company:caterpillar

  • Le géant bancaire HSBC se désengage d’un fabricant d’armes israélien suite aux pressions des militants des droits humains
    War on Want, le 27 décembre 2018
    https://www.bdsfrance.org/le-geant-bancaire-hsbc-se-desengage-dun-fabricant-darmes-israelien-suite-

    Plus de 24 000 personnes ont communiqué par mail avec HSBC pour s’inquiéter de ses investissements dans Elbit Systems et d’autres sociétés vendant des armes à l’armée israélienne, et 40 succursales de la HSBC au Royaume-Uni ont été piquetées chaque mois pour la même raison.

    « Toutefois, HSBC continue de traiter avec plus d’une douzaine de sociétés vendant du matériel et des technologies militaires, notamment Caterpillar, dont les bulldozers sont utilisés pour la démolition de maisons et de biens palestiniens, et BAE Systems, dont les armes sont utilisées pour les crimes de guerre par Israël, l’Arabie saoudite et d’autres régimes répressifs. »

    #Palestine #HSBC #BDS #Désinvestissement #Elbit

  • Pour la première fois, une université britannique désinvestit des entreprises fournissant l’armée israélienne
    6 novembre | Middle East Monitor |Traduction CG pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/pour-la-premiere-fois-une.html

    Dans ce qui est la première démarche de cette sorte, une université britannique a désinvesti des entreprises fournissant des équipements militaires à l’armée israélienne, à la suite d’une campagne des étudiants.

    En fin de semaine dernière, l’université de Leeds a pris la décision de désinvestir de trois compagnies dont la complicité dans la violation des droits humains palestiniens a été avérée : Airbus, United Technologies et Keyence Corporation. Une quatrième compagnie – HSBC – est aussi sous examen des responsables d’investissement de l’université, parce qu’elle procurerait des crédits à Elbit Systems, Caterpillar et BAE Systems, qui toutes vendent des armes et des équipements militaires au gouvernement israélien.

    La décision a été prise après la découverte que, pour cette seule année, l’université de Leeds avait investi 2,4 millions de livres (2,75 millions d’euros) dans ces compagnies. Le montant a été révélé par une requête d’août sous la loi Freedom of Information (« Liberté d’information »), par laquelle le public britannique peut demander à avoir accès à des informations détenues par les autorités publiques.

    #BDS

  • Cheat Sheet : Top KPIs to Measure in Your Entertainment App
    https://hackernoon.com/cheat-sheet-top-kpis-to-measure-in-your-entertainment-app-5e921112937e?s

    The entertainment industry is becoming more and more mobile, making content available across every device and at every minute of the day. Entertainment apps are one of the fastest-growing app categories in 2018, second only to games. With streaming on-demand video and music becoming the go-to option for many users, smartphones are now the new TV. Entertainment apps include platforms for users to share their playlists, reviews and experiences, take polls and quizzes, and generally mess around with the content that makes them grin. Even books are going mobile — one of the most popular entertainment apps is an AR version of the children’s classic “My Very Hungry Caterpillar”.Entertainment apps call for their own set of KPIs. An app that doesn’t meet or even exceed these KPIs will quickly get (...)

    #data #mobile-apps #mobile-app-development #product-management #mobile-analytics

  • Israël bataille contre une liste d’entreprises impliquées dans la colonisation - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/10/israel-bataille-contre-une-liste-d-entreprises-impliquees-dans-la-

    Par René Backmann

    Malgré l’opposition des États-Unis et d’Israël, l’Onu s’apprête à publier une liste des entreprises internationales qui contribuent, directement ou non, à la colonisation des territoires palestiniens. Cinq groupes français sont concernés.

    Le diplomate jordanien Zeid Ra’ad Zeid al-Hussein, haut-commissaire aux Droits de l’Homme des Nations Unies, a adressé il y a une dizaine de jours une lettre à près de 150 entreprises internationales pour leur annoncer qu’elles allaient figurer dans la liste noire des groupes présents dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie et Jérusalem-Est. La constitution de cette base de données a été décidée en mars 2016 par le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu. Il s’agit de recenser les sociétés impliquées dans la construction et le développement des colonies israéliennes. Illégale au regard du Droit international, condamnée par de multiples résolutions des Nations Unies, cette entreprise de colonisation, en opposition ouverte au Droit des Palestiniens à l’autodétermination, est considérée par l’Onu et de nombreux pays comme un obstacle majeur au règlement du conflit israélo-palestinien. En dressant cette liste, l’Onu indique qu’elle ne se contente plus de dénoncer des violations impunies et de dire le Droit. Elle entend placer les États et les entreprises face à leurs responsabilités : être ou ne pas être complice de la colonisation illégale de la Palestine.

    Cette « liste noire », qui a été communiquée fin septembre au ministère israélien des Affaires étrangères, contiendrait pour le moment une trentaine de sociétés américaines (parmi lesquelles Coca-Cola, Caterpillar, TripAdvisor, Airbnb), un fort contingent de sociétés israéliennes (dont les bus Egged, les banques Hapoalim et Leumi, le fabricant de systèmes de sécurité Elbit, la compagnie nationale des eaux Mekorot, le géant des téléphones Bezeq, le laboratoire pharmaceutique Teva). Elle devrait contenir aussi des sociétés allemandes, sud-coréennes, norvégiennes. Elle risque également de comporter un certain nombre d’entreprises françaises. À commencer par cinq grands groupes financiers (les banques BNP-Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et la compagnie d’assurances Axa). Ceux-ci figuraient déjà dans un rapport sur « Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne » publié en mars dernier par huit organisations, dont la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme et le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement.

    Fondé sur l’analyse du cabinet néerlandais Profundo, spécialiste du secteur financier, ce rapport que Mediapart avait analysé (lire ici l’article paru le 29 mars) et dont nous avions publié le texte intégral,établissait les liens multiples entre les groupes français et les nombreuses firmes israéliennes qui ont activement participé à l’intensification de la colonisation depuis les accords d’Oslo, en 1993. En un quart de siècle, cette stratégie a porté le nombre de colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est de 268 000 à près de 650 000, détruisant toute possibilité de créer un État palestinien viable. Désignés par le rapport, les cinq groupes français ne peuvent nier ni leur présence active, abondamment documentée, ni le fait que cette participation à la colonisation était en contradiction évidente avec les engagements qu’ils indiquaient avoir pris en matière de Droits Humains. Ils ne pouvaient pas plus ignorer que cette collaboration avec les firmes israéliennes constitue une violation répétée du Droit international. Selon la IVème Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, « le transfert de civils dans le territoire occupé par la puissance occupante est interdit ». Ce que rappelait aussi la résolution 2 334 adoptée le 23 décembre 2016 par le Conseil de sécurité de l’Onu, avec – fait exceptionnel – l’aval des États-Unis qui n’avaient pas opposé leur veto.

    « La colonisation des territoires palestiniens occupés depuis 1967, rappelait ce texte après nombre d’autres, n’a aucune validité légale, constitue une violation flagrante du Droit international et un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux États et d’une paix complète, juste et durable. » La même résolution demandait, en outre, « à tous les États de faire une distinction dans leurs échanges, en la matière, entre le territoire de l’État d’Israël et les territoires occupés depuis 1967 ». Pourtant, depuis la publication de ce rapport il y a six mois, aucun des groupes français visés n’a amorcé le moindre mouvement de désengagement. Ce qui a amené, le 9 août dernier, la ministre palestinienne de l’Économie, Abeer Odeh, à écrire aux patrons des cinq groupes (Frédéric Oudéa pour la Société Générale, François Pérol pour la BPCE, Philippe Brassac pour le Crédit Agricole, Jean-Laurent Bonnafé pour BNP-Paribas et Thomas Buberl pour Axa) pour leur rappeler que les entreprises « ont le devoir de respecter les Droits de l’Homme » (lire la lettre adressée à Frédéric Oudéa et celle à Thomas Buberl).

    Invitant chacun des groupes français à revoir leurs liens économiques et financiers, Abeer Odeh, qui est passée par la Banque mondiale avant de devenir ministre, rappelle qu’en vertu de leurs propres engagements publics en matière d’éthique des affaires, ces groupes sont tenus au respect des Droits de l’Homme. Elle estime que les liens actuels avec les banques israéliennes et les autres institutions opérant dans les territoires occupés palestiniens sont incompatibles avec leur vision du monde, mais aussi avec la loi. Elle demande à chacun des cinq patrons de « mettre un terme aux opérations et à la coopération » avec les entreprises partenaires israéliennes. Cette offensive de la ministre de l’Économie avait été précédée par l’envoi, le 1er août, d’une lettre du secrétaire général de l’OLP et principal négociateur palestinien Saeb Erekat à Jean-Yves Le Drian (lire le document, en anglais, ici). Après l’avoir félicité pour sa nomination au Quai d’Orsay, Saeb Erekat rappelle au nouveau ministre des Affaires étrangères les liens multiples qui existent aujourd’hui entre cinq groupes français et au moins 28 entreprises impliquées « dans la poursuite et l’expansion des colonies israéliennes illégales ou dans l’exploitation des ressources naturelles palestiniennes ».

