élémentaires, des #transports en commun urbains et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

    Nous voulons la gratuité du bon #usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ? Ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour l’ensemble des communs.

    Nous voulons que la gratuité soit la condition pour repenser le contenu social, écologique, démocratique du #service_public dans le but d’en finir avec le capitalisme et son monde.

    Au moment où les débats fleurissent à propos des prochaines élections municipales, nous vous invitons à faire de la défense et de la promotion de la sphère de la gratuité un enjeu essentiel des prochains scrutins, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à partager les fruits des mille et une formes de gratuité et à coopérer pour faire pousser cette belle idée.

    http://appelgratuite.canalblog.com

    Les initiateurs de l’appel

    Paul Ariès (Observatoire international de la gratuité, OIG, rédacteur en chef de la revue Les Zindigné.e.s), Gabriel Amard (Co-président d’une association nationale de soutien à la gestion citoyenne et publique de l’Eau. Orateur national de la France insoumise), Danielle Simonnet (coordinatrice du PG, conseillère municipale de Paris), Eric Coquerel (coordinateur du PG, député France Insoumise), Viktor Dedaj (administrateur du site Le Grand Soir), Pierre Zarka (Observatoire des Mouvements sociaux, OMOS, Association des Communistes Unitaires/Ensemble !, ancien député communiste, ancien directeur du journal L’Humanité), Nathalie Perrin-Gilbert (Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale et métropolitaine de Lyon), Clémentine Autain (Députée FI, Ensemble !), Olivier Besancenot (dirigeant national du NPA), Jean-Michel Drevon, (Institut de recherche de la FSU), Alain Coulombel (secrétaire national adjoint EELV), Thomas Coutrot (économiste, ATTAC-France), Laurence de Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Christophe Aguiton (sociologue, militant syndical et politique), Agnès Sinaï (Président de l’institut Momentum), Aurélie Trouvé (économiste et ingénieure, ATTAC-France), Francine Bavey (Coopérative Ecologie sociale), Myriam Martin (Ensemble !, Conseillère régionale FI d’Occitanie), Magali Giovannangeli (Présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne de 2011 à 2014), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Julien Bayou (EELV, Conseiller régional île de France), Maud Assila (secrétaire national du PG), Claudio Calfuquir, secrétaire national du PG), Laurence Pache (secrétaire nationale du PG), Sarah Legrain (secrétaire nationale du PG), Emilie Marche (conseillère régionale RCES, PG-FI), Jean-Christophe Sellin (secrétaire national du PG et membre du conseil régional d’Occitanie), Benoît Schneckenburger (Philosophe, FI), Mounia Benaili (PG), Corinne Morel-Darleux (Secrétaire national du PG et Conseillère régionale), Leila Chaibi (oratrice nationale de la FI, Co-fondatrice des collectifs jeudi noir et Génération précaire), Julien Poix (PG), Sophie Rauszer (PG), Theophile Malo (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Hélène Le Cacheux (secrétaire national du PG), Fabienne Grebert (élue régionale RCES), Andréa Kotarac (Conseiller régional FI), Patrick Le Moal (Fondation Copernic), Noël Mamère (ancien député EELV et ancien Maire de Bègles), Patrick Farbiaz (Coopérative Ecologie sociale), Jean-Francois Pellissier (co porte-parole d’ ENSEMBLE !), Vincent Buard (Porte-parole de la cellule Ensemble ! des français de l’étranger), Serge Latouche (professeur émérite d’économie politique, courant de la décroissance), Germain Sarhy (village Emmaüs Lescar-Pau), Philippe Boursier (Fondation Copernic), Christine Poupin (porte parole du NPA), Denis Vichérat (co-président de la maison d’édition Utopia), Marc Humbert (Professeur émérite d’économie politique, vice-Président de l’association des amis des convivialistes), Pierre-François Grond, Sophie Wahnich (historienne), Jean Gadrey (économiste, ATTAC), Gustave Massiah (économiste, altermondialiste), Roger Martelli (historien, directeur de la revue Regards), Fabrice Flippo, Alain Véronèse, Jean-Louis Sagot-Duvauroux (homme de théâtre, penseur de la gratuité), Jacques Testart, Christian Vélot, Florent Bussy (philosophe et rédacteur les Zindigné.e. s/OIG), Thierry Brugvin (OIG, courant antiproductiviste), Bernard Gensane (administrateur du site Le Grand Soir), Maxime Vivas (administrateur du site Le Grand Soir)

    Les « premiers signataires »

