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  • La Führerin Timochenko : la révolution ou la guerre
    http://www.dedefensa.org/article-la_f_hrerin_timochenko_la_r_volution_ou_la_guerre_13_05_2014.html

    @TITREBREVE = La Führerin Timochenko : la révolution ou la guerre Dans Strategic-culture.org, le 12 mai 2014, Dimitri Minine analyse la situation politique à Kiev, dans la perspective des élections présidentielles du 25 mai si elles ont lieu ; avec deux candidats qui, selon les sondages et selon les analyses politiques, sont les deux seuls prétendants

    • La campagne a pris un tour très agressif, entre Porochenko et Timochenko, essentiellement du point de vue de la seconde. Lors d’une conférence de presse à Nikolaïev, observe Minine, Timochenko a conclu que, si elle n’était pas élu, un “troisième round révolutionnaire” (après la “révolution orange” de 2004 et le coup du maidan de février dernier) était inévitable : « Je ne veux plus être tenue pour responsable de l’échec de la révolution... Si le pays élit un autre président [que moi,] et comme ce ne peut être que le seul rival qui reste à ma hauteur [Porochenko], je crois que nous devrons préparer le troisième round de la révolution. Autrement, je ne vois aucune possibilité de changement, je connais parfaitement tous ces gens [Porochenko et son entourage]... »

      Minine constate que Timochenko est effectivement en position de contester fortement la position jusqu’alors dominante de Porochenko. Elle tient le pouvoir provisoire puisque le président, son premier ministre et son ministre de l’intérieur actuels sont de son parti. Elle est présentée comme étant dans un état d’esprit très agressif, corrompue comme les autres certes et assise sur une belle fortune, mais avec des intentions absolument maximalistes, et avec une véritable armée privée pour intervenir dans un sens “révolutionnaire”. Un des arguments de Minine est aussi le fait que Porochenko, s’il est élu, pourrait lancer des enquêtes rapides aussi bien sur les conditions du coup du 21-22 février que sur les massacres d’Odessa et autres, qui pourraient mettre Timochenko dans une très mauvaise position selon le constat que c’est son parti qui tient tous les pouvoirs aujourd’hui en Ukraine et se trouve à la base de ces événements.