    L’offensive israélo-américaine
                                         Rappelant au ministre que la France a voté la résolution 2 334 du Conseil de sécurité, qu’elle est l’une des « hautes parties contractantes de la IVème Convention de Genève qui interdit le transfert d’une partie de la population civile d’une puissance occupante dans le territoire qu’elle occupe », qu’elle est engagée par les directives européennes de 2013 qui prohibent les relations financières avec les territoires occupés, le négociateur palestinien relève que « la France ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés depuis 1967 ». Il demande à Jean-Yves Le Drian de mettre en œuvre une politique destinée à « décourager » les entreprises françaises de nouer des liens avec le régime israélien de colonisation. À ce jour, le Quai d’Orsay n’a toujours pas répondu à cette lettre. C’est d’autant plus surprenant, sinon discourtois, que ce courrier était accompagné d’une « note verbale », un document diplomatique qui, selon les usages, implique normalement une réponse. Cette désinvolture du gouvernement français semble confirmer que sous Emmanuel Macron comme sous François Hollande, Paris n’entend pas s’associer à ce qui pourrait apparaître comme une offensive visant à sanctionner Israël. Les dirigeants français devront cependant clairement choisir leur camp lorsqu’il s’agira de décider, dans le cadre des Nations Unies, si la liste doit être rendue publique ou non.

    En principe, la « liste noire » des entreprises complices de la colonisation devrait être arrêtée et publiée en décembre. Mais depuis des mois, le gouvernement israélien et surtout l’administration Trump ont lancé une offensive diplomatique d’envergure pour torpiller cette initiative. En 2016, déjà lorsque le Conseil des Droits de l’Homme avait décidé l’établissement de cette liste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait accusé cette instance d’être devenue « un cirque anti-israélien ». Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, avait même affirmé dans un tweet que le Conseil avait « un besoin urgent de se faire soigner mentalement ». Composé de 47 États, renouvelables par tiers chaque année, et actuellement présidé par le diplomate salvadorien Joaquin Alexander Maza Martelli, le Conseil des Droits de l’Homme est, avec l’Unesco, l’une des bêtes noires d’Israël au sein du système des Nations Unies. La stratégie israélienne est simple : présenter cette liste comme un premier pas vers le boycott de toutes les entreprises israéliennes, qu’elles collaborent ou non à l’entreprise de colonisation. Boycott qui relève, selon Netanyahou et ses alliés, de l’antisémitisme.

    En Israël, un comité interministériel spécial comprenant les ministres des Affaires étrangères, des Affaires stratégiques, de la Justice et de l’Économie a même été mis en place pour tenter d’empêcher la publication de la liste. Avec l’élection de Donald Trump, qui se présente en premier défenseur d’Israël, l’offensive a reçu un renfort de taille. La liste noire est « la dernière d’une longue série d’actions honteuses » du Conseil des Droits de l’Homme, déclarait en juin dernier Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’Onu. Forte de ce soutien, la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, pour qui « toute la terre, de la Méditerranée au Jourdain appartient à Israël », accusait l’Onu, il y a un mois, de « jouer avec le feu », et menaçait : « Plus les Nations Unies agiront contre Israël, plus leur budget y perdra. Ces activités les frapperont comme un boomerang. Israël et les États-Unis travaillent ensemble à un plan qui mettra un terme au préjugé anti-israélien de l’Onu. Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies est la plus hypocrite des arènes, c’est là que la révolution doit commencer. »

    Mais de l’aveu même de ses promoteurs, cette offensive israélo-américaine rencontre de sérieux obstacles. En août, Heather Nauert, porte-parole du département d’État, admettait que l’initiative des deux pays pour priver de ressources financières les experts chargés de dresser la liste avait échoué. Selon des sources israéliennes officielles mais anonymes, citées fin septembre par le quotidien Haaretz, le bureau des Affaires stratégiques du ministère israélien de l’Économie a appris qu’un certain nombre d’entreprises étrangères ont déjà répondu au haut-commissaire aux Droits de l’Homme en annonçant qu’elles ne renouvelleront pas les contrats signés avec des firmes israéliennes et n’en concluront pas de nouveaux. Le gouvernement israélien a déjà pris contact avec certaines d’entre elles en faisant valoir que la liste, même si elle est publiée, ne comporte aucune obligation. Il a aussi mis en garde plusieurs gouvernements étrangers contre toute utilisation de la « liste noire » : cela s’apparenterait à un boycott d’Israël. Les mois qui viennent diront si, en cumulant menaces et chantage à l’accusation d’antisémitisme, les États-Unis et Israël finiront par empêcher la publication officielle de la liste par l’Onu. Et quelle position publique la France adoptera dans cette affaire, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé, en juillet, que l’antisionisme est « la forme réinventée de l’antisémitisme » !

    Reste une question : comment s’explique le retrait des entreprises qui ont déjà informé l’Onu de leur décision ? Brutale prise de conscience des violations du droit ? Peu probable. Pragmatisme et prudence stratégique ? Plus vraisemblable. Aucun PDG n’a envie de voir son entreprise figurer dans une liste noire. Surtout si la présence sur cette liste peut mettre en péril des opérations ou des projets dans un pays riche et puissant du monde arabo-musulman, hostile à Israël.

    (Illustration : Derrière le mur, la colonie de Gilo. ©Pierre Puchot)

    mediapart.fr

    http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php

  • L’incendie volontaire de la gendarmerie de Grenoble revendiqué - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/09/21/l-incendie-volontaire-de-la-gendarmerie-de-grenoble-revendique_1597986

    Il se passe des choses intéressantes du côté de Grenoble on dirait…

    Près de 2000 m² d’un entrepôt abritant notamment des voitures de gendarmerie a été incendié. Un acte revendiqué par un groupe qui dit sa « solidarité » avec les prévenus du procès de la voiture de police incendiée Quai de Valmy .

    « Notre hostilité est un feu qui se propage » : les activistes en lutte contre les forces de l’ordre ont frappé fort la #gendarmerie grenobloise, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur son propre terrain : la vaste caserne Offner du groupement de gendarmerie de l’Isère, située en pleine ville dans la partie sud de Grenoble, entre le nouveau quartier Vigny-Musset et l’usine Caterpillar, a été la cible d’un important #incendie volontaire. Près de 2000 mètres carrés d’un entrepôt abritant des bureaux et garages, situés au cœur même de la caserne, ont été détruits. Les immeubles de logements des gendarmes et leurs familles tout proches n’ont pas été touchés par l’incendie : seul un militaire a été légèrement intoxiqué en tentant d’intervenir sur le sinistre.

    Au moins une trentaine de véhicules de la gendarmerie ont brûlé et le vaste local technique est ravagé, y compris les bureaux des équipes chargées des enquêtes criminelles. « La cellule d’investigation criminelle est complètement détruite avec tous les scellés en cours de traitement […] Tout est parti en fumée », ont déclaré des sources proches de l’enquête à l’AFP, précisant néanmoins que les scellés de l’enquête sur la disparition de la petite Maëlys « ne sont pas concernés ». Il a fallu l’intervention de 70 sapeurs-pompiers durant la nuit pour venir à bout de l’incendie. Alors que ces derniers finissaient au matin d’arroser les murs et tôles fumantes des locaux détruits, la piste criminelle ne faisait pas de doute pour la section de recherche de la gendarmerie, saisie d’une enquête « à domicile » : elle n’a pas tardé à découvrir, derrière un camion, un trou découpé à hauteur d’homme dans le grillage de l’enceinte extérieure de sa propre caserne… et deux foyers de départ. Dans le courant de la matinée, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb se disait « indigné » et assurait que « tout est mis en œuvre pour identifier les lâches auteurs de cet acte inacceptable ».

