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  • 560.000 cancers de la thyroïde dus à un surdiagnostic - Sciencesetavenir.fr
    http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/20160818.OBS6523/560-000-cancers-de-la-thyroide-dus-a-un-surdiagnostic.html


    Observed versus Expected Changes in Age-Specific Incidence of Thyroid Cancer per 100,000 Women, 1988–2007.

    Entre 1988 et 2007, 46.000 cancers de la thyroïde seraient dus à un surdiagnostic en France. Un chiffre qui grimpe à 65.000 en Italie et jusqu’à 228.000 aux Etat-Unis ! L’épidémie de cancers de la thyroïde observée ces vingt dernières années dans les pays développés serait principalement due au surdiagnostic, qui aurait concerné quelque 560.000 personnes au niveau mondial, selon l’agence du cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le surdiagnostic consiste à diagnostiquer des cancers peu susceptibles de provoquer des symptômes au cours de la vie d’une personne ou de provoquer sa mort.
    […]
    Dans des pays comme l’Australie, la France, l’Italie ou les Etats-Unis, le surdiagnostic est évalué entre 70 et 80% par les chercheurs de l’IARC, contre 50% au Japon et dans les pays nordiques. Pourtant, note le Dr Silvia Franceschi, l’un des auteurs de l’étude, « la majorité des cancers surdiagnostiqués ont été traités par des ablations complètes de la thyroïde, souvent associées à d’autres traitements nocifs comme l’ablation des ganglions du cou ou la radiothérapie, sans bénéfices prouvés en terme d’amélioration de la survie ».

  • Pourquoi les enfants #amish sont-ils moins victimes d’#asthme que les autres ?
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/08/04/pourquoi-les-enfants-amish-sont-ils-moins-victimes-d-asthme-que-les-autres_4

    Une étude publiée jeudi 4 août par le New England Journal of Medicine suggère que la poussière trouvée dans les maisons amish aiderait à développer le système immunitaire des enfants de ces communautés vivant à l’écart de la société moderne.

    L’étude : http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1508749#t=article

  • Une étude controversée met en cause la cigarette électronique
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/01/22/une-nouvelle-etude-accable-la-cigarette-electronique_4560905_1651302.html

    Des chercheurs de l’Université d’Etat de Portland aux Etats-Unis ont publié une nouvelle étude s’inquiétant des effets néfastes de la cigarette électronique sur la santé. Selon leurs travaux en laboratoire, publiés sous forme d’une lettre dans la dernière édition du New England Journal of Medicine (NEJM), le liquide à partir duquel se forme la vapeur inhalée par les utilisateurs d’e-cigarette fabrique une substance cancérigène, le #formaldéhyde.

    Selon leur étude, cette substance ne se forme pas lorsque la cigarette électronique fonctionne à faible voltage (3,3 volts). Néanmoins, il apparaît lorsque le liquide est chauffé grâce à un courant d’une tension plus importante (5 volts). A ce voltage, le taux de formaldéhyde fabriqué est alors largement plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles.

    PLUS CANCÉRIGÈNE QUE LA CIGARETTE ORDINAIRE ?

    Selon eux un utilisateur de cigarette électronique qui inhalerait chaque jour l’équivalent de trois millilitres de ce liquide vaporisé chauffé au maximum, absorberait quelque 14 milligrammes de formaldéhyde. En comparaison, une personne qui fume un paquet de cigarettes par jour absorbe, elle, environ trois milligrammes de ce cancérigène.

    Sur le long terme, l’inhalation de 14 milligrammes (+/- 3 mg) de cette substance nocive chaque jour pourrait multiplier par 5 à 15 fois le risque de cancer, selon de précédentes études.

    Un chercheur londonien réfute cependant les conclusions de cette étude. Peter Hajek, directeur de la division sur le tabagisme à la faculté de Médecine et de dentisterie de Londres estime que : « quand les fumeurs de cigarettes électroniques surchauffent le liquide cela produit un goût âcre désagréable, ce qu’ils évitent de faire. » Dans les conditions de la vie réelle, les #vapoteurs ne seraient donc pas exposés à des concentrations de formaldéhyde de l’ordre de celles analysées dans l’étude.