    Ian Brossat (PCF, maire adjoint de Paris), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), André Chassaigne (Président des députés communistes à l’Assemblée nationale), Alain Bruneel (député communiste du Nord), Yvon Quiniou (philosophe), Raymond Zaharia (ATTAC, réseau Semences paysannes), Isabelle Granjon (conseillère municipale et conseillère du 1er arrondissement de Lyon), Elliott Aubin (Adjoint à la maire du 1er arrondissement de Lyon), Laurence Boffet (Conseillère du 1er arrondissement de Lyon), François Geze, Geneviève Azam (économiste, ATTAC-France), , Christine Bergé, Gilbert Rist, Didier Harpagès, Brigitte Giry (EELV), Sandrine Larizza (militante CGT, membre de la coopération intégrale du lyonnais), Tony Ferri, Jean-Pierre Garnier, Laurence Lyonnais, Laurent Paillard (Philosophe, rédacteur les Zindigné.e.s), Yann Fiévet (socio-économiste, rédacteur les Zindigné.e. s), Michel Husson (Economiste), LAURO Silvio (Adhérent à l’April pour la liberté de l’informatique, de l’information pour la coopération), Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires/Ensemble !), Roland Scheer (ACU/Ensemble !), Makam Rafatdjou (ACU/Ensemble !), Pierre Golberg (ACU/Ensemble !), Catherine Bottin-Destrom (ACU/Ensemble !), José Touar (ACU/Ensemble !), Pierre Cours-Salies (ACU/Ensemble !), Luc Quinton (ACU/Ensemble !), Christiane de Dryuer (ACU/Ensemble !), Patrick Daré (ACU/Ensemble !), Michel Mourereau (Observatoire des mouvements sociaux, OMOS), Bénédicte Goussault (OMOS), Benoit Borrits (OMOS), Daniel Vergnaud (OMOS), Josiane Zarka (OMOS), Laure Pascarel (co-Présidente de la maison d’édition Utopia), David Flacher (porte parole du mouvement Utopia), Jean-Pierre Hardy (membre d’Utopia, conseiller municipal d’Auzeville (31)), Franck Pupunat (co-animateur du mouvement Utopia), Jean-Luc Pasquinet (Objecteur de croissance), Enzo Traverso, Cyril CINEUX (Adjoint PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge des transports), Martin Rieussec Fournier (cofondateur LJH et Generations Cobayes), Gilles Lemaire, Jean-Pierre Hardy (Conseiller municipal), Gérard Leras (ancien Vice-Président de la région Rhône-Alpes, Vice- Président d’AGTER), Pascal Franchet (président du cadtm France), Bruno Della Sudda (militant altermondialiste et autogestionnaire, membre d’Ensemble !-Nice), Pascal Boissel (psychiatre, Union syndicale de la psychiatrie), Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac, Jérémie Nestel (fondateur de Libreacces), Patrice Grevet (Économiste, Professeur honoraire à l’université Lille 1), Josef Zisyadis (ancien député national suisse, Président de Slow food Suisse), Catherine Gonnet (OIG), Luc et Christian Terras (revue Golias), Simon Lecomte (OIG), Charlotte Belge (OIG), Michel Guibert (OIG), Maurice Levy (OIG), Camille Lecomte (OIG), Christian Sunt (objecteur de croissance, Décroissance Occitanie), Christian Causse (FI et militant CGT), Eliane Vioennot (linguiste), Benoit Reiss (codirecteur des éditions Cheyne et poète), Pierre Lafond (PCF), Michel Lepesant (Maison commune de la décroissance), Baptiste Mylondo, Chloé Landriot (enseignante, poétesse), Paul Zveguinzoff (psychologue clinicien, formateur et coordinateur de l’association Agir pour sa santé), Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain), Jean-Luc Roques (Maître de conférence Université de Perpignan), Christopher Pollmann (Professeur des universités agrégé de droit public), Vincent Lhuillier (Maître de conférence en Economie), Sophie Ozanne (ancienne élue municipale NPA à Louviers), Olivier Tonneau (Enseignant-chercheur à l’université de Cambridge), Christian David (altermondialiste, ATTAC), Roger Winterhalter (Maire honoraire de Lutterbach, ancien conseiller régional et représentant de la Maison de la citoyenneté mondiale), Alain Desjardin, Jacques Bidet (Professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre), Alima Boumédienne Thiery (avocate), Didier Epsztajn, Renda Belmallem (étudiante, objectrice de croissance), Willy Gianinazzi, Bernard Duterme (Centre Tricontinental), Abderrahim Afarti (bibliothécaire Paris), Emmanuelle Vibert (journaliste), Eliane Viennot (chercheuse et féministe), Benoit Reuss (éditeur et poète), Jean-Pierre Siméon, Nelly Pégeault, Loiseau Pierre., Antoine Math, chercheur, Janie Arnéguy (Conseillère Municipale Ensemble ! Nîmes), Noémie Moreaux (luthier), Gilbert Guilhem (CGT), Sylvie Colin, Lysianne Cavallo, Alice Grinand (coordonnatrice des communications au Comité de Solidarité/Trois-Rivières), Monique Kaiser, Pascal Taine, Guillaume Tanneux (FI) , Anne Quecy (retraitée EN), Caroline CHATEAUX, Elise Lowy, Olivier Montigny, José Tovar, Martine Auzou (enseignante retraitée), Didier Epsztajn, animateur du blog « entre les lignes entre les mots », Germain Anne (docteur en médecine), Catherine Peltier (Alternatiba et Attac 14), Dominique Bouchery (musicien, France Insoumise), Martin Rieussec-Fournier (co-fondateur #LesJoursHeureux et Générations Cobayes), Serge Seninsky, Jean-Luc FLAVENOT (Assistant de Conservation aux Archives Départementales du Rhône, Élu CGT des personnels du Département du Rhône, Membre du PCF), Stef Vincent, Juliette Bouchery (comédienne et auteure, Insoumise et membre de collectifs citoyens), Danielle Montel, Pierre Fauconnier (retraité, projets opensource et apiculture de loisir), Aurélien Murith, musicien, membre de la Fédération anarchiste, Sylvie Giosa (salariée précaire, membre de la SFEPM et du GMHL, associations pour la protection de l’environnement), Chrysis Caporal, élue à Champigny sur Marne (EELV), Françoise Boireaud (Citoyenne engagée et défenseuse syndicale CGT), Chantal Zamblera (psychologue à la retraite), membre de la France insoumise), Axel Bony (Professeur d’EPS, Militant Snep-FSU 91), Philippe Gastrein (agrégé en SVT, animateur de groupe d’action de la France Insoumise), Christophe Didion Employé de la fonction publique, Adhérent d’associations comme Attac, l’April et Sortir du nucléaire), Amandine Touzeau, Docteure en Biologie, Alain AUMONT, Pierre Goldberg, Hervé Gatignol, animateur bénévole de Lab’idouillerie, ressourcerie autogérée et atelier participatif (vélo, bidouille) de l’association Rien Ne Se Perd, Michèle Kiintz (ACU), Jean Brafman (LFI), Guillaume Dubourg, Brunet Marc (Attac 84), Hubert Nadin - Collectif citoyen du pays de Dieulefit, Monique et Jean-Pierre Jeannin, Claire Hilgers (Belgique), David LEMUHOT (Ingénieur formation), Clémence Dethier, Sylvain BERNARD, Pierre Namur, Jeanine Fradin, Bérangère Toussaint, Héléna Aerts, Michel Barthélémy, Michel G. Dehon (Belgique, Membre mpOC et du CADTM), Pauline Oppé, Jean-Pierre Quayret, Benjamin Roy, Cécile Daude (Maître de Conférences de Grec retraitée), Damien Pennetreau, Rosemarie OSTER-GRELLETY, Robin Pringels, Danielle Montel (OMOS, ACU, Technicienne pharmacologue Retraitée de SANOFI), Brigitte Bonnefille, Eric Soriano, Robin Gérard, Daniel Vergnaud, technicien, OMOS, Maxence GALLICE, Bruno THIERY, Pierre Sarramagnan-Souchier, Gérard Bertre (FI), Tereza Estarque (Institute d’ Étude de la Complexité), Bruno Cadez (Militant communiste), Jean-Jacques Pascal (Utopia), Jean Pires, Christian Demey, Anne Querrien, JP Denotte, Antoine De Santis (retraité), Damienne Derreumaux, DarrietLionel, Patrick flambard, Vincent Bruyère, Brun Ludovic, Marcel Lopez, Eric Goujot, Christophe BLANCKAERT, Liliane Guillerm , Franck Barske (anarchiste, décroissant, délégué syndical CGT),Valérie Carlenc, Gilles Guiniot, Jocelyne Prudhon, Joaquin Valdivielso (Université de les îles Baléares, Majorque, Spain), Jean-Michel Cléricali, Karinne Grennier, Michel Peyrache, Eole Bonneault, Jocelyne Guillochet, Simon Olivieri ( ingénieur commercial / Norvège), Fanny Dulin, Agnès Ricciardi, Maxime Malecki, Jean-Pierre Cattelain, Dominique Liot (Ex Robin des bois de l’énergie, Ex Monteur eRDF à la retraite ), Bertrand Dubard de Gaillarbois, Angela Bovo, Marco Candore, Cédric Azière, François Roux (FI Briançon), Chantal Behar, Odile VEILLERETTE, Claudie BLANC URBITA, Marie Pichevin, Pascal Bonnefond ( chercheur), Bernard Lombardo, Hafid El Mehdaoui, Patrice Moingeon, Jean-Pierre Gay (retraité - France Insoumise), Jean Lafont (Membre du Comité exécutif de Mouvement Ecolo), Lucile DAUMAS (Retraitée), Isabelle Catalan, Yves Jean, Nicole ROGER (Militante associative), Jean Paul VANHOOVE, François Bonnes, Etienne Adam syndicaliste militant des droits de l’homme Caen, Jean Rouveyrol, Alain steinberg, Bernard Clément, Marie-Line Clément, Anne Lamouille, Xavier Sengelen, Pierre-Yves Chatagnier, Catherine Peltier (retraitée, militante associative), Régine Pactat, Mohand ACHERAR (écologue et millitant altermondialiste), Philippe Bayer, Gwenhaël Blorville (docteur en sociologie et rédacteur en chef de La Gazette de Gouzy), Agnès Bonnaud , Valérie Dessey, Didier COUPEAU, Marie-Christine Callet, Jean-Michel Masson, Louis Moreau de Bellaing (membre du MAUSS), Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Benoît de Cornulier, Caroline Guibet Lafaye (CNRS – Centre Émile Durkheim), Richard Larmenier, Pascal PAQUIN (Militant associatif), Bernard Clément (Mouvement politique Ensemble ! 52), François Caussarieu (mouvement ENSEMBLE ! ), Monique Demare, Vincent Buard, Claude Layalle, Daniel Lessard, Denys Piningre (Cinéaste documentariste)