    Ces « lâches auteurs », se présentant pour leur part comme « Des nocturnes », ont choisi de se manifester publiquement dès 13 heures, via le site internet d’information alternative local IndymediaGrenoble. Ils présentent l’incendie comme une « attaque de solidarité » avec les prévenus du procès de l’affaire de la voiture de police brûlée quai de Valmy à Paris, le 18 mai 2016, lors des manifestations contre la loi travail, procès ouvert mercredi au tribunal de grande instance de Paris. Leur texte de revendication, titré « Solidarité incendiaire », est court et précis : « Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée. Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié 6 fourgons d’intervention et deux camions de logistique. […] Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. […] Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage. »

    La « vague » évoquée résonne avec la destruction par le feu de cinq véhicules de la gendarmerie de Haute-Vienne, dans la nuit de lundi à mardi à Limoges, là aussi à l’intérieur d’une caserne, revendiquée mardi via Indymedia Nantes par des « ex-gendarmes mobiles anarchistes » exprimant leur « solidarité aux inculpé-e-s dans l’affaire de la voiture de police brûlée quai Valmy ».

    Lutte contre les « nécrotechnologies »

    Les gendarmes grenoblois s’efforçaient dans la journée de jeudi d’exploiter les images des caméras de vidéosurveillance de la caserne et des relevés ADN auraient été effectués… mais il paraît peu probable que les auteurs d’une action d’une telle témérité aient négligé ce genre d’éventualité : ils sont sans doute loin d’en être à leur coup d’essai, comme le démonte le site Indymedia Grenoble, plateforme internet basée sur le principe de la publication ouverte et libre qui revendique la volonté de « favoriser l’expression des luttes locales » et de « contrer les outils de propagande officielle et le formatage médiatique ».

    Mêlés aux communiqués sur de nombreux conflits locaux ou régionaux, de la lutte contre le Center parcs de Roybon au soutien aux migrants, on trouve ainsi sur le site plusieurs revendications anonymes d’incendies. Elles témoignent d’un usage privilégié du feu ces derniers mois chez certains activistes radicaux, en particulier dans la lutte contre les « nécrotechnologies » comme l’incendie d’une antenne de téléphonie mobile en Ardèche en juillet ou la mise à feu de véhicules et locaux d’Enedis (ERDF) à Grenoble en mai et dans la Drome en juin, ou contre « le contrôle social » comme la mise à feu de véhicules du CCAS de Grenoble en mars. Rien ne permet pourtant d’affirmer que ces divers incendiaires sont ceux qui se sont attaqués à la gendarmerie iséroise…
    François Carrel Grenoble, de notre correspondant.

    #luttes #feu #activisme

  • Replay Infrarouge - Dans le secret de la violence sociale - France 2
    https://www.france.tv/france-2/infrarouge/145141-dans-le-secret-de-la-violence-sociale.html


    Plus que 22h !

    En 2011, François Hollande en campagne électorale se rendait devant l’usine Goodyear d’Amiens avant sa fermeture et prenait des engagements rassurants, mais non suivis d’effet. A Goodyear comme en bien d’autres usines, la colère des salariés déçus qui voulaient préserver leur emploi a alors laissé place à des manifestations déterminées, quelquefois violentes. Le réalisateur s’est lancé dans une plongée dans le monde du travail, a rencontré des centaines de salariés, d’ouvriers. Ceux qui hier ont été confrontés à des occupations d’usines, à des séquestrations de patrons, à Sony, Molex, Caterpillar, Sodimatex, Continental.

  • Whirlpool : quand Marine Le Pen refusait de lutter contre les délocalisations - Basta !
    https://www.bastamag.net/Whirlpool-quand-le-FN-refusait-de-lutter-contre-les-delocalisations

    Que Marine Le Pen se préoccupe du sort des salariés dont les usines sont délocalisées est une nouveauté. Le 4 octobre 2016, plusieurs groupes parlementaires européens proposent au vote une résolution « sur la nécessité d’une politique européenne de ré-industrialisation au regard des affaires Caterpillar et Alstom ». Les deux groupes viennent alors d’annoncer d’importantes délocalisations et suppressions de poste. Caterpillar supprime 2500 emplois de son usine de Charleroi en Belgique, tandis qu’Alstom annonce de son site de Belfort, impliquant la suppression de 400 emplois.

    Les parlementaires profitent de ces deux exemples pour demander à la Commission européenne de redéfinir une politique industrielle européenne. Objectif : éviter que des usines soient déplacées vers des pays avec « des protections sociales et environnementaux plus faibles que celle appliquées par l’industrie européenne », répondre à « la nécessité de sécuriser les emplois industriels européens », en particulier pour des secteurs stratégiques comme le transport ferroviaire, et créer « des emplois de qualité, aptes à permettre des bénéfices tangibles pour les citoyens européens » [1]. Le but est de mettre fin à la concurrence entre bassins d’emplois européens, et de prévenir de futures délocalisations hors des frontières de l’Europe.

    Invités à se prononcer, 18 députés FN, dont Marine Le Pen, ont voté… contre. Mireille d’Ornano était absente et Florian Philippot s’est prononcé pour, comme le montre le site indépendant votewatch.eu qui suit l’activité des parlementaires européens. Malgré l’opposition du FN, la résolution visant à freiner les délocalisations a été adopté.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Noël à Wall Street : l’indice Dow Jones se rapproche de 20 000
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/dec2016/pers-d22.shtml

    L’évènement clé est l’élection de Trump. Après une chute initiale suite au résultat inattendu du vote, la bourgoisie est rapidement parvenue à un consensus sur le fait qu’elle avait beaucoup à gagner d’un gouvernement Trump. Les cours se sont envolés, et malgré quelques interruptions mineures, la flambée continue depuis.
    Dire que le climat des affaires a changé relève de euphémisme. L’oligarchie américaine célèbre un Noël de rêve. Elle anticipe, à juste titre, que le gouvernement Trump sera celui de l’oligarchie financière. La cabale de milliardaires, de banquiers, de PDG, et de généraux qui constitue son cabinet ministériel et le cercle intérieur de la Maison Blanche est engagée à lever toutes les contraintes qui pèsent sur la capacité des riches de piller la société.
    Les banquiers comptent obtenir l’élimination des restrictions mineures sur la spéculation imposées par la loi bancaire Dodd-Frank de 2010 et, en plus, des taux d’intérêt plus élevés. C’est garanti par la présence de trois ex-banquiers de Goldman Sachs au gouvernement : le néo-fasciste Stephen Bannon (stratège en chef de la Maison Blanche), Steven Mnuchin (chef du département du Trésor) et le président de Goldman Sachs, Gary Cohn (président du Conseil national économique).
    Il est donc peu étonnant que les actions bancaires aient été au cœur de la flambée des cours ; les actions Goldman Sachs ont augmenté de plus de 33 pour cent, ce qui représente un quart de la hausse du Dow. JPMorgan Chase n’est pas à la traîne non plus (montée de 22 pour cent).
    Les sociétés énergétiques comptent éliminer toutes les contraintes sur l’exploitation des mines, le forage et la pollution, et obtenir une politique étrangère leur assurant le contrôle des ressources mondiales. Rex Tillerson, PDG du pétrolier Exxon-Mobil, dirigera la diplomatie américaine. Des serviteurs attitrés du patronat opposés à la réglementation écologique dirigent l’Agence pour la protection de l’environnement (le procureur général de l’Oklahoma Scott Pruitt), le Département de l’Energie (l’ex-gouverneur du Texas, Rich Perry) et le Département de l’Intérieur (le représentant républicain du Montana, Ryan Zinke).
    Les actions des sociétés industrielles montent en vue de baisses des salaires, d’augmentations des cadences et de baisses d’effectifs sanctionnées par par les secrétaires du Commerce, le milliardaire Wilbur Ross, et du Travail, le magnat du fast-food Andrew Puzder, qui critique l’existence d’un salaire minimum.
    Les actions des géants du transport et du bâtiment, dont Caterpillar, grimpent suite à l’annonce par Trump d’un plan d’infrastructure de mille milliards de dollars. Ceci prépare des privatisations et l’octroi de contrats juteux garantissant aux entreprises des réductions d’impôt allant jusqu’à 80 pour cent, liées à la construction d’infrastructures dont elles seront alors les propriétaires, leur assurant des revenus à perpétuité.
    Les entreprises de défense attendent avec impatience une flambée de leurs bénéfices, grâce à une augmentation massive des dépenses militaires sous Trump.
    Les grandes entreprises s’attendent toutes à une hausse de leurs bénéfices grâce à la réduction de 20 pour cent des impôts sur les sociétés ; à l’éviscération des règlements sur la santé et la sécurité des travailleurs ; aux coupes claires dans l’assurance maladie, les retraites publiques, les aides au logement, et l’éducation publique imposées par des réactionnaires sociaux dont le chef milliardaire du Département de l’ Education Betsy DeVos, Ben Carson à l’Aménagement urbain, et Tom Price au Département de la Santé et des Services sociaux. Ils comptent réduire sévèrement la part des bénéfices, tirés de la sueur des travailleurs, qui finance ensuite les services publics, ce qu’ils considèrent être un détournement intolérable de leurs richesses.