    En outre, pris hors contexte, les résultats de l’étude suggèrent que le formaldéhyde à lui seul rend la cigarette électronique plus cancérigène que la cigarette classique, sans prendre en compte le fait que la combustion de cette dernière produit un grand nombre d’autres composants toxiques, dont certains sont plus cancérogènes que le formaldéhyde. 

    Interrogé par Reuters, David Abrams, de l’organisation américaine anti-tabac Legacy, s’est dit inquiet que l’étude soit diffusée hors contexte « de la pire des façons ».

    En août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait mis en garde contre les dangers de l’utilisation des cigarettes électroniques dans l’espace public, une conclusion jugée « exagérée » par certains experts qui estiment que celles-ci sont moins dangereuses que la cigarette traditionnelle. Celle-ci dégage en effet quelque 4 000 substances toxiques.

    [Cette version de l’article a été modifiée pour y intégrer les objections formulées par des chercheurs à l’égard de l’étude.]

  • Le meilleur reportage sur la catastrophe Ebola n’est pas signé d’un journaliste
    par Jean-Yves Nau,
    le 28 août 2014
    http://m.slate.fr/story/91487/ebola-reportage-infirmiere

    Le #virus #Ebola bouleverse l’ordre des choses. Le reportage qu’il faut lire ne se trouve pas dans les médias habituels, des médias qui d’ailleurs n’en publient guère. Il a été publié par l’austère New England Journal of Medicine. Il n’est pas signé par un journaliste, mais par une infirmière, Anja Wolz, par ailleurs coordinatrice d’urgence de Médecins sans frontières pour la Sierra Leone.

    Elle a travaillé dans un centre de 80 lits à proximité des frontières avec la Guinée et le Libéria. Huit nouveaux patients à l’arrivée de la nurse. Neuf pour qui il faut refaire des prélèvements trois jours après l’apparition des premiers symptômes et que l’on espère sur le départ. Une vingtaine de prélèvements de sang à faire. Soixante-quatre personnes sur les lits. Quatre sont des enfants de moins de 5 ans. Deux morts dans la journée.

    Il faut lire ces lignes (en anglais) pour saisir un peu de la réalité quotidienne vécue dans le centre de Kailahun. La chaleur et l’angoisse sous le personal protective equipment (PPE), la lourdeur des procédures de stérilisation à respecter à la sortie, la destruction par le feu du matériel qui, en Occident, est considéré comme à usage unique et qui, dans la brousse, ne l’est pas toujours.

    Il y a aussi le quotidien et les étroites limites thérapeutiques : l’hydratation des malades, le maintien autant que faire se peut de leur tension artérielle, une alimentation de qualité et le traitement des complications infectieuses par antibiotiques. Cela peut aider les contaminés à vivre plus longtemps. Parfois à survivre, si le système immunitaire prend le pas sur le virus.

    Les soignants en première ligne
    La multiplicité des sources de contamination… la pauvreté des moyens… les malades qui disparaissent dans la brousse… Anja Wolz pourrait faire pleurer dans les chaumières. Elle s’en garde bien et n’aura pas le prix du meilleur reporter de guerre. Elle participe à la guerre : les #soignants sont en première ligne.

    Près de 10% des quelque 3.000 cas d’infection par Ebola touchent des soignants qui, pour diverses raisons, n’ont pas su prévenir la contamination. Trois d’entre eux ont été évacués : deux vers les Etats-Unis, un vers l’Angleterre. Les trois sont vivants. En Afrique, plus de 80 sont morts.

    L’une des raisons de ces contaminations est la #pénurie, sur le terrain, de gants et de masques, mais elle n’est pas la seule, comme vient de l’expliquer, dans la revue Annals of Internal Medicine, un groupe de médecins américains. L’affaire dépasse l’épidémie et engendre un cercle vicieux et pathologique en réduisant un peu plus les effectifs dans des pays où la proportion des médecins est de l’ordre de un à deux pour 100.000 habitants.
    Dans le témoignage-reportage d’Anja Wolz, le découragement n’a pas sa place. Quant à la colère, elle est rentrée. L’infirmière conclut avec un euphémisme pour caractériser le caractère inadéquat de la réponse internationale :
    « Il faudrait que nous ayons un coup d’avance sur cette épidémie, mais pour l’instant nous en avons cinq de retard. »