    Repris par, entres autres :
    https://reporterre.net/La-gratuite-porte-de-sortie-du-capitalisme
    https://www.legrandsoir.info/vers-une-civilisation-de-la-gratuite-33870.html

  • Champigny : l’Histoire ne doit pas servir à dresser les uns contre les autres | Bondy Blog
    http://www.bondyblog.fr/201801061300/champigny-lhistoire-ne-doit-pas-servir-a-dresser-les-uns-contre-les-autres

    L’historien Victor Pereira, spécialiste de l’émigration portugaise, décrypte l’instrumentalisation dans le débat public de l’immigration portugaise à Champigny-sur-Marne après l’agression de deux policiers dans cette même ville le soir du réveillon du 31 décembre. Ou comment construire l’image de “bons” immigrés et de “méchants”.

    Super intéressant !
    #immigration #bidonvilles #instrumentalisation #Pereira #histoire #portugais

  • Champigny : l’Histoire ne doit pas servir à dresser les uns contre les autres | Victor Pereira
    http://www.bondyblog.fr/201801061300/champigny-lhistoire-ne-doit-pas-servir-a-dresser-les-uns-contre-les-autres

    L’historien Victor Pereira, spécialiste de l’émigration portugaise, décrypte l’instrumentalisation dans le débat public de l’immigration portugaise à Champigny-sur-Marne après l’agression de deux policiers dans cette même ville le soir du réveillon du 31 décembre. Ou comment construire l’image de “bons” immigrés et de “méchants”. Source : Bondy Blog

  • Brutalité, violence, où est l’erreur ?
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/01/04/brutalite-violence-ou-est-lerreur

    Nième « drame familial » en France, « marave challenge » à Metz, « passage à tabac des forces de police » à Champigny-sur-Marne,… les manifestations de « violence » du mois de décembre 2017 ont confirmé la tendance nationale. On constate le renforcement de la brutalité humaine, la banalisation de la violence, en particulier celle liée au sexisme et au racisme. Mais … Lire la suite →


    http://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

  • Champigny : « Vous allez voir qu’on va servir de crash test pour la nouvelle police. » @manuballista @rezo
    https://threadreaderapp.com/thread/948430250425442305.html