  • The Caterpillar Watcher - Issue 43: Heroes
    http://nautil.us/issue/43/heroes/the-caterpillar-watcher

    The story of how we grew wise to the wisdom of insect trails begins, oddly enough, with the lowly caterpillar. One spring day in 1738, a young Genevan philosophy student named Charles Bonnet, while walking through the countryside near his family’s home in Thônex, found a small, white, silken nest strung up in the branches of a hawthorn tree. Inside of the nest were squirms of newly hatched tent caterpillars, which bristled with fiery red hairs. At just 18 years old, frail, asthmatic, myopic, and hard of hearing, Bonnet was a somewhat unlikely naturalist. But he was blessed with patience, attentiveness, and a relentless, burning curiosity. As he approached the cusp of adulthood, his father had begun pressuring him to become a lawyer, but he wanted to spend his life exploring the (...)

  • Guerre ouverte entre Trump et l’industrie automobile Le Devoir - 12 novembre 2016 - Éric Béziat

    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/484526/guerre-ouverte-entre-donald-trump-et-l-industrie-automobile

    La bataille « Donald Trump contre l’industrie automobile » est engagée. À peine le résultat de l’élection présidentielle a-t-il été proclamé que General Motors (GM), le premier constructeur américain, annonçait, mercredi, la suppression de plus de 2000 emplois dans des usines du nord des États-Unis. Une provocation et une forme d’avertissement, au lendemain de la victoire du candidat républicain, qui avait protesté contre les réductions d’emplois dans l’industrie automobile pendant sa campagne.

    S’il est une industrie qui ne se réjouit pas de la victoire de M. Trump, c’est bien celle de la voiture. Le président désigné a fait des constructeurs et équipementiers l’une de ses cibles favorites et les experts s’accordent à dire que le turbulent milliardaire a construit sa victoire dans la « Rust Belt », ces États du Nord-Est américain qui ont perdu plus de la moitié de leurs emplois industriels en 30 ans.

     

    Un mois avant le scrutin, le candidat milliardaire était à Flint, dans l’État du Michigan pour fustiger le projet de Ford de délocaliser la production de toutes ses petites voitures citadines vers le Mexique. « On ne devrait pas laisser faire ça, a-t-il déclaré. Rien. Nous n’aurons rien, à l’exception du chômage à Flint et dans le Michigan. C’est affreux ! » Dans son combat pour le « made in USA », Donald Trump a dénoncé le traité de libre-échange nord-américain, l’ALENA, négocié par le président Bill Clinton dans les années 1990.
     
    Depuis l’entrée en vigueur, de ce traité, le 1er janvier 1994, le Mexique est peu à peu devenu un eldorado pour les industriels de l’auto. Cette ruée vers le sud s’est accélérée depuis 2012 et les projets d’usines ont fleuri en 2016. Celui de Ford, annoncé début avril, prévoit un investissement de 1,6 milliard dans le centre du Mexique et la création de 2800 emplois directs.
     
    Salaires bas, main-d’oeuvre bien formée : le Mexique cumule les atouts pour les constructeurs automobiles et les groupes industriels devenus dépendants de ces accords commerciaux, avec le risque qu’ils soient confrontés à l’avenir à des coûts plus élevés.
     
    Charles Chesbrough, économiste de l’OESA (Original Equipment Suppliers Association), un groupement d’équipementiers automobiles à Detroit, affirme que la mise en oeuvre du programme de Donald Trump obligera les consommateurs américains à payer leur véhicule plus cher. « Cette politique pourrait grever de 5000 $US le prix d’une petite voiture en provenance du Mexique » , a-t-il calculé.
     
    Pas que le « Big three »
    Le pays a attiré la fine fleur des constructeurs et équipementiers mondiaux, et pas seulement les « Big three » américains (GM, Ford, Fiat-Chrysler). Les Allemands sont bien représentés avec Mercedes, BMW, Volkswagen et Audi (qui vient d’inaugurer une usine pour produire ses modèles Q5), ainsi que les Japonais (Toyota, Honda). Nissan emploie 15 000 personnes au Mexique, et l’équipementier français Valeo 8500.
     
    Dans ce paysage, l’idée d’un mur entre le Mexique et les États-Unis n’est pas du goût des constructeurs, la production mexicaine étant avant tout destinée à l’exportation. Ainsi, l’usine des Audi Q5 à Puebla est conçue comme une plaque tournante pour le commerce extérieur. Sur 3,4 millions de voitures fabriquées en 2015 au Mexique, 2,8 millions ont été vendues hors du pays, dont 2 millions chez le voisin américain.
     
    Face à la menace d’une hausse des tarifs douaniers brandie par Donald Trump — il propose de taxer les voitures importées du Mexique à 35 % —, les industriels ont gardé leur sang-froid. En dehors de l’annonce provocatrice de GM, la seule réaction officielle est venue de la fédération allemande de l’automobile, la VDA. « Davantage de protectionnisme et des barrières commerciales supplémentaires seraient aussi préjudiciables aux États-Unis qu’à leurs partenaires commerciaux » , a mis en garde son président, Matthias Wissmann.
     
    Les constructeurs automobiles sont partis dans un round serré de négociations avec la nouvelle administration américaine. Ils vont devoir alterner menaces, comme GM, mais aussi pédagogie. « En fait, la mondialisation profite à l’industrie automobile américaine, explique Laurent Petizon, associé au cabinet AlixPartners. Les usines anciennes, les sureffectifs, le poids des retraites aux États-Unis sont financés par les gains réalisés en Europe, et surtout en Chine. »
     
    Barrières douanières
    Les groupes industriels américains tels que Ford, General Motors, Caterpillar et nombre de leurs fournisseurs ont investi des milliards de dollars en profitant des traités commerciaux avec le Mexique, la Chine et d’autres pays.
     
    Ford a annoncé cette année le transfert de la production de ses petits modèles de son site de Michigan vers le Mexique et un investissement de 1,6 milliard dans le pays. Son concurrent GM avait annoncé en 2014 un investissement de 5 milliards au Mexique sur quatre ans pour y créer 5600 emplois.
     
    En juin, BMW a ouvert une usine à San Luis Potosi, au Mexique, en s’engageant à y investir 2,2 milliards d’ici 2019 pour une production annuelle de 150 000 voitures. Trois mois plus tard, la division Audi de VW a inauguré une installation de 1,3 milliard de la même capacité près de Puebla, au Mexique, a recensé l’agence Reuters.
     
    Forte capacité de production
    Reuters rappelle que d’ici à 2020, le Mexique aura la capacité de fournir un quart de tous les véhicules vendus aux États-Unis, selon le cabinet d’études IHS Automotive, contre un sixième en 2012. Pendant ce temps, entre 1994 et 2013, les emplois dans les usines automobiles aux États-Unis ont diminué d’un tiers tandis que les emplois au Mexique ont presque quintuplé au cours de la même période.
     
    Le Mexique représente désormais 20 % de toute la production de véhicules en Amérique du Nord et a attiré plus de 24 milliards de dollars en investissement automobile depuis 2010, selon les données de l’association Center for Automotive Research basée à Ann Arbor, dans le Michigan, reprises par Reuters. Selon les plans d’investissement actuels, la capacité de production automobile du Mexique augmentera de 50 % au cours des cinq prochaines années, estime l’association, qui est financée par l’industrie automobile.
     
    « Le démantèlement de l’ALENA à ce stade serait assez difficile à réaliser » , estime Kristin Dziczek, directrice pour l’industrie, le travail et l’économie dans cette association.

    #Rust_Belt #Mexique #USA #Aléna #TTIP #CETA #Trump #GM #Ford #Fiat #Chrysler #Mercedes #BMW #Volkswagen #Audi #Toyota #Honda #Nissan #économistes #économistes_fous

  • La victoire de l’université d’État de Portland pour le désinvestissement montre que « le récit est en train de changer »
    29 octobre | Nora Barrows-Friedman pour The Electronic Intifada |Traduction JPP pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/la-victoire-de-l-universite-d-etat.html

    Le gouvernement étudiant de l’université d’État de Portland (Orégon) a voté en faveur du désinvestissement des entreprises qui tirent profit de l’occupation israélienne.

    Cette décision innovante a été prise en dépit d’une vive opposition venant du président de l’institution.

    Votée lundi soir par 22 voix contre deux, la résolution demande que l’université se désinvestisse de Caterpillar, G4S, Hewlet-Packard et Motorola Solutions.