    Au moins déjà 3.000 cas
    On sait aujourd’hui que le virus est apparu vers la fin 2013 en Guinée et a été isolé en mars par l’équipe de Sylvain Baize, directeur du Centre national français de référence pour les fièvres hémorragiques virales. L’annonce en a été faite à la mi-avril dans The New England Journal of Medicine.
    Quatre mois plus tard, les 3.000 cas vont être officiellement atteints et sont sans doute déjà dépassés. Les effets sur l’économie de cette fraction du continent commencent à être observés.

    Il y a quelques jours, un porte-parole du ministère de l’Economie de Sierra Leone exhortait les responsables des compagnies aériennes à continuer à desservir Freetown, suivant en cela les recommandations de l’OMS et de l’Organisation de l’aviation civile internationale. « C’est notre dernier espoir », déclarait-il à l’AFP.

    Son appel n’a pas été entendu. British Airways vient d’annoncer qu’elle prolongeait son embargo jusqu’en 2015. Et Air France, qui expliquait il y a peu encore que rien ne justifiait de suspendre les vols sur Freetown, vient de le faire, à la demande du gouvernement français. Sans expliquer pourquoi, ni dire pour combien de temps.

  • Regardez les maladies du XXe siècle disparaître après l’introduction des vaccins | Slate.fr
    http://www.slate.fr/life/80765/eradication-maladies-vaccins-infographie
    http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/blognews-picture/sans_titre1petit.png

    Si la polio, la rougeole et la diphtérie ont été pratiquement éradiquées des pays développés, c’est grâce à l’introduction de leurs vaccins respectifs. On s’en doutait, mais l’université de Pittsburg, dans une étude publiée le 28 novembre 2013 via le New England Journal of Medicine, a apporté un indice de taille : la visualisation de tous les cas recensés aux Etats-Unis depuis plus d’un siècle.

    La base de données sur laquelle est basée cette étude, baptisée « Project Tycho », a été placée en libre accès la même journée, « pour aider à combattre les maladies contagieuses mortelles », selon le communiqué de presse annonçant la nouvelle. Ces travaux ont été résumés le 2 décembre sur le site d’un des National Institutes for Health (NIH), organismes publics de recherche étasuniens qui ont contribué au financement de l’étude.

    L’exhaustivité du Project Tycho, qui a numérisé à la main tous les rapports mensuels de maladies à déclaration obligatoire des Etats-Unis depuis 1888, a permis aux chercheurs de visualiser l’évolution de 56 maladies infectieuses différentes au cours du siècle, dont huit épidémies en particulier : variole, poliomyélite, rougeole, rubéole, oreillons, hépatite A, diphtérie et coqueluche, huit infections pour lesquelles un vaccin a été trouvé. Pour chacune d’entre elles, les chercheurs ont produit un diagramme sur lequel a été tracée une ligne rouge marquant l’année d’introduction du vaccin correspondant. Comme l’explique l’article des NIH :

    #santé
    #vaccin
    #épidémies
    #épidémiologie
    #hépatite
    #maladie
    #santé-publique
    #vaccination

  • Le chocolat engendre-t-il des tueurs en série ? | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/11/21/le-chocolat-engendre-t-il-des-tueurs-en-serie

    Le 10 octobre dernier est parue dans le fort sérieux New England Journal of Medicine une étude qui a fait les délices de la presse généraliste. On y apprenait qu’il existait un lien de corrélation extrêmement significatif entre la consommation de chocolat par un pays et le nombre de prix Nobel que ledit pays décrochait. L’information a eu tant plus d’écho qu’elle a été publiée pendant la semaine où les Nobel 2012 étaient décernés. Tout en expliquant qu’une corrélation ne signifie pas forcément un lien de cause à effet, l’auteur de cette étude, Franz Messerli, fait tout pour en dénicher un ! Pour ce cardiologue, tout est dans les flavanols, des molécules antioxydantes présentes dans le cacao, dont plusieurs études ont montré qu’elles améliorent les fonctions cognitives. Tout se tient : les pays où l’on mange beaucoup de chocolat font des habitants plus intelligents et ont donc plus de prix Nobel. La possibilité que le lien de cause à effet soit inversé – dans les pays les plus intelligents et donc les plus comblés en prix Nobel, on sait les vertus bienfaisantes du chocolat sur la santé et on en mange davantage – est, selon Franz Messerli, concevable mais improbable.