    [THREAD] Comme surement beaucoup, je me suis réveillée le 01/01/2018 avec un flot de tweets sur Champigny, un hashtag en TT, très vite suivi par un flot d’articles dans les médias et de réactions de politiques. Choquée par la vidéo, j’ai ensuite été choquée par les réactions.
    J’ai décortiqué toutes les informations depuis.
    D’abord, toute l’histoire a eu un écho sur les réseaux sociaux par des vidéos snapchat devenues virales. Des vidéos tournées la nuit du réveillon à Champigny-sur-Marne où l’on voit notamment une policière à terre recevant des coups, dans la rue.
    Et l’un des premiers médias à en avoir parlé, semblerait être... Fdesouche, info confirmée par CheckNews (le nouveau site de vérifications des infos, lancé par Libération).
    Maintenant, revenons sur les faits.

    https://seenthis.net/messages/656575

    #police #media #flashball

  • La république profanée en la personne d’une policière (et de ses contusions) à Champigny-sur-Marne, après 48h de campagne médiatique, policière et gouvernementale, des articles plus circonstanciés paraissent.

    « Ce n’était plus l’humain qu’ils tapaient, c’était l’uniforme » : un témoin de l’agression des policiers à Champigny-sur Marne raconte
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/agression-de-policiers-a-champigny-sur-marne/ce-netait-plus-lhumain-quils-tapaient-cetait-luniforme-un-temoin-de-l-a

    ...ce qui a « crée l’émeute » selon le jeune homme, ce sont « les tirs de Flash-Ball et les gaz lacrymogènes » lancés par les policiers. (...)
    « Dehors, on a vu un policier arriver avec un Flash-Ball et qui nous a dit : ’Partez il n’y a plus de soirée, c’est fini’. Et il a tiré », explique Ali Madini. Il y avait aussi des gaz lacrymogènes et, toujours selon lui, « tout le monde a couru ». Une dizaine de CRS étaient présents. « Ils tiraient aux Flash-Ball partout, ça gazait. Il y avait de la fumée. Et puis il y a deux policiers qui sont arrivés et ils n’ont pas vu qu’il y avait une autre foule et ils ont fini au milieu. Il y avait un homme et une femme. Et quelqu’un criait : ’Tapez-les, tapez-les, ils sont seuls’. De là il y a une bonne vingtaine de personnes qui se sont jetées sur eux. Ce n’était plus l’humain qu’ils tapaient, c’était l’uniforme. »

    https://www.franceinter.fr/justice/www.franceinter.fr/justice/champigny-sur-marne-ils-ne-tapaient-pas-une-personne-mais-un-uniforme-il

    Ils étaient des centaines de jeunes, dimanche soir, à attendre pour rentrer dans le bâtiment où se tenait une fête privée à Champigny-sur-Marne. Ali était parmi eux. Le jeune homme [qui s’était d’abord pris un tir de flash ball, ndc] est intervenu pour porter secours à la policière agressée à coup de pied, en marge d’une intervention de police. Il raconte. (...)
    « On attendait 200 personnes mais il y a eu beaucoup de monde qui est arrivé », a reconnu un proche du propriétaire des lieux, présent lors de la soirée. « On leur a dit qu’il n’y avait pas de place, qu’il fallait partir, mais on ne pouvait pas les contrôler », a-t-il reconnu, précisant que seules quatre personnes étaient chargées de la sécurité.

    Parmi tous les gens venus, ce dimanche soir, pour ce qu’ils pensaient allait être une belle fête de fin d’année, il y a Ali, 17 ans. Arrivé devant le hangar pour rejoindre des amis, il constate avec surprise l’ampleur de la foule qui attend devant l’entrée du bâtiment, où la soirée a déjà commencé. À l’intérieur, « 200 personnes » font la fête, selon un ami du propriétaire, tandis qu’à l’extérieur deux vigiles tentent de contenir plusieurs centaines de jeunes qui voulaient s’inviter dans la salle, 800, selon Ali, qui attendent dans le froid depuis plusieurs heures jusqu’à l’annonce qu’ils ne pourront pas rentrer pour cause de salle pleine. Devant l’entrée, un muret en briques s’écroule sous la pression de la foule.

    « La moitié du groupe est partie derrière pour voir s’il n’y avait pas une autre entrée », raconte Ali « Les gens derrière ont poussé à nouveau et un nouveau mur de briques est tombé et un rideau de fer. Il y a eu des blessés. Les pompiers ont été appelés, du coup la police est venue aussi, elle a fait évacuer la salle pour sortir les blessés. »

    « Les policiers nous ont demandé de partir, mais après toute cette attente et cette queue, les gens ne bougeaient pas »

    « Les policiers ont commencé à mettre un ’coup de gazeuse’, les gens hurlaient à la mort, les CRS sont arrivés ils tiraient au flash-ball et à la lacrymo, tout le monde est arrivé en courant, les gens étaient piétinés, il y avait des malaises ». Ali, lui même est touché à la cuisse, raconte-t-il.
    Les jeunes ripostent par des jets de projectiles. « Les gens ont pété un câble », raconte Ali, « ils ont retourné une voiture. Une bonne cinquantaine sont restés pour affronter les forces de l’ordre mais d’autres sont partis ». Ali est de ceux là. Il court avec de nombreuses personnes vers la sortie de la zone industrielle.

    C’est là, explique-t-il, à une centaine de mètres de la salle, « que des policiers sont arrivés du coté opposé et se sont trouvés au milieu des deux groupes de jeunes qui avaient été gazés, tapés et qui étaient très énervés ».

    Tapez-les, ils sont tout seuls
    Deux policiers : un capitaine et une gardienne de la paix, se retrouvent isolés et sont pris à partie par la foule. « Un homme a criée ’tapez-les, ils ne sont que deux’. Ils les ont massacrés de coups de pied » raconte Ali qui décrit une « vingtaine de personnes » encerclant la policière, au sol, et lui donnant des coups de pieds.