    Les étudiants demandent également à l’université de mettre en application un filtre en matière d’investissements contre les entreprises qui fournissent des armes ou des équipements utilisés pour la violence contre des civils et le déplacement de Palestiniens, ou qui participent au financement des colonies et du mur d’Israël en Cisjordanie occupée.

    « Nous avons sélectionné (ces quatre entreprises) non seulement parce qu’elles violent les droits humains des Palestiniens, mais encore parce qu’elles violent des droits humains dans le monde entier », dit Sarah Abuelkhair, récente diplômée de l’université d’État de Portland, et membre depuis des années du groupe SUPER (Students United for Palestinian Equal Rights – les Étudiants unis pour l’égalité des droits palestiniens), un groupe du campus organisé sous l’égide des Étudiants pour la justice en Palestine-National.

    #BDS

  • #Radio_libres : LÀ-BAS en direct d’#Amiens en soutien aux #Goodyear.
    http://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/relaxe-si-j-y-suis-en-direct-ce-mercredi

    9H30 : Maud Denis (FD de la construction)
    9H35 : Jean-Michel Delaye (UL CGT Haguenau)
    10H50 : Romain Altmann (Info’Com-CGT)
    10H55 : Gaël Quirante (Sud PTT 92)
    11H00 : Cédric Liechti (secrétaire général de la CGT Energie Paris)
    11H05 : Médhi Kemoune (CGT Air France)
    11H10 : Jean-Paul Barnaud et Didier Marchand (2 des 5 de Roanne)
    11H15 : clip « Libertés syndicales CGT »
    11H20 : Joël Domenjoud (militant écologiste assigné à résidence pendant la COP 21)
    11H25 : Isabelle Bosseman (comité de soutien Goodyear de Lille)
    11H30 : François Ruffin (Fakir)
    11H35 : comité de soutien Goodyear de Béthune
    11H40 : Raynald Kubeki (co-secrétaire de l’Union des syndicats CGT du Havre)
    11H45 : Youtuber Z
    11H55 : Loïc Canitrot (Compagnie Jolie Môme – FD Spectacle)
    12H00 : Olivier Guillot (secrétaire adjoint de l’UD de l’Eure sur l’expulsion des bourses du travail)
    12H05 : Bernd Landsiedel (DGB-Verdi – Allemagne)
    12H10 : Alain Janvre (comité Ardennais de soutien Goodyear)
    12H15 : Renaud Poncet (société Bodyguard – entrave au droit syndical)
    12H20 : compte-rendu de l’audience par Mickaël Wamen (CGT Goodyear) et Fiodor Rilov (avocat CGT Goodyear)
    12H35 : Guillaume Vadot (enseignant à Paris 1, victime de violences policières)
    12H40 : Amal Bentoussi (collectif Urgence notre police assassine)
    12H45 : Ludo Cambier (délégué syndical Caterpillar Belgique)
    12H50 : Sarah Silva Descas (collectif Insertion et Probation – UGFF)
    12H55 : Xavier Mathieu (ex-CGT Continental)
    13H35 : Accor’Démon
    14H30 : Serge Allègre (secrétaire FNIC)
    14H35 : Eric Beynel (Solidaires)
    14H45 : Bernadette Groison (FSU)
    14H55 : Philippe Martinez (CGT)
    15H10 : San Severino
    16H00 : Jean-Luc Mélenchon (PG)
    16H10 : Isabelle de Almeida (PCF)
    16H20 : Olivier Besancenot (NPA)
    16H30 : Alice Bernard (PTB)
    16H45 : La Compagnie Jolie Môme
    17H45 : compte-rendu de l’audience par Mickaël Wamen (CGT Goodyear) et Fiodor Rilov (avocat CGT Goodyear)

  • Paul Magnette : « Le traité #CETA est déjà en train de se découdre lui-même » RTBF Jean-Claude Verset - Mercredi 19 octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_non-au-ceta-la-commission-n-a-pas-compris-l-importance-des-convictions-w

    La Wallonie ne donnera pas son accord à la signature du traité commercial avec le Canada avant la date fatidique de vendredi. Paul Magnette ne reviendra pas là-dessus. Mais le Ministre-président ne ferme pas la porte et, selon lui, quelques semaines de discussions permettraient de déboucher sur une solution définitive permettant de déboucher sur un traité où « les normes sociales très élevées profiteront à tout le monde ». 

    The Final Countdown
    L’Union Européenne donne encore à la Belgique deux jours, pas un de plus, pour signer l’accord CETA de libre échange avec le Canada. Mais rien n’y fait, Paul Magnette dira non : « Il est Impossible de donner notre accord d’ici vendredi, même si je suis conscient que cela aura des conséquences politiques ». Il n’y aura donc pas non plus de sommet, fin octobre, entre les Européens et le Canada, assume le ministre-président wallon qui estime « raisonnable » de reporter ce conseil sans en fixer la date.

    Je ne veux pas de confrontation, mais…
    Paul Magnette réfute l’accusation de vouloir la confrontation, « mais ce n’est pas parce que les Canadiens sont nos amis qu’il faut tout accepter ». La faute de ce retard ne viendrait d’ailleurs pas de la Wallonie, mais de la Commission elle-même qui n’a pas compris l’importance des convictions wallonnes. « Cela fait un an que j’ai indiqué à la commissaire Cecilia Malmström , les problèmes majeurs que j’avais avec ce traité. Mais, pendant un ans, l’attitude de la Commission a été de nous dire que nous n’avions pas compris les clauses du traité et qu’il suffisait de nous les réexpliquer. Et cela sans jamais accepter de modifications. Depuis quelques jours, il y a eu des vraies avancées, mais ce n’est pas suffisant ».

    Quelques semaines de plus suffiraient
    Pourtant, Le ministre-président l’assure, la Wallonie pourrait signer l’accord au traité CETA dans les prochaines semaines « Nous ne sommes, bien sûr, pas contre les accords de commerce. Il faut aider les entreprises wallonnes à exporter davantage ». Mais il dit refuser un traité qui contient de véritables menaces pour les normes sociales et environnementales.

    La mobilisation wallonne contre le traité actuel aurait même permis des avancées considérables dans l’élaboration du texte : « Le représentant canadien avait accepté que l’Europe puisse réguler en matière environnementale et sociale, mais à la condition que des entreprises puissent poursuivre les Etats et obtenir des réparations financières. C’était insensé. On ne peut pas dire à une société démocratique qu’elle peut réguler, mais en payant des indemnités aux multinationales. » C’est dans ce domaine précis que Paul Magnette revendique une avancée de taille.

    Tribunal d’arbitrage : le point qui fâche
    Un autre sujet sensible est le mécanisme d’arbitrage qualifié de
    « choquant » _ . Soutenu par des associations de juristes et de magistrats, le ministre-président soutient que les systèmes juridictionnels des Etats de l’Union Européenne et du Canada n’ont pas besoin de mécanismes d’arbitrage qui donneraient davantage de droits aux multinationales.

    Et si les tribunaux d’arbitrage sont un point essentiel du refus wallon, il reste celui de la clause de sauvegarde unilatérale de la politique agricole canadienne. Le Canada veut pouvoir se protéger en cas d’exportation trop importante depuis l’Europe. Paul Magnette dit comprendre cette demande, mais à la condition qu’elle soit réciproque et donc valable aussi en cas d’exportation massive depuis le Canada. Ce qui n’est pas le cas dans le texte actuel.

    Le Cheval de Troie américain
    Une autre clause litigieuse prévoit que des entreprises américaines installées de manière substantielle au Canada pourrait utiliser le CETA pour bénéficier des clauses canadiennes. C’est ce que les opposants au CETA nomment « le cheval de Troie ». « A ce jour, personne ne peut me dire ce qu’est une ’présence substantielle’  ».