    Ce genre d’étude fait les choux gras de la presse et plaît beaucoup au public, notamment parce que le mécanisme présenté est à la fois astucieux et simple à comprendre. Il n’empêche : le glissement d’un simple lien de corrélation statistique à un lien de cause à effet est un exercice périlleux.

    #corrélation #causalité #sciences #médias

  • Des géants du médicament condamnés à 11 Mds de dollars pour leurs méfaits
    http://questionscritiques.free.fr/edito/Independent/Laboratoires_pharmaceutiques_comdamnation_GSK_Novartis_Pfize

    L’industrie pharmaceutique mondiale a accumulé des amendes pour plus de 11 Mds de dollars au cours des trois dernières années pour leurs fautes criminelles, dont la rétention de données relatives à la sécurité des médicaments et à leur promotion à des fins d’utilisation au-delà des conditions autorisées.[1]

    En tout, 26 sociétés, dont huit des dix plus gros acteurs de cette industrie mondiale, ont été reconnues coupables d’avoir agi malhonnêtement. Selon deux articles publiés aujourd’hui dans le New England Journal of Medicine, l’ampleur de ces méfaits, révélés pour la première fois, a sapé la confiance du public et des professionnels et entravé les progrès cliniques. Des juristes ont prévenu que ces amendes de plusieurs milliards de dollars ne suffiront pas à changer le comportement de cette industrie.

    Les 26 sociétés incriminées sont placées sous « contrats d’intégrité » [corporate integrity agreements], lesquels sont imposés aux Etats-Unis lorsque sont détectés des méfaits en matière de santé et placent ces sociétés sous surveillance, pouvant durer jusqu’à cinq ans, pour retrouver un comportement correct. La plus grosse amende de 3 milliards de dollars a été imposée en juillet au laboratoire pharmaceutique GloxoSmith-Kline (GSK), dont le siège se trouve au Royaume-Uni, après que celui-ci a admis trois chefs d’accusation de comportement criminel devant les tribunaux américains. Il s’agit de la plus grosse amende à ce jour. Mais GSK n’est pas seul - neuf autres sociétés se sont vues imposer des amendes, allant de 420 millions de dollars pour Novartis à 2,3 milliards de dollars pour Pfizer, depuis 2009, totalisant plus de 11 milliards de dollars.

    Kevin Outterson, un juriste de l’Université de Boston, dit qu’en dépit de la dimension exorbitante de ces amendes, elles ne représentent qu’une petite proportion des revenus totaux de ces sociétés et peuvent être considérées comme un « coût pour faire des affaires ».

    #Industrie-Pharmaceutique, #médicaments, #amendes

  • Le stérilet, un contraceptif bien plus efficace que la pilule
    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/le-sterilet-un-contraceptif-bien-plus-efficace-que-la-pilule_38965/#xtor=RSS-8

    Chez les jeunes femmes de moins de 21 ans qui choisissent la pilule, le timbre transdermique (à changer une fois par semaine) ou l’anneau vaginal, le risque de tomber enceinte est près de deux fois plus élevé que celui des femmes plus âgées, ont constaté les auteurs de cette recherche, menée auprès de 7.500 participantes âgées de 14 à 45 ans. Pour ce qui est de la différence d’efficacité, la contraception moins durable (pilule, timbre et anneau) représente un taux d’échec de 4,55 % contre 0,27 % pour le stérilet. Ces travaux paraissent dans la revue médicale The New England Journal of Medicine datée du 24 mai.