    Ali raconte alors s’être interposé pour protéger la jeune femme. (...)

    #police

  • Ces 570 #bidonvilles que la #France ne veut pas voir

    En 2017, 16 000 hommes, femmes et enfants vivent dans l’Hexagone dans des #cabanes de fortunes ou dans des #squats insalubres. Avant la trêve hivernale, la course aux démantèlements s’accélère.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/19/la-france-compte-plus-de-500-bidonvilles_5203014_3224.html
    #chiffres #statistiques #habitat #logement #hébergement #démantèlement

    • La saison des expulsions bat son plein dans les bidonvilles. A moins de deux semaines du début de la trêve hivernale, une cinquantaine de personnes voient chaque matin leur refuge détruit. Depuis juillet, un quart des habitants des campements a déjà été délogé et « sur ces 4 600 expulsés, une moitié à peine a bénéficié de quelques nuits d’hôtel avant de se réinstaller un peu plus loin », explique Manon Fillonneau, déléguée générale du Collectif Romeurope.

      Pour la première fois cet hiver, les bidonvilles vont être protégés des évacuations, grâce à une mesure de la loi Egalité et citoyenneté, adoptée le 27 janvier. Mais d’ici au 1er novembre, date à partir de laquelle les expulsions sont interdites, la course au démantèlement des baraquements et des campements de fortune à la suite de décisions de justice ou de la prise d’arrêtés municipaux s’accélère. Et ce, dans un silence assourdissant ; cette misère-là n’intéresse guère dans un pays qui croyait que ses bidonvilles avaient été éradiqués depuis longtemps.

      Valérie Pécresse a pourtant tenté de ramener le sujet sur le devant de la scène. Aux manettes depuis décembre 2015, la présidente (Les Républicains) d’Ile-de-France a tout à coup découvert « 100 bidonvilles dans la région » et estimé sur la chaîne CNews, le 26 septembre, qu’en la matière, « la cote d’alerte [était] clairement dépassée ». Là encore, le sujet n’a pas trouvé de résonance. Comme si les quelque 16 000 personnes recensées en avril dans 571 campements illicites, dont 113 en Ile-de-France, n’intéressaient personne. Même avec leurs 36 % de mineurs.

      Et pourtant, difficile de ne pas voir ces excroissances urbaines. De l’alignement de cabanes le long des autoroutes qui irriguent l’agglomération parisienne aux installations dans un pré vacant ou au fond d’une forêt, tous ces campements sont des bidonvilles. S’y ajoutent les grands squats installés dans des bâtiments le plus souvent insalubres. Selon le relevé officiel de la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal), la répartition est d’ailleurs quasi équitable entre ces deux types de bidonvilles. Ceux qui vivent dans leur voiture ou sous une tente isolée n’entrent, en revanche, pas dans le comptage.

      « On vit en France sur le mythe que les bidonvilles ont disparu. C’est faux ! Et sur le sujet, on s’inscrit dans une approche cyclique, pose l’historien Yvan Gastaut, de l’université Nice-Sophia-Antipolis, qui s’est intéressé aux bidonvilles en se penchant sur les différentes vagues migratoires qui ont peuplé la France. D’abord, il faut un élément déclencheur pour que la société civile s’émeuve. Ensuite, le politique s’en saisit et éradique cet habitat précaire, en faisant croire que le problème est définitivement réglé… Exactement de la même manière qu’il a vidé la “jungle” de Calais fin 2016. »

      Encore a-t-il fallu aux associations gagner le droit d’appeler ces lieux par leur nom, alors que Nicolas Sarkozy puis Manuel Valls, avaient privilégié le terme « campements illicites », ce qui laissait entendre que seuls des Roms y vivaient.



      « Aujourd’hui les habitants des bidonvilles sont dans leur très grande majorité des ressortissants des pays de l’Est, essentiellement des Roumains et des Bulgares, même si on y croise de plus en plus d’autres populations », explique Olivier Peyroux, l’un des meilleurs connaisseurs en la matière, à la tête de son association Trajectoires.
      Mais le sociologue ajoute que le grand campement de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), évacué le 28 septembre, rassemblait des Moldaves et des Ukrainiens ; que celui de la Cité de l’air, à Athis-Mons (Essonne), héberge, lui, des Syriens et des Maghrébins, et que de très rares Français d’origine vivent dans ce type d’habitat organisé. « Parce qu’on ne s’installe pas comme ça dans un bidonville. En général, il y a un droit d’entrée à payer et on y rejoint des membres de sa famille au sens large », ajoute Olivier Peyroux.

      « Pour les pouvoirs publics, le bidonville, c’est simplement le royaume des Roms, une façon commode de voir les choses, puisqu’ils y sont très majoritaires, et peu importe que tous ne se reconnaissent pas dans cette catégorie », note Florian Huyghe, de la Fondation Abbé Pierre. « Cet étiquetage, politique », pose quand même un problème puisqu’il « vise à limiter l’empathie et même à faire accepter à l’opinion les destructions d’habitat sans relogement », estime le chargé de mission à l’association.

      D’ailleurs, le campement de #Calais, un temps agrégé à la très officielle liste des bidonvilles de la Dihal, en a été sorti. Parce qu’il faisait exploser les statistiques ? Parce que ses habitants, massivement des réfugiés, faussaient cette assimilation commode entre Roms et bidonvilles ? Les autres campements de fortune de migrants de la région des Hauts-de-France – Grande-Synthe (Nord) en son temps ou Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) –, eux, n’y ont jamais figuré.