    Les conditions d’un « oui » wallon
    L’accord wallon n’est pas impossible, rassure Paul Magnette, mais à certaines conditions, dont la première est de rouvrir les négociation : « Le traité est déjà en train de se découdre lui-même. Hier (mardi) au Luxembourg, une clause a été acceptée pour faire plaisir à l’Allemagne. Désormais, une cour constitutionnelle qui rendra un jugement dans un pays pourra suspendre le traité. Et par extension d’autres pays pourront suivre ce jugement par un vote en parlement. Avec des clauses comme celles-là, on est conscient que cela ne marchera pas. Prenons quelques mois. On parle d’un traité qui va concerner des millions de gens. Si on fait un traité qui fixe des normes (sociales et environnementales ndlr) très élevées, tant mieux pour tout le monde. »

    Tant pis pour les menaces *
    Le ministre-président wallon assure n’avoir reçu des menaces que du monde des affaires : « L’argument est toujours le même : la menace de désinvestir. C’est un risque, mais il y a des principes sur lesquels on ne doit jamais transiger. Il faut pouvoir dire que l’on n’accepte pas les menaces. On voit bien avec Caterpillar qu’il n’est pas nécessaire de prendre des normes pour subir des conséquences épouvantables. Une société sérieuse, installée chez nous pour travailler, ne va pas quitter le pays par mesure de rétorsion. Il y a des moments d’échauffement, mais ensuite on en revient à la raison. »

    Et si la Belgique signe malgré tout le traité, sans l’accord wallon, comme le propose le libéral flamand Karel De Gucht ? « Je le regretterai et j’utiliserai toutes les voies légales pour faire valoir les droits de la Wallonie. Mais je me réjouis d’entendre que le fédéral écarte cette piste. » 

    #union_européenne #canada #etats_unis #Wallonie #arbitrage #normes_sociales_et_environnementales #Cecilia_Malmström

    • Traités transatlantiques de libre-échange : la Bulgarie « ne signera pas » non plus s’il n’y a pas de levée des visas RTBF Belga - mercredi 19 octobre 2016
      http://www.rtbf.be/info/monde/detail_traites-transatlantiques-de-libre-echange-la-bulgarie-ne-signera-pas-non

      Le gouvernement bulgare a prévenu mercredi qu’il ne signerait pas le traité de libre échange entre l’UE et le Canada (CETA) s’il n’obtenait pas d’exemption de visa pour ses ressortissants désireux de se rendre dans ce pays.
      Sofia « ne signera pas le CETA sans un engagement irréversible du gouvernement canadien à accorder une exemption de visa à tous les citoyens bulgares » , a indiqué le gouvernement.

      La Bulgarie et la Roumanie réclament depuis plusieurs années une levée de l’obligation de visas canadiens pour leurs ressortissants.

      Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov avait indiqué la semaine dernière avoir obtenu, lors d’une conversation téléphonique, un accord de principe de son homologue canadien Justin Trudeau pour une exemption totale de visas pour les Bulgares fin 2017.

      Mais Sofia a souligné mercredi attendre une confirmation formelle et définitive en échange de sa signature.
      La voix discordante de la Bulgarie s’ajoute à celle de la Wallonie, qui a annoncé mercredi exclure de donner son feu vert au gouvernement fédéral pour qu’il approuve le CETA cette semaine et qui a demandé une « réouverture » des négociations.

      La Commission européenne s’est fixé pour objectif de réunir l’unanimité des Vingt-Huit pays de l’UE en faveur du texte d’ici la fin du sommet européen vendredi, en vue d’une signature le 27 octobre à Bruxelles en présence de M. Trudeau.

      Le gouvernement roumain a lui aussi indiqué mercredi qu’il ne « pouvait pas soutenir à ce stade les démarches visant à la signature et l’application provisoire de l’accord CETA ».
      Le président Klaus Iohannis a ajouté que la question de l’exemption totale des visas en 2017 était « toujours en négociation ». Il a toutefois dit espérer une « solution raisonnable » permettant la signature de l’accord.

      #Roumanie #Bulgarie

    • Démondialiser Le Devoir(ca) - 20 octobre 2016 |Gérard Bérubé
      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482630/perspectives-demondialiser

      Le vote de blocage de la Wallonie rappelle, d’abord, la complexité de la mécanique européenne. Ensuite, l’intérêt réel des Européens pour un accord avec les États-Unis. Enfin, l’opposition montante dans la société civile à ces grands accords creusant les inégalités. Il a incité les tenants de la démondialisation à se remettre à rêver éveillés.

      Le veto wallon est venu doucher l’enthousiasme politique autour de l’AECG. Le petit territoire a exprimé la préséance de sa compétence exclusive en matière de développement économique, d’agriculture d’environnement sur les automatismes diplomatiques. L’ajout in extremis d’une annexe au document de 1600 pages, présentée comme une déclaration commune visant à clarifier les dispositions contestées dans un document juridiquement contraignant n’a, en définitive, fait qu’attiser les doutes ou les craintes. Le premier ministre du Canada pourrait éviter les frais d’un voyage à Bruxelles la semaine prochaine.
       
      Les tractations politiques se poursuivent. Un texte de La Presse canadienne nous indique que la ministre canadienne du Commerce international a rencontré mercredi le président de Wallonie pour tenter de dénouer l’impasse. Anne-Louise Chauvette, porte-parole de la ministre Chrystia Freeland, a rappelé que l’AECG constituait une priorité pour le gouvernement, « qui oeuvre d’arrache-pied avec ses partenaires européens afin qu’il soit ratifié cette année et mis en place l’an prochain » . Ottawa a aussi dépêché de toute urgence en Belgique Pierre Pettigrew, poursuit le texte de l’agence.
       
      Ballon d’essai
       
      L’intérêt économique du Canada est connu. Celui de l’Europe aussi, qui ne voit dans l’AECG qu’un « ballon d’essai » avec, dans la mire, la conclusion du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (en anglais TTIP). Un accord se voulant plus ambitieux avec les États-Unis, qui n’ont pour obsession que de contrer la montée en puissance et en influence économiques de la Chine en Asie. Le tout s’insérant dans un environnement politique bigarré avec, à la clé, le Brexit et de nombreux rendez-vous électoraux. Déjà que les relents du protectionnisme faisaient leur oeuvre, voilà une carte politique constituant un terreau fertile à la reprise du thème de la démondialisation.
       
      Un thème qui se présente en opposition à la « globalisation », selon son expression anglo-saxonne, et qui se nourrit de la chute des exportations et du commerce international dans cette conjoncture d’après-crise où la Chine et l’Inde priorisent le développement de leur marché intérieur. La chronique s’active, surtout en Europe, pour voir dans cette méfiance, voir cette contestation du libre-échange, une mise en oeuvre de la démondialisation.
       
      L’idée générale est reprise ici et là. L’ouverture des marchés n’est pas économiquement et socialement neutre. Elle fait des gagnants et des perdants, une dialectique qui se heurte à la faiblesse ou l’inexistence de mécanismes de compensation. Elle soumet également la souveraineté des États au diktat des multinationales et de la libéralisation du commerce.
       
      L’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy parlait, dans une entrevue au Devoir en juin , du tour qu’a pris le capitalisme ces dernières années et qui semble systématiquement faire « un petit nombre de gros gagnants et beaucoup de petits perdants » . Et même entre les gagnants, la répartition des retombées positives de la mondialisation se veut inégale, profitant davantage aux multinationales et aux actionnaires, moins aux PME et aux salariés, ont déploré des économistes. « La hausse du salaire moyen camoufle la stagnation du salaire médian » , a déjà illustré l’économiste français Jacques Sapir, pour qui la progression du commerce et du PIB ne fait pas nécessairement progresser le bien-être.
       
      Cela dit, les architectes de son antonyme se font rappeler que la mondialisation, c’est aussi fluidité des capitaux dont les États endettés ont bien besoin. Que c’est tertiarisation et financiarisation de l’économie. Et que le jeu des importations-exportations implique la multiplication de sous-traitants répartis ici et là sur la planète.
       
      Que tout est devenu imbriqué dans un monde multipolaire toujours plus numérisé où les grandes chaînes de production s’automatisent et se régionalisent. Et que les grands défis, notamment celui que pose l’environnement, sont mondiaux et donc contraires à une démondialisation synonyme de protectionnisme et de repli sur soi.
       
      Faudra démondialiser autrement.

      #démondialisation #mondialisation #TTIP #CETA #veto #AECG #union_européenne #Canada #Wallonie

    • Les Wallons refusent de céder _ Le Devoir(Ca) 20 octobre 2016 La Presse canadienne
      La Belgique paraît incapable de dénouer l’impasse *

      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482564/accord-canada-ue-la-wallonie-refuse-de-se-soumettre-a-la-date-butoir

      . . . . . .
      Respecter le délai fixé par la Commission « me paraît très difficile » , a jugé M. Magnette, tout en assurant qu’il examinerait « avec le plus grand sérieux » d’éventuelles nouvelles propositions de la Commission mais qu’il ne « s’enfermait dans aucun ultimatum, aucun calendrier ».
       
      « Je ne cherche pas à créer une crise en Europe, il se fait juste que c’est en train d’arriver », a-t-il expliqué.
      . . . . . . . .