    • Le truc, c’est que quand tu commences ta vie sexuelle, le gynéco te file la pilule et c’est tout. Tu ne connais que ça, on ne te parle que de ça, comme si c’était un synonyme de contraception. Quand aux avertissements quant aux effets secondaires, ça se résume à : « faut pas fumer avec la pilule, sinon, faut pas vous plaindre ».
      La pilule, c’est le médoc auquel tu dois tout le temps penser, quand il faut le prendre, quand il faut l’arrêter, ne pas être en rupture de stock, prévoir avant de bouger, voyager, toujours sur soi, comme si ta vie en dépendait alors que justement, on n’est pas malade.
      En plus ça coûte cher (comprendre ça rapporte un max aux labos) et ça rend très dépendante du toubib.

      Le DIU, faut le demander, sinon, on ne te le propose jamais et je ne parle même pas des nanas qui n’ont jamais eu de gosses. Tu le fais poser, un anti-inflammatoire pour que ça ne fasse pas mal ensuite (mais y a encore des toubibs qui ne te filent rien et te laisse souffrir pour rien, ça coûte que dalle et surtout, après... tu l’oublies !

      Tu peux te casser au bout du monde, tu peux te faire enlever (ce qui n’est pas souhaitable, mais bon), une guerre nucléaire peut ravager toutes les pharmacies de la terre, tu es à l’abri d’une grossesse pendant 10 ans. Et surtout, tu l’oublies, putain !

    • Alors là, non, pas d’accord du tout du tout du tout !!! J’ai eu un stérilet deux ans et ça a été l’enfer de chez l’enfer ! Non, désolé mais ce n’est pas supporté par toutes. Pendant ces deux ans je peux te dire que je n’ai pas oublié que j’avais un ventre douloureux ! Saignements et douleurs à répétitions (sans parler de la pose où j’ai failli tourner de l’œil)... Moi c’était la guerre nucléaire tous les jours, putain !

      Je ne suis pas contre le stérilet, il ne faut pas mettre à la poubelle les alternatives

    • Mais c’est pas le DIU le problème, c’est 99,9% des fois la pose qui est le problème ! La plupart des gynécos ne promeuvent pas cette technique (connivences ? pharmacie ?), et donc ne l’apprennent pas aussi bien que le reste, forcément. Et donc ça fait mal, surtout par méconnaissance.

      Un bon gynéco qui connaît le DIU n’est pas censé faire mal en le posant, et ce n’est censé faire mal après s’il est posé correctement.

      À lire l’énormissime rubrique sur la contraception :
      http://martinwinckler.com/rubrique.php3?id_rubrique=8
      Et dont un bon nombre sur le DIU :
      http://martinwinckler.com/rubrique.php3?id_rubrique=34

      Précisément sur la douleur :
      http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=472

      Mais en outre, le DIU affranchit les femmes de la dépendance au médecin !!!
      On ne le dira jamais assez.

    • Comme le dit Martin Winckler : la formation des médecins c’est, avant de se faire sa propre idée, la reproduction du modèle appris et ce modèle dit « le DIU c’est pour les femmes qui ont déjà eu des enfants à cause du risque de stérilité » ; depuis cette affirmation péremptoire a été démentie : pas plus de risque de stérilité mais l’usage reste comme souvent en médecine, beaucoup de médecins appliquent toute leur vie professionnelle ce qu’ils ont appris durant leurs études sans revenir dessus sauf forte médiatisation.

    • Oui @allergie, c’est pour ça que, sans chiffre précis, je disais 99,9%. Pour dire qu’évidemment, comme dans tout domaine, il y a toujours des exceptions. C’est dommage quand ça tombe sur soi (comme moi avec l’évanouissement + convulsions que j’ai eu ya 2 semaines à cause d’un médicament, 1 sur 7000 pour cette mauvaise réaction...).

      Mais dans la majorité des cas c’est bon pour le DIU, et dans la majorité des mauvais cas, c’est souvent dû à la mauvaise pose.

    • Ce qui est vrai aussi, c’est qu’on ne m’a jamais proposé ce mode de contraception, c’est moi qui l’ai demandé... Vu les circonstances, j’étais mal inspirée ce jour-là, je l’ai fait enlever après au bout de deux ans.
      Dans un autre ordre d’idée, comme dit @allergie, plusieurs générations de médecins, à qui on a inculqué une certaine médecine, ont voué un culte inébranlable aux antibiotiques et c’est la croix et la bannière pour ne pas s’en faire prescrire. Je crois que ça commence à changer.