      « Un lieu de désintégration »

      Une prévention étrange puisque au fil du XXe siècle, le bidonville a toujours abrité les derniers arrivés. Thomas Aguilera et Tommaso Vitale, tous deux chercheurs en sciences politiques, font d’ailleurs remonter ces premières constructions de fortune aux années 1930, lorsque l’Etat faisait appel à une main-d’œuvre espagnole, portugaise et italienne, sans politique du logement. Aux lendemains de la seconde guerre mondiale, les Algériens s’y installent à leur tour ; si bien qu’à l’aube des années 1960, 10 % des immigrés, soit 45 000 personnes, y trouvent refuge. Il y a alors 14 000 Algériens rien qu’à Nanterre (Hauts-de-Seine), 15 000 Portugais à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne)…

      La différence avec aujourd’hui, c’est que « dans les années 1960, le bidonville est un espace de transition. Aujourd’hui, c’est un lieu de désintégration », déplore Thibaut Besozzi, chercheur à l’université de Lorraine. C’est devenu une sorte de no man’s land que les instances étatiques font tout pour passer sous silence.

      Sollicités par nos soins, d’ailleurs, ni la Dihal, ni le ministère de la cohésion des territoires, ni même la préfecture d’Ile-de-France n’ont donné suite, comme si leur politique de démantèlement massif n’était pas vraiment assumée. Evacuation, éparpillement, reconstruction… Un cycle infernal est effectivement à l’œuvre, face à ces ressortissants communautaires, qui doivent justifier d’un moyen de subsistance s’ils veulent rester en France au-delà de trois mois

      On déplace la misère sans la traiter

      La circulaire interministérielle du 26 août 2012, qui préconise une évaluation des situations des familles avant une évacuation, « n’est plus à l’ordre du jour », déplore Manon Fillonneau. Et lorsqu’elle faisait encore un peu foi, son application « variait en fonction des rapports de force locaux », rapporte la mission d’évaluation du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement, de novembre 2016. Autant dire que si personne ne plaidait le dossier, les cabanes étaient broyées et les habitants non relogés.

      En revanche, même si un œil sagace veillait, les familles les moins éloignées de l’intégration pouvaient escompter une prise en charge pour les aider à sortir de la précarité ; ce que le rapport qualifie d’application « hétérogène et sélective, en définissant implicitement un public cible ».

      Il serait injuste de dire que rien n’a été fait : depuis 2013, 5 000 personnes issues de l’habitat précaire ont été logées, soit un peu plus de 1 000 par an. Cela reste très insuffisant : en moyenne, on vit près de sept ans dans un bidonville en France, avant d’obtenir un toit. « On devrait se demander pourquoi, avec une évacuation tous les trois jours en moyenne depuis quelques années dans ce pays, et une par jour en ce moment, on a toujours le même nombre d’habitants en bidonvilles », interroge Manon Fillonneau, pour laquelle c’est bien la preuve qu’on déplace la misère sans la traiter.

      Enfants sans école

      D’ailleurs, les statistiques de la Dihal confessent en creux cette chasse à l’homme quand elles rappellent que 44 % des bidonvilles ont moins d’un an et qu’en dépit d’une constance du nombre d’habitants global (autour de 6 000) dans les camps d’Ile-de-France, la répartition départementale, elle, évolue beaucoup.

      Cette politique a forcément un coût caché, en plus des 320 000 euros moyens d’un démantèlement (selon les données compilées par Olivier Peyroux), puisque « à chaque évacuation les familles se précarisent un peu plus, perdent confiance dans les institutions, se cachent un peu plus loin. Les travailleurs sociaux qui les suivaient les perdent, et le travail devra repartir de zéro avec d’autres, là où ils reconstruiront », déplore Florian Huyghe.

      Difficile sans doute d’assumer qu’en France des zones laissent la moitié des enfants sans école… Or, « 49 % des enfants ne sont effectivement pas scolarisés dans les bidonvilles et 30 % ne l’ont jamais été, ni en France ni en Roumanie » , rappelle Olivier Peyroux à partir de son recensement mené sur 899 personnes – soit 5 % de tous les Roms de France – dont 462 enfants.

      Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a, pour sa part, mis en avant le sujet dans son rapport annuel 2016 présenté en février ; mais cela n’empêche pas des maires de trouver des stratagèmes destinés à empêcher des enfants de se rendre en classe ; des chauffeurs de bus d’interdire la montée, même avec titres de transport… Dans la France de 2017.

      Oui, le nombre d’expulsions locatives augmente, mais ce n’est pas ce qui alimente les bidonvilles où sont plutôt ceux qui n’ont jamais eu de logement. Les expulsions, ça donne des hébergements précaires institutionnels mais aussi informels, et manières de survivre hors des logement, inaccessibles, des gens qui dorment dans des voitures, caravanes, garages, caves, etc. Une dispersion qui rend ces pratiques moins faciles à quantifier, identifier. Comme dans le cas des foyers, en restructuration continue, on fragmente l’habitat groupé, collectif.

      #misère #logement #guerre_aux_pauvres

  • Vente solidaire de fruits et légumes le 17 août dans de nombreuses villes d’Ile de France | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/vente-solidaire-de-fruits-et-legumes-le-17-aout-dans-de-nombreuses-villes-d

    « L’ouverture des États généraux de l’alimentation a eu lieu en grandes pompes, avec une volonté de grand battage médiatique. Pour diversion ? Les dernières décisions gouvernementales ne laissent en effet entrevoir aucune volonté de répondre à la nécessaire augmentation du pouvoir d’achat des citoyens. Elles ne s’attaquent pas plus aux chantiers urgents de la rémunération du travail paysan et des salarié-e-s. », juge le Parti communiste français dans un communiqué qui annonce l’initiative qui se déroule jeudi 17 août toute la journée.

    Il s’agira de proposer des fruits et légumes directement du producteur au consommateur, dans des dizaines de villes d’Ile de France (voir liste des points de vente ci-dessous). « Moins cher pour les consommateurs, plus rémunérateur pour les producteurs, le circuit court à prix juste, la population est invitée à en discuter... et à en bénéficier », commente le PCF dont une délégation sera reçue à 11h à Matignon.