    • #Radio_libres : LÀ-BAS en direct d’#Amiens en soutien aux #Goodyear.
      http://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/relaxe-si-j-y-suis-en-direct-ce-mercredi

      9H30 : Maud Denis (FD de la construction)
      9H35 : Jean-Michel Delaye (UL CGT Haguenau)
      10H50 : Romain Altmann (Info’Com-CGT)
      10H55 : Gaël Quirante (Sud PTT 92)
      11H00 : Cédric Liechti (secrétaire général de la CGT Energie Paris)
      11H05 : Médhi Kemoune (CGT Air France)
      11H10 : Jean-Paul Barnaud et Didier Marchand (2 des 5 de Roanne)
      11H15 : clip « Libertés syndicales CGT »
      11H20 : Joël Domenjoud (militant écologiste assigné à résidence pendant la COP 21)
      11H25 : Isabelle Bosseman (comité de soutien Goodyear de Lille)
      11H30 : François Ruffin (Fakir)
      11H35 : comité de soutien Goodyear de Béthune
      11H40 : Raynald Kubeki (co-secrétaire de l’Union des syndicats CGT du Havre)
      11H45 : Youtuber Z
      11H55 : Loïc Canitrot (Compagnie Jolie Môme – FD Spectacle)
      12H00 : Olivier Guillot (secrétaire adjoint de l’UD de l’Eure sur l’expulsion des bourses du travail)
      12H05 : Bernd Landsiedel (DGB-Verdi – Allemagne)
      12H10 : Alain Janvre (comité Ardennais de soutien Goodyear)
      12H15 : Renaud Poncet (société Bodyguard – entrave au droit syndical)
      12H20 : compte-rendu de l’audience par Mickaël Wamen (CGT Goodyear) et Fiodor Rilov (avocat CGT Goodyear)
      12H35 : Guillaume Vadot (enseignant à Paris 1, victime de violences policières)
      12H40 : Amal Bentoussi (collectif Urgence notre police assassine)
      12H45 : Ludo Cambier (délégué syndical Caterpillar Belgique)
      12H50 : Sarah Silva Descas (collectif Insertion et Probation – UGFF)
      12H55 : Xavier Mathieu (ex-CGT Continental)
      13H35 : Accor’Démon
      14H30 : Serge Allègre (secrétaire FNIC)
      14H35 : Eric Beynel (Solidaires)
      14H45 : Bernadette Groison (FSU)
      14H55 : Philippe Martinez (CGT)
      15H10 : San Severino
      16H00 : Jean-Luc Mélenchon (PG)
      16H10 : Isabelle de Almeida (PCF)
      16H20 : Olivier Besancenot (NPA)
      16H30 : Alice Bernard (PTB)
      16H45 : La Compagnie Jolie Môme
      17H45 : compte-rendu de l’audience par Mickaël Wamen (CGT Goodyear) et Fiodor Rilov (avocat CGT Goodyear)

  • La #Belgique, d’un plan social à l’autre
    https://www.mediapart.fr/journal/international/031016/la-belgique-d-un-plan-social-l-autre

    Après l’américain #Caterpillar en septembre, c’était au tour de la banque #ING d’annoncer lundi un plan social très lourd en Belgique, avec la suppression de 3 158 emplois. Les #licenciements_collectifs se multiplient. Pourtant, le royaume s’est souvent montré accommodant avec les entreprises étrangères et leurs impôts…

    #International #Economie #banques #Charles_Michel #europe #Paul_Magnette #Wallonie

  • Caterpillar enterre son site belge via Genève Sébastien Brulez, Le Courrier
    http://www.lecourrier.ch/142302/caterpillar_enterre_son_site_belge_via_geneve

    Le fabricant de machines était présent dans la région de Charleroi depuis 1965.
    La transnationale a annoncé la fermeture complète du site de Gosselies. Un montage fiscal avec la filiale genevoise du groupe est pointé du doigt pour avoir vidé l’usine belge.


    « Un transfert total » vers la Suisse
    . . . . .

    Guy Raulin est un ancien délégué syndical chez Caterpillar Gosselies et actuellement président du Mouvement ouvrier chrétien de Charleroi. En 2015, il a publié un petit livre qui fait aujourd’hui l’effet d’une bombe à retardement (Caterpillar : Carnets d’un perceur de coffre, aux Editions Couleur livres). En tant qu’ancien membre du Conseil d’entreprise et du Comité d’entreprise européen, il y esquisse le montage fiscal de la multinationale. Il décrit un emboîtement de poupées russes qui chapeautent Caterpillar Belgium SA, en premier lieu via une filiale suisse basée à Genève (Caterpillar Overseas SARL), propriété de Caterpillar Luxembourg SARL. Cette société grand-ducale est elle-même chapeautée par deux holdings basées aux Bermudes. Enfin, si les bureaux de Caterpillar Inc. se trouvent dans l’Illinois aux États-Unis, le siège social et fiscal de l’entreprise est quant à lui basé au Delaware, un État connu pour être un paradis fiscal. Parallèlement à cela, deux autres sociétés belges (Caterpillar Commercial SA et Caterpillar Group Services SA) sont directement détenues par la société luxembourgeoise sans passer par la Suisse. Au total, le site de Gosselies abrite en fait cinq entités juridiques de Caterpillar.

    Mais c’est bien le passage par Genève qui est aujourd’hui pointé du doigt pour avoir facilité une évasion fiscale de grande ampleur. D’après l’ouvrage cité ci-dessus, en 2005 la transnationale aurait rapatrié 590 millions d’euros de capital et de dividendes vers les États-Unis via la Suisse. Interrogé par Le Courrier, Guy Raulin dénonce par ailleurs une véritable entreprise de démantèlement. « Avant 2001, Caterpillar était une usine classique, c’est-à-dire qu’elle achetait des matières premières, construisait des bulldozers et les revendait, comme toute entreprise. La seule particularité c’est qu’elle revendait toutes ces machines à Caterpillar Overseas, la filiale à Genève. Donc Gosselies n’avait aucune prise sur son chiffre d’affaires. Celui de Gosselies c’était l’argent que la Suisse nous payait pour les machines qu’on lui vendait. Mais à partir du moment où on fait un chiffre d’affaires avec une société sœur, on détermine un prix qui n’est pas le même que le prix du marché », explique l’ancien syndicaliste.

    . . . . .
    #Caterpillar #Belgique #Suisse #Genève #évasion_fiscale #Intérêts_notionnels #Fiscalité

    Intérêts bien compris Benito Perez, Le Courrier
    http://www.lecourrier.ch/142305/interets_bien_compris

    « Intérêts notionnels », ça ne veut rien dire. Mais « intérêts fictifs » aurait laissé entrevoir l’escroquerie. Et « intérêts de classe » dévoilé le pot-aux-roses ! Le mécanisme, méconnu même des fiscalistes, doit pourtant entrer dans le droit suisse avec la troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III). Pour autant que le peuple suive ses dirigeants en février 2017, puisque le référendum de la gauche semblait hier sur le point d’aboutir.

    De quoi s’agit-il concrètement ? D’une déduction en matière d’impôt sur le bénéfice des entreprises. À gros traits : l’État calcule un dégrèvement basé sur les fonds propres de la société, afin que celle-ci rémunère ses actionnaires comme elle l’aurait fait avec des créanciers. En d’autres mots, le contribuable lambda consent un cadeau à l’entreprise fortunée pour la simple raison que celle-ci est fortunée. Merveilleux.

    Nés de la fertile imagination d’un banquier devenu conseiller en dumping fiscal, ces « intérêts notionnels » sont apparus en Belgique au début des années 2000 pour compenser l’interdiction d’autres cadeaux fiscaux par l’Union européenne. Ils suivront en Suisse ce même destin de niche fiscale inventée de toutes pièces pour perpétuer – sous une autre forme – des privilèges – ici les statuts fiscaux cantonaux – jugés iniques.

    Gavée de ristournes fiscales en tout genre depuis quarante ans, la filiale belge de Caterpillar vient d’ailleurs de remercier travailleurs et contribuables locaux, en licenciant sans égards ses 2000 employés de Gosselies, près de Charleroi. Non sans avoir au préalable vidé l’usine wallone de sa substance à travers sa filiale… suisse. Évidement.

    Dans cette fuite en avant, la docilité est un leurre. Les sacrifices – fiscaux, salariaux, humains – exigés des travailleurs ne feront qu’en appeler toujours davantage. Les ouvriers de Caterpillar à Grenoble, dont le site est censé accueillir une part des chaînes de fabrication supprimées à Gosselies, semblent l’avoir compris, puisque certains s’apprêtent à défiler en Belgique contre la brutale délocalisation.

    Pour les Suisses, il faudra attendre encore un peu, le vote sur la RIE III servira de test : jusqu’à quel point sommes-nous prêts à accepter le chantage sans fin de « nos » transnationales ?