    Une initiative identique aura aussi lieu les 1er et 2 septembre dans le Territoire de Belfort, dans le Jura, les 22, 23 et 24 septembre en Isère…

    Les points de vente solidaire en Ile de France de ce jeudi 17 août

    Paris

    8h. Place de la Bastille

    Hauts-de-Seine

    Bagneux. 10h rond-point de la Fontaine Gueffier.

    Gennevilliers. 9h30 parking Victor Hugo. 10h45 Place du marché du Luth. 12h Ferme de l’horloge. 14h45, Grésillons face à l’Espace. 16h mairie.

    Nanterre. 9h, Petit Nanterre (5 allée des Iris). 11h : Esplanade Charles de Gaulle.

    Val de Marne

    Alfortville. 10H30 PCF, 1 Square Véron.

    Boissy Saint Léger. 10h, Halle Griselle, rue Gaston Roulleau.

    Bonneuil-sur-Marne. 10h : pharmacie de Fabien, laboratoire de Verdun, République (place des Libertés). 12h, mairie.

    Champigny-sur-Marne. 10h : place Rodin et MPT Gagarine. 12h : Mairie. 14h30 : parking avenue de Coeuilly. 14h30 gare des Boullereaux. 17h au Maroc (centre Jean Villar).

    Chevilly-Larue. 18H30 : Maison pour tous ( 23 rue du Béarn ). 19H15 Quartier Anatole France.

    Choisy le Roi. 16h30 place Jean Jaurès (Marché)

    Fontenay sous Bois. 10H Hôtel de Ville.

    Gentilly. 12H parvis du gymnase Carmen Lerou. 17H30 Mairie.

    Ivry-sur-seine. 9h, Mairie.

    Kremlin-Bicêtre. 17h45, 48 avenue Charles Gide (piscine).

    La Queue-en-Brie. 9h30 Mairie, avenue Martier (Parking du centre commercial)

    Nogent-Le Perreux. 10h, angle des rues Losserand et Anquetil.

    Orly Ville. 10h, Espace Gérard Philipe.

    Orly aéroport. 10h, section PCF de l’aéroport, 2 rue Georges Baudelaire.

    Valenton. 18h, place du marché.

    Villejuif. 10h, face à la Mairie. 17h, Marché Auguste Delaune.

    Villeneuve-Le-Roi. 10 h, cité Paul Bert, cité Raguet Lépine.

    Vitry-sur-Seine. 11h, Hôtel de Ville. 14h, Section PCF place de l’église. 18h Cité Colonel Fabien et

    Place du 8 mai.

    Seine Saint-Denis

    Bagnolet. 10h30 Place du 17 octobre 1961, 78 rue Robespierre. 12h Hôtel de Ville. 17h30 Centre de santé rue Sadi Carnot.

    Bobigny. 10h Espace citoyen 160 Avenue Jean Jaurès.

    Drancy. 18h Quartier Salengro, ancien marché.

    Epinay. 18h30 Section PCF 39 avenue de la Marne.

    La Courneuve. 18h Franprix centre ville.

    Le Blanc-Mesnil. 17h30 Section PCF 8b rue Claude Terrasse

    Montreuil 17h. Section PCF 10 rue Victor Hugo, La Noue (Barrière de l’AFUL), Morillons (Leader Price) Bel Air (Château d’eau).

    Noisy-le-Sec. 17h30 Maison des communistes 27 rue Henri Barbusse.

    Pantin. 17H30 Ciné 104 Avenue Jean Lolive.

    Pierrefitte 10h, Place de la mairie.

    Saint-Denis. 18h, Floréal (promenade de la basilique). Francs-Moisins (La Poste), Square Fabien. 18h30 Place du 8 mai 1945.

    Saint-Ouen. 17h vieux Saint-Ouen, boulangerie du haut. 18h30 Docks, parvis des bateliers et Place de la mairie.

    Stains. 10h, 38 rue Paul Vaillant-Couturier.

    Villepinte. 16h Quartier Pasteur (Espace Prévert) et quartier Fontaine Mallet (face pharmacie).

  • CNT Infos - hiver 2016-2017 : victoire à l’ESA, LSUN, mairie de Champigny
    http://www.cnt-f.org/cnt-infos-hiver-2016-2017-victoire-a-l-esa-lsun-mairie-de-champigny.html

    Au sommaire : École spéciale d’architecture : la CNT gagne le premier round ! Livret scolaire unique numérique (LSUN) : le casier scolaire La section CNT de la mairie de Champigny revendique Dernières parutions des éditions CNT-RP - (...) — cnt-infos-decembre-2016-web.pdf, Publications

    http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/cnt-infos-decembre-2016-web.pdf

  • Communiqué du maire de Champigny-Sur-Marne « Depuis ce matin, les médias ont relayé l’information selon laquelle le deuxième Français ayant participé aux exécutions criminelles de DAESH (qui ont été filmées et diffusées dans le monde entier) serait originaire de Champigny. »

    La justice doit poursuivre son cours.
    Le Maire et la Municipalité sont extrêmement attristés que des jeunes, plus de 1 000 originaires de notre pays, aient pu être entraînés par internet ou d’autres réseaux vers l’action terroriste. Et qu’ils aient prêté main forte à un crime contre l’humanité, au nom de valeurs perverties.
    C’est d’autant plus douloureux que cela ne représente pas ce qu’est notre ville. Au contraire, le Conseil municipal de Champigny, fidèle à son action de longue date pour la paix et la solidarité a voté, le 17 octobre dernier, un premier secours de 5 000 euros aux organisations humanitaires, aux communes qui accueillent les réfugiés qui fuient les massacres des bandes lourdement armées de DAESH, califat fantoche qui tente de s’installer sur les ruines de la Syrie et de l’Irak.
    Le Maire de Champigny a tenu à apporter à plusieurs reprises son soutien aux résistants kurdes de Kobané, dernier rempart pour le respect des valeurs humaines face à la barbarie de DAESCH.
    On ne peut pas non plus passer sous silence la responsabilité de Monsieur ERDOGAN, Président de la Turquie qui est censé faire partie de l’alliance, aux côtes de la France, sur sa responsabilité d’avoir laissé le passage de frontière aux candidats français au terrorisme, alors qu’il bloque les aides aux populations kurdes agressées par l’Etat Islamique (EI). Il est regrettable que le gouvernement français qui vient de recevoir les autorités turques il y a quelques jours ne soit pas plus exigeant et conséquent face à cette dangereuse hypocrisie.
    Le Maire et la Municipalité appellent à poursuivre la solidarité avec les victimes de DAESCH, montrer clairement la nature de ces criminels de guerre qu’aucune idéologie ne saurait justifier.
    Il faut soutenir tout ce qui aide à un retour à une paix juste dans le Proche Orient dévasté.
    En même temps, le Maire et la Municipalité alertent contre tout amalgame avec l’Islam qui n’a rien à voir avec ces menées criminelles, et qui est la religion pratiquée dans notre ville, dans notre République, par nombre de nos concitoyens qui respectent parfaitement le vivre ensemble. Aucune communauté ne doit être montrée du doigt : ces embrigadements qui relèvent de dérives individuelles, et méritent toute la mobilisation de la justice et de la police.
    En dernier lieu, le Maire appelle à poursuivre tous les efforts engagés d’aide à la parentalité : associations, travailleurs sociaux peuvent continuer à aider les familles parfois en difficulté face à des ados fragilisés.
    L’heure n’est ni au repli sur soi, ni à la division entre Campinois, mais au contraire à la mobilisation de tous pour que plus jamais aucun jeune, à l’avenir, ici et ailleurs, n’aille se fourvoyer dans des guerres et des crimes sans nom.

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien le 9 janvier 2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-sncf-transilien-9-janvier-2014

    Bus 208 et 308 : A la suite d’un incident survenu sur la ligne 208 le 29 décembre 2013, les #lignes 208 et 308 ne desserviront plus le secteur du Bois l’Abbé à Champigny sur Marne jusqu’à nouvel ordre .... Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien le 9 janvier 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #banlieue #bus #metro #RER #trains #Tramway

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien les 4-5 janvier 2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-sncf-transilien-les-4-5-janvier-201

    Bus 208 et 308 : A la suite d’un incident survenu sur la ligne 208 le 29 décembre 2013, les #lignes 208 et 308 ne desserviront plus le secteur du Bois l’Abbé à Champigny sur Marne jusqu’à nouvel ordre. Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien les 4-5 janvier 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #banlieue #bus #metro #RER #trains #Tramway

  • Sur France Culture, on conseille d’éviter la banlieue après 16 heures | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/11/22/sur-france-culture-conseille-deviter-la-banlieue-apres-16-heures-237251

    Mercredi matin, peu avant 9 heures, Philippe Trétiack, spécialiste d’architecture, journaliste au magazine ELLE et chroniqueur sur France Culture, présente sur la radio publique ses réflexions hebdomadaires.

    Sa chronique de ce mercredi 21 novembre porte sur des bâtiments construits dans cette zone considérée comme un « no man’s land » absolu par Philippe Trétiack : la banlieue parisienne [il s’agit de 114 logements créés par l’architecte Edouard François à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), ndlr].

    Cachant mal son excitation à nous parler d’un lieu qui lui paraît si exotique, ce journaliste nous apprend que les immeubles en question sont tellement hors du commun qu’ils en constitueraient presque « un centre-ville qui n’aurait aucune périphérie autour. [...] Ça vaut toutes les installations d’artistes que vous avez dans les musées »

    #antipub #france_culture

  • Ils bossent, dorment dans leur voiture : interdits de parking | Rue89
    http://www.rue89.com/2011/11/13/ils-bossent-dorment-dans-leur-voiture-interdits-de-parking-226481

    Après avoir quitté le parking (et récolté une prune de 375 euros), Manu a mis les voiles. Comme les autres.

    « Le problème, c’est qu’on ne fait pas partie de la communauté des gens du voyage et on n’a pas les moyens d’aller dans un camping payant comme celui de Champigny-Joinville. »

    « Là-bas, c’est jusqu’à 30 euros la nuit pour mon camion. En un mois, ça fait 900 euros. Moi, je peux pas », glisse Sarah, qui se sentait protégée sur l’esplanade de Vincennes. Ludo poursuit :

    « Ça me changeait de l’époque où j’avais un panneau “Je ne suis pas une prostituée, je suis un SDF” sur mon camion pour que les flics me laissent dormir. »

  • Les eaux glacées du calcul égoïste — La nappe de Champigny gravement contaminée par des pesticides : un million de Franciliens menacés…
    http://www.eauxglacees.com/La-nappe-de-Champigny-gravement

    Quelques semaines après la parution du nouveau brûlot du Professeur Jean-Claude Lefeuvre, qui lançait, à nouveau, un véritable cri d’alarme sur la dramatique pollution de la quasi-totalité des ressources en eau françaises, c’est l’association Aqui’Brie, implantée en Seine-et-Marne, qui sonne à son tour le tocsin. Les eaux franciliennes sont de plus en plus contaminées par les pesticides. Ainsi, des traces de glyphosate, une molécule issue d’un désherbant répandu, ont elles-été détectées dans la nappe de Champigny, qui alimente en eau un million de Franciliens. Jusqu’à quand l’Etat va-t-il continuer à se voiler la face, et nous assurer que la promotion (douce) des « bonnes pratiques » va nous permettre d’échapper au désastre. Le village Potemkine du MEEDDAT et de l’ONEMA prend désormais l’eau de toute part…

    #eau #environnement #pollution #santé #écologie