  • Belgique : La crise chez Caterpillar ? Un choix _ Germain Mugemangango Solidaire.org
    http://solidaire.org/articles/la-crise-chez-caterpillar-un-choix


    Ce vendredi 2 septembre, la direction de Caterpillar a annoncé la fermeture du site de Gosselies (Charleroi). 2 200 emplois risquent de passer à la trappe. Une nouvelle étape dans la stratégie mondiale de la multinationale, dont le souci premier est de maintenir les dividendes le plus élevé possible pour les actionnaires.
    L’article ci-dessous a été écrit début octobre 2015, alors que le groupe Caterpillar annonçait la suppression de 10 000 emplois au niveau mondial. Au vu des événements de ce 2 septembre 2016, il apparaît toujours aussi pertinent...

    Voici déjà des années que la direction de cette multinationale harcèle les travailleurs avec sa « Vision 2020 ». Une « vision » qui prévoyait d’obtenir un chiffre d’affaire de 100 milliards de dollars et un dividende important par action (dividende de 20 dollars sur les 15 dernières années du plan). Le plus étonnant était de la voir marteler cette vision malgré la crise économique. Seulement, les chiffres sont là. Au lieu des 100 milliards annoncés, on est plutôt à une prévision de 48 milliards de dollars pour l’année 2015. Un chiffre d’affaire en baisse pour la troisième année.

    Enrichir les actionnaires, appauvrir les travailleurs
    Malgré la crise, Bill Gates a touché 30 millions de dollars de dividendes grâce à ses actions Caterpillar en 2014. Les dividendes ont continué à grimper ces dernières années alors que le chiffre d’affaire, et donc le nombre de machines vendues, était en diminution. Comment expliquer cela ? Ce sont les travailleurs qui ont rémunéré les actionnaires. En 2 ans, la multinationale a détruit 31 000 emplois 1 .

    Tout bénef pour la multinationale : un gain net en réduction de masse salariale, les travailleurs restants cravachent pour produire, le chômage économique permet à la direction de financer une partie de ses travailleurs sur le dos de la collectivité. C’est dans ce cadre-là qu’il faut comprendre l’annonce de ces 10 000 licenciements. 

    La stratégie de Caterpillar, qui est celle des autres multinationales, ne peut que mener au gouffre. La crise économique est créée par la sous-consommation des travailleurs et des États. Ainsi que par le sous-investissement des entreprises qui, vendant moins leurs produits, produisent moins et consomment moins d’énergie (ex : le charbon). Au delà des considérations éthiques et écologiques, la faillite du secteur minier de Caterpillar est générée par le faible niveau de production de l’industrie. Ce faible niveau de production est causé par la baisse de pouvoir d’achat des États et des particuliers. Or que fait Caterpillar ?

    Après avoir mis 31 000 travailleurs sur le carreau, la multinationale se propose d’en mettre à nouveau 10 000 dehors. Aggravant de ce fait le problème de sous consommation.

    Et si les dividendes étaient gelés pour 2015 ?
    Le plan de licenciement de Caterpillar doit rapporter à la boîte 1,5 milliard de dollar sur base annuelle.

    L’actionnariat de l’entreprise a reçu 1,635 milliard de dollars en 2014. En 5 ans (de crise), ils ont pompé 6,4 milliards de dollars aux travailleurs sous forme de dividendes2. Si la direction décidait un gel des dividendes pour l’année 2015, elle aurait l’argent nécessaire pour permettre le maintien de l’emploi. C’est donc un choix.

    À ce raisonnement on pourrait objecter que la multinationale a besoin de la bourse pour se financer. Or Caterpillar dispose de l’argent nécessaire pour se financer. En 2012, les entreprises américaines avaient accumulé un trésor de guerre de 1 450 milliards de dollars et Caterpillar n’a pas échappé à cette règle3. De plus, Caterpillar a procédé ces dernières années au rachat de ses propres actions pour un montant de 7,5 milliards de dollars et a déjà décidé de poursuivre d’ici 2018 ce rachat de ses propres actions pour un montant de 10 milliards de dollars. Soit assez d’argent pour protéger plus de 10 fois les 10 000 emplois menacés actuellement4.
    1. RTBF, 25 septembre 2015
    2. D’après les chiffres officiels parus dans la Review Cat 2014
    3. Easybourse.com, 20 mars 2013
    4. Zonebourse.com, 30 janvier 2014

  • Fortune : que fait Bill Gates de tout son argent ?
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/fortune-que-fait-bill-gates-de-tout-son-argent-593854.html

    La fortune de Bill Gates a atteint un nouveau record selon Bloomberg. Elle est estimée à 90 milliards de dollars, soit 0.5% du PIB américain. Mais d’où vient-elle et qu’en fait le milliardaire américain ?
    Le fondateur de Microsoft a gagné 6.2 milliards de dollars depuis le début de cette année. Creusant son écart avec le second homme le plus riche du monde, le propriétaire de la marque de vêtement ZARA, Amancio Ortega dont la fortune est estimée à 76 milliards de dollars. Dans le top 10 on retrouve plusieurs dirigeants des plus grosses entreprises du web comme Jeff Bezos (Amazon - 66 milliards) et Mark Zuckerberg (Facebook - 54 milliards). Alors que Liliane Betancourt (38 milliards) et Bernard Arnaud (35 milliards) restent les deux milliardaires les plus riches de France.

    A lui tout seul, il pèse aussi lourd que le PIB de l’Ukraine et davantage que celui de la Slovaquie si l’on compare ces chiffres avec la richesse de ces deux pays en 2015. C’est un record pour Bill Gates qui n’avait jamais été aussi riche.
    […]
    Le milliardaire ne détient plus que 2.5% de Microsoft, la société qu’il a créée en 1975, et a su diversifier ses investissements : Wal-Mart, Coca-Cola Company, John Deere, Caterpillar ou encore Wasting Management.

  • Nine charged in $100m insider trading case tied to Ukraine hackers
    http://www.cnbc.com/2015/08/12/nine-charged-in-100m-insider-trading-case-tied-to-ukraine-hackers.html

    It was a symbiotic relationship that brought together the underbelly of Wall Street and the dark reaches of the online world.

    From their suburban homes in the United States, dozens of rogue stock traders would send overseas hackers a shopping list of corporate news releases they wanted to get a sneak peek at before they were made public. The hackers, working from Ukraine, would then deliver how-to videos by email with instructions for gaining access to the pilfered earnings releases.

    In all, 32 traders and hackers reaped more than $100 million in illegal proceeds in a sophisticated and brazen scheme that is the biggest to marry the wizardry of computer hacking to old-fashioned insider trading, according to court filings made public on Tuesday. One of the men, Vitaly Korchevsky, a hedge fund manager and former Morgan Stanley employee living in a Philadelphia suburb, made $17 million in illegal profits, the indictment said.

  • http://www.annamedia.org/#!freddy-3/c22pb

    Sacrifier les chômeurs pour alimenter la guerre ?

    Par Freddy Visonti - Annamedia.org

    La direction de Caterpillar, le deuxième employeur privé de Wallonie, a annoncé la suppression de pas moins de 1.400 emplois. Cette nouvelle s’ajoute aux multiples annonces de fermeture et de licenciements collectifs qui ont fait l’actualité de ces derniers mois. Caterpillar, ArcelorMittal, Ford, NMLK (ex Duferco La Louvière), Photo Hall, Belfius etc. etc. La crise continue ses ravages. La crise ou le prétexte à rationaliser l’industrie et casser le social ?

  • Why is a New York hospital being sacrificed for an Israel-backed science facility? | The Electronic Intifada
    http://electronicintifada.net/content/why-new-york-hospital-being-sacrificed-israel-backed-science-facility/11814

    Despite critical opposition from residents and their supporters, plans are proceeding unimpeded to build a multi-billion dollar campus linking an Israeli and an American university in New York City.

    ...

    The Technion, Israel’s premier high-tech university, is heavily involved in the research and development of drones, weapons manufacture, communications surveillance technology and Caterpillar D-9 bulldozers — the kind used to kill US peace activist Rachel Corrie — and used to demolish many thousands of Palestinian homes and public buildings.

    These research areas are directly tied to Israeli military activities which violate international humanitarian charters and resolutions, including the Geneva Conventions, laws against breaches of human rights, and laws against apartheid and ethnic cleansing. Cornell NYC Tech has already announced that it will engage in dry laboratory manufacturing, mainly robotics, as well as communications development, but the pertinent details have not been released. This is despite claims of transparency from Cornell representatives and some of the project’s supporters, including Nicholas Viest, President of Roosevelt Island’s Community Board